Daruma Matsuura

Ce livre ne m'a vraiment pas laissée indifférente, c'est une lecture que j'ai beaucoup apprécié. La découverte de cet auteur a été pour moi une première mais aussi l'endroit où se déroule l'histoire. Car en général, je ne suis vraiment pas portée sur les histoires se passant dans les pays asiatiques car ça ne m'a jamais attirée. Ce qui a donné qu'au tout début, je n'avais pas très envie de lire ce roman, même si je trouvais la première de couverture et le résumé intrigants. Mais je suis très contente de l'avoir lu, car sans cela, je n'aurais jamais découvert ce livre qui, au final, m'a énormément plu. L'auteur a fait un très bon travail d'écriture qui m'a fait apprécier ma lecture à un point que je n'aurais jamais pensé.



Ce roman nous raconte l'histoire d'une jeune fille, Izana, tout en nous apportant en même temps une légende. Mais en plus, dans ce livre, l'auteur nous fait revoir nos idées sur la beauté et la laideur. Car dans le village d'Izana, les gens pensent que si une fille nait l'année du cheval de feu et que si elle est laide, on ne doit pas la laisser vivre, et c'est ce qui serait arrivé à Izana si elle n'avait pas été recueillie par la sage femme qui l'a fait naître. Mais même si Izana a grandi à l' abri du village, elle va découvrir beaucoup de choses qui vont lui permettre de comprendre mieux que personne la légende du village.

Mais cette histoire va nous faire vivre quelque chose qui va au-delà de l'histoire du village...



Je dois vraiment reconnaître que le personnage d'Izana m'a vraiment captivée tout au long de ma lecture. C'est un personnage qui parait faible, mais on se rend compte au fur et à mesure que l'on avance dans la lecture qu'Izana est plus forte que l'on peut le penser au premier abord. Et je dois vous dire que juste pour cela ça m'a donné envie d'en savoir plus.

L'auteur nous a écrit ici un livre qui ne laisse pas complètement indifférent. On retrouve une lecture assez fluide, mais pas seulement, car quand on arrive à se mettre ne serait-ce qu'un tout petit peu dans la peau de l' héroïne, on se retrouve comme happé par le récit.



En conclusion, je pense que vous l'aurez deviné tout seul, c'est bien entendu un livre que je vous recommande car pour moi, même si ça n'est pas un coup cœur, ça reste néanmoins un excellent roman, que je vous souhaite de découvrir. Entre la légende et l'histoire d'Izana, vous trouverez tout ce qu'il vous faut pour régaler votre imaginaire. Alors sur ce, je vous souhaite à tous une très bonne lecture.
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Un premier tome ensorcelant s'il n'est pas enchanteur. Nombreuses sont les promesses, sublimées par le trait de Daruma Matsura, qui saura déplaire à certains là où il m'a plu. L'histoire, les enjeux, les personnages sont posés. Maintenant, levez le rideau.

Ce n’est pas parce que l’on se moque de toi à l’école qu’il faut forcément voler le visage des autres camarades. C’est ce qu’un parent censé et normal pourrait dire à son enfant dans la vie de tous les jours.



Mais voilà que la mère défunte d’une jeune fille défigurée lui dévoile un secret de famille via un rouge à lèvre magique. Tu embrasses une fille et tu lui échanges instantanément ton visage contre le tien qui est un peu disgracieux. Il serait alors préférable de le faire avec des femmes plutôt très belles car cela peut aider si on souhaite devenir une belle actrice de théâtre ou de cinéma.



Voilà pour le pitch de ce manga peu conventionnel. Certes, il faudra avaler des couleuvres mais cela peut fonctionner par la suite. Il y a des rebondissements et une certaine densité psychologique qui peut s'avérer assez intéressante. A noter que la véritable beauté est à l'intérieur et non forcément sur un beau visage. Il faut parfois faire tomber les masques pour découvrir la véritable apparence des gens...

J'ai beaucoup aimé ce tome 1 qui nous plonge de suite dans l'intrigue et dans l'histoire assez sombre de Kasane, on en apprends un peu plus sur sa mère et le reste de sa famille, malgré tout nous restons dans des thèmes d'actualité avec le harcèlement scolaire et jusqu'où l'héroïne est prête à aller pour devenir jolie et être apprécié, hâte de lire la suite !

Dès sa sortie en France, Kasane, la voleuse de visage a su me tenir en haleine et cela jusqu’à maintenant. Avec une plume cru et élégante, l’auteur a combiné les dessins tranchants avec de magnifiques scènes qui transportent le lecteur dans un vrai théâtre. Après douze tomes, la série se voit adapté en film, une nouvelle annoncée à la fin du onzième tome qui a rendu son public hystérique.



Kasane n’a pas eu la vie facile, dès les premières pages, le premier sujet sérieux abordé créait l’ambiance qui répond cruellement au synopsis. Un rouge à lèvre comme échappatoire, l’héroïne nous séduit immédiatement par sa passion incroyable pour le théâtre, animée par ce besoin de monter sur les planches en suivant le parcours de sa mère, son don est vite remarqué. Sa facilité à mettre le lecteur dans sa poche, la faisant passer pour victime lorsqu’elle cause les pires tragédies est juste remarquable ! Sa peur du naturel vient créer en elle une frustration qui reflète bien la puissance du superficiel, surtout dans le milieu dans lequel elle se trouve : elle n’est elle-même que sous les projecteurs mais elle ne fait que jouer un rôle, ne recevant pas les acclamations qu’elle mérite.



Le masque qui lui colle à la peau est une parfaite représentation de la réalité ; l’hypocrisie, la soif de pouvoir, le besoin d’être accepté, la difficulté du monde du travail et le vol d’identité, la jeune connaît bien tout cela mais elle ne vit pas sans le théâtre, sans son rouge à lèvres qui lui ouvre toutes les portes. Souffrant de cette bénédiction empoisonnée, elle se voit contrainte de tout faire pour vivre le plus longtemps possible avec son secret. Mais que fera-t-elle si tout cela disparaît du jour au lendemain ? L’addiction à être quelqu’un d’autre que soi prendra-t-elle entièrement le dessus sur la réelle personne qui se cache sous cette beauté illusoire ?



Par ses quatorze tomes, le roman Izana entièrement dédié à sa mère, et son adaptation en film, Kasane tient tout le public japonais et français suspendu. Si son incroyable beauté est dû à la réalité frappante de ses lignes, alors Kasane la voleuse de visages est bien une série indétrônable.

☼ Mon avis ☼



Ce quatrième tome commence directement avec une nouvelle pièce de théâtre qui est celui de Salomé et d'Iokanaan.

Pour ma part, j'ai trouvé la performance de Kasane très saisissante, ça démarche, ces émotions ainsi que ça façon de parler la rend éblouissante.

J'ai remarqué qu'elle a plus confiance en elle, qu'elle a également bien évolué dans ce milieu.

Elle est déterminée à obtenir tout ce qui est nécessaire dans le domaine de la comédie, même si elle doit détruire la carrière de plusieurs personnes.

Seules quatre choses l'intéressent dans la vie, être jolie, la gloire, l'amour et être illuminées par les projecteurs.

Kasane est comme un diamant qui brille de mille feux, il faut juste l'éclairer pour qu'elle dévoile ça véritable valeur.

En faisant quelque recherche sur Internet, j'ai trouvé une illustration d'Audrey Beardsley datant de 1893 qui se nomme " Le/The climax ".

Cette illustration représente la scène du baiser de Salomé.

Personnellement, je trouve cette séquence intéressante, glauque et en même temps très triste.

Dans ce tome, on trouve par moments quelques petites scénettes de Habuta Kingo qui imagine, Kasane et Nina jeune entrain de jouer ensemble.

On commence à avoir quelques informations sur les nombreux secrets de la mère de Kasane, qui se dévoile au fur et à mesure.

Plusieurs personnages vont faire leur entrer et vont avec le temps bousculer le quotidien de Kasane.

Nous allons faire la rencontre de Nogiku qui est une femme violée et battue par son grand-père.

Elle a très peu vu le jour à part quand elle était enfant quand ça mère était encore envie.

Chaque jour, elle subit la colère, les coups, les rapports sexuels et n'a plus aucun contact avec la réalité.

Les seules choses qu'elle aperçoit du monde extérieur est grâce à la télévision de son grand-père.

Nogiku est un personnage rempli de rancoeur, qui attend juste une chose, avoir le bon moment pour se révolter.

C'est une protagoniste qui risque de devenir intéressante avec le temps.

J'aime énormément les planches que ce soit lors des spectacles ou bien sur le côté psychologique des personnages.

L'histoire est terriblement sombre et remplie de mystère.

J'ai qu'une seule hâte, c'est de voir la réaction de Nogiku face à toute la vérité.

Je pense que c'est l'un des tomes qui ma la plus surprise, entre les nouveaux personnages qui donnent du renouveau à la série ainsi que les retournement de situations qui mon transmis toutes sortes émotions.

Je suis contente de voir que cette série ne tombe dans une routine, au final, l'auteur a choisi le bon moment, pour nous en mettre plein la vue.
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Je viens tout juste de terminer la série.

Daruma Matsuura nous aura livré à travers 14 tomes la personnalité d'un personnage : Kasane.

A travers ses rencontres, ses actes j'ai essayé tout au long des mangas de déterminer comment l'histoire allait se finir... et la fin n'est pas celle que je m'étais imaginé. Je m'attendais à une chute beaucoup plus sombre, plus dramatique.

Cependant, cette série reste pour moi malgré tout une merveilleuse découverte que j'ai dévoré sans aucune difficulté. Les dessins quant à eux, nous permettent d'entrevoir les émotions des personnages avec beaucoup de justesse.

A lire sans hésitation !
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Un tome très haletant qui annonce la conclusion de cette saga. Après quelques tomes inégaux, j'ai retrouvé ma passion pour cette série avec ce tome. Hâte de connaitre le denouement

Le vol de visage par le biais d'un baiser donné par des lèvres vermeilles m'a énormément plu. C'est original, et parfaitement mis en situation par le trait fin et soigné de la mangaka. L'un des plus gros points forts de ce manga est, je pense, l'ambiance donnée par les dessins. C'est sombre, torturé, angoissant, à l'image de la protagoniste.



Justement, vu que je parle des dessins, quelque chose m'a dérangé. Les deux extrêmes de la beauté m'ont laissé une sensation de too much assez désagréable. Kasane est laide, d'accord, mais doit-elle vraiment ressembler à un mélange entre un kappa et une yurei? Sa bouche bien trop ouverte, ses lèvres tordues et son absence de nez m'ont sans cesse rappelé le bac du kappa, et les yeux trop grands, tombant et toujours dans l'ombre de grandes mèches noires, ressemblant aux fantômes ou démons japonais... Son visage n'a vraiment rien d'humain. Quant à l'autre extrême, la beauté cette fois, était je trouve toujours représentée de la même manière: de grands yeux, un petit nez... les visages "beaux" se ressemblaient tous. Dans un livre traitant de l'apparence extérieure, j'aurais peut-être aimé avoir plus de nuances, et pas ce côté tout noir tout blanc. Mais bon, c'est peut-être moi qui chipote un peu trop !



Le reste du manga est d'un très bon niveau, ce premier tome pose de solides fondations. Je suis directement rentré dans l'histoire, et la direction qu'elle prend me séduit. Le suspense est présent et donne envie de continuer la saga, ce que je vais m'empresser de faire. Evidemment, se pose la question de la mère... Sukeyo était connue pour sa grande beauté, mais son visage était-il vraiment le sien?



Au final, à part la coquille des représentations de la beauté, ce manga s'est imposé comme une bonne lecture. L'histoire est finement menée, le suspense intense faisant tourner les pages seules à une vitesse folle, une protagoniste torturée intérieurement, et des dessins soignés. J'ai vraiment aimé ma lecture, et je poursuis dès lors la lecture du second !
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Résumé : Izana est née dans un petit village à la campagne au Japon, et n’aurait jamais dû grandir. En effet, souffrant d’une horrible laideur, et née l’année du cheval de feu, elle était destinée à être tuée dès la naissance, selon une ancienne tradition. Mais la femme qui a aidé sa mère à accoucher l’a sauvée et l’a gardée chez elle, avec interdiction de sortir. Jusqu’au jour où la curiosité est trop forte pour Izana…



Mon avis : Ce roman est en fait le prequel du manga « Kasane », que je n’avais pas beaucoup apprécié.



Ici, on suit le destin de la mère de Kasane, Izana, qui souffre de laideur dès la naissance et aurait dû ne jamais vivre. Ce récit va permettre de comprendre l’état d’esprit d’Izana, élevée à l’écart du reste du monde, découvrant avec stupéfaction sa laideur, et la beauté de sa cousine Namino.



Si ce roman n’excuse pas la façon de se comporter et de vivre de Kasane, il permet néanmoins de comprendre comment sa mère et elles ont pu être menées à vivre dans la jalousie et la haine de l’autre.



Car rien n’est épargné à Izana : une naissance dans des circonstances tragiques, l’obligation de la tuer par tradition, un visage horrible, une enfance enfermée dans la maison de sa nourrice, sans contact avec d’autres jeunes de son âge, la découverte de la vérité sur son physique et l’horreur ressentie par les autres à sa vue, la vie seule dans la montagne, loin de tout contact humain, l’amour impossible pour un jeune homme qui n’a d’yeux que pour sa cousine…



Les jalons d’une tragédie sont posés progressivement. Quand Izana trouvera un moyen de se venger, sa revanche sera terrible.



Un drame en plusieurs actes, qui mène vers une fin tragique et inéluctable, digne des tragédies grecques. La fin sera violente, mais hélas ne parviendra pas à apaiser l’esprit d’Izana.
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Qui est Izana ? Pourquoi est-elle surnommée La Voleuse de visage ? Plongeons-nous ensemble au cœur d’un petit village nippon aux valeurs archaïques pour le découvrir.



Ce livre fut un achat compulsif basé sur une couverture pleine de promesses. Il est cependant dommage que cette dernière reflète une superstition trouvant son origine chez les Égyptiens et les Romains, alors que l’histoire du roman se déroule au Japon. Ce n’est que vers la fin, lors du dénouement, que le titre de l’œuvre prend tout son sens.



Izana naît pendant d’une soirée orageuse. Sa naissance au cours de l’année du cheval – qui se répète tous les soixante ans –, combinée à sa laideur, font d’elle une enfant au destin tragique. En effet, selon une superstition nippone, une fille d’une telle disgrâce née l’année du cheval doit être exécutée, au risque de mener les habitants du village à leur perte. Pour sauver son bébé, Kazura se jette dans l’incendie provoqué par la foudre et implore Chigusa, la sage-femme aidant à l’accouchement, de faire croire à sa famille qu’elle s’est suicidée avec Izana. Chigusa accepte, et élève Izana comme s’il s’agissait de sa propre fille.



Contrairement à bon nombre de romans fantastiques, Izana, La Voleuse de visage prend pour thème principal une superstition japonaise, nous plongeant ainsi dans une culture étrangère aux antipodes de la nôtre. Dès les premières pages, nous nous retrouvons embarqués dans l’histoire d’Izana, celle d’une enfant rejetée de tous. Il est particulièrement intéressant d’assister à la progression de son caractère au fur et à mesure de notre lecture ; elle découvre en effet la cruauté du monde qui l’entoure, et va exprimer son désir de vengeance face à l’injustice dont elle est victime. Bien que les premiers chapitres se lisent rapidement grâce au rythme de l’histoire bien amené, les descriptions présentes dans une grande partie de l’ouvrage provoquent quelques longueurs, et procurent un sentiment de stagnation. Pourtant, la lecture d’Izana, La Voleuse de visage demeure l’occasion de découvrir certains pans de la culture japonaise, notamment des notions historiques, mais aussi étymologiques sur les noms de famille japonais.



De par son écriture soutenue, sans tomber dans l’exagération, Izana, La Voleuse de visage donne l’envie de découvrir le manga Kazane, dont elle est la préquelle.

Voilà. J'ai enfin en main ce dernier tome. La série a tout le long été un enchaînement de drames avec des fines touches d'espoir, c'est pourquoi le final allait forcément être tragique ! Je m'y attendais ! Et pourtant... j'ai été surprise par ce choix si 'facile' de l'auteur. Les 3/4 du manga sont à la mesure du reste de la série, rythmés entre des scènes théâtrales au sens propre comme au sens figuré, j'ai vraiment bien aimé et le soufflet est retombé en fin de volume. Aurais-je nourri trop d'espoir ? Sûrement. La série a été si sombre et addictive à lire que cette fin m'a donné un effet de soulagement et de légère deception avec à sa fermeture, l'envie de dire 'Ah ok.. bon c'est terminé'. Ainsi s'est achevée pour moi la série de Kasane.

☼ Mon avis ☼



Le troisième tome de Kasane, la voleuse de visage est presque à la même hauteur que les deux premiers tomes.

On retrouve, le complot entre Kasane et Nina qui devient de plus en plus difficile à gérer.

Le stress est à son comble puisque Nina a le sentiment de ne plus exister à cause de la présence de celle-ci.

Le manga tourne comme une pièce de théâtre, les rôles change du tout au tout.

Dans ce tome, on prend par des sentiments de Kasane qui possède une double facette, celle qui regrette ces actes et l'autre qui profite du succès créé par le visage de Nina.

Les péripéties s'enchaînent très vite pour nos deux protagonistes.

Dans ce troisième volet, l'histoire nous pousse à apprécier d'avantage Nina que le personnage d'origine.

On ne peut pas détester Kasane, puisqu'elle a également beaucoup souffert et elle essaye juste de prouver qu'elle peut exister aux yeux des autres.

Les personnages sont très difficiles à cerner, c'est d'ailleurs le point fort de cette série.

On se pose énormément de questions, même Kasane, hésite de continuer sa technique inhumaine.

L'atmosphère devient de plus en plus lugubre et envahissante.

On ressent bien les émotions et les côtés psychologique des personnages comme si on assistait à chaque séquence.

Kasane goutte enfin au bonheur d'avoir un visage à sa volonté ça devient pour elle une drogue.

Elle risque de prendre la même marche à suivre que ça mère à fait à son âge.

Par contre, il y à certaines séquences durant ce tome que j'ai trouvé assez long et qui ne mon moins attirés.
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Cette nouvelle se présente sous la forme d'un petit livre offert avec le dernier tome (14) de la série manga Kasane, clôturant cette fresque sur l'importance du regard des autres dans sa construction personnelle.

Ayant déjà lu le roman "Izana, la voleuse du visage" du même auteur sur la jeunesse de la mère de Kasane, ce petit récit y fait directement suite.

Une série indéniablement superbe même si certains auront sans doute espéré un final tout autre. De quoi se laisser se prendre au jeu et se ruer vers l’adaptation cinématographique pour replonger dans les turpitudes de ces vies brisées.




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Daruma Matsuura a décidé d'apporter ici la dernière touche à son oeuvre. C'est difficile pour moi d'en parler, j'avoue. J'ai du mal à trouver les mots pour décrire ce que j'ai ressenti lors de cette ultime lecture. Après avoir vécu tant de drame et passion avec Kasane, j'ai eu le sentiment d'être vidée avant même de commencer cette lecture. Du coup, je n'ai pas ressenti toute l'intensité que j'aurais souhaité ici.



Pourtant le final démarre fort en revenant sur le tragique passé de la mère de Kasane qui est quand même à l'origine de toute cette histoire. C'était nécessaire et parfaitement satisfaisant. J'ai trouvé son histoire belle et poignante. Izana est un très beau personnage de tragédie. En plus, avec elle, c'est l'occasion d'enfin tourner les projecteurs vers Kingo, le personnage qui a été dans l'ombre tout du long alors que c'est peut-être celui qui aura le plus apporté à nos héroïne. J'ai été ravie de le redécouvrir ici.



Vient ensuite le défi qu'a décidé de relever Kasane : jouer sous son propre visage. C'est là que quelque chose ne s'est pas passé chez moi. Est-ce parce que ça va trop vite, qu'on ne la voit pas assez travailler, répéter, jouer sur scène ? Je ne sais pas mais je n'ai pas ressenti les émotions intenses que j'avais pu ressentir autrefois et que j'aurais dû ressentir (d'après l'autrice) à certains moments clés ici. J'ai aimé voir Kasane se débattre avec ce nouveau corps, ce nouveau visage, cette nouvelle façon d'appréhender son art, mais ce n'était pas assez intense. De la même façon, j'aurais aimé voir plus la pièce, qui est quand même une clé de compréhension importante dans l'histoire de la mère et de la fille. Je reste sur ma faim.



Concernant le final sans trop en dire, je l'ai trouvé très beau, très juste pour conclure cette série dramatique. On s'attend à une certaine réponse de l'autrice et elle nous en propose finalement une toute autre, mais j'ai aimé cette surprise et j'ai trouvé qu'elle était parfaitement dans le ton et l'esprit de la série, me rappelant ces vieux titres dramatiques des années 70-80. Kasane restera donc une très belle série dans mes souvenirs, une série dont j'aurai beaucoup aimé le drame personnel et familial qui se jouait sous nos yeux avec sa touche de fantastique et surtout la belle image qu'elle nous a donné du théâtre !
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Kasane est un manga toujours en cours de publication. Honnêtement, je l’ai sorti de son rayonnage uniquement parce que la couverture était jolie, mais le combo couleur douce/bouche sensuelle m’a fait croire que c’était un manga de romance entre filles. Si je n’ai aucun souci avec les couples de filles, je ne suis tout simplement pas très réceptive aux mangas de romance, et je me préparais déjà à le reposer sur son étagère. Par acquis de conscience, j’ai lu le résumé… et j’ai jeté les trois premiers tomes dans mon sac. En fait, je les ai dévorés sur le trajet pour rentrer chez moi, je retourne chercher les autres dès demain. Ce manga, dont j’aime beaucoup le trait, est ciblé tout entier sur l’apparence et son importance dans la société : Ichika, bien que jolie, a un comportement répugnant, alors que Kasane est désignée victime sur la seule base de son apparence, rien n’est juste mais c’est la réalité de ce que j’ai, et que tu as peut-être vécu, à l’école, au collège ou au lycée, voire peut-être aux trois. On suit la progression de Kasane depuis l’école primaire jusqu’à sa vie d’adulte, au travers des visages qu’elle vole et des difficultés qu’elle rencontre dans son ascension vers la carrière d’actrice. Pour le moment je n’ai lu que les trois premiers tomes, j’espère donc que le reste de la série continuera sur sa lancée, et surtout, saura s’arrêter avant de tourner en rond.

Attirée comme beaucoup d'autres certainement par les évocations de l'auteur dans son manga "Kasane", je me suis empressée d'acheter ce livre.

On suit la mère de l'héroïne du manga, celle par qui toute l'histoire des voleuses de visage commence. Bien sûr, le titre renvoie directement à ce personnage, on sait donc qu'on va suivre son histoire si on a lu le manga en premier lieu, mais à la lecture de ce roman on oublie très vite celui-ci.

Là où on aurait pu attendre de faire absolument des liens avec le manga, le récit en lui-même est porté de façon tellement différente qu'il en devient plus qu'un préquel, une histoire véritable à part entière. Le médium est différent, le ton aussi, et c'est tant mieux, car on n'est pas tenté de faire un comparatif incessant avec le manga.

Les points de vues alternent, la narration est simple mais percutante, tout est réuni pour faire passer un bon moment où relations humaines bonnes comme néfastes mais jamais simples et mythologies se croisent : pour qu'une jeune femme s'affranchisse d'une ancienne tradition et puisse reprendre pouvoir sur sa vie, elle utilise pour cela cette même croyance qui s'avère bien plus qu'un mythe.

On déplorera cependant de nombreuses coquilles, fautes de frappes et mots oubliés.

Résumé : Kasane est une jeune fille au visage disgracieux, qui est l’objet de moqueries de la part des autres. Un jour de désespoir, elle se rappelle que sa mère lui avait dit d’utiliser son rouge à lèvres et d’embrasser la personne dont elle était jalouse. C’est ce qu’elle fait, et pour son plus grand bonheur, elle prend pour quelques heures l’apparence de la belle jeune fille embrassée…



Mon avis : L’histoire en elle-même est intéressante, le fait qu’une fille brimée pour son apparence, puisse devenir belle en prenant le visage d’une autre, mais je n’ai pas du tout adhéré au fait que Kasane, l’héroïne, ait un caractère aussi détestable, envieux et jaloux, qui la rend bien peu sympathique aux yeux du lecteur.

J’ai ressenti l’impression que son caractère envieux et méchant lui apparaissait sur le visage. Quant à ses méfaits pour devenir belle, allant jusqu’au meurtre, je trouve cela peu approprié. Et je n’ai pas non été attirée par les dessins de l’auteur, mettant en avant la laideur de l’héroïne.



En bref, un manga qui a certes été nominé pour de nombreux prix, mais pour lequel je n’adhère pas à la philosophie de compensation physique par des moyens peu reluisants, ainsi qu’au caractère de l’héroïne, violent et égoïste.
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Avant-dernier tome d'une histoire bien cruelle basée sur l'acceptation de soi, de son physique et de sa passion pour le théâtre. Ce tome va redonner un nouveau rebondissement à la série. Il est essentiellement centré sur Habuta et sa nouvelle pièce. Pièce qui rappellera bien évidemment la relation de Sukeyo avec Izana. J'ai eu de la pitié pour Habuta qui va voir toute sa vérité s'écrouler..toute sa vie destinée à ses 2 femmes, brisée.

Dans ce volume, à part le revirement de situation qui ne m'a pas forcément plu, j'ai trouvé tellement prévisible le désir de Kasane de jouer le rôle sombre de cette pièce.. que je me suis même demandée si ce revirement a été simplement créé pour arriver à cette fin. Cependant, j'ai hâte d'avoir le dernier tome en main !