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Critiques de Enrique Sánchez Abulí (19)
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Torpedo, tome 3 : Ni fleurs, ni couronnes

C'est que la BD en a connu des anti-héros mais des comme "Torpedo" ...

Même Carmen Cru n'en revient pas !

Luca Torelli est un sale type, un homme qui peut être dangereux.

Grand brun aux yeux bleus, sa gueule de beau gosse italien est ravagée par le vice.

Mais il est américain.

Il a été arrêté, par la police du département de New-York, en juin 1925 pour une attaque de banque, et en mars 1930 pour avoir écoulé de la fausse monnaie.

En mai 1936, il a été soupçonné de meurtre.

En juillet 1941, il a été arrêté pour vol et escroquerie.

Pour finir en janvier 1942, il a été arrêté pour vol à main armée et diverses autres félonies.

Mais de tout cela, il a été finalement acquitté, ou presque ...

Un jour, il finira "sans fleurs, ni couronnes" !

En attendant, Sanchez Abuli raconte ses turpitudes que Jordi Bernet met en dessin.

Cet album, paru en 1984 aux éditions "Albin/Michel - spécial USA", est le troisième de la série.

Il est articulé en cinq histoires courtes : "au gui l'an neuf", "le blanc de l'oeil du noir", "flash-back", "Torpedo 1936" et "priorité aux piétons".

Il s'ouvre, en décembre 1936, sur une cellule dans laquelle Torpedo croupit pour avoir essayé d'écouler des faux billets.

C'est l'Aristo qui le lui avait refilés.

Et le vent glacé rappelle à Torpedo que la vengeance est un plat qui se mange froid.

Souriez voyons, c'est Noël ... même si le temps va tourner à l'aigre pour l'Aristo !

Les personnages de la série sont tous des crapules, sans scrupules, sans conscience aucune.

Torpedo est une série noire, de chez noire ... mais drôle, bien écrite et efficacement dessinée.

La série est apparue, en France, dans les pages d"USA Magazine", le journal pour lequel j'ai fini par abandonner "Métal Hurlant" au début des années 80.

C'est vous dire si la vie n'est faite que de petites infidélités !

Cependant, cette série n'est pas faite ni pour les âmes sensibles, ni pour les demoiselles qui se pâment à la moindre émotion.

Jeunes lecteurs s'abstenir !

Pour les autres, les durs à cuire c'est que du plaisir ...









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Sombres destins

Dans ces six petites histoires, "Etre ou paraître", "La chute de l'empire romain", "Gargouille gothique", "Le flirt du guerrier", "rhippopotame et rhypothalamus" et enfin "Eau méchante", le lecteur découvre six destins d'hommes et de femmes qui sont tous plus ou moins tragiques.

Certes, il est parfois question d'amour raté (contrairement à ce qu'indique le quatrième de couverture, ces six histoires ne sont pas uniquement des histoires d'amour) mais le lecteur rencontre aussi des histoires de guerriers ou es histoires sur les pratiques ancestrales sur le droit du seigneur sur ses sujets. Bref, je ne vais pas vous en faire un résumé détaillé car cela serait inutile.



Sachez simplement que je n'ai pas du tout aimé cet ouvrage car je n'ai trouvé aucun intérêt dans les histoires en elles-mêmes qui restent la plupart du temps sans morale et portent à peine à sourire. Les dessins sont vulgaires et grossiers. Seul point positif : l'utilisation du noir et blanc qui donne un côté mélodramatique.

Un ouvrage très vite lu et j'invite donc les amateurs de bandes-dessinées à venir le découvrir car ils y trouveront sûrement un plus grand intérêt que moi mais dans mon cas, je n'ai pas du tout aimé cette lecture !
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Glam et Comet, tome 1 : Purée cosmique

Glam et comet se rendent en vacances sur Saturne, ça tourne vite au vinaigre : un gentil alien a placé de la drogue dans la valise de la naïve Glam. Le séjour de rêve va se transformer en cauchemar. Un dessin dynamique coloré, inventif, joyeusement baroque se met au service d’un humour graveleux, trash, gore, violent, tout ce qu’il y a de plus politiquement incorrect. Un festival de situations incongrues, de la vulgarité jubilatoire pour entretenir vos zygomatiques.

Riff Reb’s que je connaissais surtout pour ces fables maritimes s’en sort vraiment bien dans ce registre burlesque et outrancier, je trouve même que son style s’accorde mieux à ce registre.
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Capitaine La Guibole

Quel dommage qu'il n'y ait pas de notes descendant au-dessous de 0 pour juger de notre propre perception d'un ouvrage car, selon moi, celui-ci serait largement descendu dans les notes négatives.



Nous retrouvons dans six petites historiettes, à savoir "Chattes noires comme de la Poix", "L'île mystérieuse, "L'échange", "La terreur des moeurs", "Voilier démâté" et enfin "L'île de la tortue", le capitaine Laguibole, un pirate à la jambe de bois (un classique quoi !) et sa bande de matelots assoiffée de chair fraîche, à savoir l'univers des femmes plus que des fameux trésors et de la férocité qui caractérise d'ordinaire un pirate envers les navires ennemis.



Un livre que j'ai trouvé très grossier, vulgaire, aux dessins mal travaillés et qui m'a énormément déçu...Aussi, je ne vous le recommande pas mais si le coeur vous en dit, libre à vous de juger par vous-mêmes et peut-être certains seront moins sévères que moi en ce qui concerne cet ouvrage !
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Parlez-moi de mort

Cela ne casse franchement pas des briques. C'est presque sommaire et bestial dans l'approche de la féminité. J'irai même un peu plus loin en affirmant que c'est lamentable voire un peu malsain car le récit associe un enfant complice dans cette spirale dégénérative. Je n'ai absolument pas senti le goût de la farce ou de la caricature tant cette bd semble se prendre au sérieux. A la limite, je me dis que c'était dans l'état d'esprit des années 80.



L'intrigue reste banale dans sa simplicité. Le dessin est tout juste correct. Une bd jetable à défaut d'être louable... Parlez-moi d'autre chose !
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Long courrier, tome 9 : L'albinos

C'est une espèce de bd en voie de disparition ; voyez le scénario : une jeune adolescente a priori normale qui tire sur tout ce qui bouge.



Est-ce la crise de l'adolescence ou la boule de Noël qu'il ne faut pas regarder au risque d'être hypnotisé ? Le pompon : on fait porter le chapeau à un Albinos ! Puis, ils se marièrent et eurent une adorable petite fille jusqu'au jour où...



J'ai cru être le seul à trouver cette histoire "un peu" déstructurée quant à la cohérence. Les autres avis me rassurent quant à la portée du mien.
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Maria Dolares

Les dessins sont d'une extraordinaire beauté par un auteur espagnol que je ne connaissais pas. Il mérite réellement le coup d'oeil pour les amateurs de très belles planches. J'ai beaucoup apprécié le découpage également de cette histoire. Les différentes scènes s'enchaînent avec beaucoup de panache sur des décors magnifiques. On est très vite plongé dans ce récit haletant avec une ambiance très bien restituée. Cependant, la lecture sera assez rapide pour notre plus grand malheur. C'est si bien rythmé!



Le scénario est un polar classique contant les mésaventures d'un vétérinaire vivant avec une épouse acariâtre, qui tombe sur une beauté fatale, à savoir la fameuse Maria Dolarès. Cette délicieuse femme fatale aux contours visuels généreux se sert de lui afin d'aider son malfrat de mari. C'est du mille fois déjà vu. Mais c'est tellement bien réalisé avec un dessin au top!
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Torpedo, tome 7 : Sing-Sing blues

8, 10, 12 planches, les différents récits de cet album jouent sur l'alternance du rythme et des univers où Torpédo et son ineffable acolyte Rascal plongent et nous avec eux : Sing Sing - d'où on sort après le 1er récit -, la boxe, ses rings et matchs arrangés, ou pas, Miami et ses milliardaires sexagénaires plus ou moins endurcis... Cet album continue de nous faire voir l'Amérique des années 1930 par le petit bout fumant du Colt 45 d'un des héros les plus négatifs et sympathiques de la bd. Et comme sa rancune est aussi tenace que son cuir est résistant, le tandem Bernet / Abuli se plaît et nous amuse, à lui mener la vie dure. Une série noire qui flirte aussi avec la satire sociale.
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Torpedo, tome 5 : En voiture, Simone

New-York, 1929. La dépression s'installe, les files d'attente s'allongent et la prohibition bat son plein. Complice d'une livraison qui tourne mal, Torpédo est dans le pétrin, tout près de périr sous un train... Mais voilà, sa résistance au mal n'a d'égal que son sang froid et son absence de scrupule. En Voiture, Simone est un album en un seul récit, en couleurs et toujours mené tambour battant. Les amateurs de Luca Torelli alias Torpédo peuvent se réjouir : on y trouve autant de belles cylindrées que de flics mafieux, de malfrats tordus que de bas-fonds sordides. La vie quoi ! Et comme c'est le tandem Bernet / Abuli qui régale, on en redemanderait bien encore un peu !
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Gigolo

Après Un Américain à Paris, Une Américaine à Paris, voici deux Américaines à Rome et c'est tout nase.

Déjà, le dessin, faut aimer ce style proche du croquis voire de l'esquisse. Ce n'est pas mon cas. J'ai eu moins l'impression d'avoir sous les yeux un produit fini qu'un brouillon.

Ensuite, l'histoire, ben elle traîne un peu en longueur avant la rencontre entre les deux donzelles et le fameux amant italien qui doit leur retourner la tête.

Enfin, l'état d'esprit. Cette BD ne repose que sur une approche de bourrin énoncée dès la préface : “elles succombent au charme latin, dont le principe de base est fort simple : deux baffes et maitenant tu suces”, fin de citation. Tout du long, les deux meufs disent non. Et tout du long, les mecs les obligent en usant de la force, à grands coups de tartes dans la tronche. Et bien sûr (sic), à la fin, elles trouvent que c'était bien quand même. Ben voyons... Sans déconner, y avait pas moyen de raconter la même histoire en mode consentant, youpi c'est la fête, on est là pour visiter Rome et se faire plaisir dans la foulée ? Parce que RIEN dans le bouquin ne vient étayer ce choix du sexe forcé, aucune dénonciation, aucune réflexion, aucune thématique creusée de la violence. Les auteurs se complaisent juste là-dedans en mode “c'est comme ça que les choses fonctionnent et c'est très bien comme ça”. Euh... non ?

C'est moche, c'est mou, c'est puant : c'est Gigolo.
Lien : https://unkapart.fr/critique..
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Torpedo, tome 10 : Dieu reconnaîtra les tiens !

La violence de Torpédo n'a d'égal que son absence de scrupule. Immoral, le tueur à gages franc-tireur et dur parmi les durs, se méfie de tout le monde, à commencer par son propre lieutenant, homme à tout faire et bras droit, Rascal le bien-nommé.

Le duo infernal mais aussi désopilant pour qui aime l'humour noir et aussi, parfois, un peu salace, traine ses guêtres dans cet album sur plusieurs histoires, de 6 à 12 planches chacune. La longueur idéale aussi pour Bernet et Abuli, le tandem réuni aux pinceaux - toutes les histoires de cet album ont la couleur - et au crayon, pour distiller leur fable sociale et urbaine. Les rapports humains et parfois même les dialogues sont réduits au minimum, vital ou mortel c'est comme vous voulez, dans un New-York qu'on parcourt toujours de nuit - sauf dans la bluette de Rascal en enfant... de choeur et la dernière histoire, sans paroles - depuis ses clubs de jazz les plus louches jusqu'à ses chantiers de construction les plus en pointe.

Un des meilleurs albums de la série pour sa veine non-sens et violence primaire. Pour Torpédo, la vengeance est un plat qui se mange froid, chaud, tiède, cela n'a à vrai dire pas grande importance. L'essentiel c'est les pruneaux et qui les prend !
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Torpedo, tome 8 : Monnaie de singe

Torpédo est plus à l'aise avec un Smith & Wesson 38 qu'avec un chèque à encaisser auprès de la banque : il faut être moderne, mais pour un tueur à gages dans l'Amérique sombre des années 1930, ça a des limites. Rien ne vaut le liquide ! Ray Bingo qui a commandité le règlement de compte l'apprendra à ses dépens. Beaucoup d'humour, du plus noir au plus explosif dans cet album où on ne s'ennuie pas avec une galerie de personnages dignes des films noirs les plus beaux et les plus cruels aussi.
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Torpedo : Chaud devant !

On aime ou on n'aime pas. Personnellement, j'adore. Le personnage d'abord. Luca Torelli alias Torpédo est un tueur à gages, sicilien naviguant dans les bas-fonds new-yorkais comme un piranha dans un marécage. Narrateur de ses propres histoires façon Marlowe, il tient plus d'un Scarface que du détective, même s'il emprunte - vole serait plus dans le personnage - aux deux leur profonde lucidité sur l'homme et, accessoirement, la femme. Les histoires- la 1ère de cet album en couleurs n'y manque pas non plus - sont d'un noir cru et violent. La narration parfaite, bien que Torpédo soit plus à l'aise derrière son Colt 45 que devant un dictionnaire, et encore ! Même si - j'avoue - je ne les ai pas connus, le Bronx et les quartiers chauds de New-York dans les années 1930's sont plus vrais que nature. Et les dialogues sont un perpétuel - sans concession ! - régal de 1er et même parfois de 2nd degré. J'adore je vous dis. Quant aux femmes dessinées par Bernet, elles sont elles aussi dignes d'Hollywood et souvent beaucoup moins habillées dans les cases de Torpédo que sur l'écran des films noirs dont la série s'inspire. Avec aussi le don de camper des seconds rôles, truands ou millionnaires, aux gueules de l'emploi. Vous ai-je déjà dit que j'adorais ?
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Torpedo 1972 - Couleur

Quand on remue le passé... Un couple, journaliste et photographe décide de reprendre une enquête sur la mort d'un maffioso... en retrouvant celui qui l'a tué. Mais Torpedo, malade, n'a pas dit son dernier mot.

Ce qui rend l'aventure excitante tient autant dans le scénario que le dessin. Un type abrupte sans aucun savoir vivre se confronte à une bande de malpolis. New York ne dort jamais.
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Torpedo, tome 1 : Tuer c'est vivre

J'aime beaucoup les dessins de Toth et Bernet (sans savoir qui fait quoi), leur crayonné américain est simple et efficace, va à l'essentiel. Et les courts scénarii de Sanches Abuli tracent peu à peu les traits de leur personnage et de son entourage, qu'il nous rend familié malgré son caractère violent, mysogine, sans pitié ni scrupules .
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Torpedo, tome 6 : Sale temps !

Une BD d'une série que j'avais lue, il y a longtemps, le moins que l'on puisse dire c'est que ça a très mal vieilli. L'humour potache pratiqué ici, était encore tolérable dans les années 80, mais cela m'avait déjà gêné à l'époque, au regard des évolutions dans les mœurs, il ne passe plus. C'est raciste, sexiste, outrancier, sur le ton humoristique l'auteur fait passer des idées nauséabondes. Un 3/10 pour le dessin qui restitue un univers urbain et des sacrées gueules de truands, et des chutes lourdasses, à prendre au troisième degré.
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Torpedo 1972 - Couleur

On est quelque peu dérangé par cet album anachronique qui ne rend pas vraiment hommage – tout en s’y référant – aux modèles du genre. [...] Reste une intrigue resserrée et nerveuse qu’accompagne le dessin typé d’Eduardo Risso. Cela ne permet pas toutefois d’acclamer ce retour plus que décevant de Lucas Torelli.
Lien : http://www.bodoi.info/torped..
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Torpedo 1972 - Couleur

Dans la nouvelle mouture, Torpedo 1972, la formule se montre sensiblement différente : la brutalité demeure, la plaisanterie s’avère pour sa part moins présente, tout comme les gonzesses.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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Torpedo 1972 - Couleur

Pour ce retour, tout en conservant le même scénariste, Torpedo change sans pour autant perdre de son efficacité. Héros d’histoires le plus souvent courtes en noir et blanc, il est ici embarqué dans une longue aventure en couleurs riche en rebondissements.
Lien : http://bdzoom.com/141810/act..
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