Après Un Américain à Paris, Une Américaine à Paris, voici deux Américaines à Rome et c'est tout nase.
Déjà, le dessin, faut aimer ce style proche du croquis voire de l'esquisse. Ce n'est pas mon cas. J'ai eu moins l'impression d'avoir sous les yeux un produit fini qu'un brouillon.
Ensuite, l'histoire, ben elle traîne un peu en longueur avant la rencontre entre les deux donzelles et le fameux amant italien qui doit leur retourner la tête.
Enfin, l'état d'esprit. Cette BD ne repose que sur une approche de bourrin énoncée dès la préface : “elles succombent au charme latin, dont le principe de base est fort simple : deux baffes et maitenant tu suces”, fin de citation. Tout du long, les deux meufs disent non. Et tout du long, les mecs les obligent en usant de la force, à grands coups de tartes dans la tronche. Et bien sûr (sic), à la fin, elles trouvent que c'était bien quand même. Ben voyons... Sans déconner, y avait pas moyen de raconter la même histoire en mode consentant, youpi c'est la fête, on est là pour visiter Rome et se faire plaisir dans la foulée ? Parce que RIEN dans le bouquin ne vient étayer ce choix du sexe forcé, aucune dénonciation, aucune réflexion, aucune thématique creusée de la violence. Les auteurs se complaisent juste là-dedans en mode “c'est comme ça que les choses fonctionnent et c'est très bien comme ça”. Euh... non ?
C'est moche, c'est mou, c'est puant : c'est
Gigolo.
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