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Critiques de Edo Brenes (26)
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Bons baisers de Limón

Belle carte postale autobiographique du Costa Rica, Bons baisers de Limón explore les difficultés du rapport à la famille, au delà de l’arbre généalogique qui nomme les gens mais rarement les actes.
Lien : https://www.avoir-alire.com/..
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Bons baisers de Limón

Inspiré par sa propre histoire familiale, Edo Brenes nous raconte l’histoire d’un étudiant de retour dans son Costa Rica natal. Chez ses parents, il découvre une boîte contenant des photographies de ses parents, grands-parents, oncles et tantes, etc.. Cela lui donne envie d’en savoir plus sur sa famille, en particulier sur ses grands-parents Rosaria et Virgilio ainsi que l’oncle Osvaldo. Pour retracer l’histoire familial, le narrateur interroge ses parents, proches et lointains qui se replongent à leur tour dans les années 1940 à 1960. Il se pourrait bien que notre personnage principal déterre un secret de famille profondément enfoui. J’ai beaucoup aimé ce roman graphique doux-amer et ce décor de petite station balnéaire où tout le monde se connaît. J’ai apprécié la thématique du secret de famille, équilibre précaire sur lequel reposent plusieurs générations. Les illustrations sont simples, j’ai apprécié les couleurs qui évoquent la nostalgie et le passé. Pour conclure, une belle fresque familiale qui m’a fait voyager au cœur du Costa Rica.
Lien : http://romansurcanape.fr/les..
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Bons baisers de Limón

Au départ, ce roman graphique n'est pas très évident à suivre, parce que je me suis un peu perdu dans les liens familiaux et les degrés de cousinages, malgré les arbres généalogiques sur les rabats de couverture et au milieu de l'ouvrage auxquels j'ai fait appel. Et puis, j'ai trouvé le truc : il suffit de se laisser porter, tout est dans le texte, et si l'on ne colle pas exactement untel à la bonne place, peu importe, car il est surtout question de retracer l'histoire de Rosario et Virgilio, les grands-parents du jeune homme. Tout se passe dans les années 1940, 1950 et 1960 à Limón, une station balnéaire sur la côte est du Costa-Rica. Dans cette petite ville, tout le monde se connaît, se fréquente et tout se sait mais n'est pas forcément dit. C'est donc ce qui a été tu que le jeune étudiant veut connaître. Il pourra ainsi, avec ce qu'il a récolté, se faire une idée de la vie de ses aïeuls.



Le dessin est assez simple et s'attarde sur les personnages davantage que sur les paysages. Coloré -chaque période à son code couleur et sa typographie-, vivant, il participe à l'envie de découvrir la vie de tous les intervenants. Pour ceux qui connaissent, il y a un peu d’Étienne Davodeau dans l'album, dans la manière de rapporter les propos des uns et des autres, de dessiner et de s'intéresser aux personnes.



J'aime beaucoup ce genre d'ouvrage qui parle de gens simples, confrontés parfois à des difficultés qu'ils parviennent plus ou moins bien à surmonter, et surtout la manière dont leurs descendants, loin de les juger, les racontent. La famille, source inépuisable d'histoires, avec ses secrets, ses non-dits, ses amours, ses liens plus ou moins tendus...
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Touristes à La Havane

Difficile d’imaginer un si grand écart entre deux pays d’une même région. Pourtant notre couple de héros, provenant du Costa Rica (en Amérique centrale) vont vite comprendre que les clichés de cartes postales de la Havane cachent une vie assez difficile sous l’occupation communiste.

La Havane, dans l’imaginaire collectif : ce sont les cigares, les vieilles voitures retapées dans les rues colorées d’une ville sous le soleil des Caraïbes, sans oublier la salsa ! Une vision de rêve qui, dès qu’on referme les volets, dévoile l’obscure vérité de la majeure partie de la population. Edo Brenes, comme il l’avait déjà fait avec “Bons Baisers de Limón”, nous invite dans l’intimité d’une région. Cette fois-ci, ses valises l’ont emmené à Cuba avec “Touristes à la Havane”. Et pas n’importe quand. C’est l’anniversaire del Commandante, Fidel Castro a 90 ans ! Et chaque année, cela se fête dans un grand carnaval.

“Du pain et des jeux !” comme dirait le proverbe latin. Sous le charme ambiant visant à séduire les touristes, quelques avantages... beaucoup de défauts. Les études et les soins de santé sont gratuits, mais les ressources alimentaires sont rationnés, l’emploi est supervisé par l’État - donc si un cubain veut lancer son affaire, c’est via le marché noir ou avec des pistons très, trèèèès longs. Du coup, Miami au nord fait de l’œil, quitte à immigrer clandestinement vers le rêve américain...

À l’instar de la couverture, le graphisme de l’auteur est plutôt simple, minimaliste - bien que l’architecture soit mise en valeur avec minuties et détails - avec des couleurs plutôt criardes. Mais finalement, n’est-ce pas le message qui importe le plus ? La différence entre la Havane des touristes et celles des cubains (même la monnaie est différente selon votre statut) ? L’idée qu’on se fait du communisme avec ceux qui le vivent dans un pays un rien marginalisé par les États-Unis et les perspectives d’avenir pour les jeunes... alors on réfléchit et on comprend un peu mieux. Affaire à lire !
Lien : https://sambabd.net/2024/01/..
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Touristes à La Havane

Au total, 380 pages [permettent à Edo Brenes] de brosser le portrait des habitants, plutôt que celui des touristes, à travers un récit choral très éclairant…
Lien : https://www.bdzoom.com/18924..
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Touristes à La Havane

(LX971) - Un album qui démarre doucement, sur un faux rythme, mais qui vaut vraiment le détour. On suit ici un couple du Costa-Rica venu à Cuba presque à l'improviste, sans grands préparatifs mais avec leur lot de préjugés et d'interrogations. A travers leur regard, on découvre peu à peu la réalité de la Havane, au plus près de ses habitants. La sincérité du propos est touchante et les personnages ne masquent pas leur surprise devant le décalage culturel, les prises de position politique ou les espoirs d'un ailleurs. La dernière partie de l'album est particulièrement touchante. Je vous conseille d'aller au bout, cela en vaut la peine. Plutôt oui pour la sélection BDz'îles en Lycée.

(EL971) Je trouve moi aussi cette BD très intéressante et elle traduit bien les incompréhensions que traverse un touriste à Cuba. Cependant, je ne pense pas vraiment que cela intéressera des lycéens. Pour moi c'est plutôt Non pour BD Z'Iles.

(SCO971) Avis mitigé sur cet album. Mais il traite de Cuba, donc pourquoi pas ? Niveau lycée.

(LL971) Un album intéressant qui donne à voir l'envers du décor du castrisme et la détresse d'une partie d'un peuple qui en découle, au-delà des clichés sur le plus grande île des Antilles. La longueur et la langueur de l'album me questionnent cependant : les lycéens ne décrocheront-il pas avant la dernière page... ? A voir donc pour la sélection Prix BDz'îles Lycée.
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