Citations de Ellie Jade (51)
On n'a qu'une famille, Bauer, chéris-la.
Je vais faire une syncope. Noah Heller, mon amour de jeunesse, le seul homme que j'aie jamais aimé avec un grand A vient d'annoncer devant mon frère, mes parents, leurs amis, qu'il m'aime d'amour, moi Anouk Portman.
Moi, je ne veux plus regarder en arrière en me demandant « pourquoi ».
Je préfère regarder en avant et me dire « pourquoi pas ».
Je sais que sans elle, je ne suis pas complet.
Je ne sais pas ce qui m'arrive, mais cette fille m'obsède.
Ce n'est pas de l'amour, mais une attirance que je n'arrive pas à expliquer. Tout chez elle est un écho de l'homme que je suis. C'est aussi grisant qu'effrayant.
Le bonheur peut prendre de nombreuses formes. Pour certains, cela peut signifier passer du temps avec la personne que l'on aime, des amis et de la famille, pour d'autres, cela peut être lié à la pratique d'une activité physique régulière ou à la réalisation de projets personnels. Ce qui importe le plus, c'est de trouver ce qui nous rend heureux et de faire de cela une priorité dans notre vie.
Tout chez elle est un écho de I'homme que je suis. C'est aussi grisant qu'effrayant.
Le bonheur c’est de savoir réaliser quand il est là. En face de nous. Pas avant, pas après.
J’ai rarement eu besoin de réconfort, mais je crois que là, j'ai envie d'être dans les bras d'une personne qui me connaît et qui m'aime. J'ai envie d'entrendre que tout va bien se passer, même si ce n'est pas vrai.
Chapitre 2 :
Noah
«… Je suis choqué. CHO.QUÉ.
C’est le premier truc qui me vient à l’esprit, tant je suis scotché de la voir après, quoi ? Huit ou dix ans ? Où est passée la petite sœur de mon pote ? La petite brindille un peu trop collante qui nous exaspérait lorsqu’on était ados ? Parce que là, clairement, elle n’a plus rien d’une adolescente… Elle a les cheveux longs, bruns, des yeux en amande d’un vert forêt hypnotisant et une grande bouche charnue à la Angelina Jolie. Sa silhouette fine et sportive semble taillée dans le marbre, et cette paire de nibards ! J’hallucine, je n’en ai jamais vu – des vrais, j’entends – comme ceux que mes yeux fixent malgré moi.
– Tu veux pas te couvrir ? lui demande Aydan. J’ai l’impression que ces deux idiots vont faire une syncope.
– Ce ne sera pas nécessaire, je vais faire trempette avec Emy. Salut, les gars, dit-elle en agitant la main dans notre direction.
Je l’observe, comme mes deux meilleurs amis, se déhancher pour retrouver son amie de toujours, assise sur le bord du Jacuzzi. Elle aussi a bien grandi.
– Je vous préviens, c’est chasse gardée, annonce Aydan en désignant Emy d’un mouvement de la tête.
– J’hallucine, s’exclame Shayne, tu veux te taper la meilleure amie de ta sœur ?
– Ça dérange en quoi ? Elle est majeure et vaccinée, et si elle est consentante, je ne vais pas m’en priver.
– Dans ce cas, si ta sœur est consentante, je peux…
– Ne termine pas cette phrase, Shayne !
Nous éclatons de rire, enfin, tous sauf Aydan, qui ne sait pas si les propos de Shayne sont du lard ou du cochon. Aydan a toujours été très protecteur avec sa sœur, et ce depuis que je le connais : ne pas l’éclabousser à la piscine, ne pas dire de gros mots devant elle, et lorsqu’elle a été en âge de nous plaire, nous avions l’interdiction de lui parler, de la reluquer, mais il fallait tout de même garder un œil sur elle lorsqu’il ne pouvait pas le faire.
Il a été particulièrement chiant, je crois qu’on peut le dire. ...»
Je ne sais pas ce qui m'arrive, mais cette fille m'obsède.
Ce n'est pas de l'amour, mais de l'attirance que je n'arrive pas à m'expliquer. Tout chez elle est un écho de l'homme que je suis. C'est aussi grisant qu'effrayant.
-Tout va bien se passer, murmure une voix au creux de mon oreille.
[…]
-comment peux-tu en être sûr ?
- Parce que je donnerais ma vie pour toi. Et où que tu sois, je te retrouverai. Ne l’oublie jamais.
Il est dans mon sang. Dans mes veines. Dans ma tête.
[…]
- Pourquoi tu m’as quittée ce jour là ?
- Pour te protéger.
-Et pour votre parfaite information, l'amour ne se qualifie pas par la richesse, le rang social ou je ne sais quoi. L'amour se ressent, indépendamment de nos origines. De ce qu'on est ou de ce qu'on représente.
Comment ai-je pu être aussi stupide pour tenter de me persuader que je ne l'aimais plus? Ça à toujours été lui.
Chapitre 4 :
Maïa
«… La voix de Mikko fait lever toutes les têtes vers lui, puis vers moi. La stupéfaction se lit sur leurs visages.
– Vous êtes tous une belle bande d’enfoirés, craché-je avec rage.
– Maïa… soupire-t-il.
– Oh, non, il n’y a pas de Maïa qui tienne.
Je regarde tous les hommes qui constituent la garde rapprochée de Mikko. Ruslan, Sasha, Lev, Dimitri.
– Combien de fois vous ai-je vus au cours de ces quatre dernières années ? Combien de fois vous m’avez, chacun de manière différente, vue sombrer ? Combien de fois vous m’avez répété que je devais avancer ? Qu’une vie meilleure m’attendait ? Que je finirais par rencontrer quelqu’un qui saurait me rendre heureuse ?
Mes yeux furieux les fixent à tour de rôle, comme pour leur montrer à quel point chacun d’entre eux m’a déçue. Aucun ne me répond. Aucun ne cherche à justifier ses actes ou ses propos.
– Vous n’êtes que des menteurs, craché-je avec hargne.
Puis mon regard revient sur Mik.
– Toi le premier. Tu n’es qu’un enfoiré sans cœur qui agit toujours dans son unique intérêt, sans réfléchir aux dégâts qu’il peut causer. Je vous déteste tous !
Je fais volte-face et rejoins avec précipitation la chambre où j’étais quelques minutes plus tôt. J’en viens à regretter d’être descendue, et pourtant, je n’ai fait que suivre mon instinct …»
Je vais faire de toi une priorité, Maïa. Ma priorité.
Je ne peux pas m'empêcher de me dire que, quoi qu'il ait fait, c'était pour me protéger, même si mon cœur a été meurtri de bien des manières, et tant de fois.
Je sais que nous traverserons des épreuves, que nous connaîtrons des hauts et des bas, mais avoir la certitude que nous le ferons toujours ensemble, main dans la main, me rend fier et plein d'espoir.
« – C’est français. L’équivalent de Victory, dis-je en mimant des guillemets avec mes doigts sur ce dernier mot. Tu peux m’appeler Vicky ou Vic. Une lueur espiègle traverse ses pupilles, il se passe la langue sur sa lèvre inférieure, langue que je n’arrive pas à quitter des yeux, à moins que ce soit sa bouche que j’observe avec avidité. Cet homme me donne chaud, il faut que je me ressaisisse. Je me saisis de mon verre et bois une grande lampée de la boisson fraîche.
– Tu es française ? demande-t-il en s’approchant dangereusement de moi. […]
– Oh ! Teach me french. »
Je suis ton petit porte-bonheur américain. Et tu as besoin de bonheur, comme tout le monde.