Au XIX° siècle, qu'il soit historique, policier ou social, le mélodrame triomphe sur les boulevards. "Fanfan la Tulipe" de Paul Meurice, "Cartouche" de Dennery et Dugué, "La porteuse de pain" de Xavier de Montépin et "Le bossu" de Paul Féval gagnent la faveur du public.
Ce genre nouveau est apprécié dès la restauration.
Il se définit par les caractéristiques de sa dramaturgie qui sont bien précises. C'est un théâtre de divertissement qui privilégie le spectacle et qui est destiné à former le peuple, à lui enseigner les valeurs civiques et religieuses.
Après la démolition du "Boulevard du Crime", le public bourgeois lui préférera le Vaudeville qui pourtant utilise, dans un autre registre, ses principaux procédés. Tandis que la clientèle populaire, rejetée à la périphérie de la ville, se tournera plutôt vers les cafés-concerts.
Qu'il se place dans un registre sérieux ou bien qu'il se veuille comique, le genre que l'on nommera bientôt le "Boulevard", parfois provocateur, souvent démagogique, est toujours un théâtre populaire.
Derrière un terme galvaudé à force d'être utilisé se cache une dramaturgie multiple, à la fois complexe et hétérogène. Il se compose du mélodrame, de la féerie et du drame qui le portera jusqu'au théâtre réaliste....de l'opérette, de l'opéra-comique et d'un certain Vaudeville.
Ce petit essai, très complet, explique de manière très intelligible tous les méandres de ce théâtre et toutes les subtilités des connivences qu'il entretient avec son public.
Très érudit, il cite de nombreux titres de pièces, il évoque de nombreux auteurs, il éclaire les nombreux théâtres des grands boulevards et les principaux du boulevard du Temple.
Brigitte Brunet signe là un ouvrage qui, s'il est un petit livre par son format , s'avère être une mine de savoir sans en être pour autant ni ennuyeux, ni réservé à une élite de connaisseurs. Il est agréable et instructif.
Commenter  J’apprécie         132
C’est un beau sujet, et qui couvre un large champ dans l’histoire de l’art occidental : le rêve, en effet, est un thème essentiel de l’art et de la littérature, depuis le Moyen Âge (et même l’Antiquité) jusqu’à nos jours.
Qu’il s’agisse de rêves bibliques, par lesquels se manifeste la volonté divine, de rêves prophétiques et divinatoires, de rêves allégoriques, du rêve modèle de création fantaisiste ou d’imagerie cryptée, du rêve considéré comme pure folie ou au contraire comme l’idéal auquel aspire l’art romantique ou symboliste, ou encore du révélateur des ressorts profonds de l’âme humaine, selon le point de vue freudien et surréaliste, l’auteur explore ces territoires oniriques, sur un mode plus iconographique que théorique, et fort de connaissances littéraires qui éclairent et enrichissent le propos.
M. J. Connaissance des arts 765 dec.2017
Commenter  J’apprécie         110
Écrire la nature, un livre monumental et magnifique sur un sujet inépuisable avec mille exemples illustrant l'art et la littérature. Je ne l'ai pas lu jusqu'au bout par manque de temps le soir en rentrant du travail, et j'ai dû le rendre à la mediathèque où je l'avais emprunté.
Commenter  J’apprécie         50
Très bien fait, cet ouvrage devrait s'appeler dictionnaire pour être plus précis. Les mots sont en effet rangés par ordre alphabétique. Très détaillé et doté de nombreux exemples, il est de niveau universitaire.
Commenter  J’apprécie         30
Malgré une bonne méthodologie et une bonne classification des textes, ce manuel pour le commentaire composé souffre d'un manque cruel de pédagogie dû à l'époque de son écriture. Au risque d'être redondant, il faut parfois mieux répéter que faire disparaître les informations sous une masse de texte informe.
Commenter  J’apprécie         20
Un livre beau et passionnant
Commenter  J’apprécie         10
c'est un livre très utile
Commenter  J’apprécie         00
Un cadeau que j'ai commencé à savourer avec délice.
Commenter  J’apprécie         00