Erik Juszezak

Club N°57 : BD sélectionnée

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Très bon album !



On est emporté dans cette histoire dense, au rythme soutenu.



Ce virus qui fait régresser les personnes qui en sont atteintes sur l'échelle de l'évolution pose de nombreuses questions.



La fin n'est pas attendue.



Je vous en recommande la lecture.



Virginie

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Une très bonne histoire de SF.



Elle remet nos convictions sur la table et qui par métaphore nous remet inévitablement notre éducation et notre façon de nous considérer comme des gens humbles ou comme des individus dotés d'une soi-disant intelligence à juger les autres d'une manière supérieure.



JH

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L'auteur n’échappe pas à quelques poncifs sur la pandémie mais le scénario garde une certaine originalité notamment dans le rapport à l'autre...



Vincent

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Lien : https://mediatheque.lannion...

Bien que la conclusion de l’histoire paraisse bouclée avec cet album, il faut espérer que les deux autres romans de la série (« L’Armée de Darwin » et « Le Dernier Hiver ») soient eux aussi adaptés en bande dessinée. Destiné à un large lectorat, cet ouvrage tient en haleine de la première à la dernière page. Une fois de plus, le label Philéas — spécialisé dans l’adaptation de romans —, filiale des éditions Jungle dirigée par Éric Dérian, propose de la belle ouvrage.
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● L'auteur, l'album (103 pages, 2024) :

Erik Juszezak signe un album bigrement intéressant avec cet Erectus adapté d'un roman de Xavier Müller paru en 2018.

Le dénouement "ouvert" laisse présager d'épisodes à suivre (tout comme ce fut le cas pour les romans de Müller).



● L'intrigue :

Un virus inconnu infecte les animaux et les fait régresser à un stade de l'évolution très antérieur.

Ainsi un éléphanteau d'un parc africain se métamorphose en gomphothérium, l'ancêtre de nos mammouths et éléphants, une bestiole qui vivait il y a plusieurs millions d'années et dont nos musées conservent quelques défenses et même squelettes.

Après différents animaux, le virus Kruger (du nom du parc africain) finit évidemment par se transmettre à l'homme : les victimes se retrouvent en Homo Erectus, notre ancêtre très futé qui s'est levé debout et a sans doute inventé le feu et les prémices du langage.

Notre société se retrouve vite partagée entre ceux qui voudraient apporter des "soins" à nos congénères, les partisans d'une incarcération en réserve et ceux d'une éradication plus définitive de ces monstres.



● On aime bien :

❤️ On aime bien le soin apporté à la vraisemblance du scénario avec une mise en place progressive qui rappelle un peu celle de la série tv Zoo. Xavier Müller est un scientifique et peaufine la genèse de toute cette histoire.

❤️ le bouquin a été écrit en 2018 bien avant la pandémie de Covid mais l'album est plus récent. Ce qui explique sans doute que l'histoire se focalise un moment sur un mystérieux labo P4 d'où se serait échappé le fameux virus Kruger. Et depuis le Covid, on n'a plus trop envie de railler ces élucubrations.

❤️ On apprécie aussi beaucoup le clin d'oeil intelligent au zoo de Vincennes (où sont parqués les Erectus français), zoo qui de sinistre mémoire avait "accueilli" quelques étranges spécimens au temps béni des colonies : on se souvient du remarquable petit bouquin de Didier Daeninckx, Cannibale.

😕 le grincheux trouve sujet et le scénario tout à fait passionnants mais l'adaptation, peut-être trop fidèle au bouquin original, manque de caractère : l'album a un goût de trop ou de trop peu et le dessin, clair et agréable mais très classique, manque un peu de punch ou de modernité.

Pour celles et ceux qui aiment les bestioles préhistoriques.
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Un virus fait régresser le monde à l'aire de ma préhistoire. Cela commencer par les animaux, puis les végétaux et enfin les hommes. Il y a de nombreuses références d'animaux préhistoriques et autres dinosaures, on peut prendre le temps de regarder à quoi ressemble chaque "bestiole" citée. Amateurs de Jurassique Parc ce livre est pour vous.

L'humanité régresse, pourquoi, comment ? pour le savoir, lisez le !

Il y a quelques années, on aurait facilement pu ranger cet album dans le rayon SF, mais la fiction est depuis, devenue réalité.

J'ai beaucoup aimé cet album, qui dépeint une crise pandémique qui prend naissance dans le parc Kruger en Afrique du Sud et qui petit à petit, se propage bien au-delà des frontières et du continent.

Mais cette fois-ci, toutes les espèces semblent être affectées de concert, animales, végétales et même... humaines.

Comme bien souvent, une poignée de scientifiques prennent de suite conscience de la gravité de la situation alors que dans les étages décisionnaires supérieurs, la position est de juger ces avertissements trop alarmistes, infondés, ou tout simplement fantaisistes.

Mais une fois que le problème vient frapper à la porte, on peut mesurer l'importance ... du temps perdu.

Bref, un excellent album, avec un Erik Juszezak au sommet de son Art !

Il se passe des choses bizarres en Afrique du Sud. Un laboratoire évacué en urgence, des demandes d'analyse qui arrivent à Pretoria pour un éléphanteau malade qui présente une anomalie anatomique, et un gibbon qui semble subir une régression morphologique. Un rapport alarmant arrive sur le bureau de Stephen Gordon, directeur du département des maladies transmissibles de l'OMS...

Les animaux peuvent-ils régresser ? Les êtres humains revenir à un stade préhistorique ? Erik Juszezak adapte le roman à succès de Xavier Müller (décliné en 3 tomes). Autour d'Anna Meunier, une paléontologue, le récit nous immerge dans un cauchemar: le virus Kruger ramène les hommes à leur stade d'homo erectus. De ce point de départ vont découler quelques questions morales: que faire des infectés ? Les éduquer ? les parquer ?

Le dessinateur de Dantès, Empire USA s'attaque à la difficile adaptation d'un roman de plus de 400 pages au contenu scientifique assez dense. En 100 pages dessinées, forcément ça va vite et il faut être attentif ! Erik Juszezak propose une ligne claire dense et fournie mais la lecture reste agréable et prenante.

Je n'ai lu aucun des romans de Xavier Müller, j'ai donc découvert un récit d'anticipation et d'aventure appuyé sur un socle scientifique qui rend le propos sinon crédible, en tous cas plutôt intéressant. Distrayant !

Anticipation et réalisme à la juste limite du crédible, vaccin encore mais que faire des mutants ? Problème moral de la différence inacceptable, de l’éradication avant que le monde ne sombre ? On le lâche pas cet Erectus dans lequel on parle aussi de sentiments et d’émotion.
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Dernier tome de la série Dantes avec Alexandre qui est devenu père mais qui se retrouve encore au centre de problème en grande partie due à son père qui s est entouré de personnes malveillantes. La fille d Alexandre est enlevée et il essaie par tous les moyens de la retrouver.

Un final décevant mais on pouvait s y attendre vu les dernières publications qui s essoufflaient toujours plus.

Au tome précédent Dantes avait été poignardé et sa vie était grandement en question. Les opérations qu il subit ne sont pas de grands succès et Mallarme en profite pour gagner beaucoup d argent.

Comme pour le tome précédent on se retrouve toujours dans les mêmes schémas et on sent que l histoire s essouffle petit à petit. Le dénouement en est ainsi prévisible .

L identité de Christopher a été dévoilé ,mais les principaux ennemis d alexandre sont sous les verrous ou morts. Seul Saint Hubert est passé entre les mailles du filet et il a l intention de lui faire payer ses dernières mésaventures dotant plus que certains fonds détournés permettaient le financement d une campagne présidentielle.

Le scénario tient la route mais graphiquement ce n'est pas aussi intéressant. Il y a un petit déséquilibre qui ne donne pas assez de crédits à la série.

La vengeance suit son cours et se déroule comme le plan était prévu. Mais trop d intervenants dans le scénario de départ peut engendrer des grains de sable dans les rouages.

Je suis assez surpris par le fait que les personnages qui veulent se venger communiquent assez facilement sur leur plan avec d autres personnes, alors qu ils ont réussi à attendre si longtemps pendant les préparatifs de la vengeance.

Sur le plan graphique je reste toujours un peu déçu par le manque de dynamisme et le côté très vieille école.

Alexandre a un nouveau visage, il est Christopher Dantes, et par ce biais il veut approcher ceux qui lui ont fait du mal et les faire payer. Le plan est en place et Christopher pose ses pions au fur et à mesure pour les piéger.

Le scénario reste intéressant par le thème de la vengeance mais graphiquement c'est bien exécuté mais les dessins sont assez datés

Après le procès Alexandre se retrouve incarcéré pour de très nombreuses années. Il y rencontré en cellule, Gabriel un homme d un certain âge qui s'est fait avoir de la même façon par sa hiérarchie et qui envisage une contre attaque.

Le scénario donne envie d en savoir plus et de continuer ainsi cette série. Le reproche fait pour le premier tome concernant le graphisme et le découpage et prise de vue reste le même. On est sur une bd qui a un bon dynamisme niveau scénario mais qu on ne retrouve pas réellement sur la partie graphique.

Une bd commençant par une réception où un richissime homme est invité et pour une fois il y va, c'est Christopher Dantes. Tous les grands noms sont présents dont ceux de la bourse du ministère et autres, seule une personne manque Alexandre. 12 ans plutôt ce jeune homme, trader est positionné au sommet de l entreprise et doit gérer un très gros portefeuille.

Le scénario est bien ficelé avec une multitude de personnages, certains paraissent très sombre. L histoire se déroule dans la fin des années 80 et graphiquement on a l impression que le dessinateur est fan de ce qui se faisait à l époque, car cette bd est très datée par son style, ce qui est un peu dommage car le reste m a beaucoup plu et il promet de beaux rebondissements.

Après avoir eu deux conseils familiaux assez positifs, c'est avec curiosité que j'ai entamé ce livre. Et je ne le regrette pas du tout, j'ai passé un très bon moment !

Imaginez qu'un virus arrive comme ça, du jour au lendemain, d'on ne sait où. Il est inconnu des scientifiques et ses effets vont rapidement dépasser la pensée humaine. Bon, c'est un peu ce qui nous est arrivé dans la vie réelle, sauf que là, dans le livre, le virus se mêle à une théorie scientifique passionnante : l'idée que des espèces puissent faire machine arrière le long du chemin de l'évolution. Un phénomène appelé "réversion" par les paléontologues. L'auteur explique que cela est causé par des gènes restés en sommeil un certain temps et qui peuvent se réactiver tout d'un coup, comme ça. La science le prouve de plus en plus, en faisant des tests. C'est passionnant, n'est-ce pas ?



Mais revenons un peu au livre. Il traite donc bien de cette théorie. Lorsque les erectus commencent à arriver, ils entraînent avec eux toutes les questions relatives à leurs cas : sont-ils humains ou animaux ? Doit-on les faire disparaître ou les laisser vivre ? Ces questions arrivent surtout dans la deuxième moitié du livre, la première étant réservée à l'apparition du virus, sa progression, les réactions à chaud des politiciens et scientifiques lorsqu'ils doivent faire face à tout ça, des réactions pour le moins parfois ahurissantes...



Si j'ai énormément aimé ce livre, avec le côté scientifique et urgent de la situation, je déplore un peu par contre les histoires de cœur qui entourent Anna Meunier, la scientifique française. J'ai eu l'impression, passé un moment, que le livre ne se concentrait plus que sur elle et son entourage, j'ai trouvé ça un peu dommage. Le narrateur insiste également beaucoup sur sa beauté, sans trop savoir pourquoi, et si on rajoute la scène d'amour qui, selon moi, n'a rien à faire ici... Mouais, un peu dommage.

Mais ça reste une très bonne histoire que j'ai eu du mal à lâcher. Il existe une suite, je suis allée voir le résumé mais il ne m'attire pas énormément, j'ai peur que ce soit une suite tirée parles cheveux, juste pour surfer sur la vague du succès du premier... A voir !

J’ai vraiment adoré ce gros livre (pas en format pocket) alors que la science-fiction/ fantastique n’est pas mon truc de base. En pleine pandémie mondiale, ce livre a une allure de vrai et on y croit pleinement. Même si le covid est entre guillemets invisibles et ne touche que les hommes, la pandémie touche tous les êtres vivants, ce qui donne un coté encore plus effrayant. La gestion de la crise est assez folle et j’ai bcp aimé.

Souvenir d'un périple aux grottes de Lascaux, je me laisse tenté par la quatrième de couverture pouvant me rappeler une précédente escapade en AdS.

Un roman qui aurait pu avoir du sens et me toucher plus que cela, mais suis resté assez froid quand au contenu de l'histoire. En fait, je crois que cela vient du fait que les personnages ne m'ont pas du tout interpellé, ni même touché. Je n'ai pas été impacté par les soubresauts de l'histoire alors que le contexte du roman pouvait je pense être excellent. Mi figue, mi raisin!

Un roman très original, entre le documentaire paléontologique et le thriller apocalyptique.

Il est difficile de lire ce livre sans avoir recours à de multiples reprises à une encyclopédie (ce qui est selon moi une très bonne chose). L'ouvrage pousse à la curiosité et à une envie irrépressible de se documenter davantage sur les notions abordées tout en maintenant le lecteur dans une intrigue haletante et pleine de suspens.

J'ai dévoré ce livre en une journée. L'intrigue est simple, mais l'idée si originale que je n'ai pu stopper ma lecture.

Si les passages purement scientifiques sont parfois longs, on pardonne aisément à l'auteur pour son histoire palpitante.

Les personnages sont attachants, les petites romances qui agrémentent le roman le rendent plus vivant.

Bref, une petite pépite que je recommande

Le pitch me semblait improbable : un virus qui ramènerait l'homme à l'état primitif. Mais une collègue m'ayant tellement vanté cette lecture (et les autres tomes), je me suis lancée.

Et c'était une bonne pioche. L'écriture est simple, fluide et efficace. "Lu" en audio, il a tout de même fallu que je passe au-dessus de l'interprétation des voix féminines par l'acteur. J'avais envie de lui dire : "on sait, une femme parle, par besoin d'essayer de prendre une voix aiguë, quelque peu ridicule". Pardon hein, parce qu'à part cela, la lecture est de qualité, et a participé au côté addictif de cette lecture.

Une très bonne lecture "détente", si on aime les épidémies mondiales fictives pour se détendre ;-)