Elliot Page

C'est le récit d'un mal être qui pendant longtemps n'était qu'un vide innommable, avant qu'il ne prenne enfin forme après des années d'errance. Le cheminement d'Eliott m'a beaucoup ému: au début de sa carrière, on lui expliquait qu'être lui même nuirait à son évolution, alors il s'est mis à jouer un rôle même au quotidien. Plus le temps passe, plus ce masque est lourd à porter, et le consume de l'intérieur à petit feu. Jusqu'à ce qu'il ne soit plus possible de faire autrement que de dire la vérité, quand la colère et la douleur sont trop fortes pour être tues.



Elliot réussit à mettre des mots sur son vécu, son ressenti, de l'enfance jusqu'à aujourd'hui. Un récit qui fera écho chez toutes les personnes qui se reconnaitront dans ce BESOIN VITAL d'acceptation de soi. ♥

Merci déjà de m'avoir permis de lire cette autobiographie dans le cadre de l'opération Masse Critique !

Lecture touchante et très intéressante qui relate donc les moments clés de la vie d'Elliot Page qui ont fini par le mener à sa transition. On y comprend la souffrance, les humiliations, la maltraitance, les interrogations aussi, et cela permet de comprendre un peu plus le Elliot d'aujourd'hui, mais aussi et surtout le Elliot de "l'époque Ellen", qui était pourtant là, enfoui quelque part au fond de son mal-être et de ses épaules voûtées.

La narration est par contre un peu décousue, j'ai eu un peu de mal à m'y retrouver !

♀️MAUVAIS GENRE♂️

Un garçon prisonnier dans un corps de femme. C'est ainsi qu'Elliot Page a vécu pendant 30 ans.

Il est quasi impossible de se mettre à sa place, d'imaginer une seconde ce qu'il a pu ressentir pendant la majeure partie de sa jeune vie. C'est ce mystère entourant les transgenres qui a motivé notre lecture. Et le souvenir d'un film de 2007 beaucoup aimé, "Juno"...



A l'époque, Hollywood tient sa nouvelle star, une Canadienne de 20 ans à la bouille ronde, jolie comme un cœur. On croit Ellen Page au début d'un conte de fée, on a tout faux : elle vit un enfer.

A 4 ans, déjà, la petite tentait de faire pipi debout et demandait à sa mère quand elle pourrait être un garçon... Elle va grandir dans la honte et le dégoût d'elle-même parce qu'on la force à être ce qu'elle n'est pas. On l'oblige à porter des robes, à jouer au foot dans une équipe féminine alors que viscéralement, elle se sait un garçon. Plus tard, Hollywood va la contraindre à simuler le glamour, à cacher sa vraie nature. Avec des conséquences désastreuses. Dépression, anorexie, maltraitance, abus sexuels au travail...



Dans son autobiographie, "Pageboy", Elliot Page raconte son parcours du combattant sans rien omettre. Son coming out lesbien en 2014, son coming out trans en 2020, sa mammectomie. C'est une lecture parfois difficile, on est très loin de notre zone de confort mais c'est un document essentiel pour comprendre que la transidendité n'a rien d'un phénomène de mode comme le croient certains. On n'imaginait pas le déferlement de haine et de violence que subissent les trans de nos jours, surtout aux États-Unis... C'est d'ailleurs ce qui a poussé Elliot Page à écrire. On ne va pas vous mentir, sa bio est souvent dure, choquante, insupportable. Reste un témoignage fort, souvent bouleversant et un exemple de résilience incroyable.



Il vous tente ?Vous lisez des autobiographies ? Vous avez vu "Juno" ?

Bisous 😘Fran & Flo 🍒

J'ai connu Eliott Page avec la série Umbrella Academy. Et puis finalement, J'ai découvert que je la connaissais depuis toujours. Ce que j'ai trouvé d'intéressant dans cette autobiographie, c'est son statut de "privilège". Cette petite fille a toujours été un garçon. Et il a pu en devenir un ! Et non, personne ne l'a mis dehors de la maison, il a pu se payer les frais médicaux rapidement, il a ou bénéficier du soutien d'un professionnel. Est-ce que ça rend pour autant la chose facile ? Non ! Il vient du monde d'Hollywood, où les femmes portent des talons en toute circonstance... alors j'ai trouvé son point de vue vraiment intéressant.

C'est aussi le premier livre que je lis en écriture inclusive. Et ça ne m'a pas dérangé dans ma lecture du tout ! Déjà parce que dans le contexte, c'était cohérent, et que cette écriture ne s'applique qu'aux personnes en généralité.

Le petit hic, c'est le manque de regard positif. Des qu'il sort la tête de l'haut, on a l'impression qu'il repart dans une spirale de l'enfer. Et qui suis-je pour juger ce que cette personne a vécu ?! Mais après 400 pages de lecture, ça devient parfois difficile.

Bref, c'était un roman vraiment intéressant, que je conseille à toutes les personnes qui s'intéressent au sujet !

Je m’attendais à teeeeeeellement plus aimer ?!



Certes, ce témoignage est ultra touchant et E. Page parvient à retranscrire les questionnements liés à la transidentité avec brio.



Mais tout est si confus et trop vite exécuté ? Il m’a manqué une cohérence dans la plume et la temporalité pour accrocher complètement.

Eh bien, ce n'était pas l'autobiographie la plus simple à lire : mais le sont-elles parfois ? Idole queer de ma génération, Elliot Page retrace ici sa vie (jusqu'à ses 33 ans, très bel âge soit dit en passant), parlant de son enfance, de ses débuts d'acteur ou encore de ses questionnements (presque sans fin) concernant son orientation sexuelle ou son identité de genre.



La chronologie est parfois chaotique, on revient en arrière, on avance à nouveau, on est un peu perdu.e mais on se repère grâce à la filmographie d'Elliot ou sa relation amoureuse du moment. Et puis, franchement, je peux tout lui pardonner je crois.



Attention cependant, lecture très difficile par moments, avec des descriptions difficiles de troubles du comportement alimentaire, d'agressions sexuelles, de violences homophobes, familiales... un chemin semé d'embûches qui me fait voir de manière complètement différente ce que je connaissais (ou pensais connaître) de sa vie.



Heureuse de lire qu'il est très amie avec une actrice d'Umbrella Academy (que j'adore), surprise des révélations sur la période Juno (en bien ou en mal), et très intriguée par les nombreuses amantes anonymes (mais célèbres) tout au long du récit...



J'ai adoré certains chapitres, comme celui sur le stage de permaculture (!) ou sa relation avec Kate Mara. Et, surtout, il m'a donné une terrible envie de chips au ketchup !



Merci à lui pour ce livre, pour son introspection, pour son parcours et pour sa vision des privilèges : même s'il a pu faire une transition "facilement" (niveau argent, médical ou soutien des ami.e.s), il a souffert pendant 30 ans avant d'accepter la vérité. Je sors de cette lecture avec encore plus d'amour pour cette personne : bravo.

Une très belle biographie, pas facile à lire.



Entre sa jeune carrière et son parcours, Elliot Page a vécu des choses qu'il n'aurait jamais dû vivre. Malheureusement, beaucoup de jeunes acteurs et actrices le subissent au quotidien sans penser aux coming out qu'il a fait et qui l'ont drôlement chamboulé. La haine, qu'il reçoit et qui ne devrait pas exister, est un fléau à éradiquer.



On ne peut pas imaginer ce que les personnes LGBTQIA+ peuvent ressentir, ce genre de témoignage est important pour les futures générations, qu'elles soient concernées ou pas.



Merci Babelio pour le service presse Masse Critique

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Elliot Page m’a beaucoup touché par son parcours, c’est un acteur que j’aime bien mais j’avoue qu’avant il y avait quelque chose chez lui qui me posait soucis et qui je trouve transparaissait dans son jeu d’acteur. J’ai compris après son Coming Out Trans et en le voyant pour la première fois jouer en tant que Elliot. J’avais donc très envie de lire son autoportrait pour en apprendre plus sur lui, par lui-même et non par un média lambda qui brode avec n’importe quoi … C’est aussi et surtout un soutien à cet acteur, cet homme, une façon d’être ensemble et de le soutenir à ma petite échelle !

De quoi ça parle ? «"Terminés les moments fugaces, les petites étincelles de bonheur, j’ai embrassé mon identité à bras-le-corps. "

À tout juste vingt ans, Elliot Page éblouit le monde entier dans le rôle phare de Juno. Ce film lui vaut une nomination aux Oscars et marque le début d’une carrière internationale au cinéma.

Mais, en secret, il souffre d’un mal-être indescriptible qui le ronge et le pousse à réprimer de profondes interrogations sur son identité et sa sexualité. Après avoir passé des années à vivre la vie que l’on attendait de lui, il parvient à poser des mots sur sa dysphorie de genre et entame un parcours de transition.

Dans ce texte sincère et bouleversant, Elliot Page nous raconte le cheminement qui l’a mené à faire son coming out trans. Il nous ouvre aussi les portes d’une industrie hollywoodienne en pleine évolution depuis le mouvement #MeToo. À travers des souvenirs sombres ou joyeux, Elliot Page se livre avec sensibilité et justesse dans cet autoportrait lumineux.»



Waou quelle plume ! Ce livre n’est absolument pas décevant, Elliot sait écrire ! Il n’est pas seulement un excellent acteur, c’est aussi un auteur, qui se livre totalement à nous. J’ai compris avec ce roman que ce qui me dérangeait un peu chez lui à la base était bien plus complexe qu’un problème d’identité ! Il a traversé tant de choses c’est bouleversant à lire mais on comprend beaucoup son mal être en le lisant !

Je mets un TW quand même Elliot aborde des sujets très difficiles qui peuvent remuer les plus sensibles et surtout les personnes souffrant de ces problèmes. Il nous raconte son mal être, ses très gros TCA, le harcèlement moral qu’il a subit par sa belle-mère, le rejet, les insultes, les menaces de viol … Bref ça peut être intéressant de le savoir avant de l’ouvrir.

Moi qui suis vegan comme lui, qui aie souffert longtemps de TCA et de la même ambiance familiale que lui (comportement de ma belle-mère et un père qui fait semblant de ne rien voir) ça été un peu dur sur certains passages !

Elliot nous raconte aussi beaucoup Hollywood, particulièrement quand on est Queer, out ou pas et franchement tout n’est pas jolie ! Il nous parle de ses films, de ceux comme « An American Crime » qui l’ont complétement anéanti ou les moments merveilleux qu’il a passé sur Juno. Il nous livre son mal être profond, ses amours, ses amis, sa famille, ses bonheurs mais surtout cette dysphorie de genre qui l’habite depuis l’enfance et qu’il mettra si longtemps à vaincre ! Pour être « comme tout le monde, ne pas faire de vague, cocher les petites cases ». Il nous parle des gens qui ont croisé son chemin, certains du milieu « acteurs » c’est sympa à lire 😊

Elliot est devenu au fil du temps, en osant être lui, un être lumineux. J’ai adoré sa façon de se livrer sans langue de bois, sans détours. J’ai été très touché par cet autoportrait, j’ai adoré le découvrir à travers ses mots et son histoire, une facette qu’on ne connait pas forcément de cet acteur qui a toujours essayé d’être le plus discret possible !

Je vous recommande cette lecture, je vous recommande ses films, ses séries (les chroniques de San Francisco et Umbrella academy en tête

J'ai connu Elliot Page avant qu'il ne fasse sa transition et qu'il s'appelait encore Ellen.

Un jour, j'ai appris qu'il avait changé d'identité et en ayant vu qu'il avait écrit un livre, j'ai voulu connaître son histoire.

Il y raconte des moments de sa vie plus ou moins durs, dont le fait que dès l'âge de 4 ans, il voulait être un garçon et faire pipi debout.

Il a fait son coming out lesbien en 2014, qui est passé plus facilement que son coming out trans en 2020. C'est un peu moins rentré dans les mœurs et il a morflé.

C'est un petit gars qui a souffert longtemps, un peu comme la proie avec des rapaces. Il ne pouvait ou n'osait rien dire ou faire et se laissait faire.

C'est un livre plutôt dérangeant. Dur de lire son ressenti. Mais compréhensible. Je serais très empathique à son égard, comme je le suis avec n'importe quel être humain.

En tous cas, il a été courageux d'aller au bout de sa démarche afin d'être qui il est vraiment au fond de lui.

J'avais hâte de lire ce livre, et la déception n'en a été que plus forte. L'absence de chronologie tout comme le récit d'épisodes parfois répétitifs de la vie d'Elliot Page m'ont dérangé, et la transidentité de l'acteur n'est même pas au centre du récit. Et qu'il soit trans ou non, le quotidien d'un adolescent est rarement passionnant...

Dans un récit sinueux, entre passé et présent, Eliott Page relate son parcours de vie, de sa petite enfance au succès d'Umbrella Academy aujourd'hui. Né Ellen, il se confie et témoigne de son chemin accidenté vers sa véritable identité, évoque sans détour son rapport à la célébrité et aux injonctions hollywoodiennes. Ou plus simplement à la société en général.



Attention, ce récit n'est pas à mettre dans toutes les mains. Certaines scènes sont relatées assez crûment, sans filtre. Il vaut mieux être prévenu.e. Ça secoue, volontairement c'est certain. Dommage cependant, car il eut été bon que ce texte puisse être découvert par les jeunes en pleine construction identitaire.



Le texte a un côté rock'n roll. Eliott Page balance sur la page avec la puissance de la frustration de ses années de silence. C'est fort, passionné, pas toujours linéaire, un peu foutraque par endroit, mais qu'importe ! Il souffle sur le récit comme un vent de La fureur de vivre, et sa photo de couverture lui donne des allures d'un James Dean contemporain.



Si le lecteur a parfois du mal à s'y retrouver dans la chronologie, les références cinématographiques aident un peu.

Cependant, ceci n'est pas un essai sur le cinéma. Ce n'est pas le propos. Pas de révélation/potin ou autre anecdote de tournage. Inception est à peine évoqué et Juno permet à Eliott de montrer le fossé entre l'image rendue et ses tourments intérieurs. L'auteur fait preuve de discrétion et cela renforce la portée de son propos et sa crédibilité.



La transidentité est au cœur du récit. Elle transparaît dans ses moindres gestes et actions depuis sa petite enfance quand déjà, elle se manifestait. À travers les événements de sa vie, ses choix (ou ceux dictés par les autres), ses errances, son anorexie, ses multiples partenaires, Eliott tente d'expliquer aux cisgenres la complexité de naître homme dans un corps de femme, et le chemin semé d'embûches pour le comprendre, l’accepter, faire ses coming-out et en digérer les retombées.

Il offre un récit brillant et courageux, criant de sincérité.



Bilan :

Malgré une chronologie un peu hasardeuse et quelques scènes que j'aurais aimé voir aborder avec plus de pudeur, ce récit est un témoignage de grande qualité afin de comprendre ce qui se trame derrière la notion d'identité.

CW: transphobie, homophobie, sexisme, misogynie, agressions sexuelles



Elliot Page nous livre une autobiographie centrée sur son identité sexuelle, et les difficultés qu'il a traversées quand il était perçu comme femme, mais également pendant et après sa transition.



En tant que concerné, j'ai été très touché par ce récit. Bien sûr, ma vie n'a rien à voir avec celle d'Elliot Page, si ce n'est ce minuscule détail qu'est la transidentité Female to Male (FtM).

Lire les atrocités qu'il a pu vivre, même au sein de sa propre famille, ça a été dur. Mais il a tout de même fait part de moments de bonheur qu'on appelle "gender euphoria" et ça, ça fait chaud au coeur.

Elliot Page se livre sans détour, sans se censurer. C'est cru, parfois violent. A ne pas mettre entre les mains de personnes très sensibles.

Le titre de ce récit est un double jeu de mots sur le (véritable) nom de famille de l’acteur Elliot Page, né Ellen Page le 21 février 1987.

Un « page boy » étant un garçon (un page) et aussi une coupe de cheveux… attribut genré s’il en est.



Le sous-titre « autoportrait d’un artiste » est traduit de l’anglais « memoir » , qui relate les événements, lieux, rencontres qui ont marqué l’auteur et sont constitutifs de sa personnalité.



L’acteur a joué dans de grosses productions tels que X-men l’affrontement final (2006) ou Inception (2010) ainsi que dans des films plus confidentiels.

En 2007, le film Juno lui apporte la consécration à l’âge de 20 ans sous la forme d’un Golden Globe et d’un Oscar.



Mais c’est surtout à travers la série Umbrella Academy, l’une des séries les plus populaires de Netflix, qui met en scène 7 jeunes acteurs aux pouvoirs surnaturels, qu’Elliot Page est aujourd’hui connu du grand public.



Parallèlement à sa carrière, mais de façon non linéaire car « l’identité queer est tout sauf linéaire, et ressemble surtout à un parcours sinueux », l’acteur revient sur son enfance et son adolescence, les rencontres qui ont jalonné sa vie, les coups de griffes des uns et la tendresse des autres. Des souvenirs tantôt sombres et parfois plus joyeux, un récit pudique, bouleversant car criant de sincérité, qui aide à appréhender la souffrance, les doutes, la solitude et les angoisses d’une personne transgenre.



En 2014 Ellen Page révèle son homosexualité, et en 2020 Elliot fait son coming out trans et non binaire.



(Même si évidemment cela est absolument justifié du point de vue de l’auteur), j’avoue avoir été un peu déstabilisée par l’emploi du masculin dans les nombreux chapitres où Elliot s’appelait encore Ellen.

Une autobiographie très instructive, que j'ai lue et refeuilletée avec beaucoup d'intérêt.



Je voulais commencer par souligner quelque chose, qui dans certains essais ou autobiographies peut être un problème pour être captivé : la plume. Ici, ça n'a pas du tout été un sujet, voire même c'est le point fort de ce livre. La façon dont est écrit ces bouts de vie, à la première personne, est percutante et super fluide. Alors je sais, ce sont des histoires vraies, l'idée n'est pas de raconter une histoire imaginaire, mais cette plume rythmée m'a vraiment gardée très concernée par le récit.



L'acteur va nous raconter pas à pas son parcours vers son coming out lesbien, ses doutes, ses pensées, parfois son impression d'être différent. Mais nous allons ensuite nous plonger vers son coming out trans, son opération, et tout ce qui en découle.



J'ai appris énormément de choses sur la transidentité mais aussi sur la manière de l'appréhender, et comment ces personnes ont l'impression d'être perçues.

On prend conscience de ce combat intérieur, et de la résilience nécessaire pour le mener.



Ce que j'ai trouvé vraiment instructif, au-delà du fait que j'aime beaucoup l'acteur et son travail, est de voir comment il a fait face à ces grandes décisions en tant que personnalité publique.



Vraiment un super récit, à lire d'un coup, à feuilleter, à annoter... un témoignage poignant.



Il nous rappelle que l'acceptation de soi, bien avant celle des autres, est primordiale.

L’histoire d’une fille mal dans son corps. Ses états d’âme, ses amours, son orientation sexuelle et enfin son coming out trans. Un livre décousu et trop de répétitions, pas assez de profondeur. Un peu trop superficiel et beaucoup trop de description sur les films qu’il a fait, qui encombre le livre.

Très "attachée" a l'acteur au travers de ses films et séries, et pourtant peu fan des autobiographies modernes, j'ai tenté la lecture de ce récit ponctué d'espoirs et de passages "au fond du trou" et ne regrette rien. Au delà du partage factuel des épreuves traversées, il y a un cheminement à suivre pour comprendre combien sa quête du bien-être peut être totalement dépendant des regards extérieurs et des rencontres, et aurait pu prendre un tout autre chemin. C'est donc un message adressé aux lecteurs qui vivent les mêmes difficultés, ainsi qu'à ceux qui souhaitent les comprendre.

Malgré une chronologie très décousue, cette œuvre est d'une grande puissance. Elliot Page se met à nu, et nous découvrons le calvaire qu'il a vécu de sa toute jeune enfance, jusqu'à il y a encore quelques années.



J'aime particulièrement quand les témoignages et les combats de personnes de notoriété sont partagés, cela apporte force et visibilité aux personnes concernés, mais apporte connaissances à celles cherchant à s'informer.

Le livre Pageboy d'Elliot Page est une vraie mise à nu, un témoignage bouleversant. De la génèse de la transition à la transphobie, Elliot s'y dévoile et touche. Tout un parcours, une soif d'authenticité d'être et de devenir soi-même, d'encourager les autres à le devenir, un livre pour faire changer les mentalités.

Ce livre est l'autobiographie de l'acteur Eliott Page qui explique son parcours de vie jusqu'à ce qu'il ose affirmer publiquement sa transidentité.



Son histoire est intéressante car elle permet de toucher du doigt le mal être très profond que peuvent rencontrer les queers et les petites humiliations quotidiennes qui leur sont réservées une fois leur statut assumé.



J'ai été très choquée par certains passages relatant notamment des agressions sexuelles que se sont autorisées plusieurs personnes. L'attitude de son père et de sa belle mère m'ont aussi interpellée.



Elliot a mis du temps à comprendre qui il était, de s'autoriser à être qui il veut et à s'aimer.



J'ai trouvé la narration assez confuse, on passe d'une anecdote à une autre sans qu'il ne resitue la situation. Cela m'a gênée d'autant que je ne connaissais pas toute sa filmographie.

La puissance de cette autobiographie ne réside pas dans les mots, ni dans les révélations qu’elle fait [...] mais dans ce qu’elle livre : le récit d’une personne qui intériorise le mépris, qui encaisse, qui cache pour ne pas confirmer des soupçons.
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