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Citations de Elisabeth Norebäck (109)


De nos jours, les gamins sont gâtés, tout est simple pour eux. Leurs opinions, en revanche, sont inflexibles, incontestables, mais non fondées sur l’expérience. Ils se prétendent tolérants et ouverts d’esprit ; pourtant, dès qu’on est en désaccord avec eux, on devient le méchant. Ils se sentent insultés, harcelés. Aujourd’hui, les gosses accusent leurs parents de tous les maux, ils se croient autorisés à les juger et à les condamner.
Grandissez, leur dis-je. Arrêtez de geindre. Vous ne savez rien de la vraie souffrance.
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Arrête de penser à ce que tu as fait.
Arrête de penser à elle.
Arrête de penser.
Arrête.
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Mon mari est fidèle à lui-même, mon fils aussi. Notre belle maison n’a pas changé. Et pourtant, tout me paraît étranger. Comme si je m’étais transformée en quelqu’un d’autre. Comme si j’étais une étrangère dans ma propre vie.
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Quatre vis. Quatre écrous. Fermer le zip. Dans le carton.
Jour après jour.
Heure après heure.
Semaine après semaine.
Les mois passent.
Je purge ma peine.
Année après année.
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Tout le monde a peur. Tout le monde. Mais on sourit et on fait semblant, on utilise notre visage pour mentir, afin que le vrai soi ne transparaisse pas.
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Peut-on haïr sa propre mère ? C'est atroce d'éprouver un sentiment pareil. Je voulais parler de ça, la dernière fois, mais je n'ai pas osé. Je voulais aborder le sujet dès mon premier rendez-vous avec Stella, mais je n'ai pas pu. C'est comme porter un animal sauvage à l'intérieur de soi. Qu'arriverait-il si je le libérais ? Me dévorerait-il ? Ou bien me dévore-t-il déjà de l'intérieur ?
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Tu ne comprends pas [...]. Une mère doit être prête à tout pour protéger son enfant.
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- Qu'est-ce que le deuil ? demandé-je. Qu'est-ce que le manque de quelqu'un ? Quand une personne vous est enlevée, elle emporte un morceau de vous avec elle. Un morceau qui ne peut jamais être remplacé par quoi que ce soit. Le deuil reste là pour toujours. Et ça fait mal. Ça saigne, c'est douloureux. Ça devient une croûte qui gratte, puis qui tombe. Et ça saigne de nouveau. Un jour, ça devient une cicatrice. La blessure guérit, mais la cicatrice reste.
Tout le monde a les yeux rivés sur moi. Le silence est oppressant.
- Au bout de quelques années, la tristesse et la perte vous ont changé, poursuis-je. Elles sont devenues une partie extériorisée de vous. Elles participent à la construction du reste de votre vie. Pas un jour ne s'écoule sans que le chagrin soit présent. On n'oublie jamais. Ca fait partie intégrante de vous, de qui vous êtes.
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Les liens du sang ne sont pas éternels et ne signifient rien quand nos proches nous ferment toutes les portes. J’étais un membre malade de la famille, un membre nécrosé qu’il fallait amputer. Ce n’est ni bien ni mal, c’est un fait. Quant à mon père, nous nous étions perdus de vue depuis longtemps.
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Alice.
Son vrai prénom.
Il ne signifie rien pour Isabelle. Elle ne sais pas qui je suis. Je pourrais bien être n'importe qui à ses yeux. Je suis une étrangère.
Elle ne m'a pas recherchée. Elle ne m'a pas pistée. Elle n'a pas pensé à moi. Elle ne m'a pas attendue, espérée. Je ne lui manque pas. Elle ignore que je l'ai sentie grandir en moi. Qu'elle est ma fille et que je l'ai portée pendant neuf mois. Que j'ai passé une nuit interminable à endurer pour elle les pires douleurs de ma vie. Elle ne sait pas que je l'ai nourrie à mon sein, que j'ai regardé au fond de ses yeux, qu'elle a dormi dans mes bras. Pour ma propre enfant, je n'existe pas.
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Je m’appelle Stella Widstrand à présent, plus Johansson. J’ai trente-neuf ans, plus dix-neuf. Et je n’ai plus de crise de panique.
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Cette fois-ci, ce ne sont ni les bars ni les cafés qui m’ont fait choisir cette destination, mais l’impression que tout est possible, que tout est permis. Quels que soient vos souhaits, ils pourront être exaucés.
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Chaque page est un rappel douloureux de cette nuit qui a bouleversé ma vie. En même temps, j’ai l’impression qu’il s’agit d’une autre personne. Jamais, même enragée, je n’aurais pu égorger quelqu’un. Et continuer à m’acharner sur le corps comme une furie, dans un bain de sang. Encore moins quelqu’un que j’aime. Je l’ai toujours su, et cette lecture ne fait que conforter cette certitude.
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Il m’a dévisagée comme si je parlais une langue étrangère. Il a saisi ma main et observé mon annulaire nu. Puis il s’est précipité vers ma chambre, s’est arrêté sur le seuil et s’est retourné. Il avait l’air dévasté.
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Iris a été jugée pour avoir tué son oncle et la femme de ce dernier dans un bled du centre de la Suède. Elle les a empoisonnés, leur a scotché la bouche avec du ruban adhésif et les a laissés périr tandis qu’elle partait avec leur argent. On dit qu’elle a emporté moins de deux cents couronnes. De tempérament sanguin, elle parle fort et sans s’arrêter.
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Ma mère était toujours sur scène, où qu’elle se trouve, toujours prête à être admirée. Elle se déplaçait comme une reine, elle saluait de la main et souriait, prenait le temps de bavarder avec tous ceux qui s’adressaient à elle. Pourtant, elle était elle-même. Ce n’était pas une posture, rien d’artificiel. Être Kathy, la coqueluche de toute la Suède, était aussi naturel pour elle que de respirer.
Si elle avait été à ma place, elle aurait bien sûr agi comme d’habitude. Elle aurait fait une entrée fracassante dans la salle d’audience. Rayonnante, elle aurait entonné un de ses plus grands tubes et aurait signé un autographe au juge.
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Les pensées me hantent. Je voudrais les refouler, mais c’est plus facile à dire qu’à faire. Ce n’est pas seulement mon apparence qui a changé depuis qu’Anne m’a agressée, c’est plus profond que ça. Je ne le conscientise pas encore, mais je le sens.
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On m’a volé mon identité, on a fait de moi quelqu’un que je ne suis pas. Je suis devenue Linda Andersson, celle qu’on surnommait autrefois « le Petit Rayon de Soleil », celle qui a tranché la gorge de son mari. Le monstre qui s’est acharné à coups de couteau sur son cadavre avant de se coucher et de s’endormir.
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Je songe à la vie que j’ai vécue et aux choix que j’ai faits, tout ce que j’ai eu et tout ce que j’ai perdu. Et tout ce qui peut encore advenir. Ceux que j’ai aimés, ceux qui me manquent. Ceux qui ne sont plus.
Le problème quand on commence à réfléchir, c’est qu’il est impossible de s’arrêter. Une fois que les pensées se mettent à tournoyer, elles se démultiplient à l’infini.
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Je n’étais plus la femme dont il était tombé amoureux. Aujourd’hui, il ne me reconnaîtrait pas. Je ne le blâme pas. Je ressens la même chose.
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