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Critiques de Dhonielle Clayton (163)
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Blackout à New York

La magie de la littérature se nourrit de la représentation de personnages différents. Cela permet à chacun.e de lire des histoires qui lui ressemblent, mais aussi d’élargir ses horizons en découvrant d’autres perspectives que les siennes. Les personnages issus de la diversité sont toujours sous-représentés en littérature mais les choses bougent petit à petit. Si l’excellent Talents Hauts est souvent cité en exemple d’éditeur qui bouscule les normes dominantes, je trouve que Nathan se démarque aussi, avec des titres donnant le premier rôle à des femmes racisées (The Hate U Give d’Angie Thomas, Signé poète X et les autres romans d’Elizabeth Acevedo, L’énigme Edna de Florence Hinckel), des personnages LGBTQI (Sous ta peau le feu, de Séverine Vidal), voire aux deux (Le déclencheur, de Neal Shusterman). Des titres dont le succès montre que la demande est là.



Dédié à « tous les Noirs du monde », ce roman est un excellent exemple de cette politique éditoriale. Le titre anglais Blackout a d’ailleurs une polysémie très bien trouvée.



La forme du texte sort de l’ordinaire : à partir d’une spectaculaire panne d’électricité qui plongerait New York dans l’obscurité, six stars américaines du Young Adult imaginent les rapprochements et les rencontres provoqués… et les étincelles qui jaillissent dans l’obscurité. Leurs nouvelles s’entrelacent plaisamment, par le biais de certains lieux et personnages, tissant un roman choral lumineux, une fresque-hommage à l’amour où le premier rôle revient à des personnages noirs et/ou LGBTQI.



Si cette originalité m’a séduite, le style ne m’a pas semblé extraordinaire. Trop de points d’exclamation, de « ouais », « wesh », « nan », etc. à mon goût, même si j’ai aimé la façon dont les rêves, les doutes et les passions des personnages se cristallisaient dans les dialogues. Il faut dire aussi que la romance, ce n’est pas du tout ma tasse de thé. Blackout à New York reste une lecture légère et distrayante. Ces tableaux forment un doux kaléidoscope de ce que peut être l’amour adolescent. Et un shoot de tendresse, ce n’est pas de refus par les temps qui courent !
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Blackout à New York

Six auteures célèbres ont composé cet ouvrage, chacune décrivant la manière dont ses personnages vivent une panne d'électricité sur l'ensemble de la ville de New York. Cet évènement accidentel les fait interagir d'une manière à laquelle ils ne s'attendaient pas eux-mêmes, et fait naître des situations exceptionnelles.

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Ces histoires d'amitié et d'amour, qui s'adressent d'abord à un public jeune, ne m'ont pas réellement emballée, malgré un exercice de style(s) intéressant.

Le sous-titre (Quand la lumière s'éteint les coeurs s'allument) résume à merveille le contenu de l'ouvrage, et illustre la naïveté que je lui reproche.

Cela dit, je ne figure pas parmi le public cible de ce livre et je comprends tout à fait que des adolescents puissent nettement mieux l'apprécier que moi.

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Merci à Babelio et aux éditions Nathan (Masse Critique).

Et encore toutes mes excuses pour le retard (problème chronique depuis quelques semaines)...
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Blackout à New York

C'est parce que je connaissais le nom d'une des autrices que je me suis penchée sur ce livre. En effet, j'avais lu The hate U give d'Angie Thomas, un roman poignant qui traite des violences policières. Alors, quand Babelio m'a proposé une opération spéciale Masse Critique pour ce livre, je me suis laissée tenter. D'ailleurs, je remercie Babelio et les éditions Nathan pour l'envoi de ce livre !



Dans cette histoire écrite à douze mains, nous allons suivre plusieurs personnages à différents moments et qui ne se connaissaient pas forcément. Ce roman ressemble à un recueil de nouvelles qui auraient toutes la même intrigue : une énorme panne d'électricité dans toute la ville de New York. En raison de cela, des personnes vont se rencontrer et d'autres se retrouver - parfois sans vraiment le souhaiter. Ce sont des histoires d'amour, de la romance où les protagonistes sont tous•tes noir•es.



Je le précise parce que c'était l'idée des autrices en écrivant cet ouvrage (idée qui a germée pendant le confinement) : proposer des histoires avec des personnages noirs, sans pour autant que le racisme, les violences policières et systémiques soient le cœur du livre. L'idée, c'était d'avoir aussi de la romance avec des personnes qui leur ressemblent. Alors, même si je ne suis pas lectrice de ce genre, je trouvais intéressant de voir de la représentation dans ce genre de littérature.



J'ai aimé certaines histoires plus que d'autres : des romances m'ont touchée et d'autres un peu moins. Le but étant d'avoir des récits courts, cela ne laisse pas tant le temps de s'attacher aux personnages, que j'ai tout de même appréciés. C'était de jolies histoires et ça m'a fait du bien de lire un roman d'amour(s) !



Il est rare que je lise des livres écrits par plusieurs personnes (douze mains, tout de même !) et l'exercice ne doit pas être facile mais ça a rendu ces récits plus intéressants. J'avais hâte de voir comment tous les personnages allaient se retrouver ! C'était un chouette roman choral, positif et qui fait du bien, même si je n'ai pas aimé autant certaines histoires !
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Tiny pretty things, tome 1 : La perfection ..

****



Bette, June, Gigi, Eleanor... Elles ont pour point commun la passion de la danse. Elles font toutes partie de la prestigieuse école de danse de New York. Elles façonnent leur corps, en s'entraînant à longueur de journée, en limitant leur apport en nourriture, en vivant en recluse dans leur dortoir ou leur salle de danse. Mais elles sont bien loin de l'image de jolies petites choses fragiles qu'elles renvoient : jalousies, mensonges, coups bas... Elles rivalisent d'imagination, c'est à celle qui saura humilier ou blesser avec l'élégance d'un petit rat de l'opéra...



Tiny Pretty Things est un roman jeunesse totalement addictif !!

Au fil des pages, tout au long des chapitres, on croise des jeunes filles que la passion et l'ambition dévorent... Qu'elles soient contraintes par les traditions familiales, blessées par l'intolérance maternelle ou dévorées par les secrets, elles ne rêvent que d'une chose : devenir la danseuse étoile du ballet, celle qu'on admire, celle qu'on applaudit, celle qui marquera par sa beauté et sa grâce.



On découvre alors à quel point ces jeunes filles peuvent être cruelles. Elles ne connaissent ni l'amitié, ni la sérénité, et encore moins ce qu'est la confiance !!

Elles sont rongées par la jalousie et elles sont effrayées par le regard des autres. Quel triste vie !! Quel sombre avenir elles se bâtissent...



Mais parfois, dans la nuit, une lumière scintille... Aura-t-elle assez de force pour briller et s'épanouir ?



Un grand merci à NetGalley et aux Éditions Hachette Romans pour leur confiance...
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Blackout à New York

Six auteures américaines se sont regroupées pour écrire des nouvelles autour d’une base commune : une panne d’électricité survient en plein été à New York. C’est la débandade. Dans tout ce chaos, plusieurs jeunes noirs vont se rencontrer, se rapprocher et passer une des plus belles soirées de leur vie. À travers le noir crépusculaire apporté par la panne, de belles lumières vont s’allumer dans les coeurs de nos protagonistes. Un fil rouge qui va donner lieu à six interprétations différentes de l’histoire. Parmi ces six auteures, certaines ne vous sont certainement pas inconnues. Je pense notamment à Angie Thomas et Dhonielle Clayton, qui sont particulièrement connues pour leurs romans jeunesses qui mettent en scène de jeunes protagonistes noirs et prônent le vivre-ensemble, l’intégration et la diversité.



Blackout à New York met en scène exclusivement des personnages noirs. D’ailleurs, la note de début le précise, ce livre est dédié « à tous les jeunes Noirs du monde : vos joies, vos histoires, votre amour et vos vies comptent. Vous êtes une lueur d’espoir dans l’obscurité. » Pour être tout à fait franche, je me suis sentie instantanément exclue en lisant ce préambule, puisque je pensais que ce livre pouvait être une propagande pro-noir et anti-blanc. Mais que nenni ! On y retrouve donc des personnages noirs, chose assez rare dans les romans, qui vont vivre une nuit exceptionnelle, remplie d’émotions et de beaucoup d’amour. Le but de ce récit n’est pas de pointer du doigt le racisme, la violence et toutes les formes de ségrégations qui peuvent exister envers les personnes noires, mais bien de montrer qu’elles sont exactement comme les autres et qu’elles aussi vivent des histoires d’amour similaires aux personnes blanches. De surcroît, les auteures ne se contentent pas de mettre en scène des couples hétérosexuels, mais elles écrivent aussi autour de couples homosexuels et même bisexuels : j’espère que la diversité des attirances sexuelles, couplée à des personnes de couleurs, va ouvrir la conscience et l’esprit de certains lecteurs.



Sur le moment, j’ai été conquise par les différentes histoires qui naissent sous nos yeux. On ne peut qu’être touchés par les sourires et les gestes tendres, la pudeur de nos jeunes protagonistes, les premiers émois, les doutes qui les assaillent… mais les nouvelles étant ce qu’elles sont, c’est-à-dire très courtes, cela ne nous laisse absolument pas le temps de nous attacher aux personnages. Aussi, on voit certains couples se former, sans pour autant savoir qui ils sont, ce qu’ils ont traversé et ce qu’ils vont devenir. C’est bien dommage, car certains auraient mérités d’être développés.



Un roman choral à 12 mains, qui met en scène des personnages exclusivement noirs, qui vont vivre de jolies histoires d'amour. Des nouvelles lumineuses, qui prônent la tolérance et le vivre-ensemble. Elles auraient méritées d'être développées individuellement.
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Les Belles, tome 1

Dans le Royaume d'Orléans, de belles jeunes femmes scrupuleusement sélectionnées concourent pour être élue favorite et conquérir par l'occasion un certain pouvoir.

Mais dans un monde si lisse où la beauté est ordonnée, que se passe-t-il si on souhaite enfreindre les règles ?



Une dystopie avec un univers bien travaillé et surtout : bien écrit ! Ouf !!

En dehors de l'univers qui m'a complètement absorbée et les personnages qui m'ont beaucoup plu, je trouve que ce roman jeunesse soulève un questionnement intéressant.

Seul bémol : quelques passages un peu trop long qui diluent l'action et l'intérêt du lecteur. Avec ces quelques pages en moins, ce roman aurait sans doute été beaucoup plus percutant.



Je remercie donc chaleureusement Babelio et les éditions Robert Laffont pour l'envoi de cette dystopie que j'avais repéré dès sa sortie aux États-Unis !
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Les Belles, tome 1

Entre fantasy et dystopie, c'est avec plaisir que j'ai découvert ce tome 1 de "Les Belles". Je remercie chaleureusement Babelio et la Collection R pour cette masse critique!





J'ai passé un bon moment avec l'univers de Dhonielle Clayton. J'ai souvent lu que "Les Belles" était une histoire ressemblant à "La Sélection" de Kiera Cass. N'ayant pas lu ce dernier, je ne peux pas me positionner franchement. En revanche, je me permets d'émettre quelques doutes quant à la similitude de ces deux livres car hormis la thématique commune de la royauté, j'ai l'impression que le rapprochement s'arrête là...





En effet, dans "Les Belles" la dimension fantastique est très présente. L'auteure a mis en place une mythologie originale et très intéressante. Nul doute que c'est un univers qui se démarque de ses congénères. J'espère en revanche que les origines de cette mythologie seront davantage développées dans les tomes à venir car j'ai personnellement manqué de précisions "historiques". J'ai par contre beaucoup apprécié la place des femmes de couleurs et la mise en avant de leur beauté. Mais pas que! Dans ce livre, l'homosexualité est très présente puisque toutes ces femmes de la haute société (hormis les Belles) sont mariées à un homme afin d'assurer leur descendance, mais elles ont presque toutes une maîtresse et non un amant.





Même si je salue l'originalité, j'ai trouvé l'univers très superficiel - thématique de la beauté oblige. J'aurai pensé qu'à un moment donné une sorte de morale sur la beauté naturelle serait évoquée, mais non. Camélia dit Camille, a le pouvoir de modifier l'apparence des gens pour les rendre beaux. Même si elle admet volontiers que certains de ses clients sont beaux tels qu'ils arrivent au salon et n'ont pas besoin de beaucoup de retouches, elle trouve malgré tout toujours quelque chose à modifier dans leur physique et j'ai trouvé cela dommage. Je lui ai trouvé un côté prétentieux et en cela, je n'ai pas réussi à m'attacher à son personnage.





De même pour Auguste. Tout comme Camille il a un côté suffisant et imbu de sa personne. Même s'ils laissent tous deux transparaître des pointes d'humanité, de compassion ou encore de bon sens, quelque chose m'a gêné et m'a empêché de les apprécier profondément. Auguste est un personnage qui a du répondant et il se livre à quelques joutes verbales avec Camélia et ici aussi, moi qui apprécie beaucoup ce genres de dialogues piquants et dynamiques je n'ai pas adhéré. Il est dit explicitement à plusieurs reprise lors de leurs échanges qu'ils se livrent à une joute verbale. Hors, je préfère le constater par moi-même plutôt que l'on essaye de m'en convaincre.





Par contre, j'ai beaucoup aimé la personnalité de Remy. Mais ici aussi, il m'a manqué un je-ne-sais-quoi que j'attribue à mon sens à un manque de développement de la personnalité des protagonistes.

Sophia, quant à elle, est une antagoniste qui tient la route. On ne sait pas à quoi s'attendre avec elle. Complètement imprévisible et carrément sadique, elle m'a fait stresser plus d'une fois!





Du bon et même du très bon dans cet ouvrage mais aussi beaucoup de points qui m'ont chagrinés. En ajout à ceux déjà évoqués plus haut j'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs et que certains événements étaient malheureusement prévisibles. J'ai également constaté quelques problèmes de traduction ainsi qu'une inversion de prénom. Ce n'est malheureusement pas la première fois que je constate cela chez la Collection R et c'est vraiment dommage...

Par contre, le livre se termine sur un bon cliffhanger qui donne envie au lecteur de lire la suite... affaire à suivre... ;)
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Tiny pretty things, tome 2 : Shiny broken p..

Ce tome nous plonge une nouvelle fois au coeur de l'univers du ballet.



Les personnages sont toujours aussi bien construits et les personnages principaux ont chacun leur petit caractère. De plus, le lecteur verra Gigi, Bette et June se reconstruire évoluer dans ce tome. J'ai également beaucoup aimé la diversité culturelle au sein de ce trio.



L'histoire est intéressante et l'univers de la danse classique est vraiment bien abordé. Ici, le lecteur découvrira principalement le côté sombre de cette discipline.



Le récit se déroule à travers le point de vue de nos trois protagonistes ce qui amène une fluidité au niveau de la lecture et permet également de mieux connaître chaque personnage.



L'intrigue compte de bons rebondissements que je n'avais pas vu venir et je dirais que dans ce tome, les personnages qui étaient auparavant les bourreaux deviennent les victimes et découvrent le mal qu'ils ont pu faire à autrui.



Des thèmes secondaires importants sont également abordés (anorexie, humiliation, ...) et des solutions sont amenées pour certains thèmes, ce que j'ai beaucoup apprécié par rapport au premier tome.



Cependant, je trouve que certains thèmes secondaires sont cités mais ensuite le récit passe à autre chose et les oublie, j'ai relevé notamment le thème du racisme qui est abordé dans cette saga. Je pense qu'il aurait fallu que des adultes interviennent et remettent les choses en place d'autant plus que ce livre est destiné à un public jeunesse.



A un moment donné, j'ai eu peur que l'histoire se termine sur une fin ouverte et que le lecteur ne sache pas vraiment ce que nos protagonistes deviennent par la suite. Heureusement, ce n'est pas le cas même si c'est brièvement abordé, vous découvrirez ce que Bette, Gigi et June deviennent après leur étude de danse.



J'ai lu rapidement les 378 pages de ce roman. Les chapitres sont assez courts et le style d'écriture est assez grand et assez aéré à mon goût afin de permettre une lecture fluide.



Pour le prix, vous pouvez vous procurer ce tome pour 18 euros ou pour 31,90 francs.



Si vous avez envie d'une lecture jeunesse limpide et que vous avez envie de découvrir les côtés sombres de la danse classique aux côtés de trois ballerines, je ne peux que vous recommander cette saga.



J'ai passé un bon moment de lecture même si je pense que certains thèmes secondaires auraient pu être mieux traités et résolus. De ce fait, je donne la note de 8 sur 10 à ce tome.
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Tiny pretty things, tome 1 : La perfection ..

Ce roman traînait dans ma PAL depuis des années et je me suis finalement décidée à découvrir cette saga.



L'histoire est prenante dès le début et le lecteur va suivre l'intrigue à travers le point de vue de Bette, Gigi et June. Chacune a une personnalité bien différente mais elles ont toutes le même point commun : la danse.



J'ai trouvé que le thème de la danse classique était bien abordé tout comme les sacrifices demandés aux danseurs notamment au niveau de l'alimentation.



La plume des autrices est prenante et bien détaillée, dès que j'ai commencé ma lecture, je ne pouvais plus m'arrêter et je voulais à tout prix connaître la suite.



L'univers est assez sombre car certaines personnes sont prêtes à tout pour obtenir un rôle clé dans le prochain ballet.



De plus, j'ai eu l'impression que certains thèmes qui me semblaient importants étaient survolés, notamment en ce qui concerne l'anorexie, le harcèlement, le racisme et les humiliations. En effet, ces éléments sont mentionnés avec le fait qu'ils soient problématiques mais quelques pages plus loin, ils sont déjà passés et oubliés. En plus, j'ai eu l'impression que les adultes se fichaient de tout ça, ils essayaient de rassurer les élèves mais sans chercher à résoudre le problème.



Bref, je ne pense pas que cela soit une bonne image pour les jeunes lecteurs qui liront cette saga.



Le dénouement final laisse le lecteur avec énormément de questions et l'envie immédiate de se jeter sur le tome 2.



Malgré tout ça, j'ai dévoré en un rien de temps les 456 pages de ce tome. Le style d'écriture est assez petit mais les chapitres sont généralement assez courts (moins d'une dizaine de pages) ce qui permet une lecture assez fluide.



Pour le prix, vous pouvez vous procurer ce tome pour 18 euros ou pour 31,90 francs.



Si vous aimez la littérature jeunesse chick-lit et la danse classique, je ne peux que vous recommander cette saga.



J'ai passé un super moment de lecture avec ce livre malgré le fait que j'ai relevé certains points négatifs. Du coup, j'attribue la note de 7 sur 10 à ce tome.
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Tiny pretty things, tome 1 : La perfection ..

Si vous me suivez assez régulièrement, vous avez sans doute dû vous apercevoir que je lisais une saga jeunesse dont le thème principal est la danse. Cette saga se nomme 20, Allée de la Danse et a été écrite par Élizabeth Barféty, en partenariat avec l’Opéra de Paris. Eh bien Tiny Pretty Things m’a énormément fait penser à cette saga, puisque les deux histoires mettent en scène différents jeunes danseurs et danseuses, qui nous embarquent à l’intérieur du conservatoire pour nous montrer leur quotidien. Entre rivalités, compétitions, spectacles de danses, amours et amitiés, le quotidien de ces jeunes danseurs est loin d’être ennuyeux !



Nous suivons plusieurs danseuses, dont Gigi, une élève noire, Bette, la ballerine star de l’école, ainsi que June, une danseuse asiatique systématiquement relayée en doublure. Chacune de ces danseuses expriment à tour de rôle leur point de vue dans un chapitre. Ainsi, nous pouvons suivre au plus près ce qui les anime, ce qui les chagrine, ce qu’elles ressentent…



Il est vrai que la compétition fait rage en école de danse, comme partout ailleurs, devrais-je dire. Mais ici, les deux auteures nous montrent des aspects de la compétition que nous n’aurions sans doute jamais pu imaginer : de la rivalité pure et simple, qui s’accompagne de méchancetés, de mauvais coups, d’injures, et j’en passe des meilleures. Extérieure à ce milieu, c’est assez choquant de découvrir de telles choses. Certaines personnes sont prêtes à tout tenter pour décrocher un premier rôle, jusqu’à éliminer leurs principaux rivaux… glaçant !



Heureusement, il y a des personnages qui contribuent à améliorer l’image des danseurs, je pense notamment à Gigi, cette jeune danseuse noire, qui casse tous les codes des danseuses traditionnelles, de part sa couleur de peau et sa condition familiale. Cette jeune fille est une perle rare, puisque de nature optimiste, elle ne perd jamais son sourire, ses mots d’encouragements et de pure gentillesse qu’elle adresse avec sincérité à ses coéquipiers danseurs. C’est une bouffée d’air frais dans ce roman parfois noir.



Un premier tome réussi, qui me donne envie d’en découvrir plus et surtout de suivre l’évolution des différents personnages. Je serai sans doute l’une des premières à lire le tome 2 dès sa sortie, c’est certain !



Une saga prometteuse, qui montre le quotidien pas toujours très rose de danseurs professionnels. Entre amour, amitié, compétition, rivalités... l'action ne manque pas à l'école de danse. J'ai hâte de pouvoir lire la suite.
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Blackout à New York

Quand j'ai entendu parler d'un projet d'écriture à 12 mains autour d'une histoire visant à apporter un peu de romance et de douceur dans toute cette littérature jeunesse ne montrant le peuple afro-américain que dans des situations dures de dénonciations et conquête de droit, j'ai de suite été curieuse d'en voir le résultat. le bilan, ce fut une lecture que j'ai dévoré le sourire aux lèvres en une petite après-midi !



Le constat de la directrice de ce projet est assez juste. On a tendance à n'utiliser des personnages noirs et la culture noire que dans des récits d'oppression et de quête de liberté mais rarement pour des romances et des tranches de vie un peu plus légère faisant du bien au coeur. C'est donc une bien belle idée qu'elle a eu au moment du Covid de convier des amies, écrivaines comme elle pour la jeunesse, dans ce projet.



Je crois que c'est la première fois que je lis une histoire écrite par autant de femmes en même temps. J'avais peur du résultat mais celui-ci fut vraiment savoureux. Me rappelant un peu certaines histoires à plusieurs voix que j'ai adoré lire ou voir, on y suit les romances entremêlées de plusieurs adolescents ou jeunes adultes noirs se trouvant à New York au moment d'un blackout généralisé de la ville. C'est alors le moment propice pour les sentiments de s'échapper pour les aider à voler de leurs propres ailes.



J'ai beaucoup aimé la façon dont les autrices ont su marier leurs histoires dans ce contexte si particulier. L'idée d'avoir une romance principale qui se découpe en plusieurs chapitres, eux-mêmes intercalés d'autres romances avec parfois des amis ou des amis d'amis, est très bonne. Cela rend le récit dynamique et addictif. On a aussi l'impression de s'immiscer dans la vie d'un quartier où chacun se connaît et se croise, un peu comme je l'avais ressenti dans la série coréenne Soulmate ou le film Coup de foudre à Notting Hill, et c'est vraiment charmant.



J'ai surtout adoré la diversité des histoires et des personnages et la grande ouverture des autrices à des romances hétérosexuelles classiques, mais également homosexuelles ou bisexuelles, entre adolescents, jeunes adultes ou personnes plus âgées. Cela m'a fait un bien fou. J'ai aimé suivre des personnages qui étaient autrefois ensemble et se débattent avec leurs sentiments actuels, d'autres qui ont toujours eu un crush et osent enfin l'avouer, des amis de toujours qui réalisent leurs sentiments, un couple installé en crise qui réalise ce qui ne va pas, etc. C'est très divers et toujours crédible et touchant, avec un discours moderne et pertinent sur le consentement, le besoin de dialoguer avec l'autre mais également de s'écouter soi et de prendre soin de soi tout comme des autres.



On n'a vraiment pas le sentiment que les histoires ont été écrites par des autrices différentes car, à de rares exceptions, elles se marient à merveille. Il y a eu je pense un gros travail éditorial pour lisser tout ça. le fait de les suivre toutes dans un cadre un peu exceptionnel où chacun gravite et où retrouve chacun comme si une caméra volait au-dessus de la ville et choisissait de temps en temps vers qui se tourner et zoomer, est un choix fort judicieux. Cela permet ainsi, si on n'est pas fan d'une histoire, de vite passer à la suivante. Heureusement, pour ma part, j'en ai aimé la plupart. Seule peut-être celle de Nella n'a pas fonctionné pour moi.



Mais j'ai aimé ce portrait de la ville de New York, de ses lieux, de ses habitants et de ses touristes qui est fait. C'était sympathique de traverser les rues du centre vers Brooklyn, le temps de ce black-out pour se rendre à une certaine fête, cela a permis de croiser pas mal de lieux emblématiques : rues, parc, bibliothèque, métro, pont, etc. On a bien voyagé. Et ce petit air de road-trip légèrement post-apocalyptique comme on a pu en voir dans les films catastrophes que les Américains chérissent temps était assez amusant. On sent que les autrices se sont bien amusées à marier leurs histoires dans ces différents lieux avec ces personnages qui ont toujours un lien plus ou moins proche entre eux. J'adore ce sentiment de proximité et de jeu de piste que ça a donné à ma lecture.



Ainsi, même si les romances étaient sur le fond assez classiques et déjà vues et revues pour la plupart, elles ont tout de même su fortement me distraire. J'ai adoré celle de Tammi, celle qu'on suit le plus, qui fait éclater le malentendu qu'il y a eu entre elle et son amour de toujours. J'ai été touchée par celle de JJ qui ose faire en partie son coming-out et sauver celui qui lui plaît depuis toujours. C'était touchant de voir Nella réaliser qui elle était et qui elle aimait. Je me suis reconnue dans Lana, cette fille maladroite qui aime son ami d'enfance mais a tant de mal avec les relations humaines et l'expression de ses sentiments. J'ai trouvé fort moderne l'histoire de Kayla et de Tre, ceux qu'on voit casés à vie, mais qui finit par une envie de s'occuper d'abord de soi. Enfin, l'histoire de Grace et Seymour propose une narration différente des autres qui boucle la boucle. Chacun de ces personnages a un petit quelque chose qui le rend unique et on sent chez les autrices un attachement particulier à ceux qui sont différents de part leur sexualité ou leur mal être ou malaise social. Je valide à 100%.



Blackout porte doublement bien son titre. C'est à la fois l'histoire d'une vaste panne de courant qui va mettre en lumière bien des sentiments mais également celle de personnages noirs à qui on ose proposer autre chose que des rôles dramatiques, ce qui fait un bien fou. Oui, les histoires romantiques sortent peu des sentiers battus mais leur mise en scène charmante fut pétillante à suivre dans une New York très vivante et avec des personnages auxquels on s'attache facilement. Je valide totalement l'expérience !
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Tiny pretty things, tome 1 : La perfection ..

Ce roman, il me faisait de l’œil. Beaucoup trop. Déjà à sa sortie en VO il y a quelques mois. Parce que les histoires sur l’univers de la danse classique, j’adore ça. Il n’y a qu’à voir un de mes plus gros coup de cœur de cette année 2019, Orion. Bon…cette fois on enlève les scènes érotiques, mais on ajoute BEAUCOUP de compétition.



Tout commence avec Gigi. C’est la nouvelle du conservatoire. Et cette année, la nouvelle va faire des ravages. Elle est belle. Elle est talentueuse. Elle est adorable également. Et surtout, elle est noire. Si la compétition dans le monde de la danse classique est omniprésente, Gigi ne le sait pas encore mais elle va en faire les frais. Elle n’est pas de New York, et elle n’est surtout pas comme ces autres filles qui ne cherchent que la reconnaissance et n’être que sur le devant de la scène. Si Gigi intègre le ballet de New York c’est avant tout pour son talent de danseuse classique. Elle est humble et d’ailleurs, tout le long du roman elle va le rester. Malgré les brimades, malgré la violence psychologique et la violence physique. Gigi est le genre de fille qu’on aime détester. Pour ma part, je l’ai tout simplement adoré parce qu’elle est attachante et parce qu’elle ne mérite pas toute cette violence et cette jalousie. Mais la jalousie, on le sait, est omniprésente dans tous les domaines.



Dans cette histoire, il y a Bette. La fameuse. C’est très certainement un des pires personnages que j’ai pu découvrir ces dernières années. C’est clairement une fille cruelle et sans cœur. Elle est au ballet de New York depuis sa plus tendre enfance. Et si jusqu’ici elle a pu réussir c’est grâce à l’argent de sa mère et aussi, un peu, grâce à son talent pour la danse. Évidemment, elle a tout pour elle. La beauté, le talent, un petit copain génial et surtout, une vision de la bien assez effrayante. C’est une compétitrice dans l’âme. Et par-dessus tout, elle déteste échouer. Bette est le genre de fille qui n’a pas froid aux yeux et qui n’a pas peur d’éliminer qui que ce soit pour être sur le devant de la scène. Alors forcément, quand Gigi arrive, c’est un petit peu un cataclysme dans sa vie. La jalousie refait surface. Et quand elle découvre le talent de la nouvelle venue, c’est comme si le monde de Bette s’effondrait à nouveau. Parce que, selon elle, il n’y a qu’elle qui mérite d’avoir toute cette reconnaissance. Alors elle est prête à tout, même à faire les choses les plus inimaginables, pour éliminer qui que ce soit qui serait sur son chemin.



« Ne vous y trompez pas : je me suis battue longtemps, et durement, pour voir ce jour arriver, j’ai versé des larmes, de la sueur et du sang, je me suis privée a la moindre occasion. J’ai mérité d’être là. »



Et enfin, il y June. C’est un peu le second rôle de cette histoire, la pièce rapportée de ce roman. June est aussi talentueuse que ses 2 comparses. Mais June est un second rôle. Elle rêve d’être sur le devant de la scène. Elle rêve d’avoir le rôle principal et de pouvoir montrer à sa famille ce qu’elle vaut. Mais lorsqu’on vient d’une famille un peu trop stricte, on récolte parfois ce que l’on sème. C’est-à-dire rien. June le sait, elle doit travailler 2 fois plus que ses camarades pour arriver à se faire remarquer. Et par-dessus tout, elle doit également réussir à se faire intégrer parmi les autres si elle veut ne pas échouer. Doit-elle se lié d’amitié avec Gigi? Devenir une alliée de June ? Elle essaye tant bien que mal, mais rien n’y fait. June ne pense qu’à la compétition. Si j’ai détesté le personnage de Bette, je n’ai pas pour autant aimé le personnage de June. En effet, malgré une histoire qui peut prendre aux tripes par moment, elle est assez détestable dans son genre. Elle mérite un nombre incalculable de claques. Et ce n’est pas en s’en prenant aux autres qu’elle va arriver à s’intégrer un peu plus.



Tiny Pretty Things et en roman qui vous retourne le cerveau par moments. Entre Gossip Girl et Pretty Little Liars, on ne sait plus réellement où donner de la tête. Les 2 autrices nous plongent dans l’univers impitoyable qu’est la danse classique. On aime ou on n’aime pas. C’est tout ou rien. On est clairement sur un roman qui nous fera nous énerver, nous faire pleurer de rage, nous faire poser tout un tas de questions qui nous trottent dans la tête. Pour ma part, ce roman fait parti des romans qui me donnent envie de crier de rage et de tout arracher. J’ai passé un bon moment de lecture, mais j’ai aussi passé un moment de lecture assez frustrant. On sent la compétition, on sent cet air pesant. Tiny Pretty Things est bon. Même très bon. et je dois bien avouer que j’ai très hâte de lire la suite qui sortira en septembre.
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Les Belles, tome 1

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J’avais beaucoup d’impatiences mais aussi beaucoup d’attentes concernant ce livre étant donné toutes les bonnes choses que j’ai pu lire à son sujet. Grosse sortie du mois de Février, « Les belles » est LE bouquin attendu par énormément de lecteurs et lectrices en ce début d’année. Je me suis plongée dedans car je n’y tenais plus et je dois bien avouer que même s’il a quelques défauts, j’ai vraiment passé un super moment de lecture. C’est le genre de livre très addictif auquel vous pensez même lorsque vous n’êtes pas en train de bouquiner vous voyez ce que je veux dire ? Malgré les défauts qui me sautaient aux yeux je ne l’aurais lâcher sous aucun prétexte. Et c’est justement un des gros points forts de cette histoire c’est son côté très immersif et envoûtant qui vous emporte et ne vous relâche qu’une fois la dernière page tournée.





Ce qui pour moi fait la force de ce bouquin c’est véritablement son univers.

Le monde dans lequel nous sommes plongés est complet, détaillé, on a aucun mal à à imaginer toute la fantaisie qui l’habite et la loufoquerie des habitants d’Orléans. Prêt à tout pour être beau, ils dépensent sans compter et sans prendre en compte les risques qu’ils encourent. C’était génial. L’idée est complètement dingue, je n’avais jamais vu ça ailleurs. L’idée de mettre la beauté au cœur d’une intrigue était juste folle. C’était vraiment original et innovant pour le coup de développer une histoire sur quelque chose de superficiel tel que l’apparence physique. Et pourtant ça fonctionne. Et ça fonctionne même plutôt bien.

On aborde aussi, mais plus brièvement, toute la « mythologie » qu’il peut y avoir autour de ces fameuses Belles. A travers les générations passées et le côté casse cou et fouineur de notre héroïne Camélia on découvre certains secrets enfouis qui auraient mieux fait d’être tus à jamais. J’ai adoré pouvoir me plonger de temps en temps grâce à certains passages, dans le passé et découvrir comment les belles sont devenues si importantes, d’où elles viennent mais surtout d’ou proviennent leur don si convoité. J’ai trouvé l’idée vraiment géniale et dangereuse à la fois de voir de si près le besoin et l’envie de certains d’être parfait. C’est un univers très visuel et qui je pense serait formidable au cinéma ! Rempli de couleurs, d’odeurs « les belles » m’a vraiment bluffé par sa manière de se démarquer des autres univers de dystopie.





C’était absolument captivant de découvrir tout les coups bas au sein de la royauté.

J’ai été vraiment fascinée par cette manière qu’à Dhonielle Clayton, l’auteure, de rendre ses personnages tantôt chaleureux et tantôt glacial en un quart de seconde. J’ai adoré me plonger dans le cercle princier si je puis l’appeler comme ça et découvrir de quelles manières ils déforment la vérité pour obtenir ce qu’ils veulent. C’était à la fois terrifiant et addictif de découvrir, en étant au cœur même de l’histoire, ce côté très pervers et narcissique qu’ils peuvent développer pour être LA ou LE plus beau du royaume. Abus, manipulation, mensonges et chantages sont au cœur du programme, alors si vous n’avez pas peur de vous frottez à la princesse n’hésitez pas !





La psychologie des personnages est vraiment très intéressante. On découvre plus en profondeur Camélia, la reine, la princesse et beaucoup d’autres personnages et pourtant, chacun porte en eux un trait de caractère bien distinct qui nous permet vraiment de ne confondre personne et de vraiment nous les visualiser.

Sans m’être vraiment pris d’affection pour notre héroïne, la « Belle » Camélia, j’ai quand même apprécié la suivre. J’ai aimé son côté très sauvage et très libre qui ne suit pas toujours les règles établies. Mais le personnage qui m’a le plus surprise, c’est la princesse Sophia. J’ai beaucoup aimé la manière dont son caractère se dévoile chapitres après chapitres. Je ne l’ai pas aimé pour ses actes ni pour son comportement, mais j’ai aimé son rôle dans l’histoire. Pour être tout à fait honnête, si elle n’avait pas été là, et sans l’univers incroyable, je me serais surement vite lassée de suivre jour après jour, le quotidien de la Belle favorite au royaume.





Et c’est là où j’en viens finalement au gros point négatif de ce bouquin. Le manque cruel d’action.

Alors attention, j’ai vraiment passé un super moment immergée dans cette histoire mais c’était pour moi beaucoup trop introductif. Il y avait à mon sens trop de longueurs. Trop de passages à rallonge où il ne se passe strictement rien à part les consultations de Camélia et ses lettres à ses sœurs et au bout de 300 pages ça en devient quand même redondant. Alors oui l’univers est génial, ça se lit extrêmement vite car la plume est très agréable et parce que ça reste intéressant mais pour tout vous dire il ne se passe pas grand chose durant la majeure partie du bouquin. C’est quand même un joli bébé de 500 pages et je pense qu’il aurait pu être un peu moins long. Ça manquait pour moi de rythme et de retournement de situations pour vraiment que ce soit une excellente lecture.





Néanmoins j’ai quand même vraiment bien aimé ce premier tome. Je pense qu’il faut vraiment le prendre comme un tome introductif comme je vous le disais, une petite douceur à se mettre sous la dent avant de croquer la suite qui j’espère nous apportera davantage d’acidité.

Je dois quand même préciser que durant les 100 dernières pages ça s’accélère davantage, il se passe un peu plus de choses, les masques finissent par tomber et certaines interrogations trouvent des réponses et ça c’était très appréciable. Mais ce qui me chagrine un peu (même si honnêtement ce fut une jolie découverte et que j’ai hâte de lire la suite), c’est que j’avais vu venir quasiment toutes les fameuses révélations. J’avais vu venir certaines grosses révélations qui sont censés laisser le lecteur sur les fesses. J’avais vu venir également la fin, j’aurais pu être surprise si l’auteure ne nous avait pas donné autant d’indices tout au long du roman. On nous laisse avec la tête pleine de questions et maintenant nous n’avons plus qu’à attendre 2019 !! Je vous le recommande ! :)




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Blackout à New York

Le format recueils de nouvelles ce n'est vraiment pas ma tasse de thé. J'aime quand les histoires sont longues, qu'on puisse bien s'imprégner des lieux et des personnages, ce que je n'arrive pas à faire avec des nouvelles.



Mais voilà, Blackout à New-York me fait revoir tout ce que je pense des recueils de nouvelles car JE L'AI ADORÉ. Les histoires tournent autour d'une panne de courant qui se produit en plein cœur de New-York. Ce ne sont que des histoires d'amour entre personnages noirs. Dhonielle Clayton a eu cette idée en discutant avec sa nièce qui se plaignait de ne pas voir de grandes histoires d'amour avec des personnages noirs. Elle a contacté ses copines (et pas n'importe lesquelles : Angie Thomas, Nicola Yoon, Tiffany D. Jackson, Nic Stone et Ashley Woodfolk !!!) et pendant le confinement elles ont écrit ce roman.



Ce que j'ai particulièrement aimé c'est les liens entre chaque nouvelle, elles sont toutes extrêmement liées, ce qui fait que j'ai eu l'impression de lire un roman. Par exemple, un personnage nous parle d'une de ses amies et dans la nouvelle suivante l'amie en question devient un personnage principal. Puis la grande force de ce roman ce sont ses autrices, elles ont chacune une plume à la fois douce, forte et engagée qui m'a captivé de la première à la dernière page. Les émotions y sont très fortes. L'immersion est totale, j'étais vraiment à New-York pendant quelques heures. Il n'y a pas de nouvelle meilleure que d'autres, elles sont toutes incroyables, j'ai tout aimé dans ce roman.



Si vous êtes friands de romances Young Adult avec de la représentation, foncez, il est vraiment génial. Un gros coup de cœur pour moi !
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Blackout à New York

Roman choral autour d’une étouffante journée, le titre à lui seul résume le postulat de départ : Blackout à New-York. Une panne de courant impromptue paralyse la mégalopole américaine, prétexte idéal pour explorer les amours adolescentes dans toutes leurs variations.



Le livre s’articule autour d’un texte fil-rouge, « Une longue traversée », découpé en cinq actes. Chaque acte vient introduire un nouveau récit à mesure que son couple de héros progresse dans la ville. Ainsi, le passage d’un bus amène à découvrir une histoire dans ce bus, un arrêt devant une bouche de métro à une histoire à l’intérieur de ce métro, etc.



En cela, quelque chose de très cinématographique ressort parce que l’on pense immédiatement à des films comme Love Actually ou Valentine’s Day, d’autant plus que le thème de l’amour est prépondérant.



Et bien que chaque autrice ait écrit une sorte de nouvelle, les inter-connexions, l’évènement commun, le fil-rouge et le chamboulement des relations font que l’ensemble donne un roman atypique où même quand les passions s’échauffent, la bienveillance reste de mise.



Merci à Babelio et aux éditions Nathan pour cette coupure d’électricité orchestrée par six cupidonnes en pleine pandémie.
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Blackout à New York

C’est en pleine épidémie de covid-19, alors que le monde s’arrête littéralement et qu’une grande partie de la population est confinée que six autrices emblématiques de la littérature young-adult, réunies à l’initiative de l’une d’entre elles ( Dhonielle Clayton ) décident d’écrire un roman choral pour parler d’amour avec la particularité que tous les personnages sont noirs car, malheureusement, force est de constater que c’est assez rare en littérature ados… Le récit offre donc six histoires qui sont indépendantes et écrites par chacune des six autrices, mais qui se répondent et s’unissent autour de cette coupure électrique générale. Il y a également des ponts entre les personnages et les histoires.



Les histoires de Blackout à New-York mettent chacune en scène des histoires d’amour très différentes dans lesquelles les héros sont très variés ( hétéro, homo, bisexuel, non-binaire, …) et sont aussi confrontés à des questions différentes ( dire adieu à un ex, avoir le courage de déclarer sa flamme, décider de rompre avec celui qui était son petit ami depuis longtemps, …) dans laquelle tout un chacun pourra s’identifier.



J’ai beaucoup aimé le concept de Blackout à New-York et la manière dont les six autrices ont réussi à écrire six histoires très différentes les unes des autres tout en construisant de multiples ponts entre elles. Sans jugement ni préjugé, avec bienveillance, elle offre six histoires riches et passionnantes. Chacune amène le lecteur à réfléchir sur l’amour à travers les situations vécues par les personnages. Le message de ce roman est lui commun pour les six autrices : apprendre à s’aimer soi-même, accepter que ses sentiments peuvent changer, savoir s’écouter, partir pour parfois revenir…



J’ai découvert la plume de plusieurs autrices que je ne connaissais absolument pas ( Dhonielle Clayton, Tiffany D. Jackson, Ashley Woodstock, Nic Stone ) et retrouvé d’autres qui avaient déjà su me séduire ( Angie Thomas et Nicola Yoon). J’ai particulièrement aimé les nouvelles Une Longue traversée, Bas les masques et Toutes les grandes histoires d’amour et des poussières…mais toutes les nouvelles de Blackout à New-York sont super sympas et touchantes à lire !
Lien : https://www.lirado.fr/blacko..
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Tiny pretty things, tome 1 : La perfection ..

Voici le premier volet d'un diptyque publié chez Hachette. Une histoire dans un univers bien particulier, celui de la danse classique. Une histoire narrée à trois voix, sous le point de vue de trois personnages, trois ballerines très différentes. Gigi, la jeune nouvelle, qui débarque de son école de danse californienne et de sa famille aimante. June la coréenne, élevée par une mère célibataire complètement opposée à ce que sa fille devienne danseuse. Et Bette, la peste blonde, qui séduit tout le monde, pour qui le conservatoire, n'a aucun secret, et qui souffre d'une mère impitoyable et d'une sœur aînée bien trop parfaite.

Bref un roman qui change des récits young-adult habituels.



Nous plongeons ainsi dans l'univers du conservatoire de danse classique de New-York. Celui qui prépare les jeunes talents à devenir des étoiles, des danseurs célèbres de la Compagnie de ballet new yorkaise. Dans ce monde des studios de répétition, des salles ou les professeurs russes imposent leur discipline de fer, où chacun sue et souffre pour vivre sa passion, va se jouer une mystérieuse histoire de harcèlement.



Tout commence avec Cassie, la saison précédente, la jeune danseuse prometteuse qui avait obtenu un solo dans le ballet de fin d'année, se retrouve précipitamment victime d'une mauvaise chute, d'une fracture de la hanche et ne peut continuer la danse. A la rentrée suivante, Gigi, à peine venue de sa Californie natale, va devenir la nouvelle danseuse lumineuse qui rafle la vedette aux plus anciennes. Elle est gentille, optimiste, souriante, altruiste... Rien ne semble entacher son bonheur de poursuivre sa passion. Et pourtant, elle devient vite la victime d'un jeu d'intimidation. Pire d'un véritable harcèlement. Quelqu'un est prêt à tout pour la renvoyer. Tout comme les rumeurs circulent au sujet de la chute de Cassie, le trouble commence à naître au conservatoire.

Nous suivons Gigi, qui malgré ses malheurs, brille de par sa générosité et sa bonne humeur dans un monde impitoyable. Elle arrive même à conquérir le cœur du danseur phare de l'école, le beau Alec.

Nous lisons les trépidations de June, sa compagne de chambre et aussi sa doublure, qui souffre de n'être que cette fille invisible vouée à jouer les doublures. Elle doit prouver à sa mère qu'elle est capable de briller elle aussi, qu'elle doit coûte que coûte continuer la danse.

Puis enfin, le point de vue de Bette, celle pour qui le conservatoire n'a pas de secret. La belle blonde au physique parfait, qui sort avec Alec depuis deux ans. La fille que tout le monde admire. Une jeune fille qui sait se montrer aussi garce que charmeuse.



Tout le livre nous nous demandons qui de ces trois filles est capable d'aller aussi loin pour arriver au plus haut ?

Qui des trois danseurs, Will, Alec et Henri est réellement sincère ?

Qui des professeurs est réellement humain?

Chacun semble avoir sa part d'ombre et ses secrets. D'ailleurs, chacune des trois héroïnes narratrice nous offre ses moments de vérité, ses plus grands secrets, et ses plus grandes peurs. Chacune se montre à la fois agaçante voire odieuse et attachante. J'ai aimé ces trois personnages. J'ai aimé ce que chacune avait de plus troublant.



Mais ce que j'ai le plus aimé c'est la description de ce monde de la danse. Les odeurs, les petits gestes précis, les postures d'échauffement et d'étirement, les sensations du justaucorps après l’effort, la douleur de orteils en enlevant les pointes, les blessures... tous ces petits détails qui nous plongent véritablement dans l'univers du conservatoire. J'avais presque l'impression d'en faire partie.



Enfin, la fin nous laisse dans un suspense insoutenable, et l'envie de très vite découvrir le fin mot de l'histoire, qui a fait quoi?

Et je commence à douter de tous et à m'imaginer des scénarios bien plus complexes que ce que nous laisse entendre les auteurs...

Le second tome ne devrait pas trop tarder. J'ai hâte de savoir ce que deviennent les personnages. Et surtout ce que chacun a à nous révéler...

A suivre donc !

Très bonne lecture qui change des contextes habituels, et qui offre de la romance, du mystère et de la psychologie.
Lien : https://leslivresdalily.blog..
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Blackout à New York

Quelle excellente surprise ! Je ne suis pourtant pas fan du format nouvelle mais pour le coup, j'ai trouvé ce livre très intelligemment fait. 6 nouvelles, 6 duos de personnages mais surtout énormément de lien. Les différents héros se connaissent, sont parfois de la même famille ou même amis. Ce qui donne davantage l'impression de lire un roman choral avec une uniformité très sympathique, et ce, malgré les 6 plumes différentes qui se mêlent dans ce bouquin. ⠀



Côté contexte, nous sommes ici à New York, lors d'un été caniculaire. Et voilà qu'une gigantesque panne d'électricité plonge toute la ville dans le noir...Tammi, JJ, Nella, Lana, Kayla, Seymour... De Manhattan à Brooklyn, les pas de jeunes adolescents noirs se croisent, s'éloignent et se rejoignent dans la ville...



Certaines nouvelles ont leurs chapitres éclatés dans tous le bouquin, d'autres nous sont livrées d'un seul coup. Ce qui donne un rythme intéressant et à aucun moment, je ne me suis sentie perdue. ⠀



Malgré tout, j'ai quand même eu mes préférences. Mon top 3 :⠀



1. "Une longue traversée" de Tiffany D. Jackson. Quand deux ex postulent pour le même stage alors qu'il n'y a qu'une seule place. Beaucoup de non-dits et d'insécurités entre ces deux héros, qui m'ont beaucoup touchés. ⠀

2. "Bas les masques" de Nic Stone. Entre Tremaine et JJ, c'est le moment d'assumer ses ressentis, d'oser être qui ils sont. Ils m'ont profondément touchés aussi ces deux-là.⠀

3. "Toutes les grandes histoires d'amour...et des poussières" de Dhonielle Clayton. Et enfin, ma préférée de toutes, le best friends to lovers par excellence. Une nouvelle soooooo mignonne. ♥️⠀



Bref, un très bon moment, je recommande !⠀
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Tiny pretty things, tome 1 : La perfection ..

Haletant.Captivant. Retournant. Éprouvant.

Voilà des mots qui décrivent parfaitement cette histoire.

La danse. Un monde impitoyable, dur et dont on ne sort jamais indemne. Exigence et coups bas, difficulté alimentaire et d'adolescents, compétition et humanité. C'est sujets sont tous abordés avec brio dans ce roman qui nous donne un aperçu de la difficulté d'être dans le monde de ma danse et de ses faire une place.

Des personnes typées, différentes des unes des autres ; chacune sa personnalité et ses vice, ses inquiétudes.

Un mystère en arrière plan qui fait peur, met en garde.

Un roman de génie, happant, un thriller revisité.

Un style d'écriture très agréable, qui nous plonge dans l'histoire. Pas d'ennuis ni de coupures, pas de niais ni de ridicule.

Une suite très prometteuse.

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Tiny pretty things, tome 1 : La perfection ..

Nous suivons les points de vue de Gigi, Bette et June, qui sont toutes les trois danseuses à l'école du Ballet de New York. Gigi est nouvelle et seule élève noire de l'école, et décroche le rôle titre du premier ballet de l'année... Cela ne plait pas du tout à Bette, ballerine star de l'école, et qui prend dès lors Gigi en grippe. Quant à June, elle rêve de ne plus être toujours relayée au second plan en tant que doublure et redouble d'effort pour travailler encore plus, au risque que sa mère l'envoie dans un lycée normal...



Mais au milieu de toutes ces rivalités se cachent aussi de nombreux secrets. Chacune des trois jeunes filles ont leur part d'ombre, de doutes et de secrets. Alors que Gigi cache une fragilité au cœur qui pourrait bien mettre fin à sa carrière de danseuse, Bette, elle, sait qu'elle est coupable dans le départ de Cassie, danseuse prometteuse qui avait dû quitter l'école après une chute grave. Quant à June, qui cherche l'identité de son père et voit un garçon en secret alors que ce dernier est en couple, cache aussi que son ancienne meilleure amie, qui est désormais une fille qui la méprise, est lesbienne.



J'ai vraiment aimé ce côté de la danse, ces petits détails qui une fois assemblés ont donné à l'histoire un aspect réaliste du monde de la danse. Quant aux personnages, cela dépendait des moments. Gigi, Bette et June m'ont agacé, mais m'ont aussi fait attacher à elles. Elles sont toutes les trois très différentes mais ont une personnalité bien définie, très intéressante, et suivre leur point de vue à chacune apporte vraiment au roman.

Le livre a pu au final se révéler parfois assez sombre, assez noir. C'est une part de l'histoire que j'ai apprécié, cela m'a fait encore davantage aimer ce roman.



Malgré quelques passages qui ont pu m'agacer un peu (Jayhe, à quel moment vois-tu une fille alors que tu es en couple, sérieusement ??), j'ai vraiment aimé ce livre. Peu d'histoires Young Adult existent sur le monde de la danse et c'est une très jolie découverte !



Go lire la suite !! :)
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