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3.7/5 (sur 84 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Elle Casey est une auteure de romance, chick lit, science fiction, fantasy.

WRECKED, son premier livre, a été publié en 2012. Ancienne professeur et avocat, elle se consacre à l'écriture à temps plein depuis 2013.

site de l'auteure:
http://ellecasey.com/

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Citations et extraits (45) Voir plus Ajouter une citation
Chapitre 2 :

« …
— La ferme, Lucky. Tu ne me connais pas.
Son visage se radoucit, mais ses doigts ne faiblissent pas.
— Je te connais mieux que tu ne le penses.
— Je t’en prie, dis-je en ricanant. Tu crois me connaître parce que tu m’as embrassée au collège ?
Lorsque je me rends compte que j’ai dévoilé mon jeu, il est trop tard. J’aurai probablement dû oublier cet épisode comme il l’a fait. Après tout, c’était il y a plus de dix ans. Une éternité. Pourtant, ça ne me paraît pas si lointain. Sans doute parce que, même après tout ce temps, mon cœur n’a toujours pas appris à laisser tomber. Que ça me plaise ou non, ce moment avec Lucky m’a aidée à tenir pendant ma traversée du désert. J’ai souvent rêvé de ce qui se serait passé entre nous et dans ma vie si j’avais persévéré dans mes sentiments pour lui au lieu de me jeter dans les bras de Charlie.
— Je ne parle pas de ce baiser, fait-il en secouant la tête.
Il sourit, manifestement très fier de lui.
— Mais je suis flatté de savoir que tu y penses toujours, ajoute-t-il en se penchant vers moi. Ça fait combien de temps ? Dix ans ? Quinze ?
Je suis livide. Non seulement il estime pouvoir me dire comment mener ma vie, mais en plus, il se moque de moi.
— Qu’est-ce qu’on s’en tape !
Je m’immobilise et darde sur lui un regard furibond.
Lâche-moi et je te donnerai trente secondes pour ficher le camp avant que je te rattrape. Considère que c’est mon cadeau d’anniversaire avec un peu d’avance.
— J’ai une meilleure idée.
Il m’observe sans ciller, pas intimidé le moins du monde par ma menace.
J’aimerais soutenir son regard, mais j’ai trop bu. La pièce tourne autour de moi, et je suis forcée de détourner les yeux.
— Ah oui ? C’est quoi, ton idée ?
Il glisse un doigt sous mon menton et tourne ma tête vers lui. Je lève les yeux, incapable de résister en le sentant approcher.
— Essayons encore, dit-il alors.
Avant que je comprenne ce qui se passe, ses lèvres sont sur les miennes et nous nous embrassons.»
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De grands sanglots, façon pleurer comme un veau, sortent du plus profond de mon être, mes épaules tremblent et ma poitrine se soulève. Je fais semblant de pleurer et on dirait que je viens juste de voir de mes propres yeux le Titanic en train de sombrer. Je pense à quelque chose de très triste, à un sentiment que je n’ai jamais encore éprouvé et je le vis de façon absolue. En cet instant, je mériterais tout à fait un Oscar si on les décernait pour des rôles sur la banquette arrière des taxis.
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Quand l’économie est en crise, les photographes sont parmi les premiers à en pâtir. Les gens n’ont pas de moments précieux à immortaliser quand la vie est moche
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En pensant à elle et à ses paroles de sagesse, je sens un regain de courage. Je peux faire mieux que ça. Je le sais. Je ne resterai pas dans cet état, et je deviendrai la meilleure mère du monde. Ti n’a pas demandé à naître, c’est le seul innocent dans cette histoire. Je n’ai peut-être pas non plus choisi de le mettre au monde, mais ça n’a aucune importance. Je suis sa mère, et j’ai le devoir d’assurer sa sécurité et son éducation, pour qu’il devienne un homme bon, un bon mari et un bon père. Je m’en sens capable. Bientôt. Quand je serai libre.

J’ai juste besoin d’un plan pour m’enfuir loin de toute cette folie. Une seule idée me paraît cohérente, même si elle me fiche une trouille bleue : je dois prendre contact avec l’inspecteur Holloway et lui faire savoir que je suis prête, en échange d’une protection, à témoigner contre Pavel et tous les malfaiteurs impliqués dans son organisation criminelle.
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Chapitre 4 :
«… Je ne comprend rien. J’occulte la première partie de sa phrase – trop stressante pour que je l’accepte sans prendre le temps de réfléchir – et me concentre sur le deuxième point.
— Comment ça, quelqu’un doit venir nous ouvrir ?
Je regarde le clavier au mur.
— Il ne te suffit pas de retourner là-bas pour saisir des chiffres et mettre tes empreintes sur l’écran ?
Il me regarde d’un air penaud.
— Normalement, si. Mais… euh… je me suis peut-être un peu enflammé en voulant nous mettre hors de danger quand on est arrivés.
Je rentre le menton.
— Ce qui veut dire ?
Il baisse la tête et, quand il répond, je remarque que son visage a pris une teinte rose.
— Il y a deux moyens d’entrer dans cette pièce. On peut taper le premier code pour aller et venir librement. En revanche, le second code permet d’entrer, mais pas de sortir. Dans ce cas-là, on se retrouve coincé à l’intérieur jusqu’à ce que quelqu’un vienne nous ouvrir.
...»
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Chapitre 2 :
«…Soudain, j’entends un boum retentissant. J’enfonce la pédale de frein sans réfléchir et lève les yeux, le cœur battant. D’abord, je ne vois rien, puis un type surgit de nulle part devant ma Toyota.
— Bon sang ! Me crie-t-il, le visage rouge comme une pivoine.
Il s’appuie sur le capot de ma voiture, et c’est alors que je comprends : Oh, merde. Cet homme a traversé en courant juste devant moi ! Mais quel genre d’idiot faut-il être pour faire une chose pareille ?
— Oh, mon Dieu, fait chier !
Je m’empresse de tourner la manivelle pour bisser ma vitre.
— Mais qu’est-ce qui vous prend de débouler comme ça en pleine rue ? Le sermonné-je. Vous êtes saoul, ou quoi ?
Je jette un œil vers le Lotta Java en me demandant si l’on sert des Irish Coffees dès le matin. Il doit y avoir une loi qui l’interdit.

L’homme me fusille du regard…»
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Chapitre 7 :
«…
— Saisis ce code et laisse -moi partir.
Il se racle la gorge.
— Je peux t’appeler un de ces jours ?
Mon cœur cesse pratiquement de battre. J’éprouve même une petite douleur dans la poitrine à cet instant. Il profite de ce que je suis vulnérable pour se moquer de moi. Pouah, il est pire que le lion et l’hippocampe. C’est un poisson-pêcheur qui se fixe sur sa compagne et finit par s’incruster dans sa peau pour se dissoudre jusqu’à ne former qu’une masse répugnante sur son dos.
Je porte ma main à mon cœur et me tourne pour lever les yeux vers lui.
— C’est une blague ? Tu trouves ça drôle ?
Il secoue la tête.
— Non. Le moment est peut-être mal choisi, mais…
Je ris méchamment
— Oui. C’est le pire moment que tu pouvais trouver.
...»
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" Il lève le nez en l'air.
- On dirait que ça sent les saucisses ici.
Je soupire, sachant que même s'il peut être difficile d'en faire usage, une petite dose d'honnêteté sera très efficage pour que ce type s'en aille. J'ai l'impression qu'Ozzie est vraiment du genre clair et net, mais je peux toujours essayer.
- Ecoute, Ozzie. Je te remercie de ton hospitalité, mais je ne vais pas aller dormir dans ton lit. Ce n'est pas le fait que les draps soient sales ou que le lit de camp soit confortable qui me fait dire non, d'accord ? C'est parce qu'ils sont en satin. Et ce sont les tiens. Alors, retourne au lit, tu veux ? Et emmène ta chienne puante avec toi, parce que ce ne sont pas des saucisses que tu sens ici ; elle a des gaz."
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C'est sans doute une bonne idée d'éviter de prendre d'autres grandes décisions concernant le reste de ma vie quand je suis sous l'influence de l'alcool. Mais pour ma défense je dois dire que cette Téquila que j'ai bue il y a cinquante-sept jours est bien descendue. Je ne savais même pas que j'étais pompette et soudain j'étais saoule et en train de déposer mon préavis de départ pour résilier mon bail, dans la boîte aux lettres du bureau de poste. Le tout en imaginant ma grande aventure de vivre la vie d'une toute nouvelle célibataire : peindre, créer, être libre de toute responsabilité et des pressions d'un boulot de neuf heures à dix-sept heures chaque jour… manger, prier, aimer et tout le tintouin.
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Je marque une pause et me racle la gorge pour ravaler mes larmes. Ma vie n’était pas géniale, mais elle est devenue déplorable en l’espace de cinq ans. Je l’ai laissée me filer entre les doigts, et j’ai l’impression de me noyer dans un océan de regrets, penchée sur mon enfant.

— Je ne pouvais plus rester là sans rien faire... Laisser ces filles se faire utiliser et malmener comme ça. Certaines sont très jeunes, et contrairement à moi, aucune ne l’a voulu. Quand elles ont quitté leurs pays d’origine, elles pensaient avoir une vie meilleure. Il fallait que je fasse quelque chose.
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