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Critiques de Daniel Morvan (26)
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Lucia Antonia, funambule

Un écriture très poétique, un récit sous forme de journal intime, une atmosphère particulière... les ingrédients étaient là pour que ce roman me plaise mais je suis toujours restée à distance des personnages et de l'histoire.

Une lecture qui m'aura intriguée, séduite à certains moments, qui aura suscité ma curiosité mais qui n'aura pas réussi à me bouleverser.
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Lucia Antonia, funambule

Lucia Antonia, funambule se présente comme la compilation de quatre carnets intimes, ceux de Lucia Antonia justement. Cette dernière a perdu sa compagne de fil lors d’un accident mortel. Elle décide alors de quitter la troupe du cirque pour se retirer dans un village en Bretagne.



Entre souvenirs de sa vie itinérante et récit au présent, la funambule nous embarque sur ce drôle de fil tendu au-dessus du vide, entre désespoir et élans vers l’avenir, elle oscille… Les chapitres, d’une ligne à un peu plus d’une page, se lisent chacun comme un texte poétique à part entière. Le décor sur fond de marais salants se prête aux plus belles métaphores qui soient sur la vie me semble-t-il. S’il n’était un roman, Lucia Antonia, funambule pourrait se lire comme un recueil de poèmes. Une très belle introduction à la poésie en prose pour ceux qui n’y sont pas habitués, un très beau roman pour tous. Fragile.



Daniel Morvan, à chaque étape de ces carnets, abordent successivement et subtilement tous les points clés d’une vie, tous les sentiments, les travers et les plus belles qualités de l’humain, l’air de rien. A mon sens, Lucia Antonia, funambule, avec ses allusions à l’autre, au double, à la sœur, à la fois jumelle et différente, à elle-même, fait étrangement échos par la thématique abordée aux Textes d’Ombre d’Alejandra Pizarnik…
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Lucia Antonia, funambule

Un livre au son ténu, délicat, fragile.

Un livre qui résonne au cœur de ceux qui connaissent la perte d'un être cher.

Un livre tout en poésie, alliant l' imaginaire et la réalité, l'obscur et la beauté.
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Lucia Antonia, funambule

Zulma a l'habitude de concocter de belles surprises. Ce roman ne dérogera pas à cette règle. A condition d'aimer les livres qui ne racontent pas forcément une histoire avec un début et une fin, d'aimer être surpris et prendre son temps. Car c'est une histoire qui ne se presse pas, des personnages qui prennent le temps de réfléchir sur leur vie actuelle, passée et future. Lucia Antonia rencontrera Eugénie et sa fille Astrée, deux réfugiées, un garçon voilier qui lui tend ses fils et un peintre poursuivi par le souvenir d'un ancien modèle. Tous vont lentement. Tous ont des envies, des souhaits, des désirs qu'ils expriment plus ou moins, des soucis dus à leur art, à leur passé d'artiste ou d'émigrées. Ils se rencontreront pour tenter de repartir ensemble ou chacun de leur côté.

Daniel Morvan écrit un texte plein de douceur, de calme, une sorte d'oasis de quiétude dans les moments d'intensité, de course parfois un peu vaine que l'on peut vivre au quotidien. Un livre qui prend son temps et nous fait prendre le nôtre ! L'auteur procède par ellipses. En le lisant, on ne visualise pas un film, mais plutôt des images arrêtées, à nous de faire le lien ensuite entre icelles, ce qui est automatique et sans effort. Lucia Antonia parle indifféremment de son présent, d'Eugénie, d'Astrée du peintre ou du garçon voilier, mais aussi de son passé avec Arthénice, de l'avant-accident et de son aïeul Alcibiade (son arrière-grand-père) qui écrivait lui aussi sur des carnets, le créateur du cirque et sorte de dandy de son époque.

C'est un récit qui avance par petites touches, 170 chapitres (écrits en chiffres romains = CLXX) pour 128 pages, avec des titres explicites qui permettent de se repérer dans le temps. Un livre superbement écrit, hymne à la liberté, la nature et la vie. Poétique. Onirique. Merveilleux.

"Un enchantement de lecture" est-il écrit sur le rabat de la première de couverture. Enchantement que je partage entièrement auquel je rajouterai même un ravissement. Et comme toujours, chez Zulma, la couverture est superbe et le livre (papier, mise en page, police d'écriture, aération du texte, ...) est un très bel objet.
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Lucia Antonia, funambule

Porté par une écriture minimaliste et visuelle, Lucia Antonia, funambule prend de l'envergure au fil de la lecture, et devient une réflexion tournoyante et poétique


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Lucia Antonia, funambule

Arthénice a chuté ! C’est l’horreur, c’est ma faute se persuade Lucia Antonia. Mais pourquoi suis-je donc tombée malade ce jour-là ? Notre numéro était parfaitement au point nous devions le présenter ensemble… Tout allait bien entre les deux meilleures amies du monde unies dans une complicité indestructible de jeunes filles tellement heureuses dans cet univers dynamique de gens de la balle qui les a vu naître…

Lucia a le sentiment qu’elle ne s’en remettra jamais.

Soucieuse de ne pas perturber la vie de la troupe qui leur a permis des jours si heureux, Lucia s’exilera. Ses carnets feront vivre ses souvenir jusqu’à ce qu’un jour …

La sensibilité, l’espoir, le rêve sont l’essence de ce roman qui fleure bon la poésie et la douceur qui nous promène avec légèreté comme sur un … fil.









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Lucia Antonia, funambule

Ce roman pourrait être le journal d’un deuil en notes éparses – « courts paragraphes numérotés en chiffres romains » -, reliées par ces fils tissés entre les souvenirs de l’absente et l’histoire familiale, rédigées par une narratrice en exil dans une presqu’île de marais salants : « Je me suis posée ici, au milieu des oiseaux du sel. ». Mais il est troublant ce roman, il semble (em)porter plus que ça. Et cette narration ainsi que l’écriture sont à la fois prenantes et distanciées, alternant une sobre rigueur à des voltiges oniriques, à l’image de l’exercice du funambule peut-être.



Si les mots de Lucia Antonia s’élèvent et vibrent sans conteste au-dessus de la profondeur du gouffre, si j’ai perçu sa voix qu’elle croyait brisée, si j’ai vu la beauté de son regard à travers les personnes qu’elle côtoie, les images et les paysages, je n’ai pas reçu son émotion, perdant l’équilibre lors des virevoltes lyriques et égarée par les réflexions du personnage qui joue en écho le rôle du peintre, celui autant voué à immortaliser qu’à perdre son modèle. Ce peintre, seconde lecture troublante.



Peut-être trop en filigrane, le cirque, la fascination des spectateurs, les réfugiés d’Afrique, les liens qui se créent, qui créent une famille; trop de reflets et de miroirs ( déclinant la » gémellité » autant que la perte et l’inconsolable – se laisser regarder, aimer, par ceux qui ont regardé avec amour l’autre, l’autre que j’aime, qui est une part de moi, en moi – ) dans ce déroutant récit déroulant pourtant des thèmes universels et intemporels. J’ai eu l’impression que ce roman racontait plus une quête identitaire au sens identité à se réapproprier malgré le vide, le chemin de deuil que mena Lucia Antonia, l’adieu pour reprendre son envol, le nouveau départ d’une funambule dont les attaches se sont rompues. Au-dessus de cet abîme intime, l’air m’a paru tellement dense.
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Lucia Antonia, funambule

Bannie du cirque par sa famille car elle est accusée de porter malheur, Lucia Antonia tente de faire le deuil de sa « jumelle ». La jeune trapéziste a perdu sa complice et amie lors d’un numéro particulièrement spectaculaire qui se déroulait au-dessus d’un gouffre. Depuis, l’ombre de cette sœur de cœur plane sur Lucia Antonia. Abandonnée sur une presqu’île, entourée de marais salants, la jeune femme tente de monter, seule, un numéro qui pourrait la réhabiliter dans ce milieu qu’elle a toujours connu…



Dans ce roman construit sous la forme de quatre carnets, l’on découvre des pensées intimes, des anecdotes, des conseils et des réflexions sur le monde du cirque. Daniel Morvan nous ouvre les portes d’un univers incroyable, sans concessions, dans lequel certaines erreurs ne pardonnent pas… Un texte tout en pudeur et en retenue, qui dit la douleur de la perte et la difficulté à continuer après un drame. Malgré la sensibilité et la finesse de l’écriture et bien que touchée par le sujet, il m’a manqué d’être réellement bouleversée par ce texte plein de mélancolie…
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Lucia Antonia, funambule

Lucia Antonia, funambule en duo avec Arthénice, a quitté le cirque depuis un tragique accident. Exilée volontaire, elle s’installe sur une presqu’île pour surmonter son deuil et écrit sur un carnet de petites notes où souvenirs, colère, tendresse et poésie se mêlent.

Ce n’est pas LE premier roman de la rentrée littéraire mais Daniel Morvan réussit à créer une ambiance et c’est avec une belle plume qu’il explore l’univers des funambules. Un roman qui ne laisse pas indifférent et sans aucun doute un auteur à suivre…



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Lucia Antonia, funambule

Lucia-Antonia et Arthénice sont jumelles, née le même jour mais pas soeur.

Elles sont funambules dans un cirque, jusqu'au jour où Arthénice chute.

Lucia-Antonia n'arrivant pas à porter son deuil, se voit banni du cirque. Elle part donc s'installer dans un petit coin de campagne.

Là bas, on l'a suit à travers sont journal. Parlant de son passé, de sa rencontre avec Arthénice et de la vie qu'elle reconstruit peu à peu.



Présenté comme ça, on pourrait penser que cet ouvrage est triste ! Mais loin de là !



De court chapitre, précédé de titre, nous donne un rythme particulier, autant dire que le lecteur doit être prévenue. Il sera surement décontenancé mais l'histoire est si belle qu'il ne pourra passer qu'un très beau moment.



A lire d'une traite !!!!
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Lucia Antonia, funambule

J’ai tourné longtemps autour. Très longtemps. J’en lisais et entendais beaucoup de bien, mais j’étais un peu inquiète par la présentation de l’éditeur et, surtout, par la forme. Comme je l’ai déjà dit je n’aime pas les nouvelles, et là on n,’est même pas dans les nouvelles mais dans les entrées de journal, un peu décousues, pas du tout chronologiques, et en fait je me suis perdue. Je n’ai pas réussi à m’intéresser à ces bribes de personnages, pas réussi à rentrer dedans… Pas réussi, quoi. Je pensais lire en apesanteur, je me suis retrouvée plus au ras du sol malgré plusieurs tentatives.



Bon, voilà, on n’y arrive pas à tous les coups !
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Lucia Antonia, funambule

Lucia Antonia... : deux prénoms.



- Sainte Lucie rompit ses voeux de fiançailles pour se consacrer au Christ... ici Lucia Antonia quitte le cirque pour se consacrer à un souvenir... (et puis Sainte Lucie, c'est aussi une petite île isolée...).

- Antonia signifie, en latin, inestimable. Et je me suis souvenu en lisant ce roman, que dans ma famille (et ailleurs), quand on a perdu quelque chose, on plaisante en disant que l'on va faire appel à St Antoine de Padoue pour le retrouver...



- Et un troisième prénom: funambule... :-)



La suite:
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Lucia Antonia, funambule

Lucia Antonia est une jeune funambule, elle vient de perdre sa partenaire de cirque tombée du fil lors d'un numéro. Lucia Antonia a été bannie et s'est bannie elle-même du cirque, elle est malheureuse, elle se sent coupable. Avec des courts paragraphes, elle nous emporte dans un voyage nostalgique. Elle dépeint la vie du cirque, le monde des acrobates qui flirtent avec la mort à chaque numéro. Elle décrit les belles rencontres qu'elle fait sur la presqu'île où elle s'est réfugiée et peu à peu son ton se teinte à nouveau d'espoir.

La forme du récit découragera peut-être certains lecteurs mais c'est un très joli roman sur le deuil, un court roman teinté de poésie, très touchant qu'on peut faire découvrir à nos lecteurs.

J'ai beaucoup aimé !
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Lucia Antonia, funambule

Lucia Antonia et Arthénice , deux jumelles de coeur, nées le même jour , unies par leur amour mutuel et celui du fil ..jusqu'à ce jour funeste ou Arthénice est tombée .."La mort d'un trapéziste est suivie d'un deuil très long. Celui d'une trapéziste est sans fin"p 13 . Lucia a accepté le verdict et s'est "bannie" elle-même et a quitté le cirque, elle s'est posée sur la presqu'île de Lysangée là où elle avait rencontré Arthénice.

4 petits carnets de la mi-mars à la mi-juillet nous relatent la vie au quotidien de celle qui ne vit plus que dans le souvenir de celle qui n'est plus .Quelques mots , quelques réflexions, Eugénie et sa fille venue du Pays des peuls, l'ami le garçon voilier et le peintre ... et toujours Arthénice , l'absence , le deuil.

Par petites touches très poétiques Daniel Morvan accompagne son héroïne mais jusqu'où ira t'elle ? Toute la question est là .Certes un fort beau texte mais que de tristesse, que de douleur, rien pour enfin relever la tête et continuer son chemin ou si peu ...
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Lucia Antonia, funambule

Lucia Antonia a perdu Arthénice, sa jumelle funambule. Exilée du cirque, elle se reconstruit, peu à peu, dans une presqu'île, refuge pour les âmes.

Sous forme de journal intime, on suit le fil des pensées de Lucia Antonia comme elles lui viennent. Pas forcément d'ordre chronologique, mais un cheminement, le deuil qui fait sa route petit à petit. Ses sentiments, ses émotions éclairent les faits qui sont dévoilés, ou pas, progressivement.

Un joli et triste voyage, lumineux pourtant.
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Lucia Antonia, funambule

Construit en 171 très chapitres très courts (il peut y en avoir jusqu'à 3 par pages), ce roman évoque en petites touches poétiques les thèmes difficiles du deuil et de la culpabilité de celui qui (sur)vit.



Lucia Antonia, artiste funambule, perd son alter ego, sa "jumelle de cirque" au cours d'un numéro très dangereux. Elle quitte le cirque familial fondé par son grand-père, s'exile sur une presqu'île au milieu des marais salants et commence à écrire. La figure absente (mais pesante) d'Arthénice nous suit en filigrane tout au long du roman.



J'avoue avoir eu du mal à rentrer dans l'histoire et être restée dubitative tout au long du roman. J'ai eu beaucoup de difficultés à trouver le fil conducteur entre chacun des chapitres. S'ils montrent bien comment se déroule le processus de deuil de Lucia Antonia et comment l'absence génère une souffrance quotidienne, leur poésie n'a pas suffi à me convaincre. Je ressors de cette lecture déçue car le thème me semblait fort prometteur.
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Lucia Antonia, funambule

Lucia Antonia, funambule écartée de son cirque suite à la chute de sa partenaire, nous livre ses carnets où par brides elle nous raconte sa pénitence sur une presqu’ile. Présent et souvenir se mêlent pour nous faire toucher du doigt ce qui ne peut être dit à la suite du décès d’un proche, d’un double, d’une sœur jumelle funambule. Une certaine évanescence plane sur le récit, cette période de deuil est un entre-deux, de la chute du fil au retour sur le fil. Parfois une phrase, parfois un paragraphe pour dire la reconstruction, la peine, le souvenir, sans pathos. Le récit est touchant par sa pudeur, l’absence d’envolée lyrique, dans sa sobriété poétique. Ce récit se goûte et s’évapore en laissant une agréable sensation.
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Lucia Antonia, funambule

Un livre très poétique mais qui m'a pas vraiment boulversé. Malgré une très belle écriture, des petits chapitres, je ne suis pas entrée facilement dans ce conte.

Une jeune funambule nous livre via ses carnets le deuil qu'elle subit par la perte de son amie et collègue de cirque.

Rencontre de personnage étonnant. Auteur prometteur
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Lucia Antonia, funambule

de Marie-Hélène Prouteau sur Terres de femmes. Voici un roman singulier et qui prend toutes les libertés avec les formes d'écriture. Les lisières des genres s'effacent. Roman, poème, conte d'aujourd'hui, il est tout cela, ce livre de deuil. Il était une fois, dans une presqu'île au nom merveilleusement antique, une jeune fille qui tentait de surmonter la douleur causée par la chute mortelle de son amie Arthénice, sa partenaire funambule. Cette Lucia Antonia qui fait entendre sa voix dans des carnets semble sortie de l'Écume des jours ou d'Alice au pays des merveilles. C'est dire si nous sommes loin du chant de déploration et du tombeau. Daniel Morvan se saisit de la fiction et du romanesque, les fait voler en éclats. La cohérence d'ensemble, profondément originale, repose sur la forme poétique et narrative de l'injonction initiale, « Choses à faire ». Ceci n'est pas sans rappeler Notes de chevet, de Sheï Shōnagon, auteure du Japon de l'an mille, qui décline sa poésie sur le mode des listes. Dans ce bloc-notes à l'ancienne, Daniel Morvan invente une écriture syncopée, au gré des vibrations intérieures du personnage et des signes du monde. Il pose son regard sur les salines, sur les gestes des hommes qui y travaillent, sur la beauté des choses changeant avec les marées. L'action, jamais située dans le temps, est une suite de fragments, enlevée comme le sont certaines suites de Chostakovitch, dont le nom revient associé au souvenir de la jeune morte. Entre ces fragments, beaucoup de blancs, à l'image du vide au-dessus duquel marchaient les amies funambules. La langue est tout en retenue, tendue, sensuelle.



« Tendre un fil » : le jeu de l'infinitif, répété à plusieurs reprises, donne un phrasé surprenant à ces pages. Par ce verbe nu, sans pronom, il s'agit, pour la narratrice, de fixer brièvement des tâches et, par là, de canaliser la douleur. Ce mode de la vitesse correspond parfaitement au personnage que l'on sent comme une boule de pures tensions. Contrairement aux apparences, l'infinitif ne promet pas l'infini. Depuis que Lucia Antonia s'est retirée dans cette presqu'île, elle vit sans argent, rencontre Eugénie et Astrée, deux réfugiées, un garçon voilier, un peintre, elle se promène dans les salines et voit partout l'image de la disparue. « Tracer un plan du marais », tel sera l'infinitif qui pointe sa détermination tenace : « C'est là que je fonderai le nouveau cirque d'Arthénice ».




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Lucia Antonia, funambule

Très beau texte, délicat et profond.
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