La société n'a donc pas pour but, contrairement à ce qu'on vous laisse croire, de vous rendre heureux mais simplement de vous satisfaire juste assez pour que vous ne vous rebelliez pas. Son but est sa propre perpétuation, non votre satisfaction.
Je vous invite donc sincèrement à chercher et à trouver la meilleure banquise, celle qui vous conviendra le mieux.
Un jour ou l'autre, les gens réalisent brusquement qu'ils ne sont pas obligés de vivre comme on leur avait dit.
Vous dépensez souvent une énergie folle à vous démener en vue d’obtenir des choses qui ne collent en rien à vos véritables besoins profonds.
Nous percevons d'autant moins les normes qui nous gouvernent qu'elles occupent une place importante dans notre vision du monde. Plus c'est important, moins on en est conscient. Nos sociétés démocratiques ne facilitent pas la clairvoyance. Elles donnent l'impression que l'on croit ce que l'on croit parce que c'est vrai, plutôt que parce que c'est ce qu'il faut croire. Jean-Léon Beauvois
L'important ce n'est pas ce qu'on réussit, c'est ce qu'on essaie.
La culpabilité, quant à elle, survient quand vous vous accusez sévèrement vous même ou laissez quelqu'un vous accuser, alors qu'en fait vous n'avez rien fait d'intentionnellement mal. (...) Afin de contrer cela, rappelez-vous que vos erreurs ne sont pas des fautes et, surtout, que la plupart des supposées fautes dont les autres vous accusent n'en sont pas. Le plus souvent, ce sont des moments de désobéissance à leurs demandes excessives, injustes ou contraires à vos besoins.
Autre remède, cultivez la compassion envers vous-même. Vous avez le droit de vous tromper parfois, sans qu'on en fasse tout un drame. Vous êtes humain, après tout!
N'oubliez pas ce qu'Eleonor Roosevelt a dit: "Personne ne peut vous obliger à vous sentir inférieur sans votre consentement". Cette phrase vous rappelle que si vous vous infériorisez dans votre rapport aux autres, vous en serez complice. Alors, ne laissez personne vous mettre en doute et prétendre qu'il sait mieux que vous ce que vous voulez ou qui vous êtes.
Par la rue Plus Tard, on arrive à la place Jamais.
Jacques Laguirand, animateur radio à Radio-Canada et auteur d'un livre sur le burn-out, dit ceci: "Il est de plus en plus clair que les névroses modernes qui accompagnent les troubles psychosomatiques sont le fruit de la suradaptation à une société malade".