Ce genre d'humilité requérait un amour profond, dont on n'avait jamais eu la preuve chez lui.
" quand tu est né tu pleurais,alors que le monde se réjouissait. Vis ta vie de telle façon que, lorsque tu pourras, le monde pleurera alors que tu te réjouiras ."
Autre proverbe cherokee de ma mère : "Quand tu es né tu pleurais, alors que le monde se réjouissait. Vis ta vie de telle façon que, lorsque tu mourras, le monde pleurera alors que tu te réjouiras."
Je me sens plus proche que jamais de mon véritable moi quand je me trouve quelque part entre mes amis et ma famille.
C’est un sentiment étrange, d’être dépité par sa propre génération. Il y a longtemps que j’ai changé mon idéalisme de châteaux en Espagne – puisqu’il se rapporte à ce que sont les gens et à leurs intérêts – pour un point de vue plus réaliste sur le monde (…) Sans s’en rendre compte, on se retrouve au lycée, à se demander si on est le seul à avoir lu Le meilleur des mondes de Huxley, en entier et pas seulement le résumé sur Wiképédia. Ou alors, on est à la cantine en train de réfléchir à la complexité du dernier Christopher Nolan, tandis que les pom-pom girls de la table voisine débattent de je ne sais quelle télé-réalité en vogue cette semaine
Je me regarde dans le miroir en souhaitant un millier de trucs. Je souhaite n'avoir jamais quitté Ashland. Je souhaite que Maman ne soit pas malade. Je souhaite que nous ne soyons jamais allés chez Denny's cette fois là. Je souhaite que Kathy se jette d'une falaise. Je souhaite n'avoir jamais jeté ces lettres. Je souhaite n'avoir jamais jeté ma preuve. Je souhaite avoir toujours un... je ne sais pas, quelque chose de tangible... un Truc.
Je souhaite que souhaiter suffise, mais ce n'est pas le cas.
Parfois, on a besoin d'un Truc.
En quatrième, Tommy McDougal m'avait quittée à côté du spiroballe (celui qui n'avait plus de balle). Il avait dit que je ressemblais à un garçon. Que je n'avais pas de poitrine. Que j'étais une geek. Il avait dit qu'il ne voulait pas sortir avec quelqu'un qui utilisait des mots plus longs que les siens. J'avais dit que j'espérais qu'il était prêt à copuler avec lui-même jusqu'à la fin de sa vie. J'espérais que ça ferait son petit effet, mais comme il n'avait pas compris le mot, ça n'avait fait que me sentir encore plus mal. (p.296)
Ce que je veux dire, c'est que j'ai appris à accepter ma douleur, comme une amie, quelle que soit la forme qu'elle prenne. Parce que je sais que c'est l'unique rempart qui me sépare de la plus pitoyable de toutes les espèces : les Communs.
Je suis un cabiné de curiosité, un cirque de neurones et d'électrons: Mon cœur est le Monsieur loyal, mon âme la trapéziste et le monde est mon public. Ça sonne bizarre, parce que ça l'est, et ça l'est, parce que je suis bizarre.
Il y a des jours comme ça, où vous vous retrouvez à parler sport avec la vieille propriétaire d'un bed and breakfast en attendant que votre thé infuse, et vous vous demandez si la vie est fondamentalement incohérente, ou si ça vient juste de vous.