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Critiques de Dot Hutchison (83)
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Le jardin des papillons

Une silhouette, à travers la glace sans tain qui donne sur la salle d’interrogatoire.

Une jeune femme, jeune fille, difficile de deviner son âge.

Elle ne semble pas apeurée, elle semble se "tenir", verrouillée pour ne pas ouvrir les digues de la douleur ou indifférente à ce qui l’entoure ?



Le FBI est parvenu à sauver des jeunes filles retenues prisonnières par un homme dont on ne connaît pas le nom, dans une sorte de serre attenante à sa vaste propriété.



Seules treize d’entre elles, sur vingt-trois, ont survécu, et douze se trouvent hospitalisées.



La treizième, c’est Maya, qui attend les agents spéciaux Victor Hanoverian et Brandon Eddison dans cette salle d’interrogatoire.



Sa réticence à dire ce qu’on attend d’elle, sa dureté apparente, sa volonté à raconter comme elle l’entend, agacent Hanoverian et Eddison, qui ont besoin d’un témoin "crédible" pour le procès contre celui que les jeunes filles appelaient le Jardinier.



Que cache-t-elle au juste ?



Et d’ailleurs, est-elle vraiment une victime ?



Elle commence à parler, Maya.

C’est un tout petit monde qu'elle raconte, réduit en espace, réduit en nombre, étouffant, suffocant.

Sous une apparence paradisiaque, un merveilleux jardin sous serre, c’est l’enfer.



Avec un recul galactique qui l’empêche de s’effondrer, elle dit la peur, la violence, les maltraitances, les viols, l’enfermement.

L’esclavage sexuel.



Et puis elle dit le lieu, cette serre gigantesque, ces chambres dont les parois deviennent opaques, insonorisées et se verrouillent d’une pression sur une télécommande, l’imagination du Jardinier pour le penser, en définir les règles, les faire appliquer.

Et les stratégies mises en place par les prisonnières pour survivre…



Concentré d’abominations vécues par les unes et les autres, le récit de Maya renvoie également les agents Hanoverian et Eddison dans leurs cordes, les confronte à leurs limites.



C’est un roman oppressant, qui brouille les pistes, nous maintient en équilibre instable, juste au bord sans jamais nous faire basculer.



Notre inconfort est à la mesure de la situation dantesque des victimes du Jardinier.



La tension monte très vite, elle ne redescendra pas avant les dernières pages.





#NetGalleyFrance #LeJardindesPapillons

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Le jardin des papillons

Autre thriller découvert grâce à Amazon Publishing France, via net galley, : Le jardin des papillons de Dot Hutchison.

Près d’une grande demeure isolée, au cœur d’un immense et luxuriant jardin, débordant de fleurs et de plantes rares, le FBI fait une découverte terrifiante...

Le lieu est peuplé de « papillons » : de très jeunes femmes dont le dos a été tatoué pour ressembler à celui de l’insecte.

Celui qui veille sur ce monde fascinant et effrayant est un homme brutal à l’esprit troublé que ses victimes ont baptisé « Le Jardinier ». Son obsession : capturer, préserver et immortaliser ses plus beaux spécimens.

Parmi les survivantes, une jeune femme, Maya, semble différente. Face à elle, Victor Hanoverian et Brandon Eddison sont perplexes. Plus ils interrogent la jeune femme, plus elle se révèle être elle-même une véritable énigme. Et plus elle se confie, et plus les agents se demandent ce qu’elle leur cache encore…

Le jardin des papillons est un roman que j'ai eu un peu de mal à lire. Il est troublant, j'ai souvent eu l'impression d'être une voyeuse face à Maya, à son histoire, à ce jardin des papillons.. Et je n'apprécie pas forcément ce sentiment.

C'est parfois dur à lire, Dot Hutchison va assez loin par moment. C'est glauque, très glauque même, surement un peu trop pour moi ! Je n'ai pas détesté ma lecture, loin de là. Mais elle m'a mis mal à l'aise. Je ne suis pas certaine que j'avais envie de lire certains passages.

Le jardin des papillons plaira aux amateurs de romans très noirs, en ce qui me concerne je suis assez mitigée.

Ma note : trois étoiles et demie.
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Le jardin des papillons

Le jardin des papillons Dot Hutchison Amazon Publishing France septembre 2019

#LeJardinDesPapillons #NetGalleyFrance



Victor Hanoverian du FBI a le titre d'agent spécial responsable. Il est en charge des enquêtes concernant les disparitions ou sévices sur jeunes enfants ou adolescents et la jeune fille qu'il observe derrière la vitre sans tain attend qu'il vienne l'interroger. Victime ou actrice du drame ? A lui de l'écouter, de l'obliger à dévoiler ce qu'elle sait de ce Jardin des papillons , de cet homme , de ce psychopathe qu'elle désigne sous le nom de Jardinier...

Un long monologue , une question et Maya raconte ...

Un roman surprenant, hallucinant même. A tel point que j'avoue être restée de marbre, je ne me connaissais pas aussi insensible. pas le moindre frémissement , ni peur, ni crainte juste la curiosité "malsaine" du voyeur lambda. Il m'a fallu atteindre les 2/3 pour commencer à m'intéresser aux personnages et apprendre comme Victor Hanoverian qui ils ou plutôt elles sont vraiment.

Une lecture donc en demi-teinte pour moi .

Un grand merci aux éditions Amazon Publishing France pour ce partage

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Le jardin des papillons

Cela faisait un petit moment que je lisais de bon retour sur ce livre, je l'ai trouvé il y a peu de temps en occasion, je n'ai donc pas hésité à le prendre.



Comme beaucoup de personnes je lis énormément de romans policiers et polars et il est vrai qu'ici ce côté est plutôt novateur avec cet homme qui est nommé "le jardinier" qui enlève des jeunes femmes et les laissent dans un jardin, les comparant à des papillons dont la beauté et la vie est éphémère.



Malheureusement de mon côté j'ai trouvé le récit assez brouillon et froid, certains victimes comme Maya semblant même avoir une sorte de syndrome de Stockholm et je n'ai à mon plus grand regret pas eu d'empathie pour ces jeunes femmes.



Je n'ai également pas trouvé l'intérêt de faire intervenir le fils du Jardinier dans ce récit,



Je suis au final assez mitigé du coup sur cette lecture, j'ai aimé l'idée de base qui est vraiment originale mais la froideur du récit m'a laissé du coup de marbre.



Je tenterai cependant une prochaine lecture si l'auteur sort une prochaine parution.
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Le jardin des papillons

Je finis tout juste aujourd’hui la lecture de ce thriller psychologique plutôt bien construit. La grande originalité réside dans le fait qu’on commence directement par une audition en salle d’interrogatoire du FBI. Autant dire, qu’on débute par la fin. On sait juste que les coupables sont, soit morts, soit grièvement blessés, qu’il y a des rescapées d’un apparent enfer que l’on va découvrir petit à petit au fil des auditions de l’une d’entre elle, Maya.

On comprend que quelque chose de d’énorme et inattendu a brisé la routine que constituait le quotidien dans le mystérieux « jardin » de ces adolescentes séquestrées et abusées régulièrement.



On se demande pourquoi Maya est-elle interrogée par la police, séparée des autres victimes qui sont, elles, hospitalisées et parfois dans un état grave ? Maya aussi est blessée. Pourquoi ce traitement particulier ? En fait, les policiers la soupçonnent : est-elle victime ou complice ? Ce qui est suspect c’est que Maya s’obstine à ne pas révéler sa vraie identité, à la garder secrète. Son ton détaché et cette façon de jouer un jeu de chat et de la souris est agaçant et du coup ne semble pas « naturel ». Notre duo de policiers va tenter de démêler l’écheveau qui semble pourtant inextricable. Ces deux-là vont nous jouer le grand classique : « gentil flic » et « méchant flic ». Un cliché plus vrai que nature !



L’un, Victor, se montre plutôt compréhensif et joue la « proximité » et l’empathie avec Maya en prenant modèle sur son expérience avec ses propres filles. Il « comprend » le fonctionnement des adolescentes. L’autre, Brandon Eddison est plus pressé de savoir le fin mot de l’histoire, plus nerveux et maladroit surtout. Je mentionne son nom de famille car il sera désigné ainsi la plupart du temps. A eux deux, ils se font fort de découvrir la vérité quelle qu’elle soit.



Le style de ce roman noir est plutôt tranquille en regard de ce que les jeunes filles ont vécu. L’innommable décrit de façon calme… C’est dû à la force tranquille de Maya, à son assurance, sa détermination, son côté protecteur aussi avec les autres filles mais à la fois distant. Son apparent détachement et son manque de « sensibilité », sa façon imperturbable d’aborder les choses, son cynisme même… Un masque ?



Au fil de son récit, on découvre l’univers du « Jardin » et des personnages que le peuplent. On entre dans la psychologie des filles bien sûr, retenues contre leur gré. Leurs personnalités, leurs histoires depuis leur kidnapping. Tout, mais pas leur vrai nom ni leur ancienne histoire… Le « Jardinier » ne le tolèrerait pas.



On découvre, aussi l’esprit « tordu » de ce mégalomane psychopathe qui leur tatoue des ailes de papillons dans le dos. A la fois, élégant, délicat, doux parfois, amoureux de ses prises de guerre et cruel, brutal et sans pitié lorsqu’il le décide. Un être totalement déconnecté de la réalité et qui pourtant la respecte scrupuleusement à l’extérieur de ce « paradis » crée de toutes pièces, sorti d’un esprit malade.



C’est donc le côté psychologique qui est mis en valeur dans ce livre, car l’histoire quant à elle se déroule plutôt calmement, sans trop de vagues. Les « inadaptées » (dépressives, agressives, malades) ne sont qu’évoquées très brièvement. Les détails des sévices subit par les filles sont durs, crus mais pas trash. Les viols répétés sur Maya sont exprimés pudiquement sous formes de « poèmes d’Edgar Allen POE » égrenés au fil des actes perpétrés sur sa personne.



Pas d’effets tarabiscotés dans les phrases, pas d’artifice inutile, pas de longueurs. On ne s’ennuie pas et on veut découvrir par quel miracle certaines d’entre elles s’en sortent à la fin (évoquée dès le début).



Par contre, la fin m’a un peu déçue car elle est amenée en trois pages, vite fait et puis « rideau »… c’est un peu dommage. Je m’attendais à un dernier twist surprenant qui n’est pas venu.



Enfin, je suppose que la trilogie prévue ne sera pas une suite « aux papillons », mais plutôt la suite des aventures de nos deux flics de choc ?...



En tous cas un grand merci aux Editions Thomas & Mercer, à Amazon Publishing et à la plateforme NetGalley France, pour m’avoir fait confiance pour la lecture de ce roman noir. Cet auteure me plait bien et je la suivrai avec intérêt.

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Le jardin des papillons

Ce thriller est un étrange huis-clos entre Maya et deux agents du FBI dans une salle d’interrogatoire. On apprend dès le début que le criminel a été arrêté et les victimes sauvées, du moins une partie d’entre elles. Les deux agents sont pressés d’en finir, l’un d’eux est particulièrement brusque et antipathique envers Maya, ils veulent surtout un témoignage utilisable pour le procès, or Maya refuse de répondre de manière simple et claire comme ils le désirent. Maya n’est d’ailleurs pas son vrai nom, mais celui que lui a donné le Jardinier, sur sa carte d’identité, elle s’appelle Inara. Toutefois les agents apprennent qu’il s’agit d’une fausse identité, mais elle refuse absolument de donner son vrai nom, ce qui braque encore plus l’un des flics.



Maya n’a pas l’attitude d’une victime d’après eux, elle est distante et semble indifférente à ce qui lui est arrivé. De plus les autres filles hospitalisées la réclament et refusent de parler aux policiers tant qu’elles ne l’auront pas vue. Le doute plane, est-elle seulement victime ou aussi complice du Jardinier ? La jeune fille refuse de se laisser brusquer et raconte son histoire à son rythme, malgré l’attitude très hostile de l’agent Eddison. Elle parle du jardin magnifique et enchanteur dans lequel un prédateur cruel séquestre des jeunes filles depuis plus de trente ans. Passionné par les papillons, il leur tatoue des ailes dans le dos , les viole et les tue selon son bon plaisir ou si elles atteignent l’âge de vingt et un ans. Maya parle de la vie au jardin, un lieu à la fois paradisiaque et marqué par la mort et de ses compagnes de captivité, dont elle a pris soin.



Elle est une énigme et ne révèlera son secret qu’à la fin du premier épisode de cette trilogie qui s’annonce passionnante. La fin est un peu bâclée comme c’est souvent le cas avec ce type de thriller. L’ambiance est assez glauque, les filles n’ont aucun espoir de s’échapper, toutefois il faut vivre de son mieux, les réactions sont diverses. Maya, Lyonnesse et Bliss sont attachantes, protégeant les autres de leur mieux. Les deux policiers sont peu sympathiques, surtout Eddison qui est carrément méchant. On ne comprend d’ailleurs pas pourquoi l’interrogatoire d’une victime de crimes sexuels est laissé à des hommes si dénués de compassion. Certaines filles sont victimes du syndrome de Stockholm, chacune essayant de survivre malgré l’horreur. Tout est paradoxe dans ce jardin et le Jardinier prétend aimer ses papillons.



J’ai apprécié cette lecture même si je l’ai trouvée plutôt oppressante. J’espère que dans la réalité le FBI témoigne d’un peu plus d’empathie pour les victimes au lieu de les suspecter d’emblée de complicité et de complaisance envers leur bourreau.



Merci à Netgalley et Amazon Publishing pour ce partenariat.

#LeJardinDesPapillons #NetGalleyFrance
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Le jardin des papillons

#LeJardinDesPapillons

#NetGalleyFrance



J'ai passé un agréable moment de lecture avec ce livre, tout à fait original.

L'histoire commence par le témoignage de Maya, qui fait partie des victimes du jardinier, mais qui semble tellement sûre d'elle que les enquêteurs ont du mal à la cerner, est-elle une victime ou bien une complice ? Surtout que toutes ses "amies" d'infortune ne veulent n'avoir à faire qu'à elle et ne veulent pour le moment pas répondre aux questions des policiers.

L'histoire de ce livre se passe principalement au commissariat où Maya va raconter son calvaire, ainsi que celui des autres victimes de l'homme qu'elles appellent Le jardinier, celui-ci enlèvent des jeunes filles et leur tatoue dans le dos des ailes de papillon pour ensuite les retenir prisonnières.

Les pages tournent toutes seules, pas de temps morts, j'ai eu un peu peur en plein milieu du livre de trouver la deuxième moitié monotone et bien pas du tout, ce livre se lit d'une traite, les personnages sont crédibles, l'histoire se tient, seul petit bémol, une fin un peu bâclée à mon goût mais comme c'est souvent le cas dans ce genre de livre.
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Le jardin des papillons

Ce roman est angoissant, étouffant, désespérant.

Oui, nous arrivons quand tout est fini, ou quand tout commence, comme on voudra. Le FBI a retrouvé de très jeunes femmes, toutes tatouées d’ailes de papillon, dans le dos. Pour être précise, il a retrouvé des survivantes. Une jeune femme cependant, est différente parce qu’elle semble indifférente, détachée de tout. Blessée également, c’est elle qui va être interrogée, afin que les trois enquêteurs – Victor, Eddison et Yvonne – fassent la lumière sur celui qui les séquestrait et qui se faisait appeler « le jardinier ».

Tout dans se roman est fait pour que l’on ressente cette sensation d’enfermement. Nous avons la salle d’interrogatoire, fermée. Nous avons le jardin, dans lequel les jeunes filles sont séquestrées, la maison, les pièces, fortement cloisonnées, et les vitrines aussi, qui contiennent les « papillons ». Aucun moyen de s’en sortir. Aucun espoir. Même au début du récit : parmi les jeunes filles qui ont survécu, lesquelles parviendront à retrouver une vie normale ? Ce qu’elles ont subi a été pour moi difficile soutenable à lire. Oui, des scènes douloureuses, sanglantes, cruelles, j’en ai déjà lu. Le pire est sans doute la soi-disant bienveillance dans laquelle est enrobée certains des actes commis.

Le livre nous questionne, et c’est très bien. Il nous questionne sur la parentalité, sur ce que l’on veut transmettre à ses enfants, consciemment ou non, sur ce que l’on est capable de leur transmettre ou pas. Il nous questionne sur le concept de neutralité, et nous renvoie à nos responsabilités, quand on sait et que l’on veut rester « neutre ». Pour faire plus court, il interroge sur les petites et les grandes lâchetés.

Un roman noir, très noir, qui nous fait nous demander si tout ce dont il est question est vraiment possible. Sauf qu’en se souvenant de certaines actualités, il est presque à craindre que oui.
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Roses de printemps

Si j’avais apprécié le premier tome de la série, Le jardin des papillons, j’ai eu beaucoup de peine avec celui-ci, il m’a fallu plus d’une semaine pour en venir à bout. J’ai été très fortement tentée de l’abandonner purement et simplement avant la moitié et ne lui donner qu’une étoile, mais je vais toujours au bout des SP, aussi ennuyeux soient-ils. Celui-ci pourrait avoir comme sous titre Stilnox, ou toute autre marque de somnifère, tant il faut s’accrocher pour ne pas s’endormir.



Il se déroule quatre mois après la fin du précédant. Nous suivons quelques unes des survivantes du jardin dans leur difficile reconstruction, en particulier Bliss et Inara, deux filles pleine de ressources que la révolte soutient. Mais l’essentiel du roman concerne une autre affaire gérée par l’agent spécial Victor Hanoverian et son équipe du FBI : La traque d’un tueur en série qui frappe chaque printemps depuis une quinzaine d’années. Il tue des adolescentes dans des églises ou des chapelles et les couvre de fleurs. Cinq ans auparavant, Chavi, la soeur de Priya, a été égorgée dans un sanctuaire désaffecté de Boston. Le père s’est suicidé car il n’arrivait pas à faire face au drame, depuis Priya vit seule avec sa mère. Elle reçoit régulièrement des fleurs, les mêmes que celles laissées sur les cadavres, les deux femmes en concluent que le tueur est sur les traces de Priya et déménagent sans cesse. Elles vivent depuis six mois dans une petite ville du Colorado et s’apprêtent à se rendre à Paris. Priya déprime, a des crises de boulimie et joue aux échecs avec des vétérans dans un parc de la ville, mais surtout traque l’assassin. L’équipe du FBI en charge de l’affaire est restée liée à Priya et sa mère, eux aussi sont sur la piste du tueur mais manquent d’efficacité.



Il y a beaucoup de longueurs dans ce roman où il se passe assez peu de choses, du moins au début. Il devient plus intéressant après deux tiers, sans jamais être passionnant. Les personnages ne sont pas crédibles, ni la situation, je pense que c’est surtout cela qui m’a le plus dérangée. Si c’était un livre jeunesse, de type Club des Cinq, j’aurais mieux compris que Priya soit nettement plus futée que trois agents du FBI, mais dans un vrai polar pour adultes, on a de sérieux doutes. La mère de Priya est aussi inimaginable : après avoir perdu sa fille et son mari, elle laisse sa dernière fille prendre des risques inconsidérés et n’éprouve aucune émotion car elle refuse le sentimentalisme, à croire que c’est un robot et pas une vraie femme.



L’équipe de policiers en charge de l’enquête n’est pas plus réaliste, outre qu’ils ne sont vraiment pas futés pour se faire doubler par une adolescente, ils sont très liés avec cette famille, envoient presque chaque jour divers messages à la jeune fille, la tiennent au courant de l’enquête etc. On imagine mal cette situation dans la vraie vie. Et je ne parle même pas du dénouement complètement irréaliste où un autre agent se montrera particulièrement nul, mettant le jeune fille en danger de mort. Bref je ne pense pas lire le troisième tome de cette trilogie dont la qualité décline au fil des volumes.



Merci à Netgalley et Amazon Publishing pour ce roman que je ne recommande pas du tout.



#Rosesdeprintemps #NetGalleyFrance !
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Roses de printemps

Deuxième tome de la série Le Collectionneur. Même si les enquêtes sont  indépendantes, je vous conseille de respecter l'ordre de lecture, en effet pas mal d'éléments sont divulgués et cela gâcherait le premier opus.

Nous retrouvons les trois agents du FBI responsables de l'enquête sur le jardin des papillons, toujours en contact avec les rescapées, très proches d'une autre famille victime d'un tueur en série.

Depuis l'assassinat de sa soeur aînée  Chavi, Priya et sa mère déménagent au gré de ses nouvelles affectations et partiront bientôt s'installer à Paris.

Tous les ans,  au printemps,  une jeune fille est assassinée dans une église,  son corps auréolé de fleurs.  Depuis le meurtre de Chavi, le tueur semble se rapprocher de Priya et les agents craignent que cette obsession n'annonce qu'elle sera la prochaine.

J'ai beaucoup aimé cette suite,  les personnages étant très recherches, plein de failles mais aussi de courage,  brisés mais toujours debout.

Un très beau roman sur le dépassement de soi, sur la résilience et sur l'amitié.

Je lirai le troisième tome sans hésitation.
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Le jardin des papillons

Alerte page Turner ❤

Ne vous fiez pas à son titre qui pourrait laisser penser à des licornes et des paillettes mais qui renferme en réalité une histoire toute aussi noire que sa couverture.



Pénétrer dans l'univers du jardin des papillons c'est pousser la porte d'une prison de verre ou il est permit d'entrevoir le ciel sans jamais en ressentir la brise. C'est cotôyer la manipulation psychologique et les sevismes physiques tous les jours durant des années. C'est être partagé entre entrevoir la mort comme une meilleure solution que la vie ou survivre par acte de rébellion.



Ce roman est un redoutable mélange de thriller et de policier absolument machiavélique et addictif ! Si j'ai d'abord été perturbée par une quasi absence de chapitre, cela a finalement donné un tout autre rythme à l'intrigue : mélange de flash black et d'interrogatoire.



Je me suis passionnée pour cette histoire entre fascination et dégoût à la Hannibal Lecter.

Bref un coup de coeur terrible !



J'ai hâte de retrouver les inspecteurs, Victor et Heddison, dans une nouvelle enquêtes avec le second volet "Roses de Printemps".

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Le jardin des papillons

Nous débutons le récit alors que Maya est en salle d'interrogatoire avec les deux inspecteurs. Pour une jeune femme qui fut séquestrée pendant deux longues années, son attitude semble incohérente. Elle est en parfait contrôle de ses émotions. Même qu'on peut se demander si justement elle n'est pas immunisée. Il y a une aura de mystère qui plane autour d'elle et elle réussit à nous laisser dans le doute tout au long de l'interrogatoire. Elle dévie en quelque sorte les questions. J'ai senti l'impatience des enquêteurs, car je ressentais cette même émotion. Et en même temps, tout cela est amené avec beaucoup de justesse afin de nous garder bien accrocher au récit.



On pourrait penser que le récit finirait par avoir des longueurs du fait que ce soit un interrogatoire, mais pas du tout. Le fait d'alterner entre le moment présent et le passé de Maya au sein du Jardin, cela donne un certain dynamisme au récit. Et puis, les passages n'étant pas trop longs, l'un comme l'autre, cela nous permet de vouloir poursuivre notre lecture afin d'en savoir un peu plus.



Il y a également les personnages secondaires qui cadrent à merveille avec l'intrigue. Les papillons sont différentes les unes des autres et cela ajoute une touche très intéressante au récit. J'ai principalement eu un coup de cœur pour Bliss. Cette jeune femme si fonceuse et qui ne mâche pas ses mots, même face au Jardinier.



Quant au Jardinier, j'ai eu beaucoup de difficultés à le comprendre et à saisir sa personnalité. Sa douceur apparente nous donne des frissons de frayeur surtout lorsqu'on apprend le sort qu'il réserve à ses papillons. Peut-on réellement arriver à comprendre ce qui se passe dans la tête d'un serial killer?



J'ai vraiment dévoré ce récit. Le seul bémol que je pourrais mentionner, c'est la fin qui m'a réellement déçue et qui était légèrement trop rapide. Cette fin ne nous laisse pas sur un suspense voulant nous faire sauter immédiatement sur le tome suivant, mais dans l'ensemble, ce fut un thriller vraiment captivant!


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Roses de printemps

#Rosesdeprintemps

#NetGalleyFrance



Presque suite du jardin des papillons que j'avais beaucoup apprécié, c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai lu ce nouvel opus de Dot Hutchison. Si je dis presque suite, c'est parce que nous retrouvons bien quelques survivantes du jardin, mais plus dans le but de nous raconter ce qu'elles deviennent et surtout comment elles arrivent à se reconstruire suite à ce terrible drame et non pour les mettre en avant dans cette nouvelle histoire tout aussi terrible.

Nous suivons dans ce livre Priya, une jeune fille de 17 ans, qui 5 ans auparavant à retrouver le cadavre de sa soeur aînée, nu dans une église et entouré de fleurs. Il semblerait qu'un tueur en série oeuvre tous les printemps en supprimant une jeune fille et en mettant en scène sa mort toujours de la même manière. Aujourd'hui celui-ci à décider d'harceler Priya et c'est donc avec l'aide de 3 inspecteurs du FBI que Priya va essayer de faire face et surtout de découvrir qui est cet homme.

J'ai beaucoup aimé cette histoire, même si je lui ai trouvé quelques petites longueurs et j'ai apprécié de retrouver certains personnages du premier opus, j'ai trouvé également les personnages et l'histoire crédibles, c'est donc avec beaucoup de plaisir que j'ai lu ce roman.
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Roses de printemps

Peu de romans traitent de « l’après » – ce moment où tout est censé aller bien. Le « jardin », ce lieu où étaient retenues prisonnières de jeunes femmes, jusqu’à leur date de péremption, a beau avoir explosé, les coupables mort (pour l’un) ou sous les verrous (pour les autres), les survivantes souffrent, ont du mal, doivent affronter le regard des autres, de ceux qui les jugent, comme si les coupables c’était elles, et non leurs bourreaux. Le premier tome, le jardin des papillons, avait été virtuose dans son art de nous montrer l’enfermement. Ici, il nous montre la tentative de ces jeunes femmes pour revenir dans le monde, pour reprendre, comme Innara essaie de le faire, le cours de leur vie là où elle s’était arrêtée.

Mais pas seulement. Il n’est que dans les séries télévisées que les enquêteurs peuvent travailler sur une seule enquête en même temps. Ici, Brandon Eddison, Victor Hanoverian et Mercedes Ramirez, aidés par Yvonne, doivent faire avec cette enquête qui revient inlassablement, année après après, parce qu’à chaque printemps, le tueur fait une nouvelle victime. A chaque fois, il tue une jeune fille dans une église, et entoure son cadavre de fleurs – chaque année, des fleurs différentes. Chaque année, de toutes jeunes filles, mais des jeunes filles qui ne correspondent pas à un profil particulier. Un tueur qui a réussi à ne pas se faire prendre pendant plus de dix ans, un tueur qui ne tue qu’une fois par an est d’autant plus insaisissable. Quand les familles pourront-elles mettre un nom sur celui qui les a privés de leur fille, de leur soeur ?

Parmi elle, Priya Sravasti. Elle a maintenant l’âge qu’avait sa soeur quand elle a été assassinée, cinq ans plus tôt. Elle a tissé des liens avec les enquêteurs, ceux qui, année après année, tentent de découvrir qui, tentent d’empêcher un nouveau meurtre. Elle aussi veut savoir et se demande ce qu’elle ressentira pour le jour où elle se retrouvera face à lui. Priya et sa mère sont des battantes, Priya et sa mère ont surmonté bien des épreuves, et surtout, elles ont appris à vivre avec, avec le souvenir de Chavi, avec les images de sa mort, avec ce qui les unissait et que la mort n’a pas défait. Et les deux femmes font front, de manière bien plus combattive que l’on ne peut le croire.

Course contre la montre ? Pas seulement, parce que cette course est devenue un marathon, face à un tueur qui n’a commis aucune erreur, du moins aucune qui n’ait pu être détectée. Ce récit montre aussi la fascination que certains enquêteurs peuvent avoir pour les affaires non résolues – pensant qu’eux, peut-être, auraient pu faire mieux, ou qu’ils sont capables, là, maintenant, tout de suite de prouver qu’ils font mieux. Ils sont presque aussi effrayants que les tueurs, tant ils en oublient l’humain derrière le numéro de dossier.

Rose de printemps est un polar solidement construit, qui comportent des personnages avec lesquels j’ai aimé partager une intrigue dans laquelle l’humain n’est jamais oublié.
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Le jardin des papillons

Imaginez-vous dans une immense serre, vous baladant tranquillement sur un petit chemin, dans un décor extraordinaire au vue des plantes, arbres, buissons, rivière, cascade, grotte.

Imaginez le son que fait vos pas sur ces petits cailloux qui roulent sous vos semelles.

Fermez les yeux maintenant. Vous le sentez, non ? Cet air tranquille qui circule autour de vous. Ces odeurs qui vous pénètrent à la fois chaudes, musquées, vivifiantes. Et vous sentez sur votre peau, les rayons de soleil qui vous touchent et vous réchauffent. Inspirez profondément, … Expirez.

Vous y êtes ? Ouvrez de nouveau les yeux, et voyez ces papillons qui virevoltent entre les branches, se déposent sur les feuilles, non ? Vous ne les voyez pas ?

Vous avez sans doute raison. Alors dite moi, ce que vous voyez.

Votre respiration se fait plus rapide, votre cœur bat plus fort ? Vos muscles se contractent ? Oui, vous n'êtes pas en train de rêver, vous êtes au cœur de la serre, vous êtes prisonnières, vous êtes marquées, vous avez perdu votre nom, vous n'avez plus d'identité, vous n'êtes plus rien. Mais vous allez exister à jamais.

Vous pouvez vous mettre à crier maintenant, mais de toute façon personne ne vous entend, personne ne va venir vous sauvez, personne sauf LUI.



Dot Huchison a su créer un univers en huis clos fascinant. Je trouve son roman particulièrement esthétique. Autant dans sa façon d'écrire que celle de décrire. Tout ici est très calme, serein. Je suis vraiment surprise. C'est un véritable tableau de filles qui en sont elles-mêmes.



Nous allons découvrir un univers sombre aux mille couleurs, à travers le récit de Maya, jeune fille papillon, qui va raconter aux agents spéciaux du FBI ce qu'elle a vécu. Vous l'aurez compris, l'histoire commence par la fin. C'est un happy end caustique où le méchant a été arrêté et ses prisonnières sauvées. Mais comment, pourquoi ? Maya est différente des autres filles. Elle ne semble pas touchée par ce qui c'est passé dans cet endroit, elle est distante, elle est factuelle, elle est indifférente. Mais d'un autre côté, on sent la fêlure, la couche de vernis qui s'écaille, ses couches qui peuvent paraître dures mais qui ne le sont pas autant que ça.



Un roman entre passé et présent, marqué par deux personnages. Maya pour le passé et Victor pour le présent. Il va trouver les mots justes, faire les pauses nécessaires, pour savoir la vérité. Il va être patient devant une femme qui n'a plus rien sauf sa propre patience.



C'est donc sur un tempo extrêmement doux que va dérouler ce roman et que ça fait du bien, de peindre l'horreur aussi délicatement.
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Roses de printemps

Je ne sais pas si ce sont mes attentes qui étaient trop élevées, mais je ressors quelque peu déçue par ce deuxième tome. Je ne dis que ce roman n’est pas intéressant et captivant, mais simplement pas au même niveau que le premier.



Il y a la structure du roman qui est différente et qui a joué un grand rôle sur mon appréciation. Effectivement, au cours du premier tome, l’auteure alternait entre le passé et le présent. Il y avait une aura de mystère entourant Maya et nous n’avions aucune idée de ce que vivaient les papillons au sein du Jardin.



Tandis qu’ici, dès le début, nous avons accès aux pensées du meurtrier par le biais d'une lettre qu'il a écrit à sa première victime. Et c’est ainsi tout au long du roman. Nous découvrons donc chaque victime, l’une après l’autre et pourquoi elles ont été choisies. Selon moi, cela n’a pas permis de rendre l’intrigue aussi addictive que lors du premier tome.



Par contre, j’ai apprécié le personnage de Priya. Elle est à la fois courageuse, déterminée et vulnérable. Le meurtre de sa sœur et le suicide de son père ont laissé des traces. Malgré tout, elle persévère sur la voie qu’elle s’est engagée!



Il est également intéressant de suivre l’évolution des papillons. Inara et Bliss apparaissent régulièrement au cours de ce récit. L’auteure a su les intégrer auprès de Priya. J’ai bien aimé les liens qu’elle a su faire ressortir. Et puis, l’auteure nous fait découvrir le côté humain et empathique des agents du FBI, surtout pour Eddison.



Bref, ce fut un bon deuxième tome, mais pas aussi captivant que le premier. J’ai passé un agréable moment et je vais assurément lire la suite de cette saga tout en ayant, peut-être, des attentes moins élevées.




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Le jardin des papillons

Ce thriller est tellement bien mené que j’avais l’impression qu’il s’agissait d’une histoire vraie. On passe de la salle d’interrogatoire du FBI à des Flashbacks de la vie de Maya, l’une des rares survivantes.

Elle a malheureusement croisé le chemin d’un homme riche et complètement déjanté qui « collectionne » les jeunes filles et les enferme dans son « jardin ». Les enquêteurs essaient de comprendre ce qui s’est passé mais ils ne comprennent pas cette femme étrange qui reste de marbre en apparence. Elle relate aux agents leur calvaire en tant qu’esclaves…



C’est un récit très dérangeant, très oppressant. Et la tension monte au fil des pages pour nous mener à la révélation finale que je n’avais vraiment pas vu venir. J’en ai encore froid dans le dos !



Il s’agit du tome 1 de la sage le collectionneur mais il n’y a que le tome 2 de traduit en français. Je pense poursuivre car la fin a piqué ma curiosité !
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Le jardin des papillons

On n’est vraiment pas loin du coup de cœur avec ce nouveau thriller. Avant de commencer, je remercie NetGalley et la maison d’édition Thomas & Mercer pour cette lecture. Dot Hutchison nous livre avec Le Jardin des papillons un récit saisissant où se mêle malaise, étrange, et effet ensorcelant. Difficile de rester de marbre face à un tel livre faisant ressortir des sensations particulières et profondes comme la peur, la gêne et la curiosité dans ce qu’elle a de dérangeante. Le FBI reste circonspect face à ce tableau macabre : de multiples corps de femmes, chacun tatoué dans le dos par un papillon, à l’intérieur de cette demeure où règne la végétation.



De nombreuses interrogations sont alors soulevées autour de ces meurtres et toute l’attention va être dirigée face à Maya, une survivante du « Jardinier ». Délivrant son esprit à mesure où elle témoigne, les agents Hanoverian et Eddison sont de plus en plus intrigués par la jeune femme et par ce qu’elle semble encore cacher. Qui est aux commandes de ces actes déshumanisés et quel est le lien avec l’obsession du tueur pour les papillons ?



Plongez sans retenue dans ce nouveau thriller haletant, tout à la fois macabre et saisissant par sa touche artistique et poétique malgré la mort qui en résulte. L’enquête policière m’a complètement happé alors que l’on en découvre davantage sur le « Jardinier » et son travail millimétré. Ce livre n’est pas forcément à mettre dans toutes les mains mais si vous appréciez les récits sombres, il devrait beaucoup vous plaire. Il installe une ambiance bien particulière, pesante et envoûtante. De mon côté, je vais surveiller de près Dot Hutchison.
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Le jardin des papillons

Tout le roman se déroule dans la salle d'interrogatoire du FBI. Il ne se passe donc pas grand chose mais tout le talent de l'auteure consiste justement à instaurer une tension palpable qui nous tient et nous empêche de lâcher le livre!



Pour le Bureau d'enquêtes sur les crimes commis contre des personnes mineures, la prise est exceptionnelle et il est important de comprendre les motivations du Jardinier. Mais Maya ne raconte le temps passé au Jardin des papillons qu'au compte-goutte, faisant mariner les enquêteurs et le lecteur aussi par la même occasion. On découvre notamment l'emprise psychologique du Jardinier sur les filles, qui ne cherchaient pas à fuir leur prison, se laissant faire sans sourciller pour ne pas anticiper le jour de leur mort.



Et même si Maya est un peu particulière, on va peu à peu s'attacher à ce personnage comme à toutes les autres filles retenues prisonnières du Jardin des Papillons. De façon générale, les personnages sont intéressants car tous ont une histoire et un passé particulier qui les influencent dans leur travail. Et entre Victor, qui accepte de laisser Maya raconter à son rythme de ne pas la brusquer, et Brandon, qui est plus sanguin et qui aimerait que les choses aillent plus vite, le torchon brûle parfois.



Une histoire originale qui sort des récits habituels sur les séquestrations. Cela faisait longtemps qu'un roman ne m'avait plus fait passer des nuits blanches (et des réveils difficiles) comme ça! Presque un coup de cœur.



Le Jardin des Papillons est le premier tome d'une trilogie, le second "Les Roses de mai" étant déjà prévu.
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Le jardin des papillons

Je fais le choix conscient de ne pas trop en dire car j'estime que cette lecture mérite de conserver son mystère. Si je peux d'ailleurs vous donner un conseil, c'est de ne même pas lire le résumé pour garder la surprise pendant le récit.



L'agent Victor Hanoverian auditionne Maya, une victime du "Jardinier". On ne sait pas pourquoi ni comment elle est ici, jusqu'à ce qu'elle commence de raconter son histoire et ce qui s'est passé.



Il s'agit d'un tête à tête la plupart du temps. Le récit est celui vécu et appréhendé par Maya, c'est une narratrice qu'on soupçonne d'être peu fiable et qui a des choses à cacher. L'agent est plus en retrait et sert à conduire le récit même s'il est en réalité tout autant spectateur que nous. Et le jardin est lui quasiment son propre personnage tant il est omniprésent !



Cette lecture m'a vraiment transportée. C'est étrangement poétique comme récit, malgré le thème omniprésent de l'éphémérité de la vie. Je lis beaucoup de polars et thrillers, mais celui-ci est dit du point de vue de Maya, une des victimes et le thème est très original. La couverture est sublime d'ailleurs ! On se fait balader de bout en bout. La fin m'a surprise, je m'attendais à pleins de possibilités, mais pas du tout celle-ci à vrai dire et j'ai aimé le clin d'oeil fait par l'auteur même si cela m'a amené beaucoup d'interrogations. Est ce que j'ai aimé cette fin ? Oui et non.



Je me suis peut être précipitée sur internet pour effectuer une recherche de photos après avoir refermé cette lecture. C'est la première fois que je lis un thriller avec cette idée et c'était dingue ! J'aurai vraiment aimé en lire plus. J'apprends en plus que ce n'est pas un one shot, mais une série ce qui ne pourrait pas me faire plus plaisir car je vais investir dans les trois tomes suivants en espérant retrouver le sentiment que cette lecture m'a procuré. Après fair warning, certains thèmes présents dans ce livre peuvent déplaire et sont vraiment durs.



Je précise que ce titre est disponible en libre service sur netgalley alors je ne peux que vous conseiller de foncer et si vous n'êtes pas sur netgalley, filez en librairie (l'édition anglaise existe en papier) ! Je suis étonnée de ne pas en avoir entendu parler avant.
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