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Critiques de Diniz Galhos (51)
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Gokan

Note de la chroniqueuse:

gokan ( ??, lit. « livre relié ») : type de livres illustrés d’ukiyo-e (estampes), extrêmement populaires au XIXe siècle, et qui s’inspirent pour la plupart des histoires de vendettas du théâtre kabuki.

L’idée de départ me semblait plutôt pas mal: un roman déjanté, original et jubilatoire …

De plus, écrit sous la forme d’un synopsis, les chapitres tenant lieu des différentes scènes et personnages qui s’y mouvaient.. Tiens une écriture qui change, donc à tester !

Oui, mais voilà….

Cassiopée se lassa…..

De quoi?

Des tournures de phrases décrivant des scènes «visuelles» comme si elles devaient être « décortiquées »…. « Elle se prit la tête dans les mains, réfléchit profondément en se frottant les yeux et se demanda comment donner son avis, en toute franchise, sans vexer l’auteur tout en restant honnête. Puis elle se mit à tapoter sur le clavier en écoutant un air de jazz. Son chemisier bleu et son jean lui donnaient l’allure d’une …. » Vous voyez ce que ça donne ? Pas vraiment léger à lire, une photo irait plus vite droit au but….

Des allusions cinématographiques (mais elle se devait de convenir que sa culture n’était peut-être pas assez étendue dans ce domaine… même si elle a « reconnu » les sous-entendus pour certains « classiques » comme Pulp Fiction) …

Des dialogues qui, elle l’espérait, auraient dû, tous, la faire rire, l’amuser, et lui donner à penser « Waouhh, c’est fin, c’est drôle et bien amené… »

De la vulgarité, non nécessaire à si haute dose, pour certains chapitres….

Du rythme irrégulier dans le contenu, certaines scènes allant très vite (avec des morts qui s’amoncellent un peu trop de temps à autre) et d’autres se traînant comme lorsqu’on cherche à remplir des lignes sans but précis….

Pourtant….

Chaque chapitre est « sous titré » par une musique et ça c’est très bien ! Cela donne envie de découvrir les morceaux évoqués, on a le souhait d’essayer de comprendre pourquoi ce titre plutôt qu’un autre et son rapport avec ce qu’on lit.

L’histoire se passe à Tokyo et certains aspects sont retranscrits sur un mode humoristique comme la mafia japonaise….

Le scénario de base est le suivant: un professeur, qui va donner des cours à Tokyo, est abordé à l’aéroport. Un homme lui demande de partir à la recherche d’une bouteille de saké, appartenant à Quentin Tarantino. Il fera des rencontres improbables et côtoiera des tas de personnages, dont pour certains, on pourra se demander ce qu’ils font là …

Sans sortir vraiment du lot, cette idée aurait pu se démarquer si elle avait été présentée différemment…..

En conclusion:

ウィルは正当である方が良いです (1)

(1) Fera mieux la prochaine fois


Lien : https://wcassiopee.blogspot...
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Hakim

Hakim accompagne son épouse et ses deux enfants à l’aéroport pour prendre un vol et rejoindre sa famille. La séparation de quelques jours est difficile, mais il doit poursuivre sa BD pour rattraper son retard. Hakim se retrouve placé à côté d’un sac abandonné en plein RER pour rentrer chez lui. Il est persuadé que une bombe y est placé dedans, au prochain arrêt il préfère prévenir le conducteur car il est persuader qu’on va l’accuser vu sa dégaine de terroriste en survêt, bien barbu, la peau bronzé et comme de par hasard placé à coter d’un sac abandonné. Il part donc en plein vagabondage dans Paris, ce qui va paraître dessuinte suspect pour la police. Il se fait repérer pour les mauvaises raisons et se retrouver piégé.



Ce livre nous raconte ce qu’Hakim a vécu durant son parcours plein d’embûches. Cette histoire montre la réalité du monde dans lequel nous vivons, dans tout ses aspects, et sans mentir sur le personnage qu’il est vraiment, ainsi que les ressentis des autres individus qui font partis de l’histoire.

Ce qui ma beaucoup plu est le fait que le racisme soit mit en avant tout au long de son parcours,

surtout ces stéréotypes et ces clichés qu’on nous colle directement au visage. Je me suis accrochée directement dans la peau du personnages avec cet écriture d’un langage souvent «grossier» qui donne le côté original du livre, car très peu d’auteurs utilisent et sont capable d’employer ce style là. Diniz Galhos m’a fait ressentir l’urgence de la situation dans laquelle Hakim se trouve et m’a plongée directement dans le vif du sujet.



J’ai trouvé ce livre assez cinématographique comme un film c’est une lecture sans fin on ne s’arrête pas, cela peu pesez pour le lecteur de ne pas avoir de pause mais je trouve cela très prenant avec un grand suspense dés le début du livre, l’auteur nous amène à se poser des questions et aussi à réfléchir pour mener l’intrigue. On ressent le stress et la crainte de Hakim grâce au rythme de sa course et de ses nombreuses pensées qui s’enchaînent dans sa tête.

J’ai beaucoup aimé ce livre car il aborde des sujets sensibles comme l’immigration, le racisme, la religion, l’égalité, l’intégration et la liberté d’expression. Une histoire passionnante et touchante que je conseille fortement.
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Hakim

Je trouve l’action et le suspense bien dosés mais l’écriture et les expressions utilisées nous font sortir de l’histoire et nous perdent : « nwais » « ntt ».

Les bulles de BD quant à elles sont une très bonnes idées car elles donnent un autre point de vue à l’histoire mais malheureusement cette idée n’est pas utilisée jusqu’au bout car ces bulles de BD finissent par disparaître.



Je trouve que la façon d’aborder les problèmes de société, comme le jugement au faciès ou les problèmes de religion, est immersive dans la mesure où l’on vit les situations dans la peau du personnage. Par exemple, lorsque Hakim trouve le bagage abandonné dans le RER, il a peur et se trouve face à un dilemme : il pourrait y avoir une bombe dans le bagage, il faut donc impérativement prévenir le conducteur, mais il craint d’être accusé à tort s’il le fait. La construction de la scène nous prend dans le crescendo émotionnel que ressent Hakim. Lorsqu’il voit le sac, il tente d’abord de se raisonner : « Ce sac. Putain ce sac […] Nan mais ça va, tu vas pas tmettre à baliser parce que quelqu’un a oublié son sac à dos dans lreur. »,(p.16) mais il finit par paniquer : « […] Putain putain putain il a jamais été aussi long c’putain dtrajet dmerde merde merde merde merde merde merde merde merde bordel mais il arrivera jamais ce putain dtortillard de mes deux allez allez allez allez [...] » (p.19). On ressent et on vit la panique du personnage sans filtres de par l’emploi de la narration à la première personne, d’un vocabulaire très familier et de répétitions. Paradoxalement, ce style est à double tranchant car il est très brut, ce qui peut nous faire sortir de l’histoire. Dans certains extraits, nous sommes forcés à aller chercher certains mots de verlans et d’argots comme « bubar » pour barbe et « beuj » pour jambe que nous rencontrons moins souvent dans l’écriture plus classique.

Ces problèmes de société sont tournés en délire paranoïaque n’aidant pas le lecteur à les prendre au sérieux et à les comprendre. Par le regard et le jugement du personnage principal on a aussi du mal à s’en faire sa propre opinion.

Margaux Carpels 2°9
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Hakim

L’idée de départ de ce roman m’a intriguée et interpelée. Hakim est un français d’origine maghrébine. Après avoir déposé sa femme ses enfants à l’aéroport, il reprend le RER pour retourner chez lui. Un sac à dos semble avoir été oublié dans la rame et Hakim se persuade qu’il s’agit d’un colis piégé et qu’on va forcément l’accuser, lui, un arabe barbu et qu’il doit absolument s’enfuir.

C’est une écriture à laquelle il faut un petit temps d’adaptation, mais ceci est totalement voulu, un langage plus «oral» que littéraire ça donne une originalité au livre mais je trouve quand même assez perturbant car on doit souvent comprendre ce qui est écrit ça ralentit notre lecture c’est le seul point faible que j’ai pu trouver par rapport à ce livre. Tout au cour de l’œuvre je me suis dit : Qu’est ce qu’il se passera pour Hakim si la police ou quelqu’un d’autre voit ce qui se trouve dans ce sac et comment réagira-t-il ?

J’ai plutôt apprécier cette œuvre car elle est original et intrigante et je conseil ce livre au gens qui veule de l’originalité.
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Hakim

Alors qu’il trouve un sac abandonné dans une rame du RER B et qu’il le signale au conducteur, Hakim qui imagine le pire, préfère la fuite. C’est que sa gueule de métèque, sa barbe et son jogging de banlieue l’assimilent davantage à un terroriste potentiel qu’au citoyen français qui protègerait ses semblables.

Là je vous l’écris, mais en réalité c’est lui qui le dit. A travers le dernier roman de Diniz Galhos, Hakim hurle sa douleur d’être né en France d’aïeux qui ne l’étaient pas.



Si la forme peut refroidir au démarrage, ce texte déversé avec brutalité se lit, pardon s’écoute, d’une traite, sans temps de pause ou de respiration. La narration est descriptive, policée voire poétique mais bascule toujours dans les longues digressions intimes d’Hakim.

Traverser Paris au pas de course, à l’affut des gyrophares, trouver refuge chez un vieux pote dont on espérait se distancier. Oui, parce que Hakim a essayé d’avoir une femme, des enfants et un job respectable. Simple chimère ?



Souffrance légitime ou paranoïaque ? Certainement les deux. J’ai trouvé ce récit extrêmement courageux. Le triste hasard des actualités récentes enfonçant encore un peu le clou. Les pensées d’Hakim m’ont semblé sincères, justes et particulièrement objectives et Dieu (ou quelque soit la manière dont on l’appelle) sait que c’est compliqué de l’être dès qu’on aborde des questions aussi sensibles que le racisme, l’immigration, la religion, l’égalité des chances…



Un roman qui donne à réfléchir.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Hakim

Hakim c'est une voix- la voix de la rage et de la peur- mais aussi celle de l'amour, de la famille, d'un citoyen français comme un autre que la société peine à considérer comme un autre.

Hakim c'est aussi une fuite, une course effrénée, impulsée par ses origines, son physique un peu louche, les préjugés et son pédigrée qui lui colle à la peau.

Alors Hakim fuit le dangereux imaginaire collectif, le racisme quotidien, la banalité de l'amalgame facile, envouté par la peur et une paranoïa inouïe. Il déverse sa colère, il crache les discours contradictoires de la République, il abhorre cette méfiance systématique à tout ce qui porte une longue barbe ou un voile.

Hakim c'est aussi un cri, hurlant son patriotisme, sa fierté d'être français et musulman à la fois...



A l'exception de la dernière partie du roman, le rythme du récit est littéralement haletant, à tel point que le lecteur lui-même peine à reprendre son souffle. Hakim nous pousse à lire au rythme de sa course et de ses pensées qui s'enchainent furieusement dans sa tête. Sorte de monologue intérieur à scander comme un slam. Un langage de la rue extraordinairement réaliste qui bouscule notre lecture et nous pousse à nous identifier au personnage pour trouver la voix d'Hakim. Car la singularité de ce roman tient dans l'extraordinaire travail sur la langue par Diniz Galhos, traducteur de Irvin Welsh- une langue qui nécessite un temps évident d'adaptation.



Mais Diniz Galhos met aussi les pieds dans le plat, aborde les sujets qui fâchent, les fameux tabous identitaires, les préjugés ancrés. Il nous bouscule et exhume ce que la société préfère taire.

Mais il faut aller jusqu'au bout de la course avec Hakim, oser franchir ses discours qui dérangent, oser fumer avec Kheuss son ancien pote, oser se heurter à son langage désacralisant la langue de Molière, oser écouter sa colère et sa peur pour enfin atteindre avec lui l'issue de cette fuite suffocante…



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Gokan

À 100 à l'heure dans un Japon de cinéma, le plus hilarant Mexican standoff de la littérature.



Désormais sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2014/08/28/note-de-lecture-gokan-diniz-galhos/

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Hakim

Ce livre m’a tout de suite plu car il est très intéressant à lire grâce à la manière « moderne » dont il est écrit ce qui rajoute un peu plus d’envie de lire.



Je trouve qu’il y a du suspens et de l’action ce que j’apprécie beaucoup quand je lis ça lui donne un côté plus réel et moins commun.



Le moment que j’ai préféré est quand Hakim rentre chez lui dans le RER et qu’il remarque un sac posé sur la banquette dans lequel est dissimulé une bombe, il va donc réfléchir et se dire qu’il est un « suspect potentiel » car Hakim est un homme grand, barbu, un peu bronzé, en survêtement et surtout assis à côté de ce sac, d’après moi cet évènement va apporter de l’action dans le livre.



Et tout au long de l’histoire je me suis demandé ce que j’aurais fait à sa place et surtout j’ai trouvé que ses choix étaient très réfléchis.



Mon appréciation globale sur cette œuvre est qu’elle pourrais convenir aux personnes qui aiment les livres écrits avec des termes modernes ou de notre époque actuelle ou ceux qui apprécient des livres avec de l’action et du suspens.
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Hakim

« Et quelque chose dans ses yeux. La terreur, soudaine, écarquille ceux d'Hakim, bloque net une inspiration, et alors que le conducteur articule :

-Vous pouvez attendre…

Hakim détale. »



“Hakim”, ce français d'origine maghrébine, accompagne sa famille à l'aéroport. Durant le chemin du retour, le père de famille pense au temps libre qu'il va avoir pour finir sa BD. Son oeuvre qu'il veut absolument finir, qu'il aime, qu'il… Un sac ! le grand barbu en tournant sa tête voit un sac posé dans le wagon ! 1000 questions fusent alors dans son cerveau. Est-ce qu'il y a une bombe dedans ? Qui a posé ce sac ici ? Quand peut-elle exploser ? Peut-être maintenant… Arrêt du train, Hakim court jusqu'à la cabine du conducteur pour lui indiquer qu'un sac est posé dans le train. Suite à un regard suspicieux du conducteur sur ce grand barbu, maghrébin, en survêtement, Hakim prend la fuite. Durant sa course, il perd son portefeuille. S'ensuit une véritable panique dans sa déroute où il va rencontrer son ancien ami, Kheuss. Diniz Galhos nous fait vivre le stress d'Hakim, en incluant toutes les pensées du fugitif dans son oeuvre publiée par Asphalte.



le lecteur peut tout d'abord être assez surpris par l'écriture spéciale de l'auteur. Il ne faut cependant pas s'arrêter sur ce premier abord, car ce style raconte l'histoire du personnage. Les lecteurs verront d'ailleurs se développer au cours du récit, l'histoire passionnante et touchante d'un français d'origine maghrébine vivant dans une France divisée par de nombreuses attaques terroristes.On appréciera alors particulièrement la crainte d'Hakim, d'être accusé juste pour son apparence, et les explications faites à lui-même qui vont avec. le lecteur ressentira également, le stress d'Hakim grâce au rythme très juste de l'oeuvre. de plus, vous observerez l'opposition entre la vie de deux français d'origine maghrébine, l'un étant le personnage principal ayant une vie tout à fait honnête, et l'autre étant son ami Kheuss, lui ayant une vie marquée par la drogue et la criminalité. On peut penser à une opposition entre le stéréotype du maghrébin et la véritable vie qu'il mène. Pour finir, le lecteur sera particulièrement surpris par une fin très bien choisie.

Je vous conseille fortement ce très bon livre, qui est aussi intéressant sur le plan littéraire que sur le plan psychologique.

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Hakim

Hakim

Diniz Galhos Asphalte

Le monde est cruel. Il l’est d’autant plus quand il persuade toute une partie de la population d’être vue comme des coupables en puissance. Ben c’est forcément lui, vous le voyez bien, comment il est habillé, d’où il ou elle vient, regarder son allure, ses yeux, c’est flagrant ! Ben oui, toute une frange de notre population porte un poids de culpabilité potentielle et doit pour ses détracteurs faire preuve d'inventivité pour trouver les arguments justes car les faits ne suffisent plus malheureusement. Ces français filles et fils d’immigrés, Diniz Galhos les connaît bien et retrace un moment de vie de l’un d’eux dans Hakim, son dernier roman, paru chez Asphalte.



Hakim est dessinateur de BD. En retard sur un projet, il se contraint à rester dans son appart’ de la petite couronne pour boucler son travail. Il emmène sa famille à Roissy pour prendre l’avion direction le bled. Mal fagoté, une barbe de djihadiste et un survet’ de pacotille, il rentre dans un RER quasi vide avec un sac abandonné dans le wagon. Que faire ? Et s’il y avait une bombe ? Le signaler ou se barrer rapido car avec l’allure qu’il a il va vite apparaître comme le suspect idéal. Il prend l’option de la fuite et s’ensuit un périple tel un fugitif pourchassé dans tout Paris.



En voilà un beau spécimen d’OLNI, objet lu non identifié. Diniz Galhos, traducteur de son état, livre ici un récit atypique à la langue urbaine. Hakim est ce personnage direct, qui veut faire son bout de chemin sans se faire remarquer. Et la Société de toute part ne tente de le remarquer mais pour les mauvaises raisons. Tête de de terroriste d’un côté, mauvais musulman de l’autre, gribouillard n’exerçant pas un métier sérieux pour les derniers. A travers cette rocambolesque fuite, l’auteur interroge sur les propres fuites de toute une génération d’enfant de l’Hexagone, blasée de devoir affirmer leur francité. En cela, le pari est plus que réussi. Le lecteur s’attache au personnage d’Hakim, donne presque du sens à son geste dans le contexte actuel des violences policières et de stigmatisation. Il faut néanmoins se familiariser à la fois à la langue déformée utilisée ici et aussi au non chapitrage, voulu comme une sorte de très long plan séquence au cinéma qui pourrait essouffler quelques lecteurs. Reste un récit honorable qui questionne les représentations sociales, celles des regardant comme celles des regardés



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Skagboys

Renton, Spud, Sick Boy et Begbie ont tout essayé dans leur chienne de vie : speed, acide, tise. Sauf l'héroïne. Au premier shoot succède l'addiction. Loin de s’en préoccuper, cette bande de nazes croulent sous les dettes. Ils passent leurs journées à faire des virées et à glander. L’auteur dresse le quotidien barré de laissés pour compte du système, qui refusent de s’intégrer dans la société et qui crachent sur toutes les valeurs qui ne sont pas les leurs. Un livre dur par l’auteur de « Trainspotting »
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Gokan

On est clairement dans un style qui nous montre une mafia Japonaise caricaturale qui en fait trois tonnes dans les humiliations et les tueries, même si on sait que pour les Japonais l’honneur est quelque chose de sacré, ça m’a clairement saoulé car je ne suis pas adepte du « gratuit et du méchant », je n'ai pas adhéré au style….

Je pense que ce livre peut plaire aux fans de Tarantino, ou du cinéma asiatique cependant !!
Lien : https://mellecupofteabouquin..
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Gokan

Le livre s'ouvre au départ en courts chapitres dédiés à chaque fois à un ou plusieurs personnages qui n'ont strictement rien à voir les uns avec les autres, pour installer le décor et se familiariser un peu avec eux, car attention : il y en a pas mal, et ils sont tous aussi fous et furieux, voire un peu pire à chaque page tournée. L'action se passe au Japon, et implique multiple règlements de compte, histoires d'argents, propos ouvertement racistes et patriotiques, rumeurs de fantômes, large éventail d'armes à feu, yakuzas à lunettes noires et un bonus de survie avec trente-et-unes façons de tuer un homme, en détail. Le Bourbon Kid (du Livre Sans Nom, Anonyme) démultiplié dans toute sa splendeur.



En quoi est-ce que Diniz Galhos se démarque donc des autres ? Par son humour glaçant voire horrible, ses répliques très intellectuellement tortionnaires lancées au plus vif de l'action, ses personnages bien trouvés, même si très caricaturaux par moments, le rythme percutant de l'action qui fait qu'il n'y a pas moyen de s'ennuyer (surtout à partir de la moitié du livre) et la petite poignée d'anecdotes qui font bien sourire. Et surtout, parce que c'est important, je suis à peu près certaine que même ceux qui n'aiment PAS lire peuvent se jeter à toute vitesse dans cette explosion courte mais intense.



Venez donc vous assoir dans ce bar minuscule, boire une coupe de saké et voir qui tire en premier.



(voir la critique intégrale sur le blog)
Lien : http://lecombatoculaire.blog..
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Gokan

Un très bon roman. J'ai pris un grand plaisir à le lire. L'écriture est vive, rythmée. Oserai-je le qualificatif de Tarantinesque ? C'est en effet déjanté, violent, parfois abscons, parfois un peu plus profond... Tous les ingrédients du cinéma du grand Quentin. Une très bonne découverte assurément !
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Gokan

C'est la première fois que je lis ce genre de romans mais je n'ai pas été déçue car j'avais l'impression d'être dans un film de Tarantino. Une sorte de Kill Bill, voire d'Inglorious Bastard avec la scène dans le bar de 15m² bien mené, loufoque, complètement barré! Bref, un roman court mais original qui se suit avec grand plaisir. Je suivrai désormais cet auteur prometteur.
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Gokan

Vous aimez le Japon ? Les films d'action à la Tarantino ? L'humour noir ? Les personnages barrés ? Alors ne cherchez pas plus loin, Gokan est fait pour vous !!

L'écriture est vive, les chapitres courts, les dialogues percutants, le rythme est soutenu, tout se met en place avant "l'explosion" finale.

Mon seul regret : l'histoire se lit trop vite, j'aurais bien aimé une cinquantaine de pages supplémentaires.

En conclusion : un bon gros délire sur-vitaminé qui donne la pêche !!.
Lien : http://andree-la-papivore.bl..
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Gokan

Les personnages sont quelques peu gratinés dans leur genre : un père qui enseigne à sa fille de 15 ans 31 façons de tuer un homme (j’ai pris des notes ça peut servir), une valise pleine de billets appartenant à un grand chef de gang subtilisée, un tueur honnissant les Japonais lâché dans Tokyo (imaginez un peu les sushis que ça engendre… humour nippon) et enfin un prof de littérature française convié à une conférence dans une université japonaise.

Vous me direz : qu’ont-ils en commun tous ces gens ? Je pourrais vous dire rien et je pourrais vous dire qu’ils ont beaucoup de choses en commun. Vous ne serez pas plus avancé.



Tout ce que je peux dire c’est que tout ce petit monde, au gré de leurs pérégrinations, va se retrouver dans un même lieu et ce sera le bouquet final.



A tous ceux qui aiment que le livre soit structuré, je vous préviens ce livre ne l’est pas vraiment. Les personnages s’ébattent dans un joyeux bazar. Pourtant, ils finissent tous par se trouver et c’est pourquoi je tendrais à penser qu’il y a une structure cachée à ce livre bien que je n’arrive pas à mettre le doigt dessus.



Certaines scènes sont très drôles, les dialogues incisifs et même si on ne sait pas trop où l’auteur veut nous emmener, on y va quand même.



Je l’ai déjà dit à propos d’un autre article, je n’ai pas une culture musicale démentielle mais ce livre regorge de quelques bons morceaux et un des personnages voue un culte quasi mystique à la série Shogun avec David Carradine (oui je sais ça ne nous rajeunit pas).



En tout cas, ce livre est très visuel car j’imaginais très bien les scènes devant mes yeux. Je m’imaginais un peu les personnages de « Inglorius Basterd » et « Kill Bill » de Tarantino à la sauce nippone.



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Skagboys

Un chef d’œuvre trop méconnu à l'inverse du film "trainspotting" qui fait partie du même univers et dont on retrouve les personnages.

C'est très bien écrit, l'histoire est prenante et raconte les tribulations d'un groupe d'amis dans une Ecosse où la drogue et la misère ne sont jamais loin.

Pourtant Welsh parvient à nous faire rire et le pavé se lit à vitesse grand V. A ne pas louper. Offert à un ami grand lecteur qui a également adoré.

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Hakim

Hakim va passer une semaine seul pour bosser sur sa bd. Il accompagne sa famille qui rentre au bled, à l’aéroport de Roissy. Sur le retour en RER, seul avec ses pensées et déjà en train de maronner, il tombe sur un bagage abandonné dans le wagon. Il hésite alors à prévenir tout le monde au risque d’être immédiatement suspecté avec sa couleur de peau, son jogging et sa barbe. C’est le début d’une fuite en avant pleine de paranoïa.



Hakim est le produit d’une France qui stigmatise mais Hakim est aussi une machine à digressions. C’est cette forme que va choisir l’auteur pour restituer ses pensées à partir de l’événement déclencheur. Une suite de digressions écrites à la première personne. Les pensées d’Hakim alternent entre ce qu’il se passe pour lui depuis son départ de Roissy et ce que ça va lui renvoyer sur son passé. La langue choisit donne envie de lire certains passages à haute voix. C’est rythmé avec des coupures, des détours, des raccourcis et des bons mots. Un peu déstabilisant au début, on se laisse vite porter par cette prose qui frappe dure et qui sert à merveille l’urgence dans laquelle se trouve le personnage principal. Ses réactions retranscrivent son anxiété et en même temps la conséquence d’un racisme crasse bien français. Les à priori d’Hakim n’en sont pas tant que ça à bien y regarder. Et on sent au fil du récit une forme de lucidité dans les pensées du personnage et dans son regard sur le monde.



Un roman noir tout en nuances, avec un regard sombre sur une société qui ne tourne pas rond et qui traîne de sacrés boulets. Hakim se retrouve au milieu de tout cela et illustre très bien ce poids qui le dépasse. Il est aussi d’une lucidité désarmante. Une excellente découverte des éditions Asphalte que je vous conseille.
Lien : https://lesmafieuses.wordpre..
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Skagboys

A lire en VO pour mieux apprécier le livre.



Foreigners that read Welsh quickly understand that the Romantic Scotland and its fabulous landscape are waived. The other Scotland is depicted, the one of addiction and poverty.



I was afraid at first, especially with the first chapter in handwriting style that I would engage with this book. I loved Trainspotting and the sequel but was afraid of the main plot for Skagboys. But it really kicked in after a few chapters and I got hooked. I was so pleased to learn about the ' youth ' (or early 20s is more accurate) of the characters. The book develops well all the characters and their psychology at the beginning of their addictions while adding relevant content on Edinburgh in the mid 80s. The prequel is far less shocking than the sequel of trainspotting in term of 'graphic' content.



I now have to read Glue to get some background on some other characters mentionned in T2.
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