AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Erica Bauermeister (87)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


L'École des saveurs

Dès l'enfance Lillian s'intéresse à la cuisine. À douze ans, elle conclut un marché : si je libère ma mère de l'emprise des livres, je cuisinerai le restant de ma vie. Pari réussi, elle consacrera son existence à la gastronomie. Adulte, elle ouvre un restaurant, organise des cours collectifs le premier lundi du mois et crée l'École des saveurs.

Erica Bauermeister, d'une écriture très imagée et poétique raconte une session de cours de cet atelier culinaire. Elle alterne les récits des lundis pédagogiques avec les narrations de tranches de vie des élèves, comment en dispensant ses cours, Lillian révèle à chaque participant sa nature profonde.



Challenge Petits plaisirs - 222 pages
Commenter  J’apprécie          602
L'École des saveurs

Voilà bien un livre qui m'a entraîné hors de mes parcours de lecture habituels.

Trouvé dans une boîte à livres, son titre m'a intrigué, la quatrième de couverture était enthousiaste sans toutefois me convaincre…mais étant l'homme aux fourneaux dans notre couple, je l'ai pris.

L'histoire est gentille, les personnages qui suivent un cours de cuisine donné par Lillian sont sympathiques, empreints de bons sentiments mais sont trop survolés à mon goût, chaque chapitre en introduisant un autre.

J'ai aimé par contre la sensualité de l'autrice quand elle nous parle d'une épice, d'un chocolat, d'un tiramisu, d'une fondue :

« Le piquant du beaufort et du comté se mêlait à la légère morsure du vin blanc, et à eux deux, ils fondaient en quelque chose de plus doux, de plus tendre, pour rencontrer la fermeté du pain qui soutenait l'ensemble. Tapis, presque cachés, au point qu'elle dur prendre une deuxième bouchée pour s'en assurer, se trouvaient le baiser enjoué du kitsch et un murmure de muscade »

Ceci n'est qu'un exemple, le livre n'est pas avare de ces descriptions gourmandes.



Je ne regrette pas ma lecture, cette façon de représenter les odeurs, la texture, l'accord des ingrédients, leur onctuosité dans la bouche m'a séduit.

Mais c'est sans doute tout ce que j'en retiendrai, le côté « bons sentiments » se laisse lire mais sans m'attacher.
Commenter  J’apprécie          4311
L'École des saveurs

Ce petit livre avait pour première vocation , de me détendre et de me changer les idées après avoir lu le très beau mais terrible témoignage sur les Rohingyas. Il a complétement rempli son rôle. « L’école des saveurs », est un roman culinaire plein de bons sentiments. Les descriptions des plats sont alléchantes et éveillent nos papilles, les relations entre les « élèves » venus prendre des cours de cuisine dans le restaurant de Lillian sont simples, bienveillantes et nous donnent envie de s’inscrire à notre tour à ce type d’atelier. Tous ces êtres fragilisés, vont grâce aux conseils de Lillian confectionner des plats en fonction de ce qu’ils sont, de ce qu’ils veulent faire passer comme message, de ce qu’ils ressentent de l’autre et ….... cela fonctionne ! Chacun va pouvoir apaiser une part de sa souffrance. Ce n’est pas un livre qui révolutionne la littérature ni qui fait réfléchir sur la société mais cela fait parfois du bien de se laisser emporter par une histoire qui frôle le conte et la magie.
Commenter  J’apprécie          431
L'École des saveurs

Lillian signe un pacte avec elle-même. Si elle réussi à redonner le sourire et le goût de vivre à sa mère grâce à sa cuisine, et à cette seule condition, elle deviendra cuisinière.



Quelques années plus tard, elle possède un grand restaurant. Elle décide de partager son talent avec les autres, et donne des cours de cuisine les lundis.

Un nouveau groupe s’est inscrit à ses cours. Nous allons apprendre à les connaître. Chaque chapitre est consacré à l’un deux. On va découvrir le parcours de chacun, comment ils en sont arrivés là. Et tout cela, à travers la cuisine. Beaucoup d’émotion à travers ces portraits. Préparez vos mouchoirs !



Entrez dans le tourbillon des saveurs, des fragrances, ouvrez vos papilles et laissez-vous porter par les sensations et les odeurs ! Entrez dans le monde du plaisir gustatif, empreignez-vous !



Plaisir des sensations et des émotions. Tout est lié. Un vrai régal. Délicieusement succulent.

Commenter  J’apprécie          364
L'École des saveurs

Enfant, Lilian a décidé de guérir le chagrin d'amour de sa mère grâce à ses petits plats mijotés avec amour. Aujourd'hui, elle tient son propre restaurant et donne des cours de cuisine tous les premiers lundis du mois. Des personnes de tous horizons viennent assister à ce tourbillon de couleurs, d'odeurs et de saveurs, chacun venant chercher là une part de bonheur.



Mettre le doigt dans un tiramisu crémeux pour en sentir la douceur, soulever un couvercle pour s'imprégner des senteurs d'une sauce italienne qui mijote, voir la semoule de maïs se transformer en une polenta aux couleurs du soleil, écouter le fouet frapper les parois d'un bol et transformer les blancs d'oeufs en crêtes enneigées, se délecter d'une tarte au citron onctueuse et sucrée...C'est le voyage culinaire que Lilian propose à ses élèves. Et entrer dans son école des saveurs, c'est, pour eux, mettre un pieds aux paradis des sens. De la mère de famille débordée au jeune homme trop tôt veuf, de la vieille dame qui perd ses souvenirs au couple soudé, ils sont là pour se rassurer, se rappeler, se mettre au défi.

Au fil des leçons, on apprend à les connaître, en même temps qu'ils se découvrent. Et c'est un délice pour le lecteur comme pour les élèves de passer un petit moment dans cette cuisine chaleureuse où cuisiner est un art de vivre.

Erica Bauermeister excelle à nous mettre l'eau à la bouche. Son écriture généreuse et sensuelle nous entraîne dans ces tranches de vie riches en saveurs et en émotions. Un coup de cœur inattendu.
Commenter  J’apprécie          352
L'École des saveurs

Seule une petite fille espiègle peut imaginer pouvoir guérir sa maman de son abyssal chagrin en cuisinant. Voir sa maman sortir de sa torpeur en faisant un maigre sourire, pousser un faible « mmhh », après avoir avalé la première cuillérée de son plat préparé avec tant d’amour et d’espoir fut pour Lilian son premier succès culinaire.

Peut-être le plus grand, parce qu’il venait du fond du cœur et des tripes.

Il déterminera son avenir, et nous retrouvons Lilian quelques années plus tard à la tête d’un restaurant et animatrice d’un atelier d’apprentis cuisiniers. Des femmes, des hommes venus de tous les horizons s’y retrouvent pour se perfectionner dans l’art de cuisiner. Mais pas seulement !

Claire, Carl, Antonia, Tom, Chloé, Isabelle, Helen, Ian vont apprendre à manier les instruments, à couper la viande, à respecter la nourriture, à bien doser les épices colorés aux odeurs puissantes et indiscrètes. Plus subtilement, ils apprendront à confectionner des menus en fonction du temps qu’il fait, de l’idée que l’on se fait du convive ou de l’amour qu’on lui porte.

Sous l’égide de la grande prêtresse Lilian, une magie délicate va progressivement s’opérer. Tandis que nos huit participants tâtonnent pour faire monter une crème, s’enivrent des chauds arômes des épices, applaudissent aux réussites, rient de bon cœur aux ratages, ils déballent sans même en prendre conscience leur lourd baluchon rempli de toute une vie, plus ou moins longue, avec leurs lots de moments inoubliables, de regrets, de chagrins, et d’amour à revendre.

Dans cette chaleureuse cuisine vite transformée en refuge pour des âmes blessées, l’une va ainsi pouvoir faire la paix avec elle-même, un autre fermer définitivement la porte sur un moment douloureux, celle-ci prendre un nouveaux départ dans sa vie, une autre encore s’affirmer en disant enfin non.

Alors, bien sûr, tout est beau et lisse dans ce livre ! Même les larmes et le chagrin ! Tout est doux comme le velours, onctueux comme la crème, fondant comme un chocolat sur la langue.

On se doute que c’est trop beau pour être vrai. Mais un livre si plein d’optimisme, d’espoir, et de chaleur humaine : quel plaisir et que ça fait du bien !!!

Avec pour moi, en plus, un objectif bien précis et concret pour les semaines à venir : sortir impérativement de mes PJ (pattes jambon).







Commenter  J’apprécie          353
Le goût des souvenirs

« Le goût des souvenirs » est un livre constitué de tranches de vie, d’odeurs, de saveurs et de souvenirs.

Nous retrouvons Lilian, l’héroïne du précédent roman de l’auteur : « L’école des saveurs », elle dirige un restaurant et donne des cours de cuisine à des adultes.

Chaque chapitre nous présente une personne liée à Lilian, il y a Chloé qui a du mal à se remettre d’un chagrin d’amour et se consacre à la cuisine, Al, le comptable du restaurant qui a un curieux passe-temps, Louise, son épouse qui ne semble pas très heureuse, Isabelle, une élève du cours de cuisine qui voit sa mémoire s’effilocher, et quelques autres encore.



La nourriture et les souvenirs qui y sont associés sont omniprésents dans ce roman, chacun d’eux ayant un rapport intense avec les aliments, les odeurs, les plats de l’enfance…

J’ai trouvé dommage de ne consacrer qu’un seul chapitre à chacun, on découvre une personne mais on la quitte presque aussitôt, on la retrouve parfois dans l’histoire d’une autre mais ces moments sont trop brefs et frustrants.

Cette succession de portraits est agréable à lire mais ça ressemble davantage à un recueil de nouvelles qu’à un roman et ça s’oublie très vite.

Commenter  J’apprécie          260
L'École des saveurs

Une idée géniale que de voir le bon côte de la vie avec de la gastronomie, tester, déguster et respirer des bonnes saveurs de l'art culinaire peut d'un côté nous faire oublier les cruauté de la vie et de l'autre nous peindre l'illusion de ce que devrait être la vie ou encore réveiller les fantômes de ce qu'on aurait voulu que soit la vie...enfin le gout peut aussi être le réveil de l'espoir...une belle intrigue mais le traitement du livre m'a simplement laissé au seuil de la porte...j'aurais certainement souhaité suivre la vie d'un seul élève que de plus d'un...



Bien que je m'attendais à peu plus de profondeur, n’empêche que j'ai aimé!
Commenter  J’apprécie          220
L'École des saveurs

Ce livre est le fruit d’un échange « multilivre » fait lors du pique-nique de Babelio. Je l’ai lu dans le train au retour de cette belle journée et il a agrémenté ce voyage solitaire. La 4ème de couverture définit très bien la trame de ce livre.



Lilian possède un restaurant et en plus, donne des cours de cuisine. Dans ce livre, elle a des élèves vraiment très doués ou elle est un super prof….. Tout est réussi du premier coup !



Chaque élève a droit à son chapitre qui nous relate, dans les grandes lignes, son passé, sa vie, mais sans s‘approfondir. Ce manquement ne m’a pas permis de rentrer dans leurs vie, de les accepter, je suis restée spectatrice.



Je me demande si son écriture, concise, efficace n’a pas banni une certaine profondeur. C’est un livre léger, agréable à lire. Je n’ai pas vu le voyage se passer, mais….. C’est tout. Et comme beaucoup de ce genre de romans américains : tout est bien qui finit bien et tout est aseptisé.



Une lecture agréable, mais pour moi, cela manquait de véracité, de tripes, de vie. Merci Bibliobulga, même si j’ai trouvé ce livre un peu « trop », j’ai passé un agréable voyage grâce à lui.


Lien : http://zazymut.over-blog.com..
Commenter  J’apprécie          170
L'École des saveurs

il y a des livres lus et qui font l'effet d'un pansement.

Cest le cas de ce livre.

Liliane s'est mise à la cuisine pour attirer l'attention de sa mère qui ne la regardait pas. Plus tard elle ouvrira son propre restaurant et enseignera la cuisine.

Et c'est lors de ces sessions que l'on fera la connaissance de Tom, Olivia, Chloé, Antonia et bien d'autres. On partagera leur peine et leur joie et l'envie de cuisiner.

Un roman sans intrigue mais qui nous donne le smile.
Commenter  J’apprécie          160
L'École des saveurs

Enfant, Lilian s'est fait une promesse: si elle parvient à libérer sa mère de l'emprise des livres (qui cache sa dépression), elle cuisinera le restant de sa vie.



Espoir fou d'une gosse qui se concrétise et déterminera le cours de son existence.

Lilian ouvre un restaurant et donne des cours collectifs de cuisine le premier lundi de chaque mois, l'Ecole des saveurs.



Chaque chapitre donne l'occasion de découvrir la vie d'un des élèves pendant que Lilian l'initie à la cuisine.



Entrer dans l'Ecole des saveurs, c'est basculer dans un univers d'odeurs, d'épices, de sensations.



Les liens se tissent au fur et à mesure des cours entre ces élèves venus d'horizons disparates. Chacun est touchant à sa manière. Il y a ce couple Helène et Carl, l'agent immobilier Antonia, Ian un informaticien dont la mère lui a offert cette session de cours, la douce Chloé serveuse qui casse tout, Tom (mon préféré) que l'on sent meurtri, Isabella et sa mémoire qui file et Claire la jeune maman débordée.



Tout ce petit monde va apprendre la cuisine en se découvrant.



Même si j'ai trouvé l'écriture très poétique, je n'ai pas eu le coup de coeur car j'ai trouvé le début du roman (quand Lilian est enfant) vraiment long à démarrer. J'ai passé quand même un bon moment.



Commenter  J’apprécie          162
L'École des saveurs

Apprendre à apprécier chaque étape de préparation, chaque bouchée .. éveiller nos sens à la délicate magie de la cuisine. Sentir l’odeur de chaque aliment, entendre le frétillement d’une cuisson, être chaviré par une texture onctueuse, observer la palette des couleurs dans l’assiette, percevoir sur nos papilles un accord parfait et être ému par la subtilité du parfum des saveurs … Voilà ce que suggère l'École de cuisine de Lillian … prendre le temps.



Chaque chapitre raconte la vie d’un des participants et la raison pour laquelle il ou elle fait le choix de s’inscrire à cette École des saveurs … Un roman culinaire qui procure un grand plaisir et qui éveille en nous le désir de cuisiner … Savoureux !

Commenter  J’apprécie          151
L'École des saveurs

Jolie fable culinaire qui donne envie de se mettre derrière ses fourneaux. Nous rentrons dans l'intimité de plusieurs personnages. Carl et Helen m'ont ébloui par leur maturité. Nous souhaitons accompagner Chloé afin qu'elle s'épanouisse davantage.

Petit roman à lire pour se faire du bien.
Commenter  J’apprécie          150
L'École des saveurs

La nourriture, source de vie, d'éveil, de plaisir, de sensualité, est au centre de ce roman, que j'ai lu il y a déjà quelques années. Je n'ai pas oublié ce livre, et je le conseille régulièrement. Je me suis reconnue dans ce livre qui met en avant les sens: " Les parfums des ingrédients en train de chauffer se répandirent dans la pièce, s'infiltrèrent dans sa peau, des odeurs à la fois douces et surprenantes. Lorsqu'elle porta son verre à ses lèvres, le vin blanc effaça les autres sensations sous une vague fraiche, pour les laisser ensuite remonter de plus belle".



Le roman s'ouvre sur Lilian, une fillette livrée très tôt à elle-même en cuisine. Sa mère surmonte la séparation de son couple en se plongeant dans les livres. Lire pour oublier, pour se protéger, pour meubler sa vie, pour se reconstruire une histoire. Une vie de fiction. Sa fille prend le pari: "je vais la guérir grâce à ma cuisine" annonça Liliane. "Si je la libère de l'emprise des livres, je cuisinerai le restant de ma vie. Si je n'y arrive pas, j'abandonnerai pour toujours". Je vous laisse découvrir l'ingrédient qui joue le rôle du prince charmant: il réveille la mère de Lilian, et lui fait prendre conscience que des années ont passé, que sa fille à grandit.



Lilian, adulte ouvre un restaurant. Le jour de fermeture, le lundi, elle donne des cours de cuisine à des volontaires. Elle est très attentive à ses élèves, observe leur relation à la cuisine, aux aliments. Elle les éveille.

Les chapitres se succèdent, présentant les élèves cuisiniers à tour de rôle. Nous découvrons leur vie (de famille, ou professionnelle), leur rapport aux autres, et à la cuisine.

Les liens se créent, on apprend à se connaitre, on revit. Notre rapport à la cuisine semble nous déshabiller. Je me dit à cette lecture que je n'oserai plus goûter en cuisine ou déguster en public de peur que quelqu'un ne dévoile qui je suis à la manière dont je mange, savoure, respire ou touche la nourriture!



Comme le dit l'auteur elle-même dans la première de ses remerciements, "ce livre est un cadeau". et pour moi, c'en est-un qu'Erica Bauermeister fait à tous ses lecteurs. Un régal.
Commenter  J’apprécie          130
L'École des saveurs

J'ai connu ce livre par une enseignante de français qui va étudier cette histoire avec ses élèves de cap.

Le thème de la cuisine y est décrit de manière merveilleuse et idyllique.Plus que l'art culinaire, la cuisine devient une expression de soi, de ses émotions. Les allitérations permettent au lecteur de vivre les bruits de la cuisine et les couleurs. Les nombreuses comparaisons donnent une dynamique au récit.

Outre le thème de la cuisine ce roman développe d'autres thèmes comme l'ouverture d'esprit, la confiance en soi, l'amitié... C'est une lecture plaisante qui peut s'adresser aux adultes autant qu'aux adolescents.

La femme tient une place importante dans le roman autant dans sa condition sociale que conjugale. Les femmes de ce roman sont fortes et émancipées et se soutiennent face à l'adversité de la vie. L'effet roman choral permet de découvrir chaque personnage dans sa vie privée, son histoire et son rôle dans le cours de cuisine Chez Lillian.

Je conseille vivement ce roman. Je suis impatiente de lire le suivant.
Commenter  J’apprécie          123
L'École des saveurs

Dans ce roman assez léger, une jeune femme organise des cours de cuisine et fait découvrir à ses élèves des saveurs mais leur redonne surtout le goût de vivre.

Chaque chapitre nous présente un des élèves et nous apprenons ainsi un peu de chacun d'entre eux à mesure qu'eux-même apprennent à mélanger des textures, des odeurs et des sensations gustatives.



Ces quelques pages embaument comme un plat de pâtes à la tomate et aux herbes italiennes, les personnages nous touchent comme le souvenir d'un excellent repas pris avec des amis...

J'ai cependant été un peu déçue par ce livre qui avait du potentiel mais qui reste un peu à la surface des choses, les personnages sont légèrement esquissés mais jamais approfondis. On fait la connaissance sommaire d'un certain nombre d'entre eux mais dès qu'on commence à s'attacher à l'un d'entre eux, l'auteur l'abandonne pour passer au suivant.
Commenter  J’apprécie          120
L'École des saveurs

Lili donne des cours de cuisine dans une petite ville américaine. Elle observe ses clients, les réunit autour d'un bon repas et de sa préparation. Les trajectoires, petits bonheurs et grandes douleurs de tous nous sont contés dans une langue savoureuse et imagée.

ce roman est une petite merveille qui fait vivre de multiples sensations.
Commenter  J’apprécie          110
Le goût des souvenirs

Pas aussi bien que le précédent, L'école des saveurs, d'où l'étoile manquante. Mais Le goût des souvenirs reste un roman frais et chantant. Allitérations et assonances donnent vie au texte: des bruits, des couleurs, des senteurs sortent de chaque phrase. Ce qui m'a manqué c'est la cuisine de Lillian qu'on perd dans le tableau de personnages. Mais on en découvre plus sur le passé de Lillian et une nouveauté de taille arrive dans sa vie. Il est plaisant de retrouver les personnages du tome précédent et de découvrir une autre facette de leur vie. Le roman choral permet de mettre le lecteur dans la confidence tout en le surprenant. D'ailleurs l'épilogue en devient amusant. Tous les personnages sont liés entre eux d'une manière ou d'une autre.

Une chouette lecture.
Commenter  J’apprécie          100
L'École des saveurs

Premier roman d’Erica Bauermeister qui a longtemps enseigné la littérature à Washington, L’école des saveurs est un récit plein d’espoir et de tendresse. Une cuisine raffinée comme baume sur le cœur.



L'école des saveurs



Le prologue nous dévoile la vocation de Lillian, persuadée qu’elle pourrait aider sa mère, par le biais de la cuisine, à émerger d’une dépression qui prend la forme d’une passion dévorante, presque maladive pour la lecture ! Pour Lillian en effet, chaque recette répond à un besoin affectif bien précis. « A douze ans, Lillian avait acquis la conviction qu’un vrai cuisinier, un cuisinier qui sait lire les cœurs et les épices, pouvait prévoir les réactions avant la première bouchée et influencer ainsi le déroulement d’un repas ou d’une soirée » (p. 19). Devenue adulte, elle dirige un restaurant à succès et un lundi par mois, donne des cours. Mais cette école des saveurs s’avère bien plus qu’un atelier de cuisine…



C’est un joli roman, à lire dans les moments de doute ou de fatigue pour se remonter le moral. Ou tout simplement par gourmandise ! « Quand Lillian passa [le zeste d’orange] contre sa râpe fine, il tomba en légers nuages sur le plan de travail avec des crissements âpres, exhalant une odeur d’arrière-boutique pleine de chocolat noir et de vieilles lettres d’amour, de fond de tiroir, de feuilles mortes, d’amandes, de sucre et de cannelle. » p. 33



J’ai adoré les descriptions de recettes, pleines de poésie ; les ingrédients sont comme les éléments d’un paysage et leur alchimie, un tableau : « Du saumon, épais, ferme sous ses dents, et en-dessous une plage de haricots blancs parfaitement lisses » (p. 187). « Ajoute l’anis. Une si petite quantité d’épice moulue, dans le sachet que lui avait donné Abuelita. Qui reposait là, tranquille et discrète, couleur de sable mouillé. Lillian défit le lien du sachet et des volutes de réglisse et d’or chaud montèrent à ses narines en dansant, apportant avec elle des kilomètres de déserts lointains, un ciel sombre et sans étoiles, une nostalgie que Lillian sentit au fond de ses yeux et au bout de ses doigts. » (p. 33)



Mais la fraîcheur et l’écriture délicate du prologue cèdent peu à peu le pas à quelque chose de plus conventionnel : un roman choral un peu trop bref où on ne fait qu’effleurer la vie des protagonistes. Je sors un peu frustrée de cette lecture donc : j’aurais préféré partager plus longtemps le quotidien des personnages et surtout, voir plus d’interactions s’opérer entre eux au fil des cours de cuisine… Mais c’est juste un bémol : c’est tout de même une très belle lecture estivale… qui donne envie de se remettre aux fourneaux !
Commenter  J’apprécie          80
L'École des saveurs

La couverture gourmande et prometteuse de "L'Ecole des Saveurs" m'a attirée, un petit bouquin-plaisir c'est toujours bon à prendre. Et puis l'argument m'a immédiatement fait penser au livre "Le Chocolat" de Joanne Harris, ou comment une jolie cuisinière/pâtissière va redonner goût à la vie et guérir bien des maux grâce à des leçons de cuisine. D'agréable lecture, comme toujours lorsque tous les sens sont sollicités, mais rien d'autre à signaler malgré une construction fluide : un cours = un chapitre = un élève = une histoire ; finalement je ne suis jamais arrivée à m'intéresser complètement aux personnages, il m'a manqué un tout petit quelque chose pour vraiment apprécier. A noter que le Livre de Poche a eu la jolie idée de créer un mini site autour des recettes concoctées au fil des pages.
Lien : http://anyuka.canalblog.com/..
Commenter  J’apprécie          80




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Erica Bauermeister (392)Voir plus

Quiz Voir plus

L’étranger, d'Albert Camus

Où Meursault rencontre-t-il Marie Cardona le lendemain de l’enterrement de sa mère ?

dans une salle de cinéma
à l’établissement de bain du port
sur une plage aux environs d’Alger

10 questions
1325 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}