La Louise Brunet dépeinte à l’intérieur est fictive. La vraie a disparu à jamais. Pourtant, elle m’a offert les étoiles. J’ai simplement dessiné les constellations.
...Il aurait pourtant aimé qu'elle en ait un, juste pour qu'elle soit heureuse - même s'il sait que la douleur de perdre un enfant est bien plus vive que celle de n'en avoir jamais eu. (25)
Il sourit devant cette soudaine douceur en elle. La rage qui les habitait plus tôt semble s’être évaporée, les laissant en pleine confusion. Ils ignorent comment se comporter en cet instant, cet instant de vérité qui fait suite à leurs poses et à leur violente ambivalence. Céder les oblige à rendre les armes, les transforme en un couple d’enfants désorientés, alarmés et enivrés par la chute qui les attend.
Lui, le Saint Père, ne tourne même pas la tête quand résonne le bruit infime de notre chute sur le sol dur.
Elle a souvent entendu dire que la vie est un procès et elle a bien intégré cette idée, mais elle estime ça dérisoire au final : la vie est un procès qui s’achève inévitablement par une exécution. Alors pourquoi ne pas s’autoriser quelques crimes mineurs inoffensifs ?
...la vie est un procès qui s'achève inévitablement par une exécution. (248)
La Louise Brunet dépeinte à l’intérieur est fictive. La vraie a disparu à jamais. Pourtant, elle m’a offert les étoiles. J’ai simplement dessiné les constellations.