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Critiques de Dav Guedin (26)
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Une vie d'huissier

Une vie d'huissier n'est pas forcément une vie facile entre saisies et expulsions. Il faut le choisir de réclamer de l'argent à de pauvres gens qui ne peuvent plus payer leur loyer dans une société de crise.



Il y a des situations d'extrême violence où l'huissier de justice qui ne fait que son travail est violenté par des gens désespérés. Il est souvent accompagné par un commissaire et un serrurier mais cela ne suffit pas dans certains cas.



L'auteur nous raconte une situation née de la mort d'un cousin de son père qui s'est pendu alors qu'il était huissier de justice. Il a alors tenté d'imaginer sa vie qui a commencé assez modestement. Après une drôle d'enfance, son métier n'a rien arrangé bien au contraire.



Nous verrons tout le long de la BD une alternance entre les scènes de l'enfance et la mise en situation de la profession d'huissier.



Le dessin en noir et blanc est assez graveleux avec un trait épais ce qui concourt à une ambiance assez underground. A vrai dire, je n'aime pas trop.



Cette lecture a été sordide au point de se dire que décidément, une vie d'huissier n'est pas ce que je pourrais qualifier d'enrichissant. Bien au contraire, à force de côtoyer toute la misère humaine, on en perd ses valeurs.
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Une vie d'huissier

Je remercie les éditions Acte Sud pour l'envoi de cette bande dessinée et le sympathique message qui l'accompagnait ainsi que Babelio pour me l'avoir attribuée dans le cadre de la masse critique.

À la mode de ce qui a beaucoup cours en littérature, il y a des allers et retours entre la jeunesse de l'Huissier de justice et l'époque de l'exercice de ses fonctions. Cela permet de tracer la trajectoire de vie fort sombre du malheureux héros de cette histoire, qui a réellement existé.

Il faut avoir le coeur bien accroché parce que ce qu'il se passe n'est pas toujours très ragoûtant. A l'appui de l'ambiance, des dessins fort chargés, sombres, parfois caricaturaux viennent remettre une dose de noirceur.

Je pense que ce n'est pas le genre de bande dessinée qui me convient. C'est très réaliste, juridiquement irréprochable. C'est donc une bonne lecture pour les amateurs de la misère ordinaire auxquels les mal-aimés Huissiers de justice sont confrontés et exposés directement eux-mêmes.
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Colo Bray-Dunes 1999

Colo c'est un temps de vacances pour des adultes handicapés profonds. L'auteur a envie de travailler le temps d'un été avec des adultes qu'il pense juste un peu attardé.

Premier choc l'équipe " l'équipe dépasse tout ce que je connais. Chaque membre jusqu'à la direction, semble avoir un grave problème, un traumatisme profond et un penchant sexuel inavoué."

Peu à peu les pensionnaires arrivent... Des valides, des en fauteuil, tous avec de lourds problèmes.

On se répartie les groupes, David panique un peu devant cette violence, ces grands enfants qu'il faut laver, changer, accompagner...Emmener à la plage sous le regard effaré des vacanciers qui voudraient bien les voir ailleurs.

Les occuper avec des activités dont ils ne saisissent pas toujours le sens.

L'auteur prend cela comme une expérience, même si c'est dur. Dans cette bande dessinée au crayon noir, le dessin est enchevêtré, des pages chargées dans un chaos indescriptible. Des yeux qui sortent de leur orbites, des gros plans sur des parties du corps humain, des larmes et de la sueur....Des sécrétions. Il ne nous est fait grâce d'aucun détail.

"cela devient banal , on ne voit plus les choses qui nous rebutent"



Des coups de poing qui partent.

Oui le chaos.

Texte et dessins ne nous laissent pas de répit. L'auteur dit, ce qu'il a vécu, ce qu'il a découvert. Peu à peu on découvre un univers qui nous est caché où que nous ne voulons pas voir.. Et on n'imagine pas un seul instant que cela peut être aussi terrible car derrière ces hommes et ces femmes il y a des humains.

Un voyage sans concession, aucune.





"Ce qui en ressort est une expérience incroyable.

Même si dans mes souvenirs, j'ai l'impression qu'il s'agit d'une autre personne ou que j'ai fait un long voyage.

Je pense à vous Hervé, Benoît, Françoise, Yvette, Nicolas, Véronique,Jean-Pierre...."
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Confessions d'un puceau

Aussi décomplexé qu'un Bukowski, Gad nous raconte sa jeunesse et sa découverte du monde du sexe sans concessions et avec énormément d'humour à plusieurs degrés. Une édition difficile à trouver, un dessin à l'encre agrémenté de quelques pages couleurs.
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Confessions d'un puceau

Je remercie Babelio et les éditions Rouque-Moute pour ce livre reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique Graphique.



Bon. Je ne suis pas fan de BD. Celle-ci ne me suscitera pas un nouveau tropisme.

Le dessin m'a fait penser au magazine Mad ou aux carte Crados de ma jeunesse. Je les trouvais plutôt repoussants. Et ces dessins-ci me rebutent plus qu'ils ne m'attirent.



Je trouve que le titre est complètement tronqué et trompeur. Il ne s'agit pas du tout d'un puceau. C'est plutôt tout le contraire, un mec qui dès l'enfance est très centré sexuel. Tout le monde l'est peu ou prou, mais là il l'est plutôt prou. Et il agit. Il vit sa sexualité de façon assez débridée, en fait. Et la conclusion en est même cette BD avec laquelle il fait de l'argent.



Si il y a une certaine ode au sexe féminin, et si les femmes ont des places et des rôles variés, tout est quand même très hétérocentré et masculin. On parle bien d'un puceau, pas puceau, mais masculin ça c'est sûr.



Peut-être que pas mal d'hommes se retrouveront dans ces planches, que ce soit en l'enviant ou en le maudissant, ou que sais-je... Il faut quand même aimer les dessins et la mise en page tordues et un peu sales. Je ne suis pas client.

Je pensais avoir à faire à un parcours pathétique et initiatique compliqué, ce n'est pas le cas. Titre trompeur, disais-je.



Enfin, quand même le mérite est de parler de sexualité, sans trop de tabou, et ouvrir le débat. Et ça c'est indispensable encore et encore.
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Breizhskin

Une oeuvre déstabilisante, tantôt flippante, tantôt touchante, jamais complaisante, dans un noir et blanc punk, épais et vibrant.
Lien : http://www.bodoi.info/breizh..
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Une vie d'huissier

Le dessin est noir et puissant, le trait vif et "poilu". Dans cette BD, Dav Guedin nous offre des morceaux de vie. Si on croise de nombreux destins malheureux dans ces pages, le plus triste est sans nul doute celui du cousin du père du dessinateur, huissier de son état, dont la vie apparaît aussi sombre que les vignettes. 



Un récit très réaliste, qui ne cache rien au lecteur, ni le plus dur, ni le plus laid et rend bien compte de la misère et de ses démons. J'aurais peut-être aimé pousser plus de portes, en savoir plus sur les trajectoires des uns et des autres mais comme le titre le dit très bien, c'est une vie d'huissier qu'on nous raconte ici, avec humanité et franchise. 
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Une vie d'huissier

Voilà une profession rarement vue en BD.

L'huissier n'est pas vraiment le personnage porteur de fantasmes.

Dav Guedin met la force de ses dessins au service du récit véridique de la vie de son cousin.

Si le graphisme monochrome est puissant, il l'est un peu trop à mon goût.

Dans l'album Confessions d'un puceau de 2019, le dessin expressionniste est cohérent avec une certaine folie de la découverte de la sexualité.

Mais pour Une vie d'huissier, ce traitement excessif est perturbant.

Plus de sobriété aurait été en rapport avec une vie assez classique d'huissier, même confrontée à la misère sociale.

Le roman graphique donne à voir ce métier mal aimé, le cousin Gilbert, personnage autodidacte qui ne peut pas être réduit uniquement à un exécutant de missions de justice.
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Une vie d'huissier

Je ne connaissais pas cet auteur découvert dans le cadre de la Masse critique, et remercie à ce titre Babelio ainsi que les éditions Actes sud.

J'ai aimé, beaucoup, le dessin de Dav Guedin que j'ai trouvé très riche, plein de détails, un genre de comics un peu crado, bien crado en fait, mais ma foi fort efficace dans sa brutalité.

En revanche une fois passé l'aspect visuel, je n'ai pas du tout été séduite par le récit, assez faible en terme de littérature, que j'ai trouvé trop poussif, en permanence au bord de la caricature, pour provoquer générer la moindre empathie.




Lien : https://chatpitres.blogspot...
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Confessions d'un puceau

Dans le cadre d'une opération Masse Critique, je viens de recevoir et lire cette BD.

Il s'agit de la réédition d'un ouvrage qui avait eu du succès il y a quelques années.



Et je le comprends.



La lecture de cette BD est vraiment très agréable car on sourit et rit page après page.

A ne pas mettre entre toutes les mains car c'est franchement cru.

Quoique. Peut-être en fait.

Car l'une des grandes qualités de cet album, c'est qu'au travers de scénettes qui suivent chronologiquement (depuis la maternelle!) la progression de la vie sexuelle de l'auteur, il parvient à parfaitement retranscrire les interrogations, attirances, craintes et désirs propres à ces différents stades de la vie.

Cela sonne très juste et l'on a donc aucun mal à le croire lorsqu'il affirme à la fin de l'album que tous les faits décrits sont réels.



Et enfin, j'ai beaucoup aimé le dessin. Majoritairement en noir et blanc, hyperréaliste et ressemblant par certains aspects au trait de Robert Crumb.



Une très, très belle découverte pour moi!
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Down with the kids

Une galerie de portraits drole, réjouissante voire parfois un peu gênante.

J'ai découvert Guedin via le défunt ARGGGGH; ses traits sonnent toujours juste.

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Confessions d'un puceau

Je me rappelais avoir lu des extraits de cette BD dans les volumes de Aaarg! qui paraissaient à l'époque. C'était assez étrange de lire ça, le dessin a des aspects franchement dérangeant et les histoires sont crues, mais avec le temps je dirais plutôt qu'elles sont diablement sincère.



L'auteur parle ici de sa sexualité, son attirance pour l'entrejambe des filles lorsqu'il était petit, ses premiers émois, ses premiers rapports etc … Ce qui est intéressant, c'est qu'il est assez cru et sincère dans ce qu'il dit : pas de faux semblants ou d'envie de paraitre une bête au lit. Au contraire, il évoque des pratiques qu'on peut ne pas aimer, des fantasmes qu'il a eus, des pannes aussi (eh oui, on est tous concernés par ça). A ce niveau là, je dois lui reconnaitre une franchise parfois désarmante mais aussi je tiens à saluer l'effort de changer la donne vis-à-vis de la sexualité masculine, dont les saintes lois sont malheureusement bien trop ancrées dans l'inconscient des hommes.

Malheureusement, la sincérité ne fait pas tout et je trouve que la BD est sympathique mais sans grand plus. Les petites histoires dépassent rarement le stade de l'anecdote, le dessin fait franchement peur parfois et donne à l'ensemble une atmosphère très dérangeante (qui était assez marqué dans la revue Aaarg!). C'est sympathique à lire mais je ne pense pas que ça intéressera grand monde et pour ma part je ne la relirais sans doute jamais. C'est pas mauvais, mais il aurait fallu un peu plus que des anecdotes, certes amusantes et croustillantes, mais qui ne dépassent pas ce simple stade.



Une BD sincère, qui se veut plus honnête sur la sexualité des hommes, mais que je n'ai pas spécialement apprécié.
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Breizhskin

Yannick a 16 ans et vit en Bretagne. Il a décidé de se démarquer des autres adolescents et de cesser d'être perçu comme une victime en devenant bone head. Crâne rasé, Doc aux lacets blancs, bretelles : il se sent invincible quand il porte l'uniforme. Emmené par un garçon plus âgé, il va passer un week-end chez une sommité skin locale. Les choses vont vite tourner à l'aigre, faisant vaciller les certitudes fascistes du jeune homme.



Le dessin est rude, comme cette histoire qui nous emmène dans la Bretagne profonde. On y croise des jeunes désabusés mais surtout terriblement influençables. On y plonge dans la laideur du racisme. Ca dérange, ça remue, c'est assez désagréable mais on verra que l'espoir n'est pas toujours perdu...
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Une vie d'huissier

Avec un style expressionniste, lorgnant le dessin de faits divers léché mais outrancier à la Angelo Di Marco, Dav Guedin magnifie le glauque, la bêtise et la misère intellectuelle sans s’en moquer mais sans la dénaturer non plus. Son album, au sujet pourtant peu inspirant a priori, se classe au premier rang des livres délicieusement inclassables, de ceux dont on se souvient longtemps. Quelle claque !
Lien : http://www.bodoi.info/une-vi..
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Breizhskin

Attention, univers apocalyptiquement horrible. Nous voilà plongés dans une rencontre avec une bande de skins, gravement atteints par un niveau de méchanceté, de barbarie, de racisme, bref de profonde débilité. Que ce soit par l’image torturée ou par les scènes décrites, il est certain que le lecteur saisit d’amblée l’atmosphère atroce de l’univers décrit.

Cette immersion dans le monde des skins ne laisse pas le lecteur intact, et j’ai été fort contente de la quitter tant le réalisme secoue. Toutefois, il est encore malheureusement nécessaire de continuer à le dénoncer. Voici une bande dessinée qui dérangera peut-être mais dont la lecture laissera forcément des traces.
Lien : https://chezmirabilia.wordpr..
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Breizhskin

Dav Guedin s'inspire de souvenirs d'un de ses amis, ayant migré d'une influence punk vers un mouvement skinhead nationaliste et raciste, Yannick est un peu cette personne là, 16 ans, un peu pommé, il trouve une identité dans ce mouvement, surement plus pour se démarquer dans cette société que par des convictions réellement extrémistes...
Lien : http://psychovision.net/bd/c..
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Colo Bray-Dunes 1999

S'en dégage une impression de vérité criante et même hurlante, que le dessin puissamment chaotique de Craoman amplifie, trouvant dans la caricature, la surcharge, le viscéral,[…] l'expression la plus juste, souvent bouleversante, d'une humanité fracassée.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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Une vie d'huissier

Voici une bande-dessinée noire, et même très noire, sans doute un peu trop pour moi. Quoi qu'il en soit, le propos est servi par des illustrations en noir et blanc percutantes et d'une grande maîtrise. A ne pas mettre entre toutes les mains mais les amateurs du genre (et les huissiers ?) apprécieront.
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Une vie d'huissier

Il dessine donc la vie de ce fonctionnaire de justice, tout sauf ennuyeuse. Un album saisissant et drôle.
Lien : https://www.telerama.fr/livr..
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Une vie d'huissier

Du vrai, du dans ta gueule, du qui tache, "Une vie d’huissier" n’est pas là pour rassurer ou rendre acceptable les choses. Belle ou laide, c’est comme ça, la réalité.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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