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Critiques de Eileen Hofer (75)
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Alicia : Prima ballerina assoluta

Cette bande-dessinée a le mérite de me faire connaître cette extraordinaire (bien qu’un peu raciste) danseuse : Alicia Alonso. Alicia met son art au service du peuple cubain, elle démocratise le ballet, la danse classique. Elle se met au service de la révolution avec Fidel Castro.

Cuba, un pays sous embargo américain (1962) où rien ne fonctionne, où il n’y a pas toujours de pain, pas d’essence. Cuba et ses nombreuses dénonciations, l’enfermement des prêtres.

Le couleurs pastel sont douces en corrélation avec l’image que l’on se fait de la danse classique. J’ai bien aimé découvrir cette femme mais, j’aurais préféré que le récit soit centré sur sa vie.

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Audrey Hepburn

Dans cet ouvrage, @auteurchristopher a mis en image l’histoire extraordinaire d’Audrey Hepburn, et la scénariste est @eileen_expresso. 



C’est un ouvrage de plus de 300 pages, qui retrace avec brio le destin exceptionnel de cette actrice. Je l'ai lu sur plusieurs jours, par choix, et j'ai aimé côtoyer cette artiste de sa naissance en 1929 jusqu'à sa mort en 1993. Je connaissais cette icône du cinéma par ma mère et cette biographie graphique m'a donné envie de la connaître davantage.



On découvre ainsi le début de sa vie, avec la guerre qui se profile, une guerre qui hantera ses nuits. Puis à la fin de la guerre, le début de sa carrière au cinéma, les rencontres avec des cinéastes de grande renommée, on assiste aux tournages, aux soirées mondaines, etc...On y découvre des aspects de sa vie privée, en tant que mère, ses fausses couches, ses dépressions, ses divorces, etc...



J'ai eu plaisir à y retrouver des acteurs connus à la télévision durant mes jeunes années comme Gary Grant ou Gregory Peck. 



Audrey Hepburn était une femme élégante, modeste, courageuse et angoissée, manquant manifestement de confiance en elle. J'ai découvert aussi une femme qui était engagée dans l'humanitaire, notamment à travers son implication à l'UNICEF.



C'est une lecture que j'ai beaucoup appréciée. Les dessins sont réalisés avec beaucoup de talent et j'ai trouvé la mise en page agréable à lire. La biographie se termine par une interview de son fils cadet et c'est d'autant plus touchant.



J'ai refermé cet album graphique en ayant le sentiment de mieux la connaître et en l'appréciant encore plus, avec l'envie de voir ou revoir ses films. Pari réussi pour cette adaptation graphique, non ?

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Audrey Hepburn

J’ai découvert un graphique vraiment bien fait, à la fois complet et fluide, il retrace la vie de la célèbre actrice Audrey Hepburn que je ne connaissais que très peu. J’ai trouvé que son enfance est très détaillée, qui se passe durant la guerre, j’ai trouvé certains passages parfois longs, mais une fois ces longueurs passées, j’ai trouvé l’ensemble vraiment passionnant. J’ai trouvé son parcours admirable : que ce soit personnellement ou professionnellement, je l’ai trouvée exemplaire. J’étais loin de m’imaginer ce par quoi elle est passée. J’ai découvert une femme forte, courageuse et incroyablement bienveillante et généreuse envers les autres, envers les plus démunis. Merci aux éditions Michel Lafon pour cette lecture captivante et enrichissante !
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Alicia : Prima ballerina assoluta

Une superbe bande dessinée sur la danse de ballet et sur l'histoire de Cuba. L'illustration est magnifique, il y a de nombreuses scènes de danse, sans texte, des pleines pages sublimes. La palette de couleurs est parfaite, un peu sépia avec des touches de rose. L'arrière plan historique est seulement esquissé, j'aurais aimé un peu plus d'approfondissement. Mais une belle découverte malgré tout.
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Alicia : Prima ballerina assoluta

ce roman graphique nous emmène à Cuba pour rencontrer Alicia Alonso et son héritage.



Exigeante, pugnace et perfectionniste mais aussi gracieuse et délicate, nous suivons Alicia de 1943 à 2011, tant à l'Ecole de Ballet qu'elle fonda en 1948, qu'auprès de son mari, Fernando Alonso qui créa la Cubanidad, que dans son engagement envers le castrisme.

Sa personne, son talent, le ballet furent autant d'instruments de propagande pour le nouveau régime.



En parallèle, nous rencontrons Amanda, sa maman Josefina et son amie Manuela. Cette dernière est très amère envers le système politique et son éviction de l'Ecole de Ballet, quand Josefina est à l'inverse très reconnaissante, d'autant qu'Amanda intègre cette même École.



Au fil des planches au dessin vaporeux et coloré de Mayalen Goust nous découvrons Cuba, son système politique, social et sociétal si singulier, et comment il survit tant bien que mal. Les personnages secondaires sont très bien construits et nous offre chacun une perspective et une opinion



Si Alicia a réalisé son rêve et accompli des choses pour son pays, son portrait nous dévoile une femme qui m'a semblé peu sympathique, sévère voire intransigeante. Et j'aime qu'elle nous soit présentée tout en contrastes



Un très bon roman graphique servi par une magnifique couverture
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Alicia : Prima ballerina assoluta

Avant même de commencer cette bande dessinée, de savoir de quoi elle traitait, j'ai craqué pour ses dessins. Rien qu'en la feuilletant, j'ai été charmée par le coup de crayon et cette palette de couleurs magnifique !



Pour l'histoire, ce fut un peu différent. Je m'attendais à lire une biographie sur Alicia Alonso, la prima ballerina assoluta qui a séduit Cuba, alors que finalement pas vraiment. L'autrice a fait le choix de mêler son histoire à celle d'Amanda, une jeune ballerine qui rêve de suivre les pas d'Alicia, mais aussi à celle de Manuela, danseuse déchue, et de plusieurs autres personnages. Et pour moi le problème est là : il y a trop d'histoires différentes, si bien qu'aucune n'est vraiment poussée à fond. On se perd dans les dates et les événements.



Je trouve cela vraiment dommage car il a un potentiel énorme. L'histoire d'Alicia Alonso est vraiment incroyable. Malgré sa cécité, elle n'a jamais arrêté de danser et mis cette discipline sur un piédestal à Cuba. Mais derrière cette ascension, se cache aussi des enjeux politiques. Proche de Fidel Castro, Alicia a longtemps était utilisée comme outil de propagande. J'aurais tellement aimé quelques pages de plus pour en apprendre davantage sur elle !



Je suis donc partagée sur cette lecture. D'un côté c'est sublime, coloré à l'image de La Havane, rythmé comme un ballet. De l'autre, il manque de matière pour vraiment contextualiser et mener à bout les histoires entrecroisées de ces trois danseuses.
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Alicia : Prima ballerina assoluta

L'histoire se déroule à La Havane. Nous suivons 3 femmes. Amanda, une jeune danseuse en devenir. Manuela, qui rêve de devenir danseuse classique mais en attendant elle travaille dans un cabaret et tente d'élever seule son fils. Et la grande Alicia Alonso, la célèbre prima ballerina assoluta, un titre désignant une ballerine considérée comme douée de talent exceptionnel.



Avant d'ouvrir ce roman graphique, j'ignorais tout de cette icône cubaine. Cette lecture apporte un portrait furtif mais intime de la célèbre danseuse Alicia Alonso. Sa jeunesse, sa consécration. Une belle découverte pour ceux qui ne connaisse absolument rien d'elle.



Le travail graphique et séduisant. Une finesse dans le trait et de la douceur dans la colorisation créer un tout harmonieux entre le récit et les illustrations.

Entre popularisation et récupération politique le ballet cubain devient un instrument de propagande.



Une histoire passionnante qui permet de découvrir les coulisses de l'école de ballet de la Havane et l'histoire de Cuba entre fiction et réalité.

Les prémices de cette ballerine dans un magnifique ouvrage.
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Alicia : Prima ballerina assoluta

Eileen Hofer nous permet de découvrir avec Alicia Prima Ballerina Absoluta, la danseuse cubaine Alicia Alonso. Avant de commencer ce roman graphique, j’ignorai tout de cette danseuse de légende et j’ai découvert une personnalité hors du commun au destin exceptionnel.



Portrait de l’intrigante danseuse étoile Alicia Alonzo et de Cuba post-révolution où la dictature a fait du ballet national, son meilleur instrument de propagande, l’autrice et la dessinatrice nous plonge au coeur de la vie de cette icone cubaine fêtée dans tout le pays telle une sainte.



Celle qui reste à jamais l’interprète de Giselle a suscité quantité de vocations dans son pays et a joué un rôle plus controversé, celui d’ambassadrice du pouvoir castriste.



Après la révolution de 1959 qui a porté Fidel Castro au pouvoir, elle a fondé sa propre compagnie qui devient Ballet national de Cuba et créé le style dit « école cubaine » reconnaissable entre tous.



Loin d’être une hagiographie, Eileen Hofer nous dresse un portrait honnête de cette danseuse et de la réalité du régime castriste de 1959, de son rôle dans la propagande, de ses liens avec le leader cubain.



En parallèle, nous suivons Amanda, une jeune danseuse promise à un bel avenir et qui rêve de devenir la prochaine prima ballerina absoluta. Et avec elle, nous découvrons le régime actuel cubain fait de marché noir, peur des dénonciations et de débrouillardise pour joindre les deux bouts.



C’est ce que j’ai vraiment apprécié dans ce roman graphique, découvrir Cuba, l’importance de la danse dans ce pays et bien sûr le destin d’Alicia Alonso.



Ce roman graphique est un bel hommage à Alicia Alonso et plus généralement à la danse. Un récit porté par la finesse du dessin et la grâce des couleurs de Mayalen Goust.



La talentueuse illustratrice bretonne apporte, comme toujours, une vraie valeur ajoutée au scénario avec de sublimes dessins de ballets, de scènes de la vie quotidienne…



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Alicia : Prima ballerina assoluta

Ce roman graphique nous dresse un portrait croisé de différentes femmes, de générations différentes, qui évoluent à Cuba et partagent un point commun : leur passion de la danse. Eileen Hofer avait déjà réalisé un documentaire sur la ballerine Alicia Alonso. Cette fois-ci elle s'associe à la talentueuse dessinatrice Mayalen Goust pour nous proposer un récit mêlant fiction et réalité, et revenant sur cette figure emblématique de Cuba. L'occasion de découvrir une autre culture, et une période historique. Les illustrations douces et pastel nous plongent dans des ambiances graphiques incroyables ! Un ouvrage qui n'est pas réservé uniquement aux amateurs de ballet, au contraire ! C'est un roman graphique qui nous fait voyager. Une très jolie réussite ! 



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Alicia : Prima ballerina assoluta

L'histoire commence à La Havane en 1931 lorsque la jeune Alicia débute les cours de danse. Puis elle continue dans la même ville, quelques années plus tard, lorsqu'elle remplace au pied levé une autre danseuse et qu'elle devient une véritable icône du ballet : Alicia Prima Ballerina Assoluta. Elle dansera avec les plus grands chorégraphes malgré une perte progressive de la vue et sera une fervente de la révolution cubaine en 1959.



Son histoire croise celle d'Amanda, en 2011 qui rêve d'être une grande danseuse et qui, dans un pays fatigué et pauvre, tente de se faire un nom.



Je ne suis pas connaisseur du monde de la danse et c'est même un art que je ne comprends pas, mais j'aime beaucoup les dessins de Mayalen Goust, ses choix de couleurs douces, son trait. Et sur ce point, je ne suis pas déçu du tout, bien au contraire. C'est doux, très beau, coloré, cela évoque sans marteler la difficulté de vivre à Cuba entre marché noir, débrouille et misère. Et la joie de vivre malgré tout, l'envie de s'en sortir.



Le scénario d'Eileen Hofer présente Alicia Alonso (1920-2019), la vraie danseuse, celle qui a existé, avec d'autres personnages fictifs. Il brosse le portrait d'une femme volontaire et motivée, ambitieuse au point parfois d'oublier la misère des Cubains, qui frayait avec les chefs de la révolution cubaine, Fidel Castro notamment. Mais aussi bien sûr la grande danseuse qu'elle fut, qui surmonta sa cécité pour continuer à danser sur les plus grandes scènes, qui fit preuve d'une volonté sans égale et qui est pour la jeune Amanda et pour toutes les jeunes danseuse du pays, un modèle.



Très bel album, grâcieux et fin qui me permet de faire la connaissance d'Alicia Alonso.
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Alicia : Prima ballerina assoluta

La danse implique le mouvement, la présence des corps, l’instantané, l’espace de la scène. Si la danse est un art en soi, il est difficile de le présenter dans une autre forme d’art. Voici donc une nouvelle bande dessinée sur ce sujet, et une nouvelle déception en ce qui me concerne. Comme si la danse ne pouvait être réduite qu’à l’enseignement dur et contraignant et la starification. Dans cette histoire, il y a aussi une volonté politique, puisqu’il s’agit d’une danseuse cubaine à l’époque de Fidel Castro, mais le thème politique ne semble qu’une caution d’engagement, et ça ne va pas très loin dans cette direction, alors qu’il y avait beaucoup à dire. La partie autour d’Amanda, la jeune ballerine de l’école de danse n’a pas grand intérêt et le personnage d’Alicia, l’ancienne danseuse étoile, aurait pu apporter beaucoup plus de réflexions, de polémiques, de troubles, avec ses liens avec Fidel Castro, mais elle n’est qu’effleurée, sans la moindre prise de risque. Le dessin est assez mièvre et doux, loin de ce que j’attends sur le thème de la danse et encore plus loin sur de ce qui s’accorderait au contexte politique. Bref, j’ai trouvé cette bande dessinée assez insipide, autant dans l’histoire que dans le graphisme.
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Alicia : Prima ballerina assoluta

​Véritable légende à Cuba, Alcia Alonso a voué sa vie au ballet mais a aussi servie à promouvoir la révolution cubaine, devenant bon gré mal gré une icône du castrisme. Cet album croise le destin de trois danseuses: Amanda, pour qui Alicia est une idole depuis toujours, jeune danseuse elle porte ses rêves mais aussi ceux de sa mère Josephina, amoureuse elle aussi de la danse. Manuela, amie de Josephina, est une danseuse qui a autrefois rêvée d'intégrer le ballet de Cuba mais qui aujourd'hui tente de survivre en dansant dans un cabaret et en vendant parfois ses charmes.



Puis par des retour dans le passé nous suivons les débuts puis la gloire d'Alicia Alonso, la cécité qui la gagne mais aussi sa poigne pour diriger son école de danse pendant plus de cinquante ans.

Cet album montre le contraste existant à travers cette figure de la danse classique, à la fois vénérée et controversée à cause de ses opinions politiques, Alicia aura pourtant une longue carrière et est toujours admirée. Elle va populariser le ballet et en faire un lien entre chaque cubains, rivalisant même avec la Cachita (sainte patronne de Cuba). Elle a su imposer une sorte de modernité dans le ballet, le métissage mais aussi les formes (les cubaines ayant un corps différents des ballerines classiques).



Entre Alicia et Amanda ce sont deux portraits de Cuba et de la danse que j'ai découvert et à travers deux époques 1959 et 2011. L'une promeut le castrisme à travers la danse, l'autre montre la réalité de la révolution cubaine, ses répercussions sur la vie actuelle faite de débrouille et de marché noir. Les illustrations dans les tons pastels offrent une douceur et une légèreté au récit, malgré la dureté des choix de ces deux ballerines.


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Alicia : Prima ballerina assoluta

Une bande dessinée douce, qui raconte depuis plusieurs points de vue différents l'histoire de la célèbre ballerine cubaine Alicia Alonso, sur fond de changement de régime politique en période post-révolution.



Le parallèle entre la fameuse danseuse étoile et une toute jeune ballerine prometteuse, qui entre tout juste dans l'académie fondée justement par Alicia quelques décennies plus tôt, est intéressant. Seul point que je regrette, c'est que le déroulé est un peu irrégulier et que, finalement, toute l'histoire d'Alicia nous est racontée très vite dès le début, et la suite de l'histoire n'apporte rien de plus à son ascension ou à son étonnante persévérance dans la danse alors même qu'elle perdait la vue. Au contraire, les différents éléments abordés au fur et à mesure de l'histoire ne semblent être que des redites de ce que l'on a déjà appris dès le début. Ceci dit, cela reste une histoire très intéressante sur le fond.



Ouvrage reçu dans le cadre d'une opération Masse critique.
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Alicia : Prima ballerina assoluta





: Ceux qui aiment la regarder le savent, la danse suspend le temps.

Elle sait faire ça.

Comme l'Art sur les planches et la scène en général d'ailleurs, bien différent d'un cinéma en salle ou d'un tête à oeuvre dans un musée, les gens ont la décense de ne pas respirer. Tout autour de soi, le public laisse la vedette aux professionnels et tout le monde admire, dans un silence solennel.

Les premières page de la bande-dessinée restitueront cette double sensation: pendant ce que l'on voit, le coeur qui bondit à l'unisson.

Mayalen Goust, illustratrice bien connue des albums jeunesse, évitera les traits de mouvement familiers à la BD, laissant ainsi notre esprit prolongé de lui-même les mouvements, tout en profitant des cases d'une beauté pastel figée.



L'auteure Eileen Hofer retracera le destin d'une prima ballerina latina durant les années 40.

C'est l'occasion qui fera le larron et la tenacité d'Alicia lui permettra d'assurer l'intérim de la première ballerine russe prévue qui s'est foulée la cheville. C'est intimidant mais on le comprend bien, une chance comme celle là pourrait ne pas se représenter. Et prima ballerina, n'est ce pas l'aboutissement de ce rêve sur pointes de chaussons?



L'auteure nous offrira de la grace mais aussi un culte d'icones.

Par un jeux astucieux dans le temps, nous pourrons aussi constater de l'impact qu'auront ces " cygnes" divins sur la jeunesse qui voudra leur ressembler et approcher l'excellence. On ne pourra pas se le cacher les scènes regorgeront d'anecdotes qui frapperont les esprits, faisant des ballerines légendaires des miraculées et des élues, malgré la maladie et la fatigue.

" Le succès ne se paie qu'avec une seule monnaie: la sueur." ( Lydia Grant, Professeur de dans modern jazz. "Fame", film et série*). C'est à la fois inspirant et terrifiant. Les jeunes filles doivent cultiver une force de caractère, composant avec la force de vie, la modelant au dela de la souffrance physique parfois.



Choisir le destin d'Alicia permettra aussi de balayer celui de la Havane, à Cuba, sur quelques années. Tout ne tournera pas qu'autour d'Alicia, il y aura un peu de régime à déflorer pour le lecteur, pour qu'il comprenne d'où viendra la hargne supplémentaire de ces filles qui dansent ou même l'espoir de leurs mères. L'auteure fera preuve de retenue pour ne pas voler la vedette à la danse, qui nous fera prendre de l'envol sur plusieurs scènes.



C'est intéressant mais surtout aussi plaisant à lire qu'à regarder. C'est une bonne proposition pour les ados et les adultes.
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Alicia : Prima ballerina assoluta

Une BD biographique intéressante, qui parle de danse mais qui permet aussi, du fait des étroites relations entre Alicia Alonso et le gouvernement castriste, de mieux appréhender la situation politique à Cuba ces dernières décennies. On perçoit toute l'ambivalence du personnage d'Alicia, qui a dû prendre parti se faire un nom. C'est néanmoins une danseuse exceptionnelle qui a continué à danser, malgré sa cécité. J'ai été captée par les illustrations, qui subliment la danse et les danseuses, toutes en légèreté. La palette des couleurs choisies est juste parfaite. Un roman graphique instructif et élégant.
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Alicia : Prima ballerina assoluta

Dessin époustouflant ! des couleurs pastel envoûtante j’ai adorer



histoire autour du culte de la danse, un monde que je découvre. j’ai apprécié y rentrer , voyager à cuba le temps d’une lecture des critiques de son fonctionnement du gouvernement, de la religions , du racisme plusieurs concepts abordés, très intéressants.



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Alicia : Prima ballerina assoluta

On découvre ici la vie d'Alicia Alonso et la rôle qu'elle a pu jouer en tant que danseuse mais aussi dans la construction de son pays (Cuba) dans le monde et pour les jeunes filles qui l'ont prise pour modèle.

Certes ce n'est pas une biographie a proprement parlé mais cette lecture mélange le côté vie quotidienne de la population face à l'image d'Alicia qui représente le glamour à la cubaine
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Alicia : Prima ballerina assoluta

La Havane, Cuba. Les vies de trois femmes se croisent au cœur de la capitale du régime de Castro, entre 1959 et 2011. On suit Amanda, jeune ballerine à l’avenir prometteur, Manuela, une mère célibataire qui aura seulement touché du bout du doigt son rêve de danseuse classique avant de retomber dans une réalité difficile et enfin Alicia Alonso, qui se hissa durement jusqu’au sommet pour devenir prima ballerina assoluta.



En mêlant fiction et réalité, la scénariste Eileen Hofer fait le portrait d’Alicia Alonso, une danseuse cubaine qui à force de travail acharné et malgré une cécité de plus en plus envahissante est devenue prima ballerina assoluta, un titre symbolique obtenu par les ballerines les plus exceptionnelles de leur génération. C’est aussi le récit de la démocratisation de la danse classique dans le Cuba révolutionnaire, où les promesses se heurtent à une cruelle réalité et où les choix artistiques d’Alicia prennent une dimension politique lorsque Castro cherche à faire d’elle un instrument de son idéologie.



Eileen Hofer signe là sa première bande dessinée sur un sujet qu’elle avait traité dans un long métrage en 2015. Pour le dessin et les couleurs, la scénariste a fait appel à la talentueuse Mayalen Goust, qui offre au récit un trait fin et délicat, porté par des couleurs douces, vibrantes et gracieuses, qui évoquent le milieu artistique de la danse mais aussi la chaleur tropicale de l’île cubaine.



C’est un hommage juste et poétique aux arts de la danse, à la dure réalité que peut être celle des apprenties ballerines, à plus forte raison dans un régime où règnent la misère, la débrouille et le marché noir.



Un album poétique d’une grande douceur, à découvrir aux éditions Rue de Sèvres.

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Alicia : Prima ballerina assoluta

Dans cette BD, je découvre l'histoire d'Alicia Alonso, qui a fait du ballet une discipline populaire à Cuba alors que Che Guevara était au pouvoir.

Sur le principe, je comprends qu'elle ait voulu rester dans son pays et ce qu'elle a accompli est fort. Mais - parce que, oui, il y a un mais- si elle était vraiment comme on la voit avec son mari... c'était une mégère.

Malgré cela, ou plutôt, pour cela, je trouve que la nuance dont ont fait preuve les autrices rend le récit plus crédible, plus impartial.

J'apprécie découvrir un autre mode de vie, puisqu'à travers, Amanda, apprentie ballerine, nous pouvons voir les conditions de vie à Cuba.

Maintenant, le point fort selon moi : les illustrations, leur rendu, leur texture, la technique utilisée me plaît particulièrement, les personnages sont réussi, et je trouve les âges bien retranscrits.
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Alicia : Prima ballerina assoluta

A travers le destin incroyable d’Alicia Alonso, prima ballerina assoluta, vous plongez dans le coeur de la politique de Castro à Cuba. Le récit passant d’une époque à une autre est amené avec finesse, et les dessins de danseuses sont d’une infinie poésie.



« Alicia prima ballerina assoluta » de Eeilen Hofer et Mayalen Goust est un roman graphique au style raffiné. A l’image de la grâce des danseuses dont cette BD dépeint la vie, les illustrations sont aériennes, subtiles, tout en douceur… et Pourtant le tableau de la société cubaine de 1959 à 2011 est loin d’être idyllique. Si la santé et la culture pour tous sont au coeur de la Révolution cubaine, les conditions de vie précaire, la peur de la délation sont aussi pointées du doigt. Eilen Hofer (scénariste) et Mayalen Goust (dessinatrice) ont su trouver le juste équilibre pour ne pas tomber dans la dénonciation d’une époque ou le fanatisme aveuglé.

Il est question ici de danse, mais aussi beaucoup de politique, de restriction, de discipline, de rationnement, etc.



Mayalen Goust donne vie à ces parcours qui s’entremêlent à travers des illustrations d’une grande finesse, son trait souple et assuré sublime les postures des danseuses. Je suis sous le charme !
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