Diane Broeckhoven

"Depuis des années, Alice et Jules ont leur petit rituel : chaque matin, tandis qu'elle paresse au lit, c'est lui qui prépare le café, avant de dresser, au salon, la table du petit-déjeuner. Puis, à dix heures pile, le fils de la voisine, David, a l'habitude de partager une partie d'échecs avec celui qu'il appelle "Monsieur Jules". Mais ce jour-là, lorsque Alice rejoint son époux au salon, elle le retrouve tranquillement assis sur le canapé, toujours vêtu de son pyjama, l'air serein mais le regard étonné. Mort." 4e de couverture.




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Dans ce roman aussi bref que saisissant, l'écrivain néerlandaise ramène la mémoire des hommes à son noyau sensible, elle célèbre les gestes ordinaires, les mouvements où coïncident la chair et l'esprit, la vie et la survie.
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bref et très émouvant

Quand la vie et la mort composent en harmonie parfaite

Quand chaleur et froid glacial apportent sérénité intérieure



Un huis clos de 24 heures d'amour, de tendresse et d'un quotidien sans faille malgré

Avec pudeur et délicatesse, l'auteur invite le lecteur à se frayer son chemin dans la vie de Mme Alice. Pas d'idéalisation - la vie n'est pas un conte de fée - pas de trivialité non plus : tout - les bons comme les mauvais souvenirs de la vie conjugale - est relaté avec poésie. Un petit opus qui se lit comme en apesanteur.

Cela devait être un matin comme les autres pour Alice et Jules, un paisible couple de personnes âgées. Jules s’est levé comme à son habitude le premier pour aller préparer le petit déjeuner, Alice paressant un peu au lit pendant ce temps. Mais quand Alice s’est levée, elle a trouvé Jules mort sur le canapé. Elle décide cependant de taire cette mort, afin de profiter encore d’une dernière journée seule avec son mari, pour évoquer notamment avec lui quelques passages de leur vie commune. Elle va devoir cependant gérer la venue de David, un jeune autiste ayant pris l’habitude de venir jouer chaque jour aux échecs avec Monsieur Jules à 10 heures précises…

« Une journée avec Monsieur Jules » est un court roman (à peine plus d’un centaine de pages) plein de sensibilité et de retenue, qui évoque la vieillesse, la mort, les aléas de la vie de couple. On se fait à l’étrangeté de la situation, même si bien entendu, on peut se sentir parfois gêné de pénétrer dans l’intimité de ce couple, d’être le témoin des confidences d’Alice, et même si on peut aussi s’interroger sur l’attitude de celle-ci suite à la découverte de la mort de son mari, sa volonté (égoïste ?) de le garder encore un peu exclusivement pour elle. Une histoire attachante néanmoins, à la fois simple et délicate…

En ouvrant ce livre, on entre dans une sorte de coton, l'écriture est douce, légère et agréable. Je me suis laissé porter par Alice mettant de l'ordre dans ses idées, calmement, alors que son mari vient de mourir dans le salon et qu'elle n'aspire qu'à profiter encore un peu de lui, encore quelques heures, juste pour eux...et puis il y a David...

Ce n'est pas un coup de coeur pour moi. Néanmoins, ce livre se lit vite et facilement.

Une histoire touchante d'un vieux couple. Que faire quand on découvre que l'homme avec lequel on a passé sa vie est décédé ? Faut-il prévenir la famille ou profiter encore quelques instants de lui et lui confier ce qu'on a jamais osé lui dire

Alice, en se levant ce matin-là, s’attend à vivre une journée identique aux précédentes. Il faut dire que depuis leur retraite son mari et elle, ont développé une nouvelle routine.

Pourtant, ce matin ne ressemblera pas aux autres. Le café est prêt lorsqu’Alice se lève mais Jules, son mari, est mort sur le canapé du salon.

L’auteur nous étonne dans le déroulement de cet événement. J’ai aussi été déstabilisé par la construction du roman car il n’y a aucun paragraphe

Une journée pour dire adieu à l’homme qui a partagé sa vie, voilà le choix qu’Alice va faire. Une parenthèse étonnante, pas commune, et pourtant très touchante.


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Un jour, alors qu'Alice se lève et se prépare à prendre, comme tous les matins, le petit déjeuner que son mari Jules lui a préparé, elle se rend compte que celui-ci est mort paisiblement dans leur canapé. Le jour se lève à peine, il neige à gros flocons, et Alice ne peut se résoudre à voir Jules partir si soudainement aux mains d'étrangers. Elle décide alors d'attendre un peu avant de prévenir qui que ce soit, le temps de dire au revoir, de partager quelques derniers moments, souvenirs, secrets avec celui qui a partagé sa vie.



Le pitch m'avait bien plu et me semblait l'occasion d'un beau livre sur la mort, le mariage, la famille, les non-dits. Tout cela est abordé, mais j'ai trouvé l'ensemble assez plat, l'auteure se contente de survoler les thèmes sans jamais entrer en profondeur, sans créer de surprise. J'ai fini le livre parce qu'il était très court, mais je sais très bien que je l'aurai oublié dans quelques mois. Dommage!

une journée amusante et de réflexion avec un mort sur le sofa : cent pages lues très vite !

Quand Alice se lève, ce matin-là, elle ne sait pas encore que Jules est mort. Elle le saura tout à l’heure quand les choses seront presque comme d’habitude, mais pas tout à fait. Le café sera prêt, oui, mais Jules ne sera pas à sa place habituelle, mais assis au salon, devant la fenêtre, comme s’il regardait danser les flocons. Mais son regard est vide, c’est là que la mort l’a trouvé.



Et maintenant, que faut-il faire? Appeler un médecin pour qu’il constate le décès? Son fils? Alice n’a pas envie de rien de cela, elle a encore trop de choses à dire à Jules qui ne lui en a pas laissé le temps. Plus tard sera bien assez tôt pour celle qui vient de voir sa vie basculer alors qu’elle avait toujours cru qu’elle partirait la première.



Une journée avec Monsieur Jules n’est pas une journée ordinaire. C’est sa dernière journée. Et Alice a bien intention d’en profiter, de se faire à la mort de Jules petit à petit. Mais il y a David qui va venir tout à l’heure, David, enfant autiste qui s’est attaché à Jules et à leurs habitudes, une partie d’échecs quotidienne, à 10 heures 30, précisément, pas plus tôt, pas plus tard.



D’un sujet grave, Diane Broeckhoven n’a pas fait un livre léger, mais un livre qui n’est pas lourd, un livre plein de tendresse, un livre sur la complicité de deux êtres tout aussi démunis l’un que l’autre qui ont choisi de vivre cette dernière journée sous le sceau d’un secret qu’ils vont partager. Juste eux. Personne d’autre. Demain, on verra.



S’il fallait un seul qualificatif pour parler de ce livre émouvant, je choisirais la délicatesse. Un art qui n’est pas donné à tous, mais que maîtrise à la perfection Diane Broeckhoven, Anversoise de naissance, qui a publié une trentaine de livres, mais dont Une journée avec Monsieur Jules est le premier traduit en français. Espérons que ça ne sera pas le seul.
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superbe de délicatesse et de tendresse.

Un cri d'amour de sensibilité tendre et doux comme une poésie

Alice se lève avec l'odeur du café que son mari Jules vient de lui préparer. Elle le retrouve mort sur le canapé. Elle veut lui dire au revoir avant que ne débarque tous les sensibilités autour du futur enterrement. David le jeune autiste qui vient faire une partie d'échec avec Mr Jules va l'y aider aussi.

Alice se réveille. Son mari lui a préparé le café et une nouvelle journée s'annonce. La neige tombe drue dehors. Mais Jules est mort et Alice ne peut se résoudre à le laisser partir si vite. Elle s'offre cette journée avec l'homme qu'elle a aimé toute s vie, lui parle, le cajole, lui dit des vérités cachées tandis qu'il devient de plus en plus froid.

Si l'idée semblait originale et attrayante, la déception est là et bien là. Un style (une traduction ?) maladroit. Des incohérences, des passages qu sonnent faux. Ce n'est pas travaillé, ni développé.On dirait une ébauche. Il y a juste eu une bonne idée. C'est tout.

Quel beau petit livre...comment ne pas éprouver de la tendresse et de la sympathie pour Alice dont le vieux mari meurt d'un coup un beau matin dans son salon.Elle refuse sa mort et veut profiter pleinement de cette dernière journée auprès de lui après bien des années de vie commune avec son lot d'amour et de déchirures...d'une infinie délicatesse elle partage les gestes du quotidien avec David le fils autiste de sa voisine...un vrai bonheur de lecture pleine de finesse, de simplicité et de douceur. Une belle, une très belle histoire de vie...

Quand la vie et la mort composent en harmonie parfaite

Quand chaleur et froid glacial apportent sérénité intérieure



Un huis clos de 24 heures d'amour, de tendresse et d'un quotidien sans faille malgré

J'ai dévoré ce livre. Tout simplement délicieux et poétique. Ce roman est très court (environ 100 pages) mais il n'en faut pas plus. Alice est pleine de charme dans cette dernière journée qu'elle s'accorde avec son mari mort le matin juste après avoir préparé le café. Tout le long du roman elle oubli qu'il est mort, elle lui parle, se confesse, elle en a besoin, on le sent. Ce livre ne nous réserve que peu de surprises mais ce n'est pas ce que l'on cherche. On sait, en lisant le résumé, que cette pauvre Alice le perd. J'ai continué à lire grâce à la justesse et l'écriture douce de l'auteure. Elle nous fait part d'une humanité incroyable à travers son texte. Les personnages, surtout Alice et David, m'ont fait sourire. Sourire car ils étaient attendrissant tous les deux à attendre, attendre en silence.



J'ai beaucoup de mal à chroniquer ce roman car il est simple, c'est un huis clos avec très peu de personnages et de révélations. Enfin, si, on apprend la vie d'Alice, ses douleurs et ses peines. Mais, je m'y attendais à ce genre de révélations.



C'est un roman touchant et bouleversant, simple mais efficace. Il nous rappelle les valeurs de la vie, la valeur des êtres qui nous entourent. On souhaiterait tous se retrouver dans le cas d'Alice, pouvoir passer une dernière journée avec un être cher pour se souvenir de son visage, lui dire tout ce qu'on a pu lui dire avant. Ce petit roman est froid, froid comme la neige qui tombe devant leurs regards tristes, froid comme la mort.



Je me suis laissée totalement plongée dans le monde d'Alice, dans son appartement de personne âgée où tout est figé. Je me suis plu dans tous ses souvenirs. L'auteur a une plume exceptionnelle.



Je recommande chaudement ce roman !
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Diane Broeckhoven nous offre un récit court mais rempli d’émotions avec « Une journée avec Monsieur Jules ». Le quotidien d’Alice s’écroule quand elle se rend compte que son mari est mort. Que doit-elle faire ? Par quoi commencer ? Qui prévenir en premier ? Que faire du corps ? De nombreuses questions tourmentent la vieille dame. L’heure tourne et Alice doit faire vite. Dans quelques minutes, le fils de la voisine viendra frapper à leur porte. D’ailleurs, l’enfant n’aime pas voir ses habitudes bouleversées, il est autiste, il apprécie que les choses soient faites dans l’ordre. Pour la vieille dame, le temps est compté. Elle ne se voit pas dire « Adieu » à son mari comme ça, sans y avoir mis les formes. Alors Alice prend une décision qui va à l’encontre de la morale. Elle va le garder près d’elle, pour quelques heures encore, histoire de lui dire tout ce qu’elle a sur le cœur. C’est beau, c’est bouleversant, c’est triste. Ce roman nous met face au destin tragique qui nous attend tous : la mort, nous fait nous poser des questions. Et si demain, l’élu(e) de votre cœur quittait précipitamment votre vie, quelle serait votre première réaction ?
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