Citations de Denis Doucet (28)
La société n'a donc pas pour but, contrairement à ce qu'on vous laisse croire, de vous rendre heureux mais simplement de vous satisfaire juste assez pour que vous ne vous rebelliez pas. Son but est sa propre perpétuation, non votre satisfaction.
Je vous invite donc sincèrement à chercher et à trouver la meilleure banquise, celle qui vous conviendra le mieux.
Un jour ou l'autre, les gens réalisent brusquement qu'ils ne sont pas obligés de vivre comme on leur avait dit.
Vous dépensez souvent une énergie folle à vous démener en vue d’obtenir des choses qui ne collent en rien à vos véritables besoins profonds.
L'important ce n'est pas ce qu'on réussit, c'est ce qu'on essaie.
Nous percevons d'autant moins les normes qui nous gouvernent qu'elles occupent une place importante dans notre vision du monde. Plus c'est important, moins on en est conscient. Nos sociétés démocratiques ne facilitent pas la clairvoyance. Elles donnent l'impression que l'on croit ce que l'on croit parce que c'est vrai, plutôt que parce que c'est ce qu'il faut croire. Jean-Léon Beauvois
Par la rue Plus Tard, on arrive à la place Jamais.
N'oubliez pas ce qu'Eleonor Roosevelt a dit: "Personne ne peut vous obliger à vous sentir inférieur sans votre consentement". Cette phrase vous rappelle que si vous vous infériorisez dans votre rapport aux autres, vous en serez complice. Alors, ne laissez personne vous mettre en doute et prétendre qu'il sait mieux que vous ce que vous voulez ou qui vous êtes.
La culpabilité, quant à elle, survient quand vous vous accusez sévèrement vous même ou laissez quelqu'un vous accuser, alors qu'en fait vous n'avez rien fait d'intentionnellement mal. (...) Afin de contrer cela, rappelez-vous que vos erreurs ne sont pas des fautes et, surtout, que la plupart des supposées fautes dont les autres vous accusent n'en sont pas. Le plus souvent, ce sont des moments de désobéissance à leurs demandes excessives, injustes ou contraires à vos besoins.
Autre remède, cultivez la compassion envers vous-même. Vous avez le droit de vous tromper parfois, sans qu'on en fasse tout un drame. Vous êtes humain, après tout!
Jacques Laguirand, animateur radio à Radio-Canada et auteur d'un livre sur le burn-out, dit ceci: "Il est de plus en plus clair que les névroses modernes qui accompagnent les troubles psychosomatiques sont le fruit de la suradaptation à une société malade".
Le plus grave, c'est qu'il se sent coupable. Coupable de ne pas pouvoir y arriver ou de ne pas pouvoir passer au dessus de tel ou tel événement en faisant comme si de rien n'était. Souvent, l'entourage aggrave encore la situation en lui faisant sentir que "ce n'est pas si terrible que ça" où qu'"il est temps qu'il passe à autre chose"... Belle affaire! C'est comme si quelqu'un avait un clou planté dans le pied et que, comme seule réponse, on lui disait "T'as pas pensé à changer de chaussures pour moins sentir le clou?".
Si vous voulez vous déprogrammer le cerveau de ce mythe de l'excellence ou rien, apprenez à valoriser vos succès, aussi petits soient-ils. Ils valent gros, car ce sont les vôtres.
"Pour créer un marché, il faut inventer un problème, puis trouver une solution", disait Scott Adams, auteur des bandes dessinées Dilbert. C'est la clé de bien des mises en marché de nouveaux produits.
L’important, ce n’est pas ce qu’on réussit, c’est ce qu’on essaie.
Il est de plus en plus clair que les névroses modernes qui accompagnent les troubles psychosomatiques sont le fruit de la suradaptation à une société malade.
Se faire avoir, c'est adhérer à quelque chose d'extérieur à soi que l'on finit à la longue par confondre avec sa personne, ses désirs, sa route. C'est comme ça que Little Boy se perd de vue et s 'éloigne des personnes de la banquise qu'il chérissait tant. Qu'il oublie qu'il est un pingouin, qu'il s'écarte de sa nature profonde.
Voici ce que j'appellerais une ébauche de définition de Big Mouth, un nouveau concept appelé à évoluer:
Ensemble d'événements interactionnels et communicationnels exerçant une pression d'adaptation sur l'individu, sans considération à l'égard de ses besoins. Ces événements peuvent être générés par d'autres individus, organisations, institutions ou idéologie d'une société donnée, à une époque donnée.
La société n'a donc pas pour but, contrairement à ce qu'on vous laisse croire, de vous rendre heureux, mais simplement de vous satisfaire juste assez pour que vous ne vous rebelliez pas. Son but est sa propre perpétuation, non votre satisfaction.
Votre psychisme, dont vos conflits intérieurs, est constitué essentiellement du réservoir des innombrables interactions que vous avez connues depuis votre naissance. Il est en majeure partie composé de choses internalisées, absorbées à partir de l'environnement.
Pour calmer cette insécurité, vous êtes prêt à consentir à bien des choses: lois de contrôle accrues, caméras de surveillance partout, pièces d'identité à tout propos, restriction des libertés, et même plus. Votre degré d'obéissance augmente, vous devenez malléable et facile à diriger.