Citations de Didier Lévy (125)
Mais en attendant, ils marchent en se parlant de tout, de rien.
Légers, heureux.
Et quand, finalement, ils ont envie d'un peu de silence, ils s'arrêtent, se regardent et s'embrassent.
Comme ils ont envie de rester ensemble, comme ils ont encore des choses à se raconter, ils marchent, ils marchent dans la nuit, au hasard des rues.
Nous changeons tout le temps d'appartement vide.
Maman dit qu'elle est très riche et qu'elle les collectionne.
Au détour de ses missions, il croise les gigantesques filets des chalutiers qui sillonnent sans relâche l'océan.
Olo prend un malin plaisir à cisailler leurs mailles, libérant à chaque fois des milliers de poissons.
Alors, elle s'est laissée pousser des jambes, elle l'a suivi sur la plage pour connaître le son de sa voix.
Et quand il lui a souri, elle a senti son coeur s'emballer.
Alors il prend Melba dans ses bras et comme il en a encore des grand bras de grand méchant loup, il serre aussi contre lui Félix, ses frères, ses cousins, ses oncles, et même Caruso.
Ma grand-mère est hanabishi - c'est le nom qu'on donne aux personnes qui créent les feux d'artifice, ici.
-C'est très gentil, mais les chats ne mangent pas de madeleines, soupire le chat. Merci quand même.
Alors, ils ferment les yeux et tout l'après-midi; ils se racontent des histoires de terres sauvages, de montagnes, de fleuves lointains.
Mon grand-père dit qu'un livre, c'est comme une petite graine qu'on plante dans son cerveau.
Raison de plus pour ne pas lire.
J'ai horreur du jardinage.
Les années ont passé. Je ne suis pas devenue hanabishi.
Je travaille dans un collège. J'enseigne la physique
et la chimie - et notamment le ciel, les étoiles, le cosmos...
Sur les murs de ma classe, j'ai accroché les peintures
de ma grand-mère.
A la rentrée de septembre, les élèves les découvrent, émerveillés.
Ils finissent toujours par m'interroger sur les formules, dans les mages.
Ma grand-mère est hanabishi -
c'est le nom qu'on donne aux personnes
qui créent les feux d'artifices, ici.
L'ours buvait. Il s'essuya les babines, me regarda droit dans les yeux et déclara tranquillement :
- Ginik !
Pour que les choses soient bien claires, il précisa :
- Ginik ginik.
Et il fit quelque chose qui ressemblait fort à un sourire narquois. Il attrapa ensuite mon détecteur d'ours. Qu'il alluma. Le boîtier émit aussitôt un signal. Ce qu'il ne faisait jamais avec moi. Peut-être avais-je inventé un détecteur d'ours qui ne marche que si l'on est soi-même un ours ? Il me gratifia d'un sourire moqueur et suivit la direction indiquée sur l'écran.
Qu'est-ce qui est petit, rouge et qui raconte des devinettes archi-nulles ?
[réponse : La fée Coquillette]
– Euh… d'accord ! répond Coquillette, qui ne sait pas très bien comment exaucer ce drôle de vœu. Grimpe donc sur la télé, monsieur l'animateur trop rigolo ! Nous allons partir à la conquête des téléspectateurs !
D'un coup de baguette magique, Coquillette décore le poste puis elle le fait décoller. Dix minutes plus tard, la télé volante et ses deux passagers se posent dans un pré, au milieu des vaches…
Aspergus n'avait plus vraiment besoin de moi. Il savait comment s'y prendre, à présent. Un jour il peignait sans pinceau, juste avec un chiffon, une éponge ou même carrément avec les doigts. Le lendemain, il s'amusait à faire des taches au hasard, puis il improvisait à partir des éclaboussures. Parfois, il collait du bois ou du tissu sur la toile et repeignait par-dessus...
Et les uns après les autres, les assistants partirent travailler dans des ateliers sérieux, où l'on faisait sérieusement des portraits de célébrités sérieuses.
Ses parents se disent que ça va lui passer.
Mais non, ça ne lui passe pas.
"C'est quand même gênant, cet enfant qui danse tout le temps ! soupire le papa. Qu'est-ce que les gens vont penser ?" s'inquiète la maman.
Ils font les cent pas en réfléchissant. "Des mesures s'imposent !" déclare le papa, et il se rend sur-le-champ dans la chambre de son fils.
"Hector, annonce-t-il, la danse, ce n'est pas une bonne idée ! Ces pirouettes, ces sauts, ça va finir par t'abîmer le cerveau. Tu vas encore au cours ce soir, et après, terminé. Fini, la danse !"
- Là, c'est un animal très rare, répond Nour: un zèbre invisible. Le zoo de Kaboul est le seul à en avoir un.
Il y a tellement d'amour sur le bateau qu'il finit par se dilater et prendre une forme de coeur.