Edward Van de Vendel

Il souffle sur ce livre une belle énergie où trois jeunes se retrouvent embarqués dans une aventure qui les dépasse. C’est assez drôle, un peu émouvant, avec des personnages d’une grande générosité.

Le rythme du récit et la sympathie que l’on a pour le personnage principal (Tycho) sauvent les incohérences, les évolutions psychologiques des personnages pas toujours logiques, ou le manque de profondeur du récit.

On reste cependant accroché jusqu’au fameux concours Eurovision et à la fin, on n’a qu’une envie, voir le concours de cette année là…

En tout cas, la réflexion sur les mirages de la célébrité sonne très juste.

J'ai beaucoup aimé ce roman quelque peu "kitchouille". En effet, en France, quoi de plus désuet qu'un concours d'Eurovision? Et bien là, nous retrouvons trois personnages réunis dans une collocation haute en couleurs embarquée dans une aventure totalement inattendue. Vonda a une voix magnifique aussi se fait-elle remarquer très vite par une maison de disques qui décide de la présenter au concours de l'Eurovision. Accompagnée par Tycho, l'écrivain bohème et Moritz le danseur, le groupe Vonda's voice est né!

C'est par la plume de Tycho que l'on rentre dans le livre. Ponctué par des mail, des lettres ou des sms, nous évoluons dans le récit à travers sa quête d'identité. Ayant vécu un amour fusion qui a transformé sa vie, Tycho se cherche. Il quitte le cocon familial pour la première fois et rejoint Vanda dans une collocation endiablée. Vient s'ajouter Moritz, un jeune homme bien dans sa peau qui lie ce petit monde et apporte un équilibre nécessaire à Tycho. Mais ne vous fiez pas à ce décor idyllique, parfois sous les couleurs vives, se cachent des teintes beaucoup plus sombres. Un roman à vif qui vous fait passer du rire au doute en un instant.

Un très bon roman qui se dévore. J'ai adoré aller de surprise en surprise. C'est frais, c'est bien traduit, un très agréable moment de lecture.
Lien : http://parfumsdelivres.blogs..

Trois couleurs pour ce magnifique album de gravures sur bois : Peurs bleues, joues rouges et contours noirs !


Que d'émotions à cette lecture qui parle du frisson !


La jeune fille désespère d'avoir grandi et trouve la vie rasoir.


Toute à la nostalgie des trouilles de son enfance, elle décide d'aller faire un tour dans la forêt de la Pétoche pour retrouver les joies des sensations fortes...


Elle ne sera pas déçue, mais attention, un danger peut en cacher un autre...


L'auteur et l'illustratrice sont aussi audacieux l'un que l'autre et nous proposent un remake de Barbe Bleue des plus réjouissant. Ce conte, totalement réactualisé, y garde son mystère et sa force.


Un très bon livre! Et, pour rester dans la verve de ce texte : un vrai coup de coeur !


http://sylvie-lectures.blogspot.com/2007/05/frisson-de-fille-edward-van-de-vendel.html

Court roman bien écrit sur une petite fille afghane qui a dû fuir son pays avec ses parents et ses 3 frères. Elle vit désormais en Hollande et se rappelle peu de choses de son voyage (sa fuite comme ils le nomment) car elle avait 3 ans à l'époque. Enfin officiellement acceptés dans ce pays, a famille adopte un petit lapin qui va être le confident et "médiateur" de la petite fille. Roman ancré dans le quotidien qui raconte de façon clairement l'exil et la vie en transit. Le discours de cette famille est emprunt de douceur, de tendresse et de résilience.

Chapitres ponctués de jolies illustrations.

Service presse



J'ai été très surprise par l'histoire. Je suis toujours très circonspecte quand on parle d'immigration aux enfants. Mais là, c'est fait de manière réaliste, aventureuse, douce.

En lisant cela à 8, 9 ou 10 ans, on est dans la peau de Roya. Ses frères, ses parents, la maison, l'école, les déménagements et le grand voyage qui les a amenés là. Pour des petits Français, le fait que ce soit aux Pays-Bas rend les choses un peu dépaysantes. Poue eux, c'est Roya qui doit leur expliquer puisqu'elle parle le néerlandais.

Tout enfant comprendra la relation de Roya à Mischka, qui devient l'être le plus important pour elle, avec ses frères, et lui permettra de lier plus de liens avec les autres.

C'est bien connu que les fous d'animaux de compagnie se reconnaissent entre eux...

Alors que les enfants nomment ne pas comprendre le sens et l’utilité des maths dans la vie, Justine, la maîtresse et Arthur, le maître, leur propose de répondre à des questions sur la vie à la place du cours.

C’est ainsi qu’ils vont démontrer aux élèves que dans tout sujet, les maths ont leur place! Grace à cette méthode, toutes et tous vont comprendre que finalement, ça sert à plein de choses de savoir compter!



J’ai trouvé ce roman-BD incroyable! Quelle créativité pour trouver de tels liens entre des questions du quotidien et l’application des maths au travers!



Les exemples sont parlants, le langage adapté et la pédagogie novatrice et vraiment inspirante!



La forme de l’ouvrage est dynamique, les images hyper représentatives et celles utilisées pour démontrer des théories mathématiques sont des outils indispensables.



Je ne manquerai pas de prendre ce livre avec moi lorsque j’accompagne les enfants dans leurs cursus scolaires, il m’a conquise!

L’histoire est chouette. Les illustrations sont très belles. Les différentes techniques choisies s’accordent très bien ensemble.

Petit bonus pour les couleurs qui sont superbes, surtout l’orange presque fluo de Petit Renard.

C’est un très beau livre.

On retrouve, dans le texte, la même sensibilité que dans Le Chien que Nino n'avait pas, du même auteur, paru en 2015 chez Didier Jeunesse. Quant à l'illustration, elle induit chez le lecteur une émotion certaine, teintée de nostalgie et de tendresse. Les images sont réalisées à partir de photographies anciennes, traitées numériquement, puis imprimées et travaillées avec du ruban adhésif. Certains traits sont ensuite ajoutés au crayon, à l'acrylique et à la peinture à l'huile dans une gamme de couleurs très sobre, aux tons gris, bleu et brun. Cela crée un style très personnel, d'une force indéniable. Une totale réussite.
Lien : https://cnlj.bnf.fr/fr/conte..

Petit Renard explore la nature. En poursuivant deux papillons violets, il tombe.

Alors que l'on pourrait croire après les premières pages qu'il s'agit d'un album sans texte, on découvre avec des mots les méandres des rêves de Petit Renard. On remonte dans son passé pour quelques instants fugaces, emblématiques de son évolution de renardeau à aujourd'hui. Et l'on comprend bien vite, les enjeux qui se jouent derrière.

Cet album m'a éblouie par son travail graphique. L'illustratrice mélange les styles : sur des photos bleutées elle dessine une faune colorée et enjouée où le orange fluo de la fourrure des renards se démarque. Elle alterne en fonction des besoins narratifs avec des dessins très instinctifs aux pastels où me trait épais laisse une impression étrange.

Les pages de l'album se tournent avec émerveillement. On a l'impression d'être invité dans une aventure hors-norme alors que nous découvrons finalement des instants quotidiens de la nature. On ressort de cette lecture avec un sentiment de nostalgie et de vague à l'âme qu'il est rare de trouver dans des albums pour la jeunesse.

Une lecture à découvrir sans attendre.
Lien : http://boumabib.fr

Il était une fois un petit renard aimant la vie, la nature, tous les petits plaisirs du quotidien. Il aime tellement tout ça qu’il en est imprudent. Mais il ne peut pas s’en empêcher, le monde l’appelle à l’horizon ! Qu’y-a-t-il de plus intéressant que de courir après deux papillons violets? Il va si vite, avec un tel empressement, qu’il tombe du haut d’une dune. Son papa lui avait bien dit de faire attention « Trop curieux, mort curieux ». Pouf, les quatre fers en l’air dans le sable, le voilà qui se met à rêver.



Il se revoit aux côtés de sa famille dans le terrier qui l’a vu naître. Les jeux, l’apprentissage de ce que sera sa vie mais aussi sa survie. Il faut être attentif, car les parents savent toujours tout et leurs conseils sont précieux. Mais si les enfants écoutaient invariablement ce que leur disent leurs parents, nous le saurions …



Le rêve continue et voilà petit renard près d’une habitation humaine. Trop curieux une fois de plus, le voilà coincé dans un pot en verre ! Comment se sortir de se guêpier ? Oh un humain arrive et l’aide à se dépatouiller du vilain bocal.



La poursuite du rêve se fait vue du haut. Une extrapolation de petit renard face à sa propre existence, à ce qu’il a vécu et des conclusions à tirer. Vite, il faut se réveiller car finalement tout va bien, il ne s’agit que d’un rêve … Vraiment?



Pendant son rêve, il est aidé par un petit humain qui comparativement a le même âge que lui. Un ami bipède qui l’aura aidé et protégé, allant au-delà des inquiétudes habituelles. Le renard ne s’approche pas des hommes car ils sont dangereux et méchants, tandis que les humains évitent les renards pareillement. Pourtant l’entraide existe pour qui veut bien s’en donner la peine. Ce livre est un bijoux visuel mais aussi mental. Du traditionnel message pour enfants de bien écouter les consignes des parents, ce livre parle aussi de l’entente et du partage de la nature entre l’Homme et les animaux. La différence physique et hiérarchique entre les espèces n’est pas insurmontable. Nous cohabitons dans une nature si belle qu’il ne faudrait pas la gâcher par de mauvaises actions égoïstes.
Lien : https://cenquellesalle.wordp..

Un livre merveilleux, pour tous les âges ! magie des dessins et du texte réunis. Un poème dansant que ce récit d'un itinéraire, d'un apprentissage... dansant comme un million de papillons, dans le ciel, dans le ventre.

Visuellement intéressant. Texte inexistant. Primé à Montreuil...

Avec ses beaux dessins esquissés au trait fin, le roman marque les esprits et les cœurs.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..

j'ai aimé le livre car a la fin du livre le loup mange la grand mère.

Chaque recueil ("Super gloupi" et "Super super gloupi") propose 51 et 49 petites histoires, de la poésie de vie. Gloupi est un poisson dans un bocal mais ce ne sont pas ses histoires, il s'agit bien de celles de son propriétaire, un petit chien en maillot marin, coquin, taquin et curieux.

Le langage est précis, le vocabulaire parfois pointu, les histoires sont intelligentes et quelque fois un peu philosophiques. Alors pour certains ce serait une lecture adolescente et adulte. Mais ce serait dommage car là, ce petit chien nous propose la vie à hauteur de Tom pouce et des préoccupations de petit garçon avec une philosophie d'adulte.



un peu plus en suivant le lien
Lien : http://1pageluechaquesoir.bl..

Des poèmes en prose, frais et pour enfants, qui mériteraient de faire partie de toutes lectures redondantes, au sens positif du terme (pour prévenir un dysfonctionnement) et dans notre cas pour pérenniser une douceur de vivre.



la suite en suivant l'avis complet là

Et il est question de la mort. Oui mais voilà ce livre est un bijou.

Vieux lapin va mal et Grand lapin ne veut plus répondre aux questions de petit lapin, alors oust, il le met dehors.

Hors du terrier, petit lapin stupide rencontre des animaux tout près de mourir. Par naïveté, petit lapin stupide pose des question pas si stupides. Au poussin tombé du nid, au crapaud trop sec, à la souris grise trop souvent mère et au hibou sanguinaire. De chacun il découvre la vision de la mort. Puis enfin satisfait des réponses qu'il reçoit à sa demande qui lui bouillait dans tout le corps, il revient en courant au chevet de Vieux lapin, aidant au retour chaque mourant rencontré.

Les discussions sur la mort ont apporté de nombreuses notions autour du concept, des indices de reproduction avec un image terrifiante de la mise au monde, une idée de la retour à la terre, dans un nid recouvert ou dans le noir et la poussière mais aussi une référence à la chaine alimentaire.

Le livre est fort, puissant, prenant, poétique mais pas tout doux, il est même philosophique. Certains lecteurs sensibles pourraient être touchés, je pense surtout par l'idée de pouvoir mourir d'avoir eu trop d'enfants. Mais ce serait dommage de passer à côté de ce livre, à l'opposé de certains autres que je peux aussi aimer, plus provocants, jouant avec un petit côté glauque, ici rien de très choquant au fond: la mort peut y être attendue, douce ou juste réelle. Comme chaque lecture sur ce thème, la lecture accompagnée peut offrir une multitude de superbes moments et de belles réflexions.

Grand lapin forçait Petit lapin stupide a se taire, à garder en lui ses questions sur la mort. Grâce aux rencontre faites hors du terrier Petit lapin stupide a pu recevoir des réponses franches et peut maintenant accompagner la mort de Vieux lapin... comme une compréhension sommaire qui aide au deuil. Edward VAN DE VENDEL est vraiment un auteur à suivre.

Les discussions sur la mort ont apporté de nombreuses notions autour du concept, des indices de reproduction avec un image terrifiante de la mise au monde, une idée de la retour à la terre, dans un nid recouvert ou dans le noir et la poussière mais aussi une référence à la chaine alimentaire.

Le livre est fort, puissant, prenant, poétique mais pas tout doux, il est même philosophique. Certains lecteurs sensibles pourraient être touchés, je pense surtout par l'idée de pouvoir mourir d'avoir eu trop d'enfants. Mais ce serait dommage de passer à côté de ce livre, à l'opposé de certains autres que je peux aussi aimer, plus provocants, jouant avec un petit côté glauque, ici rien de très choquant au fond: la mort peut y être attendue, douce ou juste réelle. Comme chaque lecture sur ce thème, la lecture accompagnée peut offrir une multitude de superbes moments et de belles réflexions.

Grand lapin forçait Petit lapin stupide a se taire, à garder en lui ses questions sur la mort. Grâce aux rencontre faites hors du terrier Petit lapin stupide a pu recevoir des réponses franches et peut maintenant accompagner la mort de Vieux lapin... comme une compréhension sommaire qui aide au deuil. Edward VAN DE VENDEL est vraiment un auteur à suivre.



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