L'alternative à la mondialisation sous sa forme actuelle ne viendra pas d'en haut. Elle ne pourra naître que de l'unification des multiples espaces locaux.
Mais la Commune est née du désir de transformer les relations sociales et les rapports de pouvoir au sein d’une configuration de classes particulière, constituée dans un espace particulier, au sein d’un monde capitaliste lui-même en pleine transition. Ces luttes qui forcent l’admiration ont encore bien des enseignements à nous livrer.
Certes, pas plus qu'il n'est à l'origine de l'écriture, du savoir, de la science ou de l'art, le capitalisme n'a inventé la guerre. Certes, toutes les guerres ne sont pas, même à notre époque, de nature impérialistes. Certes, la guerre ne disparaîtra sans doute pas de l'histoire humaine avec l'effondrement du capitalisme. Mais d'après notre théorie, le remplacement du mode de production capitaliste, ce procès de circulation fondé sur l'expansion et le dynamisme technologique, est une condition nécessaire à la survie de l'humanité. Pareille tâche ne peut être envisagée par une seule classe ou communauté. C'est à chacun d'entre nous d'y consacrer immédiatement toute son attention.
En démythifiant la ville et les mythes de la modernité, il a ouvert de nouvelles perspectives, non seulement sur ce qu’était la ville, mais sur ce qu’elle pourrait devenir. D’une façon toute aussi cruciale et particulièrement difficile à extraire des archives sans âme de la ville, il dévoile les fondements psychologiques de ses propres représentations et avance des hypothèses quant aux jeux troubles du désir (notamment chez les bourgeois). La dialectique de la ville et de la construction de la subjectivité moderne se trouve ainsi mis à nu
Plus on reconnaîtra le néolibéralisme pour ce qu'il est - l'échec d'un discours utopique dissimulant la réussite d'un projet de restaurations du pouvoir de la classe dominante -, pls on facilitera la renaissance de mouvements de masse porteurs de revendications politiques égalitaires et visant à assurer la justice économique, l'équité des échanges et la sécurité économique.
le dilemme – approcher de la pure commercialisation au point de perdre les marques de distinction qui étayent les rentes de monopole, ou construire des marques de distinction d’une telle singularité qu’elles sont très difficiles à exploiter – est omniprésent
J’ai choisi d’emprunter une voie médiane, consistant à saisir les transformations historico-géographiques du Paris du second Empire à partir d’une série de thèmes qui s’entremêlent et ne peuvent être pris isolément les uns des autres
On pourrait dire que c’est l’idée de la ville comme corps politique qui fut détruite en 1848 avant d’être ensevelie dans l’univers commercial de la marchandisation et du spectacle du Second Empire.
Dans ce livre, j’ai tenté de mettre à nu les complexes modalités de transformation de l’économie et de l’organisation sociale, de la politique et de la culture qui ont irrémédiablement changé le visage de Paris
Mais à New-York comme à Paris, l’endiguement des expropriations brutales menées sous la houlette de l’État a entraîné un processus de transformation infiniment plus sournois, passant par la disciplinarisation financière des gouvernements urbains démocratiques, des marchés fonciers, de la spéculation immobilière, et par une exploitation permettant de générer le taux de retour le plus élevé possible sur l’usage supérieur et optimal des terrains.