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Critiques de Eduardo Mendoza (346)
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La grande embrouille

Dans cette Grande Embrouille, Mendoza met en scène une brochette de personnages improbables qui, autour de Canuto, un coiffeur sans clientèle récemment sorti de l'annexe psychiatrique de la prison, mènent une enquête opiniâtre pour retrouver le beau Romulo, un camarade disparu dans des conditions étranges. le ton est résolument absurde, la galerie de personnage haute en couleur, on croise un swami plus ou moins escroc, une étudiante faussement naïve, des statues vivantes, une accordéoniste communiste et une honnête famille de commerçants chinois prêts à tous les mauvais coups commerciaux. Cette joyeuse bande de patachons à la santé mentale incertaine s'agite en tous sens et avec peu de jugeote pour résoudre une histoire qui manifestement la dépasse.

Le bouquin est hilarant, le style enlevé et les dialogues rendent bien le mélange de naïveté et d'inconscience qui anime cette bande de demi-fous. Comme toujours chez Mendoza, Barcelone est omniprésente. Lisez-le à une terrasse de la capitale catalane!
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La grande embrouille

Une découverte agréable. L'auteur croque avec un humour grinçant mais sans lourdeur. Le style littéraire est alerte. Un badinage aérien. Les protagonistes sont attachants. Même les malfaiteurs. Peut-être un peu caricatural parfois. L'auteur use du "je" pour raconter son histoire.

Les événements se déroulent à Barcelone. La chaleur y est accablante. Le narrateur, détective à ses heures perdues tient un salon de coiffure au bord du dépôt de bilan. En face, une famille chinoise, tenant un bazar, s'immisce dans la vie de leur voisin qui enquête sur la disparition d'un ami : le beau Romulo. Les deux hommes s'étaient connus dans un hôpital psychiatrique. Pour progresser, Le détective s'attache des auxiliaires excentriques, des laisser-pour-compte. On y rencontre aussi la chancelière allemande.
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La grande embrouille

De Mendoza, j'avais bien aimé Le Mystère de la Crypte ensorcelée, j'ai continué l'escapade à Barcelone avec La grande embrouille et je n'ai pas été déçue, c'est même mieux! Toujours aussi farfelu et embrouillé. Je me suis laissé conduire dans le récit sans trop chercher à comprendre ou à résoudre l'intrigue comme j'ai l'habitude de la faire dans les polars, deviner qui est le meurtrier, quels sont les motifs. 



Le narrateur est sorti de sa maison de fous, le commissaire Florès est parti à la retraite, le Docteur Sugranes sévit encore, Candida a quitté la prostitution.



Barcelone est toujours plus cosmopolite : un bazar chinois s'est installé de l'autre côté de la rue et rêve de coloniser le salon de coiffure de notre héros pour en faire un restaurant. Mais n'anticipons pas....C'est le seul bémol, les Chinois sont un peu caricaturaux, quoique hilarants. N'allons pas taxer l'auteur de racisme, il fait évoluer une accordéoniste de l'est, un albinos africain, un indien du Pérou (ou de Colombie), tout un peuple de marginaux, statues vivantes, livreurs de pizza....qui vont constituer la troupe d'enquêteurs la plus loufoque possible. Sans parler du gourou indien qui est aussi catalan que possible...



Evidemment, on s'y perd, mais la lectrice rit aux éclats. Et finalement, il y a quand même un dénouement! 
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La grande embrouille

e ténor des lettres espagnoles aime aussi se frotter au polar, un genre dont il parodie les codes en y injectant de fortes doses d'humour burlesque.
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La grande embrouille

Picaresque ce livre ? Peut-être se situe-t'il dans cette lignée.

Il porte en tout cas bien son titre puisque cette histoire policière s'avère effectivement embrouillée. Elle est aussi assez baroque, voire guignolesque : peut-être est-ce cela, le genre picaresque.

Heureusement, on sourit de temps à autre et le récit est assez fluide : le tout s'avère bien ficelé.

Ce roman sans prétention est parfait pour un lecteur voulant se détendre sans savoir quoi lire exactement, par exemple en attendant une correspondance dans une gare ou durant un long trajet en train ou en avion.

Traduction agréable de François Maspéro
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La grande embrouille

C'est ma 2ème tentative (malheureuse) de lecture d'un Mendoza et je ne parviens pas à entrer dans l'histoire, dans le style, cet humour qui se veut décalé; ça me paraît très artificiel et je n'irai pas au terme du roman.
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La grande embrouille

J'ai bien ri à la lecture de cette parodie de polar déjanté, dans une Barcelone estivale torride, saturée d'humidité, souvent crasseuse :brouillards suffocants, orages massifs, égouts refoulants et inondant les appartements...

    Des personnages picaresques _  dont le "héros" coiffeur en survie, détective privé, rencontré dans le" labyrinthe aux olives" et "le mystère de la crypte ensorcelée" ( "privé", surtout de libertés en raison de troubles psychiatriques reconnus ou allégués par les autorités médicales) _ s'organisent pour mener une recherche visant à retrouver un ami, compagnon d'infortunes, autre marginal  magnifique : le Beau Romulo _ Cette disparition inquiéte car c'est un spécialiste des "coups foireux".

Personnages picaresques car notre détective réunit une bande de joyeux marginaux, des "pieds nickelés" véritables artistes de rue, afin de mener à bien cette enquête , bientôt totalement délirante !

Quelques acteurs : - le détective _ sans nom _ "je",

-Marigladys dit "bout de fromage"... elle préfère,

- le Beau Romulo,

- Liviana Torrada.... "une femme d'une beauté provocantes.... aux formes sinueuses...

- Morgan l'Aristo, statue vivante sur les ramblas,

-  Lin Siau et sa famille, gérant du bazar" La Bamba,"

-   Général Tat : référent chinois de la famille Siau

-   Candida, soeur du Privé, et son époux, candidat pour une invalidité inaccessible,

-  la sous-inspectrice Saleteigne,

-   Kiwijuli Kakawa, dit" Juli" :africain de l'ouest, albinos, aussi statue vivante sur les ramblas,

-   Moski :réfugiée communiste en catalogne, chanteuse de rues "à la voix de corbeau"et joueuse d'accordeon,

-  Juan Nepomuceno clandestin peruvien, employé d'hotel,

-  un livreur de pizza : Mahnelik,

- monsieur Armengol : restaurateur de la gargote : " chiens à vendre",

- un tueur : Ali Aaron Pilila traverse le livre,

-  ....

Quelques lieux :

- les restaurants : "chiens a vendre",

et "la grosse andouille"

- le bazar : "la bamba"

- le centre de yoga du swami Pashmarote Pancha

- l'hotelTita Freida, "réservé aux riches",

- le salon de coiffure de notre privé : "horaires d'été, exceptions sur rendez-vous"

.....

Mais, sous des apparences croquignolesques, l'aventure est bien menée, sans failles ni approximations : le grotesque est un excellent liant...auquel, même le lecteur adhère .

E. Mendosa critique avec maestria notre société de consommation ainsi que nos relations sociales en faisant évoluer des marginaux _ parfois qualifiés de fous _ et ceux ci s'en sortent parfois relativement bien. L'un d'eux prend même la place du chef du protocole à la Municipalité ! Un autre bénéficie de la protection d'une responsable politique, convaincue qu'elle est d'être en présence d'un ancien amoureux :"grand fou, va !"

La famille Siau toujours polie, attentive au bien être du voisin coiffeur, tres laborieuse, a une nette propension à l'expension _ bien acceptée par tous les parties concernées_.

Les troubles mentaux allégués, servent surtout de pretexte à se moquer de notre mode de vie ?

Des arrivistes totalement incompétents sont placés à des postes non dangereux : Chargé de Communications à l'Hopital Public, par exemple.

Donc, encore un roman truculent, critique, plus long que "Sans nouvelles de Gurb", autre pépite à explorer _ nouvelle où 2 extra terrestres découvrent les merveilles du savoir vivre terrien :on y mange bien, et quand on a le look de Madonna... Alors tout est permis. Donc 4/5 pour cepolar déjanté .
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La grande embrouille

On prend un plaisir infini à la lecture de cette fable contemporaine qui, comme d’habitude, nous amène plus loin qu’elle ne feint de le prétendre.
Lien : http://www.humanite.fr/cultu..
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La grande embrouille

Après la déception du David Lodge sur HG Wells ("Un homme de tempérament") aussi lourd que bavard (mais lisez HG Wells lui est de gauche et génial) coup de coeur pour "La grande embrouille" de l'écrivain barcelonais Eduardo Mendoza. Souvent "roman picaresque" rime avec penible à lire, ici la fantaisie s'allie à la légèreté, la fluidité et la finesse des notations. On est quelque part entre Montalban et San Antonio. Je vais meme aller chercher ses précédents romans
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La grande embrouille

Tout est en place, dans cette « ville des prodiges » qu'est Barcelone, en pleine canicule, avec son petit peuple de la débrouille. Hilarant.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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La grande embrouille

Excellent dans le genre ! j'ai parfois bien ri... derrière la loufoquerie de l'histoire certaines critiques de notre monde actuel sont très justes... à lire en restant dans l'ambiance, car pour ma part j'ai parfois du mal de me remettre dans le contexte après un trop long arrêt. Malgré la qualité de l'écriture et de la traduction, le "picaresque" n'est pas ce que je préfère, et malgré tout je l'ai lu jusqu'au bout... faites comme moi, lisez le !
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La grande embrouille

Le narrateur de cette fameuse embrouille est un personnage que les lecteurs assidus de Mendoza doivent connaître puisqu'il était détective dans ses précédents romans.

Reconverti en coiffeur pour dames, son carnet de commandes ne croule pas sous les demandes malheureusement. C'est pourquoi lorsque la belle-fille de son ancien compagnon de l'asile psychiatrique, le Beau Romulo qui se prénomme elle même Bout-de-Fromage, entre dans sa boutique, il est tout à fait disposé à lui venir en aide. D'autant plus qu'elle soupçonne un enlèvement, voire un assassinat à l'encontre de son beau-père adoré.

L'ex détective se met donc en quête de son ami, aidé par une troupe de va-nu-pieds, chanteurs de rues et autres statues vivantes qui pullulent dans les rues d'une Barcelone haute en couleurs.



Le style de Mendoza est vraiment très drôle, l'histoire louffoque au possible. On prend vraiment plaisir à la lecture de ce petit roman qui s'ingenu à reproduire une trame proche des romans d'espionnage ou du polar, sans aucunes prétentions, une parodie plutôt...



Extrait : "Bout -de-Fromage m'a regardé avec l'expression de quelqu'un qui découvre une tarentule vivante dans l'assiette de croquettes qu'on vient de lui servir ou, si la métaphore n'est pas des plus claires, avec un mélange de haine et de stupéfaction."
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La vérite sur l'affaire Savolta

Dans la Barcelone révolutionnaire des années 1917 - 1919, où grèves et répression policière se succèdent, la tension est à son paroxysme. Après l'assassinat de l'industriel Savolta, les morts s'accumulent autour de son entreprise.
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La vérite sur l'affaire Savolta

Quelle déception ! Moi qui aime tellement Mendoza.



L'histoire est confuse et convenue, sans fantaisie, avec des allers-et-retours qui n'apportent rien. Le héros est falot et il est difficile de s'y raccrocher. Pas d'envolée littéraire. On est loin, dans la même veine, de Tabucchi et de son Damasceno Monteiro.



Dommage!
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La vérite sur l'affaire Savolta

La Vérité sur l’affaire Savolta est un roman à la construction originale et déroutante sous forme de fragments. Sa lecture, il y a de cela quelques années, m’avait donné l’impression d’une sorte de puzzle mystérieux à résoudre qui demande un effort de concentration intellectuelle pour rassembler et remettre dans l’ordre tous les éléments de l’intrigue.



Ce premier roman d’Eduardo Mendoza a été publié en 1975. Il m’a fait découvrir une période historique que je ne connaissais pas : celle des années 1917 à 1919 à Barcelone, une dizaine d’années avant l’arrivée de Franco au pouvoir.



Un journaliste écrit un article qui dénonce l’attitude de l’entreprise Savolta vis-à-vis de ses ouvriers. Nous sommes en 1917. L’article est le premier fragment de ce roman-puzzle. Vient ensuite l’interrogatoire de Javier Miranda devant le Tribunal en 1927, à propos de l’affaire Savolta.



Javier Miranda est le narrateur et on découvre le travail qu’il effectuait à l’époque pour l’avocat Cortabanyes et le Français Lepprince au service de l’entreprise Savolta. Ils étaient chargés de recruter des hommes pour mettre hors d’état de nuire les ouvriers qui organisaient des grèves. Ce sont ces faits que le journaliste Pajarito de Soto dénonce dans son article.



Au fil des fragments, la vie dans la maison des Savolta est évoquée. L’affaire Savolta n’est autre que le meurtre de cet homme qui semble diriger d’une main de fer l’entreprise.



Mais est-il l’unique responsable de ces méfaits ? Qu’en est-il des énigmatiques Lepprince et Cortabanyes ? Le journaliste est, lui aussi, assassiné.



L’inspecteur Vasquez, qui avait enquêté à l’époque, avait eu bien du mal à rassembler des preuves. Dans ce contexte révolutionnaire, les anarchistes font figure de coupables idéaux. Mais quelle est la vérité qui se cache au-delà des apparences ?



Il émane de ce roman policier à la construction originale une impression permanente de mystère, comme si l’énigme n’était jamais entièrement résolue, même lorsque tout semble fini.



Ce roman est un bon souvenir de lecture. Si vous aimez les puzzles et vous poser des questions, tenter de démêler le vrai du faux, il a des chances de vous capter. Il n’est pas qu’un roman policier, sa construction en témoigne. Les lacunes dans la résolution de l’intrigue sont, je pense, une volonté de l’auteur de nous faire réfléchir et relire le texte. La même question voulue s’impose à nouveau : tous les coupables ont-ils bien été punis, ceux qui tirent vraiment les ficelles n’ont-ils pas réussi à échapper à la justice, pour continuer leurs actions en toute impunité ? Les pseudo-coupables n’étaient-ils pas que des pions entre leurs mains ? Qui tire vraiment les ficelles ?



Grandes questions sans réponses qui se posent à la lecture de ce roman qui fut, il y a une quinzaine d’années au programme de l’agrégation d’espagnol. Derrière cet apparent roman policier, il y a en effet de quoi se triturer les méninges !



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La vérite sur l'affaire Savolta

Ce roman, publié en 1975, est le premier roman de cet auteur barcelonais quelque peu décrié parce qu'il écrit directement en castillan et non en catalan. Et c'est tant mieux pour le castillan parce que Mendoza écrit bien.

De plus dans ce roman emblématique du post franquisme, il va introduire plusieurs techniques narratives, tout au moins dans la première partie. Ceci était pour l'époque franchement novateur.

La deuxième partie est plus linéaire et l'on peut suivre l'histoire aisément.

La période du roman est le début du XXè à Barcelone avec son essor industriel. L'envers du décor est que cette industrialisation à tout va avec des profits immenses et des fortunes colossales amassées en quelques années, ont appauvri une classe ouvrière déjà exsangue et les révoltes ouvrières avec ses anarchistes ont fait des morts par centaines. Il existait ce qu'on appelle "le pistolerisme" avec les patrons qui payaient des sbires pour assassiner les prolétaires les plus remuants; et les prolétaires payaient aussi des sbires pour tirer contre les sbires des patrons (parce que sur les patrons, on ne tirait pas, noblesse oblige).

Tout ceci est très bien narré dans ce roman social-réaliste. De plus nous assistons à l'ascension d'un vrai aigrefin franchouillard qui va rouler tout le monde, mais fin morale de l'histoire, il va mal finir. C'est un personnage apparenté à Machiavel, amoral, calculateur froid...

Autant je me suis ennuyée dans la première partie, trop primesautière avec les personnages, autant la deuxième partie m'a intéressée.

Les personnages sociaux sont richement décrits et la période historique bien documentée.

Il existe un film, tourné en 1980 par Antonio Drove, éponyme du livre, mais très orienté politique et élogieux envers la classe ouvrière.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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La vérite sur l'affaire Savolta

Arrivistes, anarchistes et profiteurs dans la poudrière barcelonaise de 1919-1920.



Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2018/08/16/note-de-lecture-la-verite-sur-laffaire-savolta-eduardo-mendoza/
Lien : https://charybde2.wordpress...
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La ville des prodiges

Onofre Bouvila, paysan catalan, va accomplir le prodige, entre les deux expositions universelles de 1888 et 1929 à Barcelone, de devenir un riche industriel dans une ville ravagée par la pauvreté : un (anti) héros sans scrupule qui sort tout droit des romans picaresques du XVIème siècle, parachuté dans une Barcelone grouillante, entouré de personnages louches, répugnants et malhonnêtes ...

Un roman loufoque truffé de références historiques et politiques dépeignant la décadence et l'évolution de Barcelone vers la fin du XlXème et le début du XXème siècle, et qui, petit à petit, se transforme en une ville moderne. Très pittoresque !!!
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La ville des prodiges

Que dire de plus que l'excellent résumé du livre fait par l'éditeur qui devrait inciter le lecteur à se plonger dans cette fabuleuse aventure d'un jeune paysan pauvre qui, à la force du poignet, va gravir les échelons de la société catalane pour se retrouver à la tête d'un véritable empire ,bien mal acquis il est vrai car notre héros, Onofre Bouvila, comme les personnages principaux des romans picaresques espagnols n'est pas un chantre de la vertu et n'hésite pas à bafouer les lois pour parvenir à ses fins.

Ce qui est remarquable, c'est que l'auteur réussit le tour de force d'émailler son récit de faits historiques et retrace l'histoire de Barcelone de la fin du 19ème siècle jusqu'au début du 20ème, entre les deux expositions universelles qui ont contribué au renom de la capitale catalane.

Intelligent, érudit, parfois plein d'humour, le récit met en scène des personnages plus pittoresques les uns que les autres dont on suit l'évolution avec délectation.

Un seul défaut dans ce texte, c'est parfois la linéarité du récit qui élimine les paragraphes et demande une attention soutenue à son lecteur.

Il n'en demeure pas moins que le roman est excellent et doit être chaleureusement recommandé à tous les amoureux de Barcelone, mais aussi aux amateurs de grandes épopées romanesques et historiques.
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La ville des prodiges

Cela se passe a Barcelone et c'est un bien beau livre ,avec une belle épopée qui tient le lecteur en haleine mais qui fait aussi découvrir la ville!
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