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Critiques de Emmanuelle Godec Prigent (46)
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Le printemps des cabossés

J'avais beaucoup aimé le premier roman de l'auteure et donc mon attente pour cette deuxième lecture était forte.

Petit port du Mousquer, en Bretagne : Bob le marin solitaire y jette l'ancre pour quelques semaines: Pourquoi vient-il ici précisément? On l'apprendra à la fin du roman. Il va déjà y croiser la route de Pablo, petit gamin solitaire, élevé par sa grand -mère (son père pêcheur n'est quasiment jamais là). La mère de Pablo est partie quand il avait quelques mois et personne ne veut lui parler d'elle. Et Pablo se voit comme un canard boiteux :

" Les autres, mais je ne peux pas balancer, m'dame, ça se fait pas. Ils disent que sans ses deux parents, on ne peut que marcher de travers. Donc, pour aller droit, je dois retrouver ma mère"

Bob va aider Pablo dans sa quête: il va devenir son confident et le soutenir de ses conseils.

J'ai eu un peu de mal à rentrer dans cette histoire. J'ai trouvé que les thèmes abordés manquent d'originalité. Ces personnages d'homme fuyant sa vie après un drame ou de petit garçon cherchant à se construire malgré l'absence de parents sont des figures que l'on retrouve souvent dans la littérature.

Ajoutez à cela que je n'ai pas trouvé que le charme de la Bretagne soit exploité dans ce roman, contrairement au premier. Et je l'ai regretté : cet aspect m'avait particulièrement convaincue lors du premier roman.



Cependant, petit à petit, je me suis laissée attendrir par le petit Pablo et par sa mémé. Ces deux -là sont mes personnages préférés du roman : la mémé parfois bougonne, férue de chansons françaises des années 70, aimant tellement son petit-fils qu'elle en aura commis des actes regrettables et Pablo, petit garçon émouvant, essayant de bien se comporter, de suivre les enseignements de sa mémé, mais déchiré par son ignorance sur sa maman. Ces deux-là vont découvrir chez l'autre des aspects inconnus, et finiront chacun plus forts.

Les personnages secondaires sont aussi pour la plupart très attachants, et leurs personnalités bien cernées par l'auteure. Je me suis attachée à Charlotte et à madame Ménez, entre autres.. En revanche, j'ai trouvé le personnage du père un peu caricatural dans son absence et sa non implication dans la vie de son fils.

Je remercie l'auteure pour sa confiance. Mon ressenti sur son deuxième roman a souffert de la comparaison avec le premier. J'ai cependant aimé retrouver le ton de l'auteure, parsemé de pointes d'humour et son écriture soignée, au service ici d'une histoire qui m'a moins convaincue.

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Et d'avoir su m'étendre

Elsa est envoyée d'autorité par sa patronne et amie passer 8 jours en Bretagne Nord, dans le petit village de Carantec, pour y soigner la grisaille de sa vie. C'est le mois de Novembre, alors cette perspective ne la réjouit pas vraiment, pas sur que le gris ne soit pas au rendez-vous, mais Elsa n'est pas à l'abri de bonnes surprises…

Un titre et une couverture qui attirent l'attention. le titre est extrait de la chanson L'herbe Tendre par Serge Gainsbourg : référence qui ne pouvait que m'interpeler. Une région : la Bretagne que j'aime depuis toujours, une région où « il fait beau bien plus souvent qu'on ne le dit : Les gens de là-bas préfèrent ne pas l'ébruiter, voilà tout ». Plein de bonnes raisons de ne pas refuser cette lecture proposée par l'auteure.

Et j'ai beaucoup aimé, j'y ai passé une semaine de rêve, à peine quelques gouttes de pluie par ci par là… J'y ai fait des rencontres inattendues, Joséphine et Hortense, les voisines, deux soeurs qui totalisent plus de 180 années à elles deux. Joséphine, plus impulsive, plus extravertie, amatrice de la mer et de toutes ses richesses, Hortense si réservée, qui refuse de se laisser aller, allergique à l'iode (pour une bretonne, ce n'est pas de chance), attachée à son potager et aux richesses qu'elle y récolte, Hortense dont on découvrira le secret au cours du livre. Et puis Roberte et Armand, si dissemblables et si épris, si respectueux l'un de l'autre. Et de façon quasiment anecdotique, Jean, papa divorcé séduisant.

Tout ce petit monde va dans un décor, décrit avec beaucoup de charme par l'auteure, secouer Elsa. Mais le ton ne devient jamais donneur de leçons, tout cela est fait par petites touches, habilement dosées, dans le récit de ces quelques jours. Elsa va redécouvrir les bonheurs simples, le droit de se faire plaisir, le charme des conversations avec les anciens, elle qui avait tant aimé sa grand-mère aujourd'hui disparue. Elle sera aussi sensible à la beauté des paysages, envisageant même l'espace d'un (court) instant de se baigner dans l'océan.

Une recette simple pour ce roman : comment à la faveur d'un environnement bienveillant et de quelques rencontres retrouver le goût du bonheur. Et pourtant, je ne me suis jamais ennuyée, n'ayant pas cette impression de déjà-lu qui peut arriver parfois, grâce sans doute au décor (vous l'aurez compris, je ne suis pas impartiale quand on se retrouve en Bretagne) et au ton de l'auteur, jamais mièvre, parfois teinté d'humour et toujours plein d'empathie pour son héroïne.

Merci encore à l'auteure pour ce partage

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Et d'avoir su m'étendre

Elsa ne va pas bien du tout alors sa patronne et amie, Julia, lui ordonne de prendre une semaine de vacances en Bretagne. En plein mois de novembre, cela n'enchante pas Elsa et pourtant, ce n'est pas la grisaille qu'elle va retrouver là-bas mais plutôt un joyeux quatuor de retraités qui risquent bien de lui redonner le goût du bonheur.

Direction donc Carantec, joli petit village proche de Morlaix, où vivent Joséphine et Hortense, deux sœurs nonagénaires si différentes l'une de l'autre mais si touchantes avec toutes leurs anecdotes de potager, de cuisine ! Autre belle rencontre pour Elsa, Roberte et Armand, un couple de retraités parisiens harmonieux , si amoureux. La Parisienne découvre les paysages de Bretagne (loin d'être toujours gris), le charme des bonheurs. Recette typique des feel-good certes, mais qui ici ne tombe jamais dans l'exèces. Mieux, l'auteure nous fait découvrir une partie du passé d'Hortense, une histoire d'amour vieille de 70 ans qui nous permet de faire une petite excursion au cœur de la Seconde Guerre mondiale.

Ce roman se déguste comme une gourmandise dont on voudrait profiter de chaque petites secondes. De sa plume musicale (au son de L'Herbe Tendre de Serge Gainsbourg bien entendu !), l'auteure offre une très belle bulle d'air rafraichissante.
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Et d'avoir su m'étendre

Et de m’avoir su m’étendre d'@emmanuelle.gp





Quel bonheur d’avoir découvert ce livre. Un vrai de partage.



De l’humour, de la douceur avec un effet apaisant et bienveillant. Un lieu où il fait bon s’y attarder, et où même y vivre à Carantec en Bretagne.



J’ai aimé ce quatuor de nonagénaires :



Hortense & Joséphine si différentes l’une de l’autre mais tellement touchantes avec leurs histoires du passés, du potager ou bien même de cuisine & d’internet 



Sans  oublier Roberte & Armand petit couple très différents également mais totalement en harmonie.



Grâce à Julia, et à ses rencontres la vie d’Elsa prend un nouveau départ, un changement qui lui fait du bien, le changement qu’elle attendait ?



Sans oublier, Max le chauffeur de taxi, guide culturel à ces heures perdues & Jean le futur brocanteur et joli cœur de cette Dame (Elsa).



Quelle joie de lire un roman comme celui-ci avec un sacré mélange intergénérationnel. 



J’ai passé vraiment un agréable moment et ça faisait longtemps que je n’avais pas lu un roman simple, frais et totalement humain. 💕



Petit passage drôle parmi tant d’autres : 



«  - Ouh là là ! Si vous connaissiez ma maison, vous verriez que je croule déjà sous les antiquités ! A mon âge, on n’a pas accumulé que les rides ! D’après mon cher Armand, nous vivons dans un musée. »



C'est pas le tout, mais j'aimerai bien aller à la pêche avec Josephine ☺️



J'ai adoré l'histoire !
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Et d'avoir su m'étendre

Une douceur ce roman 😍 Une belle découverte.



Elsa, parisienne de naissance, obligée de prendre une semaine de congés en Bretagne, va faire la rencontre de personnages nonagénaires hauts en couleur et attachants.



Un roman sur le lâcher prise et la reconstruction de soi.



Certains diront que l'auteur aurait dû approfondir l'histoire d'Hortense ou d'Elsa, que la fin laisse encore trop de questions sur leur devenir...



Pour moi, il se termine comme il se doit. Nos protagonistes ont fait face à leur passé et ont désormais ou la vie devant eux ou la paix.



Peut-être y aura-t-il une suite ? Je ne sais pas et je ne l'attends pas. Le roman d'Emmanuelle, par sa plume délicate et fluide, m'a fait l'effet d'un succulent bonbon : sucré, réconfortant et au doux parfum de l'enfance.
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Et d'avoir su m'étendre

Note : 7/10

J’avais reçu ce roman gentiment de l’autrice Emmanuelle Godec Prigent il y a fort longtemps et j’avoue qu’au moment là je ne pouvais le lire et puis ensuite j’avoue avoir zappé étant donné que je ne lis pas d’ebook car je n’ai pas de liseuse. Donc cette fois ci je l’ai sorti dans le cadre du challenge book lanta dans le thème roman auto édité.

Ici on va suivre Elsa parisienne de bientôt 40 ans, éternelle célibataire en pré dépression. Sur les conseils de sa meilleure amie, la voilà partie à Carantec (c’est près de chez moi 😍) pour se ressourcer durant 1 semaine. Elle qui pensait s’ennuyer ferme dans ce trou paumé du Finistère va finalement faire connaissance avec toute une communauté très attachante.

Il y a d’abord Joséphine et Hortense les deux sœurs qui approchent des 90 ans et qui sont aussi différentes l’une que l’autre mais attachantes chacune à leur façon. Puis vient ensuite ce couple de retraités parisiens haut en couleur que sont Armand et Roberte. Ce petit quatuor va très vite accueillir Elsa comme un membre à part entière de leur clan et ainsi va lui montrer que oui malgré ses différences, ses faiblesses, ses peurs et ses blessures la vie peut être merveilleuse et surtout dans leur merveilleux petit village.

Qui sait, ce séjour qui ne devait durer qu’une semaine, va peut être transformer à tout jamais la vie d’Elsa et ainsi lui faire voir la vie en bleu couleur de l’océan plutôt qu’en gris, celui de Paris…
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Le printemps des cabossés

Comment un jeune garçon, Pablo, qui ne connait pas sa mère peut-il se lier d’amitié avec Bob, un vieux marin taiseux ? Dans "Le Printemps des Cabossés", les uns se rencontrent et se trouvent plus de points communs qu’il n’y parait. D’autres, plus âgés, s’interrogent sur leur passé et leurs choix. J’ai aimé cette rencontre entre le vieil homme et le jeune garçon, j’ai aimé observer comment ils s’apprivoisent, s’écoutent et se comprennent. L’autrice présente ici des personnages à la vie simple, une vie faite de drames et de bonheurs.

Quel plaisir de retrouver la plume d’Emmanuelle Godec Prigent dans ce 2e roman. Sa plume semble sortie d’une autre époque et elle remet au goût du jour quelques mots oubliés. J’aime ça !

J’ai lu rapidement ce roman aux personnages attachants portant chacun des coins secrets qui se dévoilent au fur et à mesure, sans en dire trop. Bravo à Emmanuelle Godec Prigent pour sa plume subtile et juste.

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Le printemps des cabossés

J’ai eu de belles retrouvailles avec les mots d’Emmanuelle Godec Prigent, en Bretagne. Son écriture est toujours aussi captivante, addictive. La fin du roman arrive mais on veut rester avec Bob, Pablo et Charlotte, on veut rester en Côtes-d’Armor ou partir en mer avec Bob.

Comme dans Et d’avoir su m’étendre, j’ai aimé les secrets de famille, l’autre histoire d’un des personnages secondaires.

Une fois encore, ce roman a résonné avec mon propre vécu… émotions, souvenirs et quelques larmes. Et l’espoir.
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Et d'avoir su m'étendre

Et d’avoir su m’étendre

Une parenthèse enchantée.

Un roman qui se lit d’une traite,

Écrit avec fluidité, dans l’air du temps,

les mots d’Emmanuelle Godec Prigent transmettent plein de gaieté, de « ici et maintenant, vis et souris ! »

Et d’avoir su m’étendre

donne envie de partir en Bretagne,

d’avoir de vieilles voisines telles que Joséphine et Hortense, même temporairement.

Car les personnages secondaires ne sont pas délaissés et grâce à eux la grande Histoire se mêle à la petite.

Et d’avoir su m’étendre

C’est une grande bouffée d’air du large,

un instant lecture qui fait du bien au moral !
Lien : https://dusoirenete.wordpres..
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Et d'avoir su m'étendre

Tout d'abord, un grand merci à Emmanuelle Godec Prigent pour l'envoi de son roman, c'est pour moi une très jolie découverte ! Ecrit avec douceur et délicatesse, ce roman nous offre une véritable parenthèse enchantée ! Avec beaucoup de tendresse et de douceur, l'auteure nous fait vivre un véritable voyage au coeur du pays Breton; un voyage qui nous incite au lâcher prise et à prendre le temps de vivre ! Un roman qui peut sembler dans l'air du temps des livres de développement personnel, mais non c'est un roman simple qui nous rappelle que toutes les petites choses de la vie peuvent nous offrir le bonheur ! Merci Emmanuelle Godec Prigent pour ce petit bijou que je ne peux que conseiller encore et encore !
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Et d'avoir su m'étendre

Le commentaire de Nathalie : COUP DE COEUR

Un roman qui fait du bien à l'âme, une lecture bonheur !

Elsa, une Parisienne qui se cherche, sur ordre de sa patronne et meilleure amie, Julia, elle va passer une semaine de vacances à Carantec, un petit village breton, dans la maison familiale de celle-ci inhabitée depuis longtempsé

Elsa, qui croyait se reposer dans un village banal, ne se doutait pas que sa vie serait à jamais illuminée.

Pour commencer elle fait la rencontre de Joséphine et Hortense, deux sœurs et leurs amis Roberte et Armand quatre jeunes espiègles avec un humour décadant qui à eux 4 frôlent les 400 ans et qui mordent, à leurs façon dans la vie. Des vies passées dignes d'un roman ou d'un film.

À travers cette semaine de vacances, elle apprendra à vivre avec son cœur.

Elle découvrira à travers ces personnages des secrets cachés depuis trop longtemps, des sentiments inégalables, des beautés humaines, un décor et un paysage enchanteur.

Elsa se découvre et vit enfin pour elle, chose oubliée depuis très longtemps.

Une simple rencontre, une promenade dans ce village, une pêche aux moules, une visite dans un salon de coiffure et la découverte d'un brocanteur de retour lui aussi à ses sources.

Des personnages très attachants avec des références de leur passé qui nous font rêver malgré le mélange de nostalgie, de tristesse et de bonheur.

Une plume à la fois poétique avec une pointe d'humour et de dérision. Une très belle lecture !
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Et d'avoir su m'étendre

Elsa, Parisienne célibataire trop proche de la quarantaine, est déçue de la vie qu'elle mène. Elle n'a réussi aucun de ses objectifs : son travail ne la motive pas, et aucune passion n'illumine sa vie amoureuse. Trop proche, aussi, de la dépression, son amie Julia l'expédie dans sa maison familiale, à Carantec par le premier train. Carantec, station balnéaire du Finistère, avec ses plages paradisiaques... Mais en plein mois de Novembre, que va-t-elle bien pouvoir y faire ?



La jeune femme commencera par mettre à mal ses préjugés sur la Bretagne : non, il ne pleut pas tout le temps, et non, les Bretons ne sont pas si austères qu'ils n'y paraissent. En fait, Elsa va trouver son séjour plus sympathique que prévu...

Elle va d'abord rencontrer les voisines, Hortense et Joéphine, qui ont vu grandir Julia, parfaitement à l'aise dans leur quatre-vingt-dixième année. Elles initieront Elsa aux soirées Tarot, à la pêche à pied, et peut-être même, la guideront-elles vers le prince charmant ! Une belle rencontre se tisse entre ces trois femmes et remontera le moral de la Parisienne. Mais sous cette gaité ambiante, des secrets se cachent. Hortense ne s'est jamais remise d'une histoire d'amour vieille de plus de soixante-dix ans, aux heures sombres de l'Histoire où les cœurs s'échauffaient parfois dans les mauvais bras... Quand elle reçoit un courrier inattendu, est-elle prête à délivrer son secret ? Cette excursion au cœur de la Seconde Guerre Mondiale m'a, évidemment, beaucoup plu, d'autant que j'ai appris quelques petites choses sur l'Histoire locale.



Emmanuelle Godec Prigent dépeint une galerie de personnages tous attachants. L'intrigue se tient, tellement qu'on en redemanderait encore. Les personnages, même secondaires, sont tellement riches, que chacun pourrait avoir son propre roman. Cela m'a créé un peu de frustration de ne pas avoir creusé l'histoire d'Hortense, d'Armand, de Roberte, de Julia, ... D'un autre côté, c'est agréable d'avoir des personnages secondaires bien campés et lumineux qui ne sont pas là uniquement pour servir l'héroïne.

Et d'avoir su m'étendre entre parfaitement dans l'air du temps avec son côté acidulé et feel good. Pour épicer le roman : des secrets cachés dans les méandres de l'Histoire. Succulent !

Léger comme une crêpe dégustée au Kelenn, savoureux saupoudré de sucre, mystérieux en ajoutant quelques amandes, et délicieux avec cette touche de chantilly, ce roman saura, je n'en doute pas, conquérir ses lecteurs gourmands !
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Et d'avoir su m'étendre

Comme promis, je vous parle du premier roman de l'auteure, que j'ai acheté d'occasion et je n'en suis pas déçue. Toujours en Bretagne mais cette fois-ci à Carantec ( à 20 minutes de Morlaix), on rencontre Elsa, presque quadragénaire dans une période de sa vie compliquée. Son amie et patronne, Julia, lui propose un séjour dans une maison appartenant à sa famille. D'abord réticente, elle va faire la connaissance de ses voisins : les jumelles presque centenaire, Joséphine et Hortense, un couple de retraité, Roberte et Armand et même un jeune papa solo prénommé Jean.



Chacun croit vivre au mieux avec ses secrets et parfois des regrets mais l'arrivé d'Elsa va tout chamboulé : amour interdit, vie à 100 à l'heure, refuge dans le travail, ...



On reste dans la même style d'écriture que son second roman, "Le printemps des cabossées" avec un esprit "feel good". Les mots se lisent avec bonheur et j'adore en vrai bretonne les références aux lieux emblématique comme le château du Taureau.



Bref, je ne peux que vous le recommander !


Lien : https://unefamillebretonne.b..
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Le printemps des cabossés

Après avoir beaucoup aimé son précédent roman "Et d'avoir su m'étendre" c'est sans hésitation que je me suis plongée dans cette lecture.



Bob est un vieux loup de mer, à 76ans il a traversé les oceans sans aucun port d'attache.

Sans un sous et avec peu de bagage il traine tout de même des valises du passé qui lui sont bien lourdes. 40 ans en arrière il a perdu sa femme et son fils, le poids de la responsabilité pèse toujours sur sa conscience car il est le seul responsable de cet accident.

Sa pire punition est de vivre avec cette responsabilité, il s'est aussi fait un devoir de ne jamais plu s'attacher à quelqu'un.

Il a réussi à tenir cette promesse tacite avant de débarquer au port du Mousquer en Bretagne et de rencontrer Pablo un petit garçon loin d'être timide.



Pablo,8 ans est un enfant vif et débrouillard, il est élevé par Simone sa grand mère, une femme de poigne, une Bretonne bien trempée.

Un père absent car pêcheur et une mère inconnue, Pablo est à la recherche d'une filiation, les questions et l'envie de réponse se font de plus en plus présente, préssante. Malheureusement ce n'est pas avec sa Mémé qu'il aura des réponses.

Entouré de peu d'adulte qui pourrait l'aider, se papi debarquant au Port l'attire, il va donc insister pour qu'il puisse l'écouter et le conseiller.



Un homme solitaire et taiseux qui essaye de s'affranchir de son passée et un jeune garçon, audacieux et energique, qui est à la recherche du sien, tout semble les opposer et pourtant cette rencontre va tout changer.



Des personnages cabossés, avec des caractères bien campés dans un village aux odeurs d'embruns Breton, ce roman à tout pour me plaire.



J'aime toujours autant la plume fluide, drôle et dynamique de l'auteure. J'ai découvert dans ce roman qu'elle était aussi douce,subtile, juste avec beaucoup d'empathie.

Ce roman m'a beaucoup touché, je me suis beaucoup attachée aux personnages et à leurs chemins de vie.

Pablo ramène de la fraicheur et de la luminosité dans ce roman qui pourrait être lourd de par ses thèmes abordés tel que le deuil, les secrets de famille et la recherche de filiation.

Le seul point négatif c'est que ce roman est bien trop court 🙈
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Le printemps des cabossés

Mon avis :

Un roman à la fois doux et tendre. Une belle amitié entre Bob et Pablo, deux écorchés de la vie. J'ai particulièrement apprécié le lien qui se renforçait au fur et

du récit, comme si les confessions du petit garçon permettaient au vieux loup de mer de laisser s'éloigner sa propre culpabilité. La galerie de personnages est très riche, les relations qu'ils entretiennent les uns avec les autres bien pensées. J'ai été émue par ce petit bonhomme qui, du haut de ses huit ans, cherche la vérité sur sa maman, avec une énergie incroyable. Des plans qu'il échafaude pour parvenir à ses fins à ses doutes et questionnements. Sa grand-mère m'a également beaucoup touchée car elle est tout en paradoxe : elle élève merveilleusement bien son petit fils tout en le privant sciemment d'une partie de ses origines. Un père absent, maladroit qui peine à jouer son rôle et prendre sa place. Le tout servi par une écriture fluide et agréable. Même le lieu de l'intrigue est important car il donne bien une toile de fond parfaitement crédible à ce roman. En conclusion, un agréable moment de lecture que je vous recommande.

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Et d'avoir su m'étendre

🌸"Sage est la jeunesse qui s'éclaire du vécu de la vieillesse."🌸

(Mazouz Hacène)



🍀Quand Elsa se voit forcée, par son employeur et amie Julia, de prendre une semaine de congés en Bretagne, en plein mois de novembre, cela ne la réjouit pas du tout.

Arrivée à destination, Elsa y fera la connaissance de 4 personnes :

- Joséphine et Hortense, 2 soeurs nonagénaires totalement différentes l'une de l'autre dont l'une cache un secret que l'on découvrira au fil de la lecture

- Roberte et Armand, couple de retraités parisiens et amis des 2 soeurs.

Au sein de ce quatuor, Elsa va y trouver la joie des petits bonheurs quotidiens mais surtout une nouvelle façon d'envisager sa vie future.

Les relations humaines intergénérationnelles avec tout ce que l'une peut apporter à l'autre et vice-versa, quelques notes d'humour, de la nostalgie, font de ce roman feel-good une bien jolie pause détente.🍀



RÉSUMÉ  :

📖« Ça te dirait une petite semaine de vacances en Bretagne ? » « En plein mois de novembre ?! Non, mais tu es folle ! » Sous la pression de son amie, qui y possède une maison, Elsa, 39 ans, consent finalement à s’exiler, avec son cafard, dans un village côtier du Finistère. Dès son arrivée, le billet retour pour Paris à portée de main, elle rencontre ses voisines, Joséphine et Hortense, et leurs compères, Roberte et Armand, un couple de retraités parisiens hauts en couleur, auprès duquel les deux soeurs nonagénaires ont retrouvé une seconde jeunesse. Au fil des jours, à la faveur d’un secret à percer et d’échanges inattendus, la jolie célibataire se laisse gagner par leur humour et leur joyeuse authenticité... Au-delà des éclats de rires et des moments de complicité, ce roman évoque les richesses que chaque génération peut apporter à l’autre, les vertus du temps qui répare ou n’efface rien, et toutes ces bulles de bonheur se nichant dans l’anodin.📖
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Le printemps des cabossés

Très beau roman de Emmanuelle Godec Prigent.

Deux êtres cabossés par la vie, Bob 76 ans et Pablo 8 ans, vont se rencontrer et s'entraider inconsciemment.

Les personnages sont tellement attachants, malgré les casseroles qu'ils traînent. Chacun affronte la vie, ou la poursuit avec ses remords et/ou ses regrets.

L'histoire est "simple" mais remplie de bons sentiments, de bienveillance, d'amour.

Le style est très agréable, fluide et émouvant.

Une très belle lecture qui donne à réfléchir sur la vie, l'amour, la mort, les secrets...
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Et d'avoir su m'étendre

C'est avec un réel bonheur que j'ai passé une semaine aux côtés d'Elsa en Bretagne, région que j'adore! C'est avec bonheur que j'ai également découvert ses compagnons de hasard pour cette semaine particulière dans sa vie: Joséphine et Hortense, deux soeurs nonagénaires aux caractères diamétralement opposés mais avec un coeur "grand comme ça" toutes les deux! Ainsi que Roberte et Armand, un couple plein d'attentions, Roberte ayant un caractère bien trempé et totalement extraverti, Armand un charme suranné et plein de délicatesse. Elsa venait en quelque sorte en retraite ce mois de novembre en Bretagne, au bord de la dépression, ressentant un vide dans sa vie et ses envies, n'ayant pas de projets, stagnant depuis des années et des années, cette presque quarantenaire n'attendait rien de cette semaine ni de sa vie, s'étant oubliée au fil des ans. Et quelle surprise pour elle que de se retrouver entourée de la bienveillance, des attentions, de l'humour et de l'amitié de ces 4 personnes d'un autre temps, qui vont peu à peu devenir des amis et lui prodiguer de la joie, des réflexions l'amenant à revoir sa vie sous un autre angle, des surprises, de beaux moments humains et enrichissants passés ensemble et une certaine philosophie de la vie qu'Elsa avait oubliée, au fil des années. Ajouté à cela un secret bien gardé par une des deux soeurs, une partie de l'histoire qui s'est déroulée pendant la seconde guerre mondiale dont on apprend l'existence, de beaux moments vécus dans la nature en Bretagne au bord de la mer, beaucoup d'humour et de joies simples au quotidien, cette histoire ne peut que nous charmer, nous donner le sourire, nous amener à de la joie, de celles de ces petits moments du présent que l'on doit savourer. Elsa venait passer cette semaine le coeur et l'esprit vides d'espoir et, aux côtés de ces 4 personnes bienveillantes et attentives, va voir son coeur, son âme et sa façon de voir la vie évoluer avec espoir. Une lecture très belle et simple à la fois, simple dans le sens où ce sont ces petits bonheurs là, ces petits instants de partages humains, ces petits riens offerts par des inconnus, qui font la beauté de la vie. J'ai aimé passer ces moments auprès de ce joyeux groupe bienveillant. J'aurais aimé les rencontrer! Une histoire qui nous fait réfléchir à la façon d'envisager la vie, mais également le fait de vieillir et de comment l'envisager également, le verre à moitié plein ou le verre à moitié vide? Nos 4 compères ont choisi et je crois qu'ils ont fait le bon choix! Une très belle histoire que je vous recommande si vous aimez les jolis rapports humains, l'humour, la bienveillance et l'amour des autres. Merci Emmanuelle Godec Prigent pour cette jolie histoire qui fait du bien au coeur!
Lien : https://www.facebook.com/La-..
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Le printemps des cabossés

Lorsque “Le Printemps des Cabossés” est sorti, je me suis fait une hâte de demander à Emmanuelle Godec Pringent si je pouvais lui refaire un SP (Service Presse) car j’avais vraiment adoré son premier livre “Et d’avoir su m’étendre”. J’ai eu la chance et l’honneur qu’elle me réponde oui, malgré ma date de traitement lointaine.



[ℝ𝕖𝕤𝕦𝕞𝕖]

Ce n’est pas toujours les plus méritants qui survivent. Pourtant dans chaque drame il y a des leçons de vie. Il aura fallu 30 ans à Bob pour l’accepter. Et la rencontre fortuite avec Pablo, un enfant de 8 ans qui lui paye le prix des erreurs des adultes, accélèrera sa rédemption.



[𝔼𝕩𝕥𝕣𝕒𝕚𝕥]

Avec les années, sa vie s’était transformée en une parallèle, croisant parfois, en certains points, d’autres lignes de vie. Bien que toujours reclus dans un isolement délibéré, le vieux marin avait appris à accepter, mais sans excès, la compagnie des hommes. Tandis que certains loups solitaires deviennent des ours mal léchés, lui, s’estimant le moins honorable de tous, savait même désormais en apprécier l’opportunité. Toutefois, sans jamais le départir de ses bonnes manières, trente ans de marginalité avaient supprimé chez lui le moindre signe d’affectation.



[𝔸𝕧𝕚𝕤]

"La vie venait de lui révéler l’essentiel après l’en avoir définitivement privé"

Vivre ou survivre, mais surtout vivre ET survivre. Je suis une fervente croyante au karma et au fait que rien n'arrive par hasard, aussi douloureux soit-il. Nous avons des leçons à apprendre et des gens à aider, si ce n'est à faire leur deuil.

" Deux pneus crevés sur le même vélo, ça ne peut pas aller bien loin ! "

J'ai trouvé cette phrase tellement belle et qui illustre à la perfection l’histoire du livre. Ici tous les personnages ont les pneus crevés et la rustine n’est pas toujours celle qu’on l’imagine. Parfois même en voulant faire le bien autour de nous, biaisés par nos propres blessures, nous restons aveugles au mal engendré.



[ℂ𝕠𝕟𝕔𝕝𝕦𝕤𝕚𝕠𝕟]

Un livre qui m’a pris au tripes et qui m’a fait avoir de l’empathie pour des personnages détestables. Une histoire qui m’a appris qu’il n’y a pas d’âge pour affronter la vie. Emmanuelle a un pur talent avec sa plume pour dépeindre tout en douceur les vagues et tempêtes qui peuvent secouer la vie. Et toujours cette Bretagne séculaire, recluse mais accueillante, ces paysages à couper le souffle, sa vie au plus proche des racines et ses habitants aussi chauvins que généreux.


Lien : https://eidolelpl.wordpress...
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Le printemps des cabossés

Le printemps des cabossés offre un beau moment de lecture. A vrai dire, j'ai été un peu agacée par le premier chapitre: encore un héros au nom d'aristocrate, vivant dans un beau quartier parisien, et trompant allègrement sa femme! Que de clichés! Heureusement dès le deuxième chapitre, le décor change, ce personnage "disparaît", et on se retrouve au bord de la mer, dans un petit village breton, en compagnie de gens modestes, attachants, et, en effet, un peu cabossés. Les personnages sont dépeints avec tendresse, et on passe volontiers quelques jours avec eux... L'auteure use d'un vocabulaire précis, et s'est amusée, dans les dialogues, à jouer sur quelques particularités du parler local. Tout cela permet de passer un bon moment en compagnie de Pablo, Bob et Simone!
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