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Critiques de Enrico Marini (703)
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Batman, The Dark Prince Charming, tome 1/2

Si nombre d'auteurs ont déjà travaillé sur Batman, c'est la première fois qu'un européen se voit prêter le jouet favoris de DC pour en faire ce qu'il veut dans un format BD franco-belge.



Le Batman de Marini... j'en ai beaucoup entendu parler, et si je ne savais rien de ce qu'il s'y passe, j'avais souvent entendu que c'était beau mais que le scénario était très classique.



Je me lance donc dans cette lecture en m'attendant à penser la même chose que la majorité.

Et du coup ? Je suis plutôt d'accord, mais... !

Tout d'abord le dessin, c'est vrai c'est beau, le trait de Marini change des standards du comics mais ça marche bien.

Ensuite le scénario, c'est vrai c'est très classique mais ça marche très bien.

Est-ce que j'ai été surpris ? Non clairement pas, même le twist final on le voit venir de loin.

Mais est-ce que j'ai passé un bon moment de lecture ? Assurément.
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Noir burlesque, tome 1

Magnifique bande dessinée au dessin d'une élégance voluptueuse, en noir et blanc rehaussée de touches rouges pour signaler la passion dévolue aux femmes et surtout à la strIpteaseuse vedette.

C'est un bel hommage à Hollywood et à ses films de gangsters avec les casses, les bagarres, la frime au bar, le flingue qui sort de partout, le réglement de comptes et la wamp qui cartonne dans des spectacles fous les nuits en club en déclenchant le désir des plus puissants.

Chaque planche est une épure du genre, un clin d'oeil aux cinéphiles qui retrouvent leurs classiques et ne peuvent qu'admirer cette orgie de...NOIR !

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Noir burlesque, tome 1

Une BD d'une élégance époustouflante, un Marini au sommet de son art. Le scénario pêche un peu par ses clichés que ça en devient caricatural. À trop vouloir respecter les codes du genre, le récit manque d'originalité, mais l'ensemble est sauvé par un dessin absolument génial. Les décors, le charme des personnages, les épisodes érotiques sont d'une beauté à couper le souffle. J'en serai pour la deuxième partie du diptyque.
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Le Scorpion, tome 3 : La Croix de Pierre

une histoire passionante et haletante où le Scorpion joue un véritable rôle de playboy érudit.

Retrouvons au coeur des quêtes chrétiennes médiévales entre un Pape, un marchand et des ennemis impromptus.

Saupoudrez le tout de deus ex machina et salez le avec des personnages au sacré caractère.

Petite recette d'une lecture sympathique et tranquille avec les secrets de la chrétienté en Orient.
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Noir burlesque, tome 1

L'effeuilleuse fatale, l'ex, voyou, et le futur mari, plus riche et plus puissant. .. Marini revisite le Trio incontournable du roman noir (et du film noir) dans cette bande dessinée somptueuse, toute en noir et blanc, avec une petite touche de Rouge Passion pour la Femme Fatale.

« Déjà vou », comme disent les Américains? Oui, mais superbe hommage que ce scénario digne de Gilda, de Charles Vidor où la rousse flamboyante (Rita Hayworth) retrouvait son ancien amour, mauvais garçon rustre et bagarreur (Glenn Ford) dans le casino de son mari mafieux (George Macready). Comme dans Gilda, c'est « Je t'aime, moi non plus », entre les deux héros, la belle Caprice, reine du strip qui a tout appris de sa mentor Lili St-Cyr (elle reprend même le numéro de la baignoire) et le beau Slick, qui pourrait dire, comme Glenn Ford dans Gilda, « I hated her so I couldn't get her out of my mind for a minute. » le tout sur fond de braquages, de dettes à honorer, d'enquête menée par un flic opiniâtre.

Très bel hommage, donc, avec des répliques dignes du Grand Ecran des Fifties, « Tes lèvres ont un goût de pêche… Et sur les tiennes, je goûte le pêché. », des planches superbes, et des dessins sensuels comme sait si bien les faire Marini (Ahhh , le Scorpion!!!!) Vivement la suite.
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Noir burlesque, tome 1

Un cadeau de mon fils pour la fête des pères, "Noir burlesque" d'Enrico Marini, un auteur de BD que je ne connaissais pas.

Et un bon choix.

On aime le dessin qui donne l'impression d'être "incomplet" ou pas "totalement fini", créant ainsi une ambiance particulière.

On est dans les années 1950, aux States, quelques détails nous le disent: le film "Rio Grande" avec John Wayne est à l'affiche; Lucky Luciano aime les "cannelli", et le "héros", un dur à cuire, Slick, est rebenu après avoir fait la guerre sur le continent européen.

Braqueur, ancien boxeur, danseur émérite, il va fatalement revoir son ancien amour, la belle Caprice, "femme fatale", qui se livre à du streap-tease de haut vol dans des établissements luxueux, sauf qu'elle est à deux doigts de se marier avec un mafieux local, un Irlandais, Rex. Qui voit d'un mauvais oeil le "retour" de ce qui va très vite devenir un rival.

Ce premier tome est surtout consacré à "l'histoire" que vont vivre Slick et Caprice, dans laquelle viennnent se mêler quelques "leçons" de la part du caïd irlandais, la résistance de Slick, des retrouvailles avec Caprice toujours sulfureuses mais chaotiques, et qui ne se terminent pas toujours très bien (litote).

Des dessins blancs et gris, pour une ambiance "noire", qui n'est pas sans me rappeler l'époque où ado, j'attendais avec impatience le nouvel épisode des Incorruptibles avec Robert Stack dans le rôle d'Eliot Ness.

Un petit détail au passage, une "erreur" dans le dessin (à moins qu'elle ne soit volontaire...), celui où Slick retrouve Caprice dans un magasin de vêtements et l'entraîne dans une cabine d'essayage: première image (p74), Caprice porte des gants, deuxième image elle ne les porte plus et l'on voit ses ongles rouges, troisième image elle porte à nouveau des gants.

Ce rouge qui revient de temps en temps, tour à tour les cheveux de Caprice, ses ongles ou sa robe.

Hâte de trouver et de lire la suite, et de redécouvrir certaines pages à dessin unique, qui me rappellent mes séjours dans une USA toujours prenante et surprenante.
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Le Scorpion, tome 4 : Le Démon au Vatican

Celui que nous connaissons sous le nom de Scorpion a été élevé en France par son grand-père maternel après que sa mère ait été brûlée en Italie pour sorcellerie.

Mais le grand-père rêve d’Orient et il s’apprête à laisser l’enfant aux bons soins des domestiques. Le gamin ne l’entend pas de cette oreille et convainc son grand-père de l’emmener dans ses pérégrinations… qui démarrent dans une taverne qui sert aussi de bordel…



Quinze ans plus tard à Rome…

La propagande du cardinal Trebaldi bat son plein : devant la foule extasiée, qui crie au miracle, la « vraie » croix est présentée…

Le Scorpion s’introduit dans la propriété du cardinal dans le but de régler ses comptes…



Critique :



Le scénariste, Stephen Desberg, nous lance dans une aventure palpitante qui n’est pas sans rappeler un Alexandre Dumas ou un Théophile Gauthier. Les coups de théâtre sont constants, la trahison omniprésente, mais aussi la fidélité en amitié. Le dessin dynamique d’Enrico Marini, très coloré rend les scènes très mobiles tout en étant richement détaillées.

Si vous êtes amateurs d’aventures épiques avec des méchants crapuleux et des héros presque vertueux, prenez le temps de découvrir la série « Le Scorpion ».

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Le Scorpion, tome 3 : La Croix de Pierre

Depuis trois jours et trois nuits, Rome pleure son pape bienaimé.

Le Scorpion, sous le nom d’Armando Catalano a su s’introduire dans la bonne société romaine en distribuant des morceaux des saintes reliques. Les grandes dames n’hésitent pas à lui témoigner leur gratitude en payant de leur personne.

Pendant ce temps, l’horrible cardinal Trebaldi assassine les deux cardinaux qui pourraient s’opposer à sa nomination en qualité de nouveau pape…

Méjaï, l’empoisonneuse égyptienne tente de retrouver la trace de Scorpion grâce à son chat noir.



Critique :



Plus que jamais l’ascension du cardinal Trebaldi vers le siège papal semble impossible à stopper. Le Scorpion s’évertue à arrêter ce fourbe criminel qu’aucun forfait ne rebute. Pour ce faire, la vraie croix de saint Pierre semble être la seule solution… Mais où se trouve-t-elle ?

Là, le scénariste, Stephen Desberg, nous embarque vers un voyage au long cours qui verra les sbires du cardinal Trebaldi poursuivre le Scorpion jusque dans son antre secrète, avec, toujours dans ses pattes, Méjaï et ses poisons. Les scènes de cape et d’épée, très nombreuses, sont accompagnées de parties de jambes en l’air et de trahisons-alliances-trahisons avec une empoisonneuse qui rêve d’accomplir son contrat, tuer le Scorpion, tout en étant attirée par ce bel homme.

C’est de l’aventure pure, fort bien mise en image et en couleur par un Enrico Marini qui, en plus de personnages virevoltants nous offre des décors somptueux, parfois bucoliques tout droit sortis de tableaux du XVIIIe siècle.

Pour les amateurs d’aventures, d’humour et de rebondissements, la série Le SCORPION est du pain béni car elle verra notre héros-justicier dans les scènes les plus variées.

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Le Scorpion, tome 2 : Le Secret du Pape

J'ai beaucoup aimé ce tome. Après une exploration dans le 1er tome, nous entamons l'intrigue de fond, découvrir la paternité réel de Scorpions et en même temps empêcher les plan du Cardinal, fou de pouvoir.

Va t'il réussir ? Ne vous inquietez pas, la suite arrive !

Bonne lecture haletante et sympathique !
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Noir burlesque, tome 1

Un très beau rendu graphique , un côté gouache très beau et qui rend bien.

L’histoire situe dans les années 30 au coeur de la mafia rend pas mal surtout avec ce jeu de colorie, ce rouge pas trop profond qui permet de faire ressortir les personnages féminins et ce soir intense avec le blanc pour les autres personnages.



Un jeu de couleur fort agréable et appréciable j ai hâte de connaître la suite .
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Noir burlesque, tome 1

Avant de parler de l'histoire de cette BD, je voudrais d'abord parler des dessins. Ils sont magnifiques ! Je ne suis pas une grande fan du noir et blanc en BD, mais là, avec ces touches de rouge qui ressortent et le coup de crayon, les détails... C'est juste sublime. 





Parlons de l'histoire maintenant. J'ai lu cette BD il y a quelques jours et j'ai du mal à faire un résumé... C'est une histoire de mafia, de règlement de compte et d'amour. L'univers de la mafia n'est pas ce que je préfère aussi j'ai eu du mal à accrocher, à bien suivre l'histoire. Les personnages m'ont paru assez cohérents et plutôt antipathiques, même le personnage principal.





Mais même si je n'ai pas accroché plus que ça, je tenais quand même à aller au bout, rien que pour la beauté des dessins.



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Noir burlesque, tome 1

En lisant la BD noir burlesque, c'est comme si j'avais visionné un polar noir et blanc américain de l'âge d'or hollywoodien .



Cette BD splendide a en effet un grand pouvoir d'évocation par la précision du trait et ses personnages bien campés. Les dialogues ne sont pas nombreux mais les dessins très expressifs et sobres parlent plus que tous les mots. Il suffit d'avoir l'oeil pour que l'histoire se déroule impeccablement, et que l'on s'y accroche. Et pour ma part, j'ai vraiment accroché dès le départ au duo bien assorti que forment le beau ténébreux à la mâchoire carrée et au veston complet Terry Slick et la troublante Miss Hollow à la chevelure rousse flamboyante acoquinée à Rex, le chef des gangsters.



le graphisme net et précis en noir et blanc (mis à part le rouge de la passion) nous fait entrer immédiatement dans l'ambiance citadine chic et dangereuse des rues de la clinquante Philadelphie des années 50 bardées de grands immeubles qui clignotent d'affiches publicitaires, des dinners aux grandes vitres et des night clubs privés plus ou moins louches.

J'ai beaucoup apprécié cette recherche d'authenticité du dessin qui colle à la réalité dans les moindres détails même en matière de mode comme la splendide robe Dior de Miss Hollow dite Caprice sur scène que je préfère voir habillée.



L'auteur Enrico Marini fait revivre ici tout un monde de bons et méchants, de starlettes en quête de gloire, d'acteurs ratés affiliés aux escrocs et d'obscurs désirs de revanche dans un scénario savamment intriguant.



Il s'agit ici du premier tome mais le début commence par la fin alors le mystère plane entier sur ce qui s'est bien passé entre le bel inconnu Terry Slick (d'ailleurs qui est-il ?) et Miss Hollow qui ne semble pas être toute blanche dans l'affaire pour qu'ils en arrivent au revolver.



J'ai hâte de lire le prochain tome avec tous ses personnages croqués au couteau comme l'inspecteur ilrandais Connely ou la bande de sbires de Rex, le vraiment méchant.

Un rififi américain qui me plaît beaucoup par la virilité masculine sans en abuser et la volupté du charme féminin vénéneux à souhait comme si on était à LA confidential de James Ellroy.



Alors qui est Terry Slick et que veut-il ? La suite bientôt.



Merci à Babelio et aux éditions Dargaud pour m'avoir faire découvrir cet ouvrage dans le cadre de la Masse Critique mauvais genre.

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Noir burlesque, tome 1

Époustouflante BD hommage aux films noirs des années 50 : une ville : New-York, la pègre, deux personnages forts : Terry dit Punch, le truand indépendant, et Debbie la rousse flamboyante, qui s’effeuille sur scène sous le nom de Caprice. J’y ajouterais des autos aux designs racés, des building qui écrasent des ruelles mal famées, des flics à l’ancienne – et corrompus, une organisation sans pitié et un amour impossible. Le tout porté par des crayonnés magnifiques et un noir et blanc qui ne s’interrompt que pour mettre en avant la chevelure rousse de Debbie….

Yaouh du grand art et un bien bel hommage à un genre disparu : le polar noir. Garçon servez moi un White slick ! Pour la composition demandez à Punch (sans qu’il vous fracasse le nez…).
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Noir burlesque, tome 1

J'ai mis un peu de temps à rédiger cette critique, non pas que je n'ai pas aprécié cette bande dessinée, mais il est assez ardu juste après la lecture d'émettre un avis etayé.



Noir burlesque frappe directement l'oeil de par sa couverture, très belle, que je lorgnais d'ailleurs en librairie depuis pas mal de temps. Mais contrairement à certaines BD où lorsque on l'ouvre on est déçu de la qualité des dessins, ici l'intérieur est encore mieux !



Au niveau du scénario, c'est hard boiled dans son plus simple appareil. Un mafieux bourru mais pas méchant, une belle jeune femme aux mauvaises fréquentations, un très méchant boss... L'histoire est divertisante et se laisse suivre, tout en étant un pastiche des films noirs des années 50 assez réussi.



Cette idée de pastiche est d'autant plus palpable qu'elle est renforcée par l'utilisation de lavis en noir et blanc rappelant les films de l'époque. Mais l'image n'est pas fade pour autant ! L'auteur réhaussant toutes ses pages par une touche de rouge qui donne un rendu rarement vu ailleurs. Les dessins en eux même sont magnifiques, tout est toujours réussi que ce soit les personnages, les véhicules ou les décors urbains ou d'intérieur. Ce n'est pas une BD très bavarde, elle convie plutot le lecteur a contempler le trait virtuose du dessinateur, ce qui donne un ouvrage qui somme toute se lit très vite.



Un petit mot sur l'édition, très belle, on est sur un album soigné et imposant, avec pas mal de pages ce qui est plaisant. Un peu décontenancée par contre car il n'est specifié qu'a l'intérieur que c'est un tome 1 sur 2 ! Si cela laisse plus de place au récit pour qu'il se mette place, cela nous poussera a devoir acheter la suite pour avoir le fin mot de l'histoire.



En court, une très belle BD qui vaut le coup, ne serait ce que pour sa qualité graphique !
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Noir burlesque, tome 1

Suite à un braquage qui a mal tourné, Slick se retrouve dans le froid avec le chef de la mafia locale, Rex. Mais ce n'est pas la seule chose qui les froisse : ils ont également des vues sur la même femme, la séduisante Caprice. Elle est fiancée à Rex et dirige le club où elle fait vibrer les foules nocturnes. Elle représente le fruit défendu, mais Slick n'a jamais aimé les limites. Et il a des comptes à régler avec Caprice, qu'il connaît bien, puisqu'ils étaient amoureux il y a longtemps...

Après toutes ces années, il n'y a plus d'amour entre eux, mais cela ne veut pas dire que la vieille étincelle n'est pas vivante...et maintenant, ils jouent avec le feu ! 

Le point fort de cette bande dessinée est sans hésitation son graphisme. Constituée d'une palette de noir et blanc avec des éclats de rouge vif ici et là, c'est vraiment un régal pour les yeux. L'intrigue est un peu clichée, mais honnêtement, ça ne m'a pas dérangé plus que ça. On y retrouve tous les attributs de n'importe quel film qui glorifie les histoires criminelles des années 50 : des mafieux en puissance dans des costumes très classe (ou pas !), des flics corrompus, des danseuses burlesques sexy et le "héros" mal dans sa peau qui cherche toujours sa place en société.

Je pense que les personnages pouvaient être davantage développés, je suis restée un peu sur ma faim de ce côté, surtout que le dialogue était assez rare, les belles planches étant privilégiées. Petite précision, mais qui a son importance, j'ai apprécié la police qui a été utilisée, car elle était suffisamment claire et nette pour être lue et comprise sans trop d'efforts.



    Noir Burlesque est un polar noir grinçant de style classique, mêlant crime, amour, jalousie et trahison, qui maintient l'action jusqu'au bout. J'ai assez aimé pour vouloir lire le deuxième tome, surtout que le premier, c'est finit sur une scène intrigante, sans parler de celle qui a lieu au tout début du livre, qui me laisse avec un gros point d'interrogation...





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Noir burlesque, tome 1

Après le braquage d’une bijouterie, Slick vient déposer son butin à son commanditaire, Rex McKinty, pour régler une partie de ses dettes. A cette occasion, il croise alors Caprice, danseuse vedette dans le club de celui qui doit devenir son mari. Mais on apprend vite qu’un passé commun relie Caprice et Slick, et une attirance aussi dangereuse que sulfureuse ressurgit à la suite de ces retrouvailles impromptues. Voilà de quoi aiguiser la jalousie de Rex et rendre la vie de Slick un peu plus compliquée…

Ce premier tome réunit tous les ingrédients du polar Noir américain des années 50 : la femme fatale, le mauvais garçon indépendant et séducteur, le parrain gangster et ses sbires, le tout dans un décor urbain et criminel. Les dessins noir et blanc sont magnifiques, réhaussés du rouge de la chevelure flamboyante de Caprice. Si le scénario et les personnages pourraient paraître un peu convenus, l’exécution est maîtrisée et la lecture tout à fait plaisante, nous faisant attendre la conclusion du deuxième tome.

Je remercie les éditions Dargaud et Babelio pour l’envoi de cette bande dessinée dans le cadre d’une opération Masse Critique.
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Noir burlesque, tome 1

Slick braque une bijouterie afin de rembourser les dettes de jeu de son beau-frère. Quand il se rend à la boite de nuit de Rex, le boss de la mafia, il ne s'attendait pas à tomber sur Caprice. Un amour de jeunesse, toujours aussi sensuelle, mais devenue danseuse et fiancée du patron.



Un polar noir avec des rivalités entre malfrats, des bastons et une femme fatale qui attire tous les regards. L'ambiance est là. sombre. sensuelle. malsaine. On sent la tension monter progressivement dans ce triangle amoureux où les rancœurs et l'ambition se disputent à la passion et à l'appât du gain.

Le scénario est pour le moment très basique et à vrai dire je trouve les personnages très antipathiques. Ce n'est pas pour cela que j'ai boudé mon plaisir à la lecture de cette bande dessinée. L'ambiance et le talent de dessinateur de Marini suffit à passer un bon moment à parcourir ces aquarelles grises où seul le rouge de la chevelure de Caprice se détache. Les pages ont une qualité graphique impressionnante sur lequel repose entièrement l'histoire.
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Noir burlesque, tome 1

Ah, les femmes fatales ! Quelque fois, il ne vaut mieux pas les rencontrer pour ne point sombrer ! Mais que voulez-vous, quand on est un homme de la trempe de Slick dans le genre mafieux, on n'a peur de rien.



Les deux personnages principaux qui forment un couple maudit dans l'Amérique des années 50 ont assurément de la classe. C'est vrai qu'il y a toujours un petit côté racoleur mais c'est tellement bien réalisé. La sensualité n'est pas un défaut. Par ailleurs, j'ai adoré la qualité des dialogues qui fait dans le haut de gamme.



Graphiquement, le dessin d'Enrico Marini est sans doute l'un de ceux que je préfère le plus. C'est tout simplement grandiose dans les décors. Il frappe fort et c'est sublime. Le découpage fait dans hollywoodien. C'est un travail où il n'y a rien à redire ce qui est plutôt rare, j'en conviens.



Je retiens également la recette du cocktail « white slick » avec du lait frais et du whisky et deux feuilles de menthe sans glaçons. L'atmosphère du polar est très bien campé. A lire également les dix commandements du boss, ton dieu.



Certes, cette œuvre qui est une incontestable réussite graphique qui fait dans l'élégance. Au niveau du scénario, c'est plutôt classique mais on se laisse transporter aisément dans ce polar car c'est fluide. Entre la garce et le gangster, il va falloir choisir son camp. La suite et fin dans le prochain tome ! En tous les cas, cela ne m'a pas déçu, loin de là !

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Les aigles de Rome, tome 1

C'est par hasard que j'ai lu cette BD. L'histoire de deux jeunes garçons l'un est Romain Marcus et l'autre barbare Arminus. Leurs sentiments vont évoluer de la haine à l'amitié. Les dessins sont très beaux, très bien dessinés, j'ai aimé les détails. Il y a par contre beaucoup trop de violence, d'injures et de sexes. Je n'a pas apprécié les dialogues même si on peut se dire que c'était certes la façon de s'exprimer de l'époque.

Je ne pense pas lire la suite.
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Noir burlesque, tome 1

- Terry B. Cole est de retour !

- Retour d'où ?

- Mais de la guerre bien entendu. Il retrouve sa « petite amie », Debbie. Elle est fiancée à un grand boss mafieux irlandais.

- Pourquoi ne l'a-t-elle pas attendu ?

- Mais si, elle l'a attendu… Trois mois !

- Ah, ben dis donc, ça en dit long sur l'amour qu'elle lui portait…

- Faut comprendre. Son actuel fiancé n'est pas n'importe qui, et il lui assure qu'il va lui faire ouvrir toutes grandes les portes d'Hollywood !

- En attendant, elle se fait surtout remarquer par ses talents de stripteaseuse !

- C'est la meilleure ! C'est une reine ! Que dis-je ? Une impératrice !

- Mouais… En attendant, le fiancé l'exploite bien dans sa boîte où certains n'hésitent pas une seconde à venir voir son spectacle tous les jours.

- Ouais ! Mais on ne peut la toucher que des yeux. le boss ne tolérerait pas qu'on aille plus loin avec sa future femme.

- Mais Terry n'est pas là pour présenter tous ses voeux de bonheur aux futurs mariés, non ?

- Terry est venu pour rembourser les dettes de son connard de beau-frère…

- Ah, bon ? Terry a du fric, maintenant ?

- Il s'est servi dans une bijouterie avant de venir…



Critique :



Voilà du bon gros polar, bien noir. On se serait crus revenus des décennies en arrière avec ces truands machos au possible, fumeurs et buveurs invétérés. Et la femme fatale n'est pas loin. Aime-t-elle vraiment Terry ? Seule la suite de l'histoire nous le révélera.



Marini a accompli un travail graphique extraordinaire : crayon, encre de chine, lavis et juste une touche d'aquarelle rouge pour créer un contraste par la chevelure de la belle, de l'imparable séductrice, Debbie, qui tranche dans toute cette noirceur.



L'ambiance graphique créée par Marini est tout simplement fabuleuse et nous replonge dans le meilleur des films noirs en noir et blanc. du grand art, et tant pis pour ceux qui trouveront le scénario un peu léger… avant même de connaître la suite de l'histoire.





PS : Critique refusée par les stupides boots d'Amazon.. Si quelqu'un peut m'expliquer pourquoi, je suis preneur...

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