douceur et espoir.
Nicole est sous la coupe de son compagnon depuis plusieurs années, enfermée dans leur maison elle est aussi battue si souvent et depuis si longtemps sans pouvoir être soignée que son visage est désormais difforme. coincée dans son existence, la lumière arrive lorsqu'un jour, Liam, le fils d'un voisin, envoi sa balle de baseball dans sa vitre.
je vais pas dire que j'ai été transcendé par ce livre. je l'ai longtemps eu dans ma PAL, les critiques sont plutôt élogieuse et même moi, j'ai aimé ma lecture mais elle ne m'a pas remuée autant que je le pensais.
le gros point fort cela dit c'est sur, outre le thème (fort) de la violence conjugale, le livre se concentre surtout sur "l'après", le moment ou on s'enfuit, ou on doit apprendre à être autonome, à affirmer qui on est. à apprendre à vivre, tout simplement.
Nicole était intéressante pour ca, son cheminement est long, douloureux mais plein d'espoir et les touches d'humour apporté par Brian contrebalance parfaitement le drame de l'histoire.
je ne saurais pas expliqué pourquoi j'y suis resté assez insensible. peut être parce que Nicole me semblait trop éloignée de moi, ou parce que les situations rocambolesque de son sauvetage et de l'évolution de sa relation avec Brian m'ont paru peu probable. ou peut-être que la fin aux allures de happy end soudain m'a rendu sceptique ? honnêtement je n'en sais rien.
ce n'était peut-être tout simplement pas le bon moment pour moi ?
en tout cas, oui, ce livre est bon, il délivre un beau message plein d'espoir et de tristesse mais malheureusement, quelques soit les émotions que l'auteur a voulu transmettre elles ne sont pas venues jusqu'à moi.
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Nicole est tombée amoureuse du mauvais garçon. Mariée trop vite, sans famille, elle se retrouve enfermée chez lui et violentée. Terrorisée elle n'ose plus sortir quand, un jeune garçon casse la vitre de sa maison accidentellement. Son père, voulant excuser la maladresse de son fils, la découvre battue, presque morte et la prend sous son aile....
Une jolie histoire, dont le début m'a fait frisonné devant tant de violence. La suite est jolie, mais un peu "gnan-gnan"... j'aimerais savoir où commence la fiction puisque ce roman est tiré d'un fait réel ... si vous avez plus d'infos ... je suis preneuse, merci!
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La tentation vient sous forme de pitié au début, et ensuite peut-être, quelque chose de plus. Peut-elle oser croire les choses qu'on lui dit ? Que ça n'est pas la vie qu'elle était censée mener ? Qu'être un monstre n'est pas son sort pour la vie ? Et souhaitera-t-elle tout risquer, reprendre contact avec le monde extérieur, accepter les mains tendues autour d'elle et partager ses secrets les plus enfouis et les plus noirs ? Elle ne sait que trop bien que les mains peuvent faire du mal. Cherchez à savoir si elles peuvent aussi guérir est une proposition risquée, surtout si la bête est toujours dehors. En train de la chercher.
Nicole aimerait que la pendule s'arrête de tourner, qu'elle arrête de lui retirer du temps et qu'elle lui donne quelques heures, hors du temps, pour rassembler ses esprits, penser, trouver une échappatoire à ce gâchis.
Elle prend une grande inspiration et soupire profondément. La douleur familière dans ses côtes et son visage lui rappelle la réalité de sa vie, jour après jour. La pendule peut bien continuer de tourner parce qu'il n'y a pas d'issue. Ce gâchis sera sa vie jusqu'à son dernier souffle.
Ce que je fais a un impact sur les gens mais d'une manière tellement abstraite que ça n'a presque pas de sens pour moi. Genre, je n'ai pas cette sensation diffuse et agréable que ce que je fais veut vraiment dire quelque chose pour les gens. Que ça change des vies, ce genre de choses. J'aurais dû faire une autre sorte de droit.
Elle a vingt-deux ans mais l'impression d'en avoir quatre-vingts. Traînant les pieds le long du couloir, elle va rejoindre John dans la cuisine. Il vaut toujours mieux le trouver que d'attendre qu'il la trouve. Affronter bravement son destin lui donne l'impression qu'elle contrôle encore un petit peu sa vie.
Y a rien qui me rendrait plus heureux que de plus jamais devoir regarder ta putain de gueule tout le restant de ma vie. Mais je suis cloué avec toi, pas vrai ? Parce qu'on sait tous les deux que tu pourras jamais trouver un autre gars pour te regarder, avec une tête pareille.