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Citations de Erik Juszezak (88)


...sur l'arbre de l'évolution, l'homme ne constitue qu'une brindille à l'extrémité de la branche des mammifères. Un incident de parcours. Malgré son intelligence et sa cruauté, l'espèce humaine aurait pu tout aussi bien finir à quatre pattes au bout d'une laisse tenue par un chien bipède !
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L'homme est gouverné par ses craintes.
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Dans l'appartement, tout lui rappelait le Yann qu'elle aimait. Une chemise oubliée sur le dossier du fauteuil, ses vieilles baskets en vrac dans le couloir, ses revues empilées au pied du lit, côté droit. Sur l'égouttoir, la dernière vaisselle qu'il avait laissé là. Et partout le silence, un silence funèbre qui pesait comme un couvercle de plomb et lui flanquait la migraine.
Elle avait passé la soirée à tourner en rond sans avoir le courage de défaire ses bagages. Au dernier JT, elle avait pris connaissance des consignes de sécurité ; il n'était question que de nouvelles interdictions, des zones sinistrées comme les berges de la Seine, le canal de l'Ourcq et celui de Saint-Martin, le bassin de la Villette, les parcs publics, le bois de Boulogne, et des fermetures administratives de certains établissements aux normes insuffisantes. Elle avait fini par se mettre au lit et sombrer quelques heures.
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Au moment de pénétrer dans la pièce, derrière Anna et Lucas Dany Abiker marqua une hésitation. En les entendant, la créature avait levé sa face simiesque et s'était mise à le fixer, sans que l'on puisse vraiment interpréter son expression.

-on dirait qu'il veut communiquer...

Dépassant ses appréhensions, Dany se décida à bouger. Aussitôt, la créature se redressa et avança droit vers lui, une poupée brandit au bout du poing.

-N'ayez pas peur, c'est un échange, expliqua Lucas à voix basse. En retour, vous êtes supposé lui faire un cadeau.
-Vous auriez pu me prévenir...

Oubliant le protocole, il ouvrit sa combinaison pour sortir de sa poche un paquet de chwing-gums. L'erectus s'en saisit d'un geste brusque et le lança sur sa couverture, sans même chercher à l'examiner.

-Les marins infectés à bord du baleinier manifestent la même docilité, enchaîna Lucas. A mon vis, tant que nous sommes calmes, nous n'avons rien à craindre d'eux. Ce virus semble les faire retomber en enfance...
-L'enfance de l'humanité...murmura le vieil homme, ému malgré lui.
-C'est exactement ça.
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Un virus qui fait remonter le temps aux espèces ?!

Vous êtes tombé sur la tête !!
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Les humains se comportaient comme les rats dans les égouts et les éléphants dans la savane : ils défendaient leur espèce.
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Dingue ou pas, la métamorphose avait eu lieu, l’agent pathogène venait d’entraîner une mutation radicale et la cellule musculaire était devenue… autre chose! Une chose qui ressemblait comme deux gouttes d’eau à une cellule nerveuse. Du muscle changé en neurone! pensa-t-elle, survoltée.
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Stephen avait l'impression d'entendre un disque rayé, le discours rodé des multinationales de la biotechnologie promettant un avenir radieux pour la planète.
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Dans toutes les crises sanitaires, le public comme les politiques étaient prompts à pointer les errements des scientifiques et leur incapacité à fournir des scénarios indiscutables qui apporteraient des réponses fiables et permettraient d’anticiper l’avenir. Comme si une épidémie était une science exacte, prévisible et maîtrisable !
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La nature ne retourne pas en arrière : elle ne refait pas ce qu'elle a détruit, elle ne revient pas au moule qu'elle a brisé. Dans le nombre infini de combinaisons que l'avenir renferme, vous ne reverrez pas deux fois la même humanité, ni la même flore, ni la même faune.
Edgar Quinet 1870
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"C'est une loi de la nature. L’homme est gouverné par ses craintes." (p. 340)
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En dehors du virus que j'ai inventé, tous les faits scientifiques sur lesquels l'histoire repose sont vrais.
L'idée que des espèces puissent faire machine arrière le long du chemin de l'évolution est démontrée depuis maintenant une quinzaine d'années. Les paléontologues ont même un mot pour désigner le phénomène, celui de "réversion". Pour ne citer que deux exemples, les serpents ont au moins une fois, au cours de leur histoire évolutive, retrouvé des pattes complètes et le gecko a perdu et récupéré plusieurs fois sa capacité à coller aux murs. L'espère humaine est aussi concernée. Nous-mêmes avons perdu certains traits anatomiques, notamment des muscles de la main, il y a quinze millions d'années, pour les retrouver plus tard.
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Dans toutes les crises sanitaires, le public comme les politiques étaient prompts à pointer les errements des scientifiques et leur incapacité à fournir des scénarios discutables qui apporteraient des réponses fiables et permettraient d’anticiper l’avenir. Comme si une épidémie était une science exacte, prévisible et maîtrisable !
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En manipulant le génome des poulets, des chercheurs ont obtenu des embryons qui présentaient des bourgeons de dents de reptile.
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"... : viser un objectif ne suffit pas pour l'atteindre, et cette règle valait en montagne comme en amour." (p. 54)
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De son passé de traqueur de virus, le médecin avait tiré une certitude : la guerre invisible que l’humanité menait contre les microbes exigeait qu’on suive toutes les pistes, même les plus improbables. L’expérience lui avait appris qu’éradiquer des micro-organismes en perpétuelle évolution nécessitait une vigilance extrême. Le danger pouvait éclore partout, en n’importe quel point de la planète. Or, pour qu’une épidémie démarre, il suffisait d’un seul microbe infectant un organisme unique. Au début du siècle, quelque part en Afrique de l’Ouest, le chasseur de viande de brousse infecté par le sang d’un chimpanzé ignorait qu’il serait à l’origine, quelque quatre-vingts ans plus tard, de vingt millions de morts du sida.
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L'homme est une goutte d'eau dans un océan de vie
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"..., sur l’arbre de l’évolution, l’homme ne constitue qu’une brindille à l’extrémité de la branche des mammifères. Un incident de parcours. Malgré son intelligence et sa cruauté, l’espèce humaine aurait pu tout aussi bien finir à quatre pattes au bout d’une laisse tenue par un chien bipède ! " (p. 186)
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On se croirait dans un bunker. Un endroit où les adultes n'ont pas le droit d'aller. J'ai mis une pancarte : « Parents et préhistoriques interdits ». Ça a fait rigoler papy.
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Vous savez, monsieur Gordon, sur l'arbre de l'évolution, l'homme ne constitue qu'une brindille à l'extrémité de la branche des mammifères. Un incident de parcours. Malgré son intelligence et sa cruauté, l'espèce humaine aurait pu tout aussi bien finir à quatre pattes au bout d'une laisse tenue par un chien bipède!
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