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Critiques de Daniel Simon (9)
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À côté du sentier

Masse critique : dans le cadre d'une de mes dernières critiques, je déplorais le manque d'intérêt de beaucoup de lecteurs pour les recueils de nouvelles et les petits trésors littéraires qui s'y cachent souvent. C'est tout naturellement que j'avais sélectionné, dans la liste proposée par la dernière opération de masse critique, ce recueil au titre évocateur : A côté du sentier de Daniel Simon.

Publié aux éditions M.E.O, maison d'édition bruxelloise, cet écrivain est, pour moi, une grande découverte de ce début d'année. Ce recueil, composé de dix-neuf textes, dissèque les travers de notre époque. Chaque nouvelle traite avec un regard accru, la solitude, la cruauté d'un univers quotidien où chacun tente, tant bien que mal, de trouver sa place. Sans pathos, Daniel Simon, avec le talent de l'écrivain, traduit des sentiments que chacun de nous semble porter en lui et qui vont droit au cœur. Contrairement à ce que l'on pourrait penser ce livre n'est pas triste, l'humour y est présent. Il pousse certes à la mélancolie mais toujours dans une justesse de ton qui mène à la réflexion, sur soi, sur les autres, la société telle qu'on nous la prépare et la vie en général. La plupart des pages prête à citation et c'est une mission bien délicate que d'extraire celle qui vous donnera l'envie de vous plonger dans l'univers de cet auteur qui m'a profondément touché.

Un grand coup de cœur!
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À côté du sentier

"Il rencontra une femme merveilleuse,en tomba amoureux...Ils furent heureux,tout arrivait et rien ne se passait."C'était la vie" lui disait-on".

Ces quelques phrases de la nouvelle "A coté du sentier",titre du recueil de ces 19 nouvelles,y donne aussi le ton.Trés variées,critique acerbe de notre société contemporaine,certaines de ces nouvelles m'ont été pénible à lire,comme "Le rempart des lampes","La cité des ravissements"ou"Le brûle-tout ",trop violentes à mon goût.Par contre,j'en ai aimé quelques unes,comme"Hollywood -Bollywood ",un loueur de Dvd,qui mixant des scènes de films de Bollywood à ceux d'Hollywood,et vice-versa ,va faire fortune et...,ou,"Désiré",touchante histoire d'un petit congolais aveugle en transit dans un pensionnat,ou encore"Il ne répondait pas",un ami virtuel qui disparaît.Mais dans l'ensemble bien que l'auteur dresse un tableau réaliste et précis de notre monde actuel sans embellissement,j'ai trouvé les personnages apathiques,l'ambiance trop noire,trop pessimiste,la prose ,rien de particulier.Méme si ce recueil m'a fait penser aux films de Bruno Dumont et des frères Dardennes,cinéastes que j'apprécie fort,je n'ai pas accroché !
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À côté du sentier

Masse critique du 22 janvier 2015.

A côté du Sentier de Daniel Simon est un recueil de nouvelles au titre explicite.

Le sentier, c'est un chemin tout tracé, une voie à suivre. Dans ce recueil de nouvelles, le sentier symbolise le cours de la vie, telle qu'elle devrait être, sans embûches. Mais le sentier est étroit, et comme nous le raconte Daniel Simon tout au long des 19 nouvelles qui composent ce recueil, on peut aisément s'en écarter, se perdre ou changer volontairement de direction et voir alors sa vie prendre un tout autre tour.

L'auteur, nous présente au fil de ces différentes nouvelles toute un galerie de personnages dont les vie s'articulent autour des grands thèmes que sont la peur du temps qui passe, l'ennui, la maladie et la mort, le refus de la modernité et finalement de la société telle qu'elle est aujourd'hui...Sur fond de crise sociale et économique, et d'explosion des nouvelles technologies, on y voit la misère et le désespoir de certains, mais avec toujours ce besoin de se raccrocher à quelque chose pour que malgré tout la vie continue, tandis que d'autres ne voient de solution pour atteindre leur idéal que dans la mort de leurs semblables, dans d'autres cas, la fuite sera la seule échappatoire à une vie devenue trop pesante. Ce sont tout autant de manières, parfois en décalage avec la réalité, pour ces héros souvent désespérés, d'appréhender et d'accepter leur vie, un point final et une justification à leur existence.

Ces nouvelles sont parfois tristes, nous renvoyant à nos propres peurs, parfois plus gaies, prônant l'espoir et la tolérance.

Il est également important de souligner le style d'écriture très poétique de Daniel Simon qui a fait, pour ma part en tout cas, de cette lecture un vrai plaisir.

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À côté du sentier

Ce livre divisé en plusieurs nouvelles poétiques m'a enchanté. Ces nouvelles courtes m'ont permis de pouvoir les lire à tout moment de la journée. A mon sens, c'est un des points forts du livre. Son autre point fort se trouve dans l'aspect poétique, il nous permet de nous approprier les mots et de s'y identifier en toute simplicité. Un livre tout en douceur et en simplicité qui vous apportera magie et émerveillement malgré les situations douloureuses et dures qui peuvent être abordés. Accessible à tous, à travers ses nouvelles se trouvent une magnifique leçon de morale. Je remercie Masse Critique de m'avoir fait découvrir ce magnifique livre et cet auteur qui m'était auparavant inconnu. A partir de ce jour, je suivrais cet auteur de près.
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Autobiographie rêvée

Je remercie vivement Babélio et les éditions Couleur Livres qui m'ont envoyé ce livre dans le cadre d'une masse critique.

Autobiographie rêvée c'est deux courtes histoires : L'Ogre des cabanes, qui représente 80% du livre et Les fleurs en papier crépon.

L'Ogre des cabanes, c'est un voyage initiatique et métaphorique d'une enfance qui passe, du passage entre l'enfance et l'âge adulte... Malgré l'écriture très poétique, parfois vive et oralisée, je n'ai pas été séduite et ai vraiment eu du mal à suivre cette narration.

Les fleurs en papier crépon pourrait être la suite "réelle" du premier récit. Il s'agit à nouveau d'un récit d'enfance mais qui narre uniquement un moment, un temps de vacances, de jeu avec d'autres enfants et de rencontre du premier amour! C'est beaucoup plus léger que le premier récit et je regrette que cette partie ne représente que si peu dans la totalité du livre.

Globalement, je suis un peu déçue par cette lecture dont le synopsis m'avait laissé entendre beaucoup plus de choses et notamment plus d'émotion...
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Autobiographie rêvée

L'Ogre des cabanes, c'est un voyage initiatique et allégorique d'un enfant qui expérimente la traversée de l'enfance et l'âge adulte. Souhaitant échapper à ce monde peuplé de "gros mots", où l'angoisse sourde et les préoccupations des adultes augurent d'un avenir sans joie ni espoir, notre Ogre décide de se réfugier dans sa cabane dans les bois. Un couteau, une gourde, un paquet de biscuit; c'est bon, il est paré !

Douce illusion... Mais nécessaire au processus. On suit la progression de la réflexion de ce jeune garçon à travers les heures qui s'égrènent sous les frondaisons de son abri, le bois à côté de sa maison dans laquelle il a dressé sa cabane. Cette escapade au goût d'interdit lui fera réaliser petit à petit qu'on ne peut échapper au destin. On est obligé de grandir. Mais, parce-que tout n'est pas sombre, on peut réserver une petite place à l'innocence et à l'enfance au fond de son coeur et de son esprit. C'est cela grandir.

L'Ogre des cabanes, c'est un peu le Peter Pan que chacun garde soigneusement caché à l'abri dans les replis de son âme.



Texte résolument poétique l'Ogre des cabanes invite le lecteur à arpenter le chemin de la vie au travers des expériences et des découvertes d'un petit garçon. On perd parfois un peu le fil du récit mais cela n'enlève rien au charme des couleurs et des sensations transmises par la plume de l'auteur.



Concernant Les Fleurs en papier crépon, le style employé est plus direct. Nous retrouvons la mère de l'Ogre sur la plage. Un souvenir que l'on découvre rapidement lors de notre lecture de l'Ogre des cabanes. A la différence de ce premier texte, celui-ci est beaucoup plus léger et représentatif. Bien que toujours poétique, il est beaucoup plus simple de se projeter dans ce souvenir, de s'imaginer la scène et de la ressentir. La fin me laisse toutefois perplexe, mais aussi rêveuse. En y repensant quelques jours après, ce sont mes souvenirs que j'agrège et ma vision de cette traversée dont je me rappelle de manière plus ou moins fictive, un léger sourire aux lèvres.



L'Ogre des cabanes réveille un léger goût de nostalgie et d'enfance lovés au creux de notre coeur.
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À côté du sentier

A côté du sentier est le titre d’une nouvelle. C’est aussi tout un symbole ; les personnages ne marchent pas le long du sentier, ils sont à côté et leur parcours est original.

Une écriture poétique et imagée agrémente la lecture. Dommage que l’action ne soit pas davantage présente dans certaines nouvelles.

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Au prochain arrêt je descends

Daniel Simon – Au prochain arrêt je descends. Illustration de couverture de Pierre Duys. Quatrième de couverture de Daniel Fano. 96 pages. Poésie. Collection Pleine Lune. Editions Les Carnets du Dessert de Lune, 2019. ISBN 9782930607511. 14 €



A lire la bibliographie de Daniel Simon dont des extraits figurent en ouverture de son dernier recueil de textes poétiques, Au prochain arrêt je descends , on se dit qu’il y a là déjà le premier poème du recueil tant les titres reflètent déjà la lumière qui va nous envelopper lorsque nous aurons achevé le volume et que nous aurons aspiré les embruns de la dernière ligne, ce départ vers nulle part (…) au loin vers les brisants. »

Nous l’avons lu d’une traite ce recueil de textes dont plusieurs nous ont invité à les relire, à en extraire pour s’en imprégner davantage encore , les paysages intérieurs qu’ils évoquent et dont nous nous rendons compte, sidérés, qu’ils sont nôtres. Il y a, de page en page renouvelé, ce mystérieux envoûtement qui nous donne à penser que , lisant, nous écrivons avec le poète ce qu’il nous dit de lui, mais aussi de nous. Nous nous devinons assis à côté du poète lorsqu’il observe le monde, mais surtout les hommes, les femmes, les enfances qu’il évoque en nous les murmurant : Ecrire et les voici, deux phrases, un mot, surgis du calme paysage de l’oubli. Un chagrin parfois, la cicatrice d’une trahison, d’une honte, d’un amour si discret qu’il ne fut jamais nommé, des bruits, des fugues, des bleuets au seuil des forêts.

C’est ainsi que s’achève le poème d’ouverture du recueil, comme une invitation à déjà faire quelques pas au début du chemin qui nous attend, fait de la musique des évocations qui, à chaque page, trouvent leur rythme propre qui prend l’amble avec le nôtre, avec nos nuits ou la mémoire que nous avons de certaines d’entre elles Des nuits de rêves, de cauchemar, de visions, d’éclats, de tumultes/ et l’on se tend vers l’aube épuisés de quitter le ring des sommeils douloureux (…)/, de l’enfance dont Daniel Fano dit si bien, en quatrième de couverture, qu’elle n’est pas forcément la sienne. Toujours celle du monde. On cherche des repères on trouve des repaires où réfugier, dans les formulations qui nous sidèrent par leur complicité, les indignations et les chagrins, les bonheurs effleurés et les tendresses enfuies, des images à la fulgurance inaccessible, qu’elle soit de beauté ou de détresse, comme celle de cet homme effondré/la pluie avait lavé la craie devant lui/une histoire liquide coulait/dans le caniveau (…). Nous l’avons croisé cet homme effondré tant de fois, au détour des rues de la ville et voici qu’enfin il nous est dit, tel qu’il est et tel que nous voulions le voir et le serrer dans nos bras, tandis que nous allions/en nous hâtant vers la maison/le soir et le bruit des familles.

Nous feuilletons le livre en écrivant ces quelques lignes qui voudraient tant donner l’envie de partager et de dire l’émotion tellurique qui nous envahit. Ainsi nous n’étions pas seul devant le spectacle du monde à nous demander comment en alléger les peines, ainsi nous allions, sans le savoir, du même pas sur les chemins bouleversés de l’enfance, ainsi nous traversions les mêmes obscures nuits accablées d’insomnie, ainsi nous parcourions en sautillant sur des sentiers secrets/au plus près des beautés des jardins, ainsi nous pleurions ensemble de rage et de colère et d’impuissance en voyant les images de la barque (…) cousue de bras morts…

Nous avons coutume de déplorer l’absence d’engagement de la pensée pour décrypter le naufrage du monde et des hommes. Nous avions négligé la force du verbe poétique. Daniel Simon, dans le sillage des plus grands de ses frères poètes – de Villon à Prévert – nous invité à retrouver la fragile puissance de la poésie. Nous ne sommes plus seul sur le champ de bataille à faire résonner les cris plutôt qu’à les escamoter.

© Jean Jauniaux, le 30 mars 2019

in http://espacelivresedmondmorrel.blogspot.com/2019/04/daniel-simon-la-poesie-comme-lumiere.html



Habituellement, je ne lis pas la quatrième de couverture pour ne pas risquer d’être trop influencé dans ma lecture, pour garder toute ma fraîcheur et mon innocence face à l’auteur et à son texte. Mais avant de lire ce recueil, apercevant la signature de Daniel Fano, j’ai souhaité voir ce qu’il pensait de cet opus et une fois ma lecture terminée je suis bien obligé de reconnaître que ce qu’il a retenu de la sienne contient pratiquement tout ce que je pourrais dire de ce texte. « Voilà un poète qui va toujours plus loin en amont. Vers l’enfance. pas forcément la sienne. Toujours celle du monde. Sa parole, comme la musique ne s’explique pas, elle implique. Elle dépasse les significations pour atteindre le domaine du sens et de la mémoire, elle accompagne et nomme les choses dans leurs mouvement ». Daniel Fano je ne l’ai jamais rencontré mais je connais la finesse de son jugement et son talent d’écrivain.

Comme Fano, j’ai senti cette nostalgie de l’enfance, cette envie de retourner au pays qu’il parcourait à cette époque, j’ai apprécié la musique des vers et leur rythme malgré leur grande liberté. Certains textes sont même rédigés en prose poétique. Mais, au-delà, j’ai aussi ressenti une chose que je n’ai peut-être jamais constatée dans un poème, j’ai eu l’impression de toucher, de sentir sous mes doigts, sur ma peau, les choses que Daniel Simon évoque.

J’ai noté quelques thèmes récurrents qui reviennent dans ses poèmes : le vent, omniprésent, qui rappelle les campagnes du plat pays qui est le sien, « Un texte pour le vent du nord, le meltem, le siroco, l’alizé, le noroît, … » ; le temps, le temps qui passe et qui entraîne vers la mort, « Le temps peine à demeurer en place » ; la nuit, hôte de tous les cauchemars et autres visions, « Des nuits de rêves, de cauchemars, de visions, d’éclats, de tumultes …. » ; Les choses simples qui ont meublé le passé, l’enfance, la jeunesse, « Nos histoires sont de plus en plus simples, Des histoires à deux temps, il tire il est mort …. » ; et les mots qu’il faut mettre sur ce passé pour nourrir la mémoire, « Les mots sont cabosses, vilebrequins, glaïeuls, apostrophes, génocides, desserts et autres cosses calcaires d’une langue ouverte comme une cage aux barreaux dispersés ».

Dans ses vers elliptiques, un peu hermétiques mais très poétiques, Daniel Simon raconte son enfance dans son plat pays parcouru par le vent, là où sont enterrés beaucoup de soldats de vains combats, là où la civilisation européenne pourrait trouver une âme sur la tombe de ces soldats massacrés pour une cause qu’ils n’ont même pas comprise. Il est parti à la recherche « Des nids des caches des mots perdus… » pour projeter un avenir sur les fondements d’un passé presque oublié.

Ainsi, Daniel Simon m’a ramené vers le « Pauvre Rutebeuf », j’ai alors écouté ce magnifique texte chanté par le grand Léo, Ferré, et j’ai entendu : « Ce sont amis que le vent emporte », des paroles que Daniel aurait pu écrire dans son recueil après ces quelques vers :

« Mes amis

Qui sont-ils

Vivants fantômes d’avant

Mes amis

Où êtes-vous tombés

Disparus ? »

Après la lecture de ce recueil, on pourrait aussi chanter avec Léo et Daniel : « Avec le temps, Avec le temps va, tout s’en va… »

© Denis Billamboz in Mes impressions de lecture, 2019



Le poète sent-il venir le temps par lequel « nous apprenons déjà/ à disparaître » (p.37) ? Ecrire pour lui doit préserver : hâter le mot, le poème pour ne pas abandonner « cet homme effondré » (p.59) ni avaler « Cet âcre goût de fêtes / dans la bouche des hommes / cet âcre goût de sang » (p.63).

Toujours est-il que Daniel Simon, dans ces longs poèmes aux vers rythmés d’enjambements et de rejets, saisit bien le monde étrange, cruel, étrange et violent, que nous partageons sans avoir sur lui le moindre poids, si ce n’est les mots posés.

En quête d’amis disparus, sensible aux « gifles des ressacs », le poète nettoie sa mémoire des fausses écritures, « crimes lâchetés rimées », haussant la « voix/ des hommes sous contrainte » (p.72), se gardant « des vestiges d’Europe/ poète du saccage ».

Que dire quand le poème s’impose et qu’on a « des hommes/ à la langue coupée » (p.78) ? Le poème est-il encore ressource, rempart ?

Alors, le poète se lève chaque matin, balayant devant sa porte « mépris des moissons », « sonnailles tristes » et il va, quasi impersonnel dans ce « on » dont « le cœur encore saisi de ces vives échappées » est tout près de mourir, à l’aune du temps, dans « une agonie fragile ».

« Quand vous irez sur des sentiers secrets », enjoint pourtant le lecteur à prendre route au milieu de toutes les déroutes.

© Philippe Leuckx in revue Texture, 2019

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Ce n'est pas rien

C’est en lisant le résumé à l’arrière du livre, que j’ai appris que l’auteur était de chez moi, ou du moins que nous sommes nés dans la même ville à quelques années d’écart. J’étais encore plus curieuse de découvrir ce recueil qui s’annonce comme un ensemble de texte qui se rêve.

Certains textes ne font parfois même pas une page complète, et pourtant ils sont tout aussi aboutis que les plus longs. Certains ressemblent plus à des pensées, d’autres à des tranches de vies que l’auteur aurait vues se dérouler devant lui. Pas mal de poésie dans les textes, des textes tendres qui mènent réellement à la rêverie, qui poussent les portes de l’imagination du lecteur, qui poussent la visualisation de ce que l’on est en train de lire.

C’est pour moi une première expérience de cet auteur, je l’espère pas la dernière, car non seulement nous avons la ville de naissance en commun, mais j’ai adoré me promener en sa compagnie en découvrant ses textes qui ont su m’émouvoir et parfois éveiller l’enfant qui sommeille en moi. C’est pour cette raison que j’aime les recueils, ils nous donnent la possibilité de découvrir ce qu’un auteur peut nous transmettre à travers des histoires courtes, de voir comment les émotions sont transmises alors que nous avons peu de mots pour les percevoir.

C’est donc, pour moi, une première expérience de la plume de Daniel Simon, mais une première expérience réussie 🙂
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