Djilian Deroche

Récit haletant, magnifiquement mis en images et bourré de rebondissements, Carcajou n’est rien d’autre qu’une des bandes dessinées incontournables du début de l’année 2024.
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Encore une belle trouvaille des éditions sarbacanes.



Carcajou c'est à la fois une fable et une aventure dans le grand nord Canadien de la fin du 19ème siècle. C’est un récit sur la ruée vers l’or et l’or noir. C’est l’histoire d’un paysage, d’une montagne et d’une ville qui vit au rythme des désidératas d’homme parfois peu scrupuleux. Une ville qui vit avec son temps, celui du pétrole. C’est le récit d’une manipulation des esprits, un récit de croyance collective. Mais c’est aussi une proposition sur « ce qui est juste », pas sur la justice mais sur les conséquences de mauvaise action !



Le dessin est sympathique et la case 2 de la page 166 est magnifique (voir remerciement au début du livre).

Un western rugueux au scénario endiablé dans le Grand Nord canadien.
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Si le nom Eldiablo me semblait inconnu, son blaze m'a tout de suite fait penser au luchador du même nom, tout droit venu des Mutafukaz et Puta Madre que je venais de lire. Bien sûr, rien à voir, mais le nom est quand même parlant quand on s'y intéresse un peu. Eldiablo, c'est un vieux de la vieille, il a commencé avec des BD hip hop début 90 et il est surtout connu pour la série Les Lascars ! En fait il touche un peu à tout : scénariste pour le cinéma, la télé, les BD mais aussi dessinateur et coloriste, rien que ça ! Côté bande dessinée, on le retrouve par exemple sur les Monkeys Bizness ou les Doggybags du label 619.



Avec sa BD Carcajou aux éditions Sarbacane (auxquelles on doit par exemple le dieu Vagabond ou le voyage de Shuna), il concrétise un projet de longue date, porté par sa migration au Québec, où il vit depuis une dizaine d'années.



Le carcajou (ou wolverine), c'est un animal qui pourrait se situer entre le furet et l'ours, il est en tout cas qualifié au Canada d'animal le plus féroce d'Amérique du Nord. Et c'est bien là que décors et action se posent, aux alentours des années 1890.



Cette BD, je l'ai lu d'une traite, profitant d'un moment béni où les 2 kids faisaient une sieste. Ça a été un vrai plaisir de suivre les péripéties des divers protagonistes. C'est dur, violent, fort; une vraie ambiance western rural avec des personnages remarquables, assez riches et bien construits.



Le tout est magnifié par les dessins de Djilian Deroche, dont la gestion des ambiances, des émotions et des actions est vraiment réussie. 3 ans de boulot de son côté pour arriver à un tel résultat, ça peut laisser admiratif. Un dessinateur qui connait là sa première BD et qu'il s'agira de suivre dans les années à venir.



Côté ressenti, j'ai vraiment adoré le début de la BD, portée par son ambiance indo/trappeur et nous livrant un joli choc dès l'introduction (suspens !). La dernière partie m'a elle moins emballé tout en restant de bonne facture. Très bonnes impressions donc pour ce western sauvage et haletant, qui m'aura en plus fait connaître son auteur et découvrir son dessinateur. Eldiablo laisse d'ailleurs une superbe dédicace à celui-ci en début de livre "A Djilian, coauteur stakhanoviste dont le talent graphique n'a d'égal que la mise en scène au cordeau, et qui a su insuffler dans mon sordide drame rural cette dimension graphiquement lyrique et incroyablement fascinante".

Fin du XIXe siècle, dans le Grand Nord Canadien. Dans la petite ville de Sinnergulch, une entreprise possède tout : les commerces, les terrains, tout ce qui a de la valeur. Même les autorités, que ce soient le maire ou la police sont soumis à son règne sans partage. Son nom ? La Foxton Inc, dirigée par Jay Foxton, un homme sans aucun scrupule.



Mais il ne possède pas encore une chose, une chose qui vaut son pesant d'or, un pesant d'or noir : le pétrole.



Justement, il existe un endroit où on trouve du pétrole en grande quantité dans la région : une colline où habite un homme étrange, un ermite : Gus Carcajou...



La claque de mars ! Un récit très efficace, complet, magistral. On plonge tout de suite dans l'histoire, on est parfaitement plongé dans l'ambiance de cette petite ville. Les personnages sont plutôt réalistes, entre le fourbe Jay Foxton, ou encore le discret Carcajou. Le reste du casting n'est pas en reste, chacun a ses failles et défauts.



Le suspense est prenant, la tension palpable. L'action est maîtrisé, ça tire, on tue, ça s'enflamme (avec du pétrole, c'est encore mieux).



C'est la première bande dessinée de Djilian Derouche ? C'est une Merveille (avec un "m" majuscule) ! Le trait est très agréable, parfaitement maîtrisé, les couleurs sont somptueux (surtout le feu). J'aime particulièrement la scène où les employés sont victimes d'hallucinations. Un modèle du genre .



Un gros (x10) coup de coeur pour cette BD !! Elle sera très certainement dans mon Top de l'année (en attendant la suite).

Carcajou le vieil ermite orpailleur teigneux pensait être peinard sur sa montagne, mais c'était sans compter l'avidité d'un potentat local prêt à tout pour étendre l'activité de son exploitation pétrolifère. C'est dans les majestueux décors de l'Alberta Canadien dessiné par Djilian Deroche (dont c'est le 1er album long), que prend place ce western sauvage et pittoresque imaginé par El Diablo. Bourré de personnages archétypaux haut en couleur, cette histoire de vengeance devrait happé les amateurs du genre.

Dans les vastes étendues de l'Alberta canadienne, "Carcajou" nous emmène dans un western teinté de fantastique. L'histoire débute avec Gus Carcajou, un ermite vivant sur une colline, qui se retrouve au cœur d'une lutte acharnée pour la possession de ses terres, riches en hydrocarbures. Eldiablo nous offre un récit qui prend vie à travers une galerie de personnages riches en nuances : Jay Foxton, le magnat du pétrole, le shérif Kodiak, dépassé par les événements, le maire couard, et Linda Squirrel, une tenancière de cabaret intrépide. Sous ses airs de Western, l'intrigue aborde des thèmes profonds comme la condition des femmes et les enjeux de l'industrie pétrolière.



Djilian Deroche signe ici sa première bande dessinée avec brio. Son style brille à travers des détails minutieux, des cadrages variés et des couleurs percutantes. Les vastes paysages de l'Alberta sont magnifiquement rendus, tout comme les scènes d'action haletantes. Les dessins en pleine page captivent le lecteur, tandis que la mise en couleurs participe pleinement à l'ambiance du récit. Un dessinateur à suivre !



"Carcajou" est une bande dessinée incontournable qui mêle habillement western et fantastique. L'intrigue captivante et les personnages nuancés, associés au talent graphique de Djilian Deroche, en font une lecture immersive et palpitante. Une véritable pépite à découvrir !

Parmi la multitude d'albums sur la mythologie égyptienne, celui-ci se démarque par son graphisme extrêmement travaillé.

Les illustrations de Djilian Deroche sont magnifiques et donnent une dimension presque solennelle à l'ouvrage. Le format permet de profiter au mieux de celles-ci.



Côté textes et déroulé, rien de révolutionnaire. C'est vraiment le dessin qui fait la différence et qui peut permettre de pencher pour cet album plutôt qu'un autre !

Grand format à la couverture rigide, cet ouvrage sur les dieux égyptiens permet d'en connaître un peu guère plus sur chacun d'eux. Une double page est consacrée à ses hauts personnages de l’Égypte ancienne. Tout commence par les choses à savoir absolument sur l'Egypte avant d'aller rencontrer les Dieux, puis vînt enfin ceux que l'on attend en commençant par Rê le créateur du monde. Un petit historique, son origine et sa "mission" sont expliqués dans un texte court et clair agrémenté d'une grande illustration mettant chaque dieu dans son contexte et des hiéroglyphes dessinent le nom.



Les explications sont simples et à la portée de tous, j'ai pû y découvrir des dieux dont je ne soupçonnais pas l'existence comme Ptah le grand architecte, ou les liens (très étroits) les unissant les uns aux autres. Un bel ouvrage pour débuter dans l'Histoire de l'Egypte ancienne et découvrir de quel Dieu se rapprochait les égyptiens en fonction de leurs demandes.
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Cette fascinante galerie de treize portraits comblera la curiosité des jeunes lecteurs. Caroline Fait dépeint des forbans célèbres épris de liberté, de richesses et d'aventures. De Barberousse en 1520 sévissant en méditerranée à Ching Shih au XIX siècle, nous parcourons les océans à bord d'un négrier, d'un sloop ou d'un galion. En fin de pages se trouve un glossaire qui aidera à définir les mots en caractères en gras. .Si l'auteure se penche sur la biographie de certains pirates, elle nous fait partager les dialogues entre crapules donnant ainsi vie à des pirates déterminés.

L'atmosphère de mystère et de crainte qui se dégage du documentaire provient des dessins de Deroche où les couleurs sourdes sont omniprésentes.

Un beau sujet passionnant.

Ce livre nous offre un rapide survol de quelques pirates plus ou moins connus. Pour chacun d’entre eux, une petite description du contexte, un bref résumé biographique et une mise en scène sur quelques lignes, le tout accompagné de grandes illustrations.



Pour en avoir lu, des documentaires sur les pirates, je dirai que celui-ci ne remplit pas son rôle...



Trop succinct: 10 lignes sur la vie d’un homme, c’est peu. D’autant que le choix des informations données est discutable (pourquoi s'appesantir sur la religiosité de barbe-rousse et ne pas mentionner son rôle dans le siège de Nice, par exemple).



Assez peu pédagogique dans la présentation de celles-ci : faire la part des choses entre le réel et la fiction est difficile puisque le choix a été fait de romancer certaines infos ; ajoutez à cela des données posées sans explications (comment un gamin de 8 ans parvient-il à comprendre le rapport entre le prénom “Anne” et le Royaume d’Angleterre si personne ne le lui explique ?).



Peu représentatif : pourquoi diable commencer avec Barbe-Rousse / finir avec Ching Shih ? il y a pourtant eu des pirates avant / après lui / elle...



Et finalement de peu d’intérêt, voire déroutant : commencer à brûle-pourpoint avec du religieux - beaucoup - , là où on ne l’attendait pas ; trouver des longueurs sur les scènes de beuverie et de plaisirs divers alors que la place réservée aux informations autrement plus intéressantes pour le public cible se fait rare.



Pour en avoir lu, aussi, des fictions avec des pirates comme héros, je dirai par contre que les mini récits sont bien faits, plaisants (quoiqu’assez violents… si le lecteur est trop jeune, il faudra sauter des passages… Marqué à partir de 8 ans… mouais, ça dépend du monde dans lequel vous voulez élever vos gamins ^^).



Bilan ? Un titre trompeur, car d’Histoire de la piraterie il n’y en a pas ; mais un livre plaisant, où l’on piochera de petites anecdotes, ou l’on appréciera les belles illustrations, mais qui ne remplit pas son office documentaire comme escompté.



Merci à Babelio et aux éditions de la Martinière jeunesse pour cette découverte.

Il est rare que je parcoure des ouvrages documentaires jeunesse de manière assidue (j’en consulte beaucoup étant chargée de leur acquisition dans le cadre de mon travail en bibliothèque), et pourtant, parmi la sélection de la dernière masse critique jeunesse de Babelio, le documentaire de Caroline Fait, Pirates ! a retenu mon attention pour son sujet et pour ses illustrations de Djilian Deroche. Il sort aujourd’hui aux éditions De la Martinière jeunesse et voici ce que j’en ai pensé…

Ce qui frappe tout d’abord, c’est son format : 34.5cm de haut sur 28cm de large. Pirates ! est un très grand livre et un très beau livre. Les illustrations très détaillées et très stylisées de Djilian Deroche trouvent ici un écrin à leur taille qui ravira autant les jeunes lecteurs que les plus grands. On est complètement immergés dans l’univers de la piraterie et on en prend plein les yeux avec ses double-pages magnifiques qui ont une colorisation tout à fait adaptée et envoûtante. L’ensemble fait vraiment bel ouvrage historique ! Tout est en effet très élégant, jusque dans la mise en page soignée et agréable qu’on parcoure avec plaisir.

Pour informer les jeunes lecteurs (il est conseillé pour les 6-9 ans) sur la piraterie et les pirates célèbres, Caroline Fait a opté pour une technique intéressante. Elle donne de brèves informations historiques, un très court portrait du pirate étudié et elle propose ensuite un court récit romancé d’une partie de leur vie. Ainsi, on a presque l’impression de lire de courts textes d’aventures sans ressentir d’ennui que les documentaires peuvent parfois provoquer. C’est court, limpide, et le vocabulaire utilisé est précis et expliqué par un glossaire en fin d’ouvrage qui nous en apprend beaucoup (y compris à l’âge adulte). J’aurai souhaité peut-être plus d’informations encore sur ces pirates, sur leurs vies extraordinaires, mais je conçois que pour l’âge auquel le livre s’adresse, il y a déjà beaucoup de données à intégrer. C’était en tout cas très intéressant à parcourir, même à mon âge. Personnellement, pour sa richesse et son niveau de complexité, je le conseillerai plutôt à partir pour 8-10 ans, mais je ne suis pas experte.



En bref, pour les jeunes amateurs de piraterie, Pirates ! est un magnifique ouvrage qui nous en apprend beaucoup et nous en met plein la vue.
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Dès que j'ai vu la thématique abordée, je me suis dépêchée de cocher la case de ce livre.



J'adore les histoires des pirates et j'aimerais m'y plonger un peu plus. J'avoue m'intéresser tout particulièrement aux destins des femmes pirates. Et j'ai été servi car nous découvrons et redécouvrons trois femmes pirates des plus intéressantes...



Ce livre a été une très belle découverte, il est très agréable à lire ! Les dessins sont très beaux. Les différents types de pirates sont bien décrits. Ils viennent des quatre coins du monde. J'ai aussi beaucoup aimé le fait que ce documentaire introduise de courts paragraphes de littérature. On nous montre la spécificité d'un pirate en quelques lignes puis on développe cette particularité à travers une scène littéraire. Très bonne idée d'initier les jeunes à la littérature à travers un documentaire ou l'inverse.
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