« La société change sur de nombreux points : la jeune génération ne veut plus de cette misère économique, ni du système corrompu, ni de cette mise sous tutelle à tous les niveaux », p.54.
Mais la révolution actuelle est forte et intense. Elle rassemble des gens de toutes croyances et de toutes opinions politiques. Tous s'accordent sur le fait de faire passer au premier plan la nécessité du changement plutôt que leurs vies individuelles.
Les gens ne se laissent plus monter les uns contre les autres : les femmes contre les hommes, les Perses contre les Kurdes, les Kurdes contre les Baloutches. Cela ne marche plus.
En principe ce que Daesh cherchait à créer existait déjà. Un Etat islamique fondé sur la misogynie, le mépris des femmes et le fanatisme religieux, qui voudrait étendre son modèle à travers le monde - et pour qui la liberté et la diversité religieuse sont des concepts étrangers.