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3.82/5 (sur 2161 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Denver, Colorado , le 31/12/1945
Biographie :

Constance Elaine Trimmer Willis plus connue comme Connie Willis est une romancière américaine de science-fiction.

Elle est diplômée en anglais et éducation élémentaire du Colorado State College (depuis nommé l'Université de Northern Colorado) (1963-1967).

Elle est très vite devenue célèbre dès la parution de ses premières nouvelles dans les années 1980. Elle excelle à apporter des réponses subtiles aux questions les plus saugrenues en apparence. Peut-on baptiser les orangs-outans ? Une théière perdue annonce-t-elle la fin du monde ? Peut-on vivre à l'intérieur d'un trou noir, et comment le faire savoir à Einstein ? Une adolescente peut-elle découvrir l'amour au moment de l'explosion du Soleil ? La physique quantique s'applique-t-elle à Hollywood ? Lorsque la Lune est bleue, tout est-il vraiment possible ?

Ses œuvres abordent des thèmes parfois difficiles, violents ou dramatiques : la guerre ("Sans parler du chien", 1997 - Prix Hugo du meilleur roman 1999 et prix Locus du meilleur roman de science-fiction 1999), la mort ("Passage", 2001), la pandémie ("Le grand livre", 1992 - Prix Hugo du meilleur roman 1993, prix Nebula du meilleur roman 1992 et prix Locus du meilleur roman de science-fiction 1993).

Beaucoup sont historiques et toujours minutieusement documentés : l'Angleterre victorienne dans "Sans parler du chien", le Moyen Âge dans "Le grand livre"... L'auteure ne se départit également jamais de son humour pince-sans-rire que d'aucun qualifient "d'anglais", bien qu'elle soit américaine.

Elle a reçu dix fois le prix Hugo, six fois le prix Nebula et dix fois le prix Locus. En 2009 elle fait son entrée au Science Fiction Museum and Hall of Fame.

Reconnue comme une auteure de science-fiction de premier plan, elle vit à Greeley dans le Colorado avec son mari Courtney Willis, ancien professeur de physique à l'Université de Northern Colorado avec qui elle a eu une fille.

son blog : http://azsf.net/cwblog/
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Source : Wikipédia
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Blitz : L'intégrale de Connie Willis aux éditions Bragelonne Oxford, futur proche. L'université est définitivement dépoussiérée : historien est devenu un métier à haut risque. Car désormais, pour étudier le passé, il faut le vivre. Littéralement. Michael Davies se prépare pour Pearl Harbor, Merope Ward est aux prises avec une volée d'enfants évacués en 1940, Polly Churchill sera vendeuse en plein coeur du Blitz, et le jeune Colin Templer irait n'importe où, n'importe quand, pour Polly... Ils seront aux premières loges pour les épisodes les plus fascinants de la Seconde Guerre mondiale. Une aubaine pour des historiens, sauf que les bombes qui tombent sont bien réelles et une mort soudaine les guette à tout moment. Sans parler de ce sentiment grandissant que L Histoire elle-même est en train de dérailler. Et si, finalement, il était possible de changer le passé ? Vous pouvez commander Blitz : l?intégrale sur le site de la librairie en ligne www.lagriffenoire.com

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Citations et extraits (191) Voir plus Ajouter une citation
La peste dévastait les autres contrées telle une légion d'Anges exterminateurs, ne laissant sur son passage aucun survivant pour administrer l'extrême-onction et enterrer les cadavres. Dans un monastère, elle n'avait épargné qu'un seul moine. Ce rescapé, John Clyn, avait laissé une chronique. "Et, de crainte que les hommes oublient ce dont ils doivent se souvenir, moi, qui ai vu tant de souffrances et le monde entier sous l'emprise du malin, moi qui étais parmi les morts et attendais le trépas, j'ai voulu porter témoignage."
Il avait tout noté avec la précision d'un historien, avant de succomber à son tour. Au bas de la dernière page de son manuscrit, une autre main avait écrit : "Ici, semble-t-il, l'auteur s'est éteint." (P320-321)
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- Lady Schrapnell estime que ce vase, si l'incendie l'a épargné, a pu être remisé dans le nouvel édifice. Elle m'a envoyé voir les épouses des évêques parce que, je la cite, " les hommes ne savent jamais où sont rangées les affaires".
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Un des premiers symptômes du déphasage temporel est une propension à un sentimentalisme larmoyant digne d'un Irlandais ivre ou d'un poète victorien à jeun.
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Ce n'était pas la première erreur d'interprétation. Combien de fois un message mal compris ou tombé en de mauvaises mains avait-il changé l'issue d'un combat ? Lee qui laissait choir les plans de la bataille d'Antietam, le télégramme de Zimmerman et les ordres illisibles de Napoléon à Ney à Waterloo.
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Arthur Conan Doyle, poursuivit Mme mering, a établi que les esprits mangent et boivent comme nous, que leur monde est identique au nôtre. Par ailleurs, qui pourrait mettre en doute l'authenticité des nouvelles publiées dans les journaux ?
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Aie enterré de mes mains cinq de mes enfants dans la même fosse... Sans cloches. Sans larmes. C'est la fin du monde.
Agniola Di Tura
Sienne, 1347
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Je m’étais toujours senti un peu floué de ne pas avoir fréquenté Oxford à l’époque des Jowett et R.W. Roper. Spooner était le plus célèbre, naturellement, à cause de son talent pour massacrer l’anglais.
Mais mon préféré était Claude Jenkins, qui vivait dans une maison où régnait un tel désordre qu’il lui arrivait de ne pouvoir ouvrir la porte d’entrée. Un jour, il avait justifié son retard à une réunion en disant : « Ma femme de ménage vient de mourir, mais j’ai réussi à la caler sur une chaise de la cuisine et elle devrait y rester jusqu’à mon retour. »

(Chapitre cinq)
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Un des premiers symptômes du déphasage temporel est une propension à un sentimentalisme larmoyant digne d'un irlandais ivre ou d'un poète victorien à jeun.
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(...) Si un putain de papillon peut provoquer une mousson à l’autre bout du monde, modifier l'avenir de cinq cent vingt soldats doit foutrement pouvoir déchainer quelque chose ! Je prie juste le ciel de ne pas avoir changé le vainqueur de la guerre.
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Il est difficile de garder le bon cap même quand on voit où on va.

[Chapitre cinq]
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