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Critiques de Erin Litteken (23)
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The Lost Daughters of Ukraine

+++++ LES FILLES PERDUES D’UKRAINE +++++



Cet ouvrage constitue la suite de "Sous les soleils de Kyiv", paru le 24 avril dernier et pas encore traduit en Français. Vu l’actualité du thème et le succès du premier, une version en langue française ne saurait logiquement tarder.

Il vaut mieux avoir lu le premier avant de s’attaquer au second, mais ce n’est pas indispensable.



Si le premier roman d’Erin Litteken s’est concentré sur la tragédie du Holodomor ou l’extermination par la faim de la population ukrainienne par ce criminel de Staline, la suite montre l’horreur de l’occupation nazie d’Ukraine à partir de 1941.



À propos du Holodomor, qui a fait 3,9 millions de morts, je signale que sur proposition de la députée Anne Genetet l’Assemblée nationale vient d’adopter, le 28 mars dernier, une résolution qualifiant l’Holodomor de génocide.



C’est à travers le sort de Liliya Shumska, surnommée Soloveiko (rossignol), 15 ans en 1941 ; de Vika Melnyczuk, épouse de Maksym et mère de 4 enfants et de la petite Halya, 12 ans, au moment de l’arrivée des nazis, que nous suivons cette nouvelle tragédie du peuple ukrainien.



Le récit va de juin 1941 à février 1949, subdivisé en 59 chapitres mentionnant à chaque fois le prénom de l’héroïne suivi de la date et du lieu de l’action. L’ouvrage compte 404 pages et se termine par une note instructive de l’auteure sur la situation historique d’Ukraine et de sa propre famille pendant cette période particulièrement mouvementée et dramatique.



Car une bonne partie du roman a été inspirée par ce que ses arrières- grands-parents et grands-parents, qui ont émigré aux États-Unis en 1949, ont réellement vécu sous l’occupation allemande, au cours de leur emploi comme esclaves dans l’industrie de l’armement à Dresde et Leipzig, pendant leur séjour dans différents camps de personnes déplacées à la fin de la guerre et leur option finale pour le Nouveau Monde, plutôt qu’un retour en Ukraine sous contrôle soviétique.



À l’histoire de sa propre famille s’ajoutent des événements, faits et anecdotes que d’autres immigrés d’origine ukrainienne ayant connu un enfer similaire, lui ont raconté.



Comme diplômée en histoire, Erin Litteken s’est bien entendu sérieusement documentée et cite en fin de volume des ouvrages importants sur le sujet, tels de Timothy Snyder "Terres de sang : L’Europe entre Hitler et Staline" de 2010 et de Maria Savchyn Pyskir (1925-2013) "Thousands of Roads : A Memoir of a Young Woman in the Ukrainian Underground During and After World War II" de 2001.



L’ouvrage a beau être rigoureusement correct du point de vue historique, il n’a pas l’ambition de nous servir un cours d’histoire. Il se lit avant tout comme un roman passionnant et captivant. Les personnages sont des êtres humains comme vous et moi et ce qui leur arrive ne peut nous laisser indifférent. Certaines scènes sont, par ailleurs, extrêmement émouvantes.



Pauvre Ukraine, après Staline et Hitler, maintenant Poutine qui remet la terreur des souffrances, morts et destructions !



Dans le prix d’achat du livre, 2,5 euros iront comme aide à l’Ukraine, ce que je considère une fort louable initiative, certes limitée mais hautement symbolique.

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Sous les soleils de Kyiv

Une histoire touchante, poignante, bouleversante et le monde ferme toujours les yeux, en espérant ne pas trop en voir et surtout ne pas s'en mêler. Nous sommes presque dans le même cas de figure aujourd'hui, et les Russes essaient de reproduire ce qu'il s'est passé dans les années trente avec des armes plus modernes.



En 1929, Katya, vit heureuse au sein de sa famille, dans leur petit village de Sonyashnyky, en Ukraine. Elle est amoureuse de Pavlo et doit l'épouser bientôt. La fête se prépare, malgré des bruits terrifiants qui se chuchotent.



Malheureusement, début 1930, les militants arrivent jusque chez eux, ils perdent toutes leurs illusions et leurs rêves.

Pour Staline, c'est un pays fertile, il veut en faire le grenier à blé de la Russie.



Dès la première nuit, les plus grandes et jolies maisons sont réquisitionnées par les hommes de Staline, les hommes déportés ou tués, femmes et enfants jetaient à la rue.

Une pression très forte est mise sur la population, pour qu'elle adhère au kolkhoze.

Tout est bon pour les faire signer, taxes énormes, fusillades, déportations.

L'ogre Staline, avale tout, le moindre aliment, les bêtes, les outils, même l'air qu'ils respirent lui appartient.

Ils n'ont plus rien, ceux qui arrivent encore à résister doivent quand même travailler pour la collectivité, pour un bout de pain noir.



Ce roman m'a choqué, comment peut-on vouloir supprimer autant d'Ukrainiens par la famine. Surtout que les récoltes étaient abondantes et qu'elles pourrissaient.

Si on les surprenait à manger la moindre parcelle de nourriture, même des épluchures de patate, on les éliminait.

Je ne connaissais pas l'Holodomor.



J'ai été bouleversée, par leurs souffrances, leur instinct de survie ainsi que l'amour profond qui unissait ses familles.



70 ans plus tard, en 2004, nous ferons la connaissance de Cassie, petite-fille de Bobby (Katya), elle a perdu son mari et revient s'installer auprès de sa grand-mère, pour l'aider suite à un accident.

Elle découvrira les agissements bizarres de bobby ainsi que son journal où elle a noté jour après jour, l'histoire de son peuple, mais elle ne veut jamais en parler.



Les chapitres alternent entre 2004 et 1930. Un écriture fluide, on ne se perd jamais, on a qu'une hâte c'est découvrir un peu d'humanité....



Ce livre montre, avec émotion, la résilience du peuple ukrainien. Lisez-le.

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Sous les soleils de Kyiv

En 2014, Cassie, une jeune veuve, s’installe chez sa grand-mère, avec sa fille, en Illinois. Le comportement de son aïeule l’interpelle : elle cache de la nourriture, écrit des listes en ukrainien, etc. La jeune femme s’inquiète, mais sa Bobby ne répond pas à ses interrogations. La vieille dame n’a jamais parlé de sa jeunesse. Cependant, elle confie un carnet à Cassie dans lequel celle-ci découvre les souffrances du peuple ukrainien. Le récit comporte une double temporalité. La première se déroule en 2014 et concerne les douleurs de Cassie, après la perte de son époux dans un accident ; la deuxième se passe soixante-dix ans plus tôt, en Ukraine. Les chapitres sont une alternance des deux époques.





Katya vit heureuse avec sa famille, dans un village d’Ukraine. Elle est amoureuse de Pavlo et ses sentiments sont partagés. En septembre 1929, le jour du mariage de sa cousine, elle surprend une conversation inquiétante : les militants envahissent les villages, déportent certains habitants, en Sibérie, et obligent les autres à adhérer au kolkhoze. « L’Ukraine est une région fertile, une terre d’abondance, et Staline estime que nous devons être la corbeille à pain de l’Union soviétique. » (p. 26)





En janvier 1930, les militants pénètrent dans Sonyashnyky. Dès la première nuit, des hommes sont déportés, leurs femmes et leurs enfants reçoivent l’ordre de quitter le village et leurs maisons sont investies par les hommes de Staline. Les premiers mois, l’adhésion au kolkhoze n’est pas obligatoire, mais la pression est forte pour convaincre les derniers récalcitrants : taxes plus élevées, fusillades, déportations, etc. Quand tous les villageois sont forcés de participer au kolkhoze, ils n’ont déjà plus rien. Pourtant, le système est déterminé à leur prendre encore plus. Plus rien ne leur appartient, tout est à l’Etat : le moindre grain de blé, la plus petite souris dans le jardin, les animaux de la forêt, les oiseaux dans le ciel, les poissons dans les rivières… Le peuple n’a rien à manger et ceux qui ont encore la force de résister sont déportés ou tués.





Ce roman raconte l’Holodomor. « Entre 1932 et 1933, un Ukrainien sur huit est mort d’une famine provoquée par l’homme. Et uniquement par l’homme. » (p. 440) Staline a tenté d’exterminer le peuple ukrainien par la faim. La première fois que j’ai entendu parler de ce fait, c’était après l’invasion de l’Ukraine par la Russie. J’avais été choquée et meurtrie. Cependant, même si les mots étaient brutaux, je n’avais pas pris conscience à quel point ils étaient justes. Ce roman m’a ouvert les yeux sur les véritables souffrances et sur la réalité des faits. J’ai ressenti la mort qui s’infiltrait dans les corps et les âmes, les forces qui s’éteignaient, j’ai vu les cadavres qui s’amoncelaient, révélant que certains avaient tenté de survivre, mais que leur organisme les avait abandonnés avant l’espoir. La population avait peu de chances de survie, car s’ils étaient surpris à manger des possessions de l’Etat, alors que même la nature appartenait au système, ils étaient abattus. La mort ou la mort : le choix était restreint. Alors que les récoltes étaient abondantes, Staline a instauré un génocide par la faim.





Ce livre montre, avec émotion, la résilience du peuple ukrainien. L’histoire de Katya et de ses proches, montre leur espoir de vie, leur instinct de survie et l’éternité des sentiments. J’ai aimé ces êtres, qui, plongés au cœur de la tyrannie et de la déshumanisation, n’ont, pourtant, pas perdu leur humanité et leurs espérances. J’ai été bouleversée par le récit de leurs souffrances et émue par l’amour qui n’a jamais quitté leur âme, qu’il soit fraternel, filial ou amoureux. Sous les soleils de Kyiv est un roman poignant sur une tragédie désirée et réalisée par un homme : Joseph Staline ; c’est un devoir de mémoire qui m’a ébranlée.





Erin Litteken indique que la parution de son roman a coïncidé avec l’agression de l’Ukraine par la Russie. Ces mots, prononcés par le père de Katya, avant l’arrivée des militants, dans son village, m’ont frappée en raison de sa résonance avec la guerre actuelle : « C’est la même histoire chaque fois. Depuis des siècles. Tout le monde veut la terre fertile d’Ukraine pour son propre compte et personne ne veut laisser les Ukrainiens libres de se gouverner. » (p. 43)





J’ai eu un coup de cœur pour Sous les soleils de Kyiv.




Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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La jeune fille de Kiev

Je suis bouleversée par le destin de Katya et de sa famille dans l'Ukraine des années 30 (plus précisémment de 1929 à 1934). Avez-vous déjà entendu parler de l'Holodomor ? L'extermination par la famine du peuple ukrainien par Staline ? Cette acte horrible sera au coeur du roman.



Nous découvrons à travers l'histoire d'une famille ukrainienne un pan de l'Histoire sombre et trop peu connu. L'auteure nous plonge dans le quotidien des habitants, entre la peur, la famine, les quotas irréalisables de nourriture à fournir à l'état, mais aussi la mort omniprésente, les cadavres gisant dans la rue, le froid, la faim constante et la tristesse de voir dépérir des êtres chers.



Malgré tout, nous suivons une héroïne avec une force extraordinaire, qui essaie de prendre chaque jour comme il vient et en se disant que c'est toujours un jour de plus et que ça ira mieux demain. J'ai beaucoup aimé sa sensibilité, ses reflexions ainsi que son désir de préserver ceux qu'elle aime. Elle est une réelle force de la nature.



J'ai retrouvé dans ce roman la double temporalité que j'affectionne particulièrement et qui fonctionne si bien, le présent permettant de faire une pause dans la lecture des horreurs du passé (même s'il n'est pas toujours joyeux non plus). Cassie est une jeune femme sensible et touchante et son désir de connaître le passé de sa Bobby (grand-mêre) m'a émue. J'ai trouvé ce désir, et nous pourrions même dire ce besoin, légitime.

Mon tout eptit bémol et que l'histoire de Cassie a peut-être été un peu trop rapide à mon goût, et quelque peu prévisible. Il n'empêche que cette évolution est agréable et nous fait du bien.



Je suis outrée par ce que j'ai lu, choquée par les faits et gestes inhumains des Russes à cette époque, ce qui donne d'autant plus une saveur particulièrement amêre aux évènements actuels et à la guerre qui fait rage depuis maintenant un an et demi. Je ne le répéterai jamais assez, la littérature est primordiale et nous permet de découvrir des faits historiques parfois trop méconnus, afin que nous ne les oublions plus. J'aime ce sentiment de révolte que je ressens à la fin de certains romans qui me confirme que c'était une lecture nécessaire et qui me fait réfléchir.
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Sous les soleils de Kyiv

Je pense qu'il est important de lire ce livre pour se faire une idée précise et concrète de ce qu'a été l'Holodomor, à savoir cet épisode tragique de l'histoire ukrainienne durant lequel, au début des années 30, un huitième de la population de ce pays a disparu à la suite de la mise en œuvre par Staline d'une politique brutale de collectivisation de l'agriculture. Cet épisode a ensuite été tu durant des décennies car l´implication de l'URSS fut essentielle au cours de la seconde guerre mondiale. Et il est fort probable que l'Holodomor serait resté dissimulé dans les tréfonds honteux de l'histoire si la Russie n'avait pas décidé d'attaquer l'Ukraine en 2022. L'auteure, diplômée en histoire et motivée par sa propre histoire familiale (une arrière grand-mère ukrainienne) a pris soin de reconstituer soigneusement ce qu'avait dû être la vie quotidienne durant cet enfer et rien que pour cela la lecture de ce livre s'impose.

Mais il y a un hic. Il s'agit d'un premier roman et sans doute sorti rapidement par un éditeur sentant le "coup" à faire du fait de l'intérêt actuel pour l'Ukraine. Par conséquent l'éditeur n'a probablement pas fait un travail qui aurait permis à ce livre d'être encore plus percutant, à savoir le purger de relents sirupeux quasi Barbara "Cartlanesques" qui desservent le propos voire entachent le sérieux évident dont a fait preuve l'auteure dans sa recherche historique. Ainsi tous les "gentils" sont non seulement gentils mais aussi tous beaux (ah les torses vigoureux, les bras musclés etc.) tandis que les méchants sont non seulement méchants mais aussi très laids. La psychologie des personnages est également assez sommaire et tous semblent se mouvoir dans un cadre de pensée et une mentalité des années 50, même et peut-être surtout pour la partie de l'histoire se déroulant dans les années 2000. Effet du retour à une mentalité hyper conservatrice aux USA ? En tout cas cela manque de nuances et il me semble que l'assistance de l'éditeur aurait permis d'atténuer ce travers somme toute assez fréquent pour un premier roman.
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Sous les soleils de Kyiv

Aux États-Unis, en 2004, après avoir perdu son mari, Cassie décide de revenir vivre prêt de sa famille. Avec sa fille Birdie, elle s'installe chez sa grand-mère tout juste rétablie d'un infarctus. Elle y découvre le journal tenu en ukrainien par cette dernière...



En Ukraine, en 1929, Katya vit pleinement son amour avec Pavlo, entourée par l'amour de leurs deux familles. Leur quotidien est bouleversé par l'arrivée des militants de Staline dans leur village. Ils sont de plus en plus taxés sur leur production et incités à participer à l'agriculture collective.



Ce roman fait indubitablement écho à l'actualité, ce qui rend la lecture tristement contemporaine. Cela m'attriste de ne pas connaître l'Histoire de nos pays voisins. Ici, l'Holodomor, une extermination par la famine longtemps passée sous silence. Parfois, il est plus facile de ne pas regarder et de fermer les yeux sur ce qui se passe autour de nous. Nous découvrons l'horreur d'une guerre silencieuse où personne ne veut ni voir ni entendre. Au fil des pages, nous sommes confrontés au côté le plus sombre de l'être humain mais aussi à son côté le plus lumineux. Traîtrise et lâcheté côtoient amour et abnégation.



A travers l'histoire de Katya, l’autrice nous parle de deuil, de résilience et de pardon. Que dire de cette héroïne si inspirante? comment ne pas être en admiration devant autant de force et de courage? Des années plus tard, Cassie lève le voile sur ces secrets de famille qu'on a préféré lui taire et, découvre non seulement son histoire familiale mais également, l'histoire de tout un peuple. Les personnages sont terriblement attachants, l'alternance entre le passé et le présent est très bien menée, les chapitres sont courts et donnent beaucoup de rythme au récit. Je n'ai pas vu le temps passer et j'ai bien eu du mal à laisser les personnages derrière moi.



C'est un roman puissant et émouvant, parfois très dur, mais rempli d'espoir et d'humanité. Je le vous recommande chaudement.

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Sous les soleils de Kyiv





Un roman puissant sur la résilience. 



Il s'agit d'un énorme coup de cœur et d'un coup au cœur, sans aucun doute l'une de mes lectures les plus marquantes depuis ce début d'année.



J'ai découvert à travers ces lignes une partie de l'histoire de l'Ukraine, de la souffrance de ce peuple lorsque Staline était au pouvoir. Une situation qui résonne comme étant tristement d'actualité...



Avez-vous déjà entendu parler de l'Holodomor ? De l'instauration de la collectivisation par Staline ? Pour ma part c'était une partie de l'histoire qui m'était complètement inconnue et que j'ai découvert à travers ce récit. Un uppercut en plein cœur, qui me fait réaliser la chance que j'ai de vivre ici et maintenant.



Dans ce roman à double temporalité nous allons découvrir Cassie en 2004 qui va devoir surmonter un deuil très douloureux avec sa fille Birdie. Elle va se retrouver à vivre sous le toit de sa grand-mère afin de pouvoir s'en occuper, suite à un accident dont celle-ci a été victime quelques jours plus tôt.



En parallèle nous suivons Katya (la grand-mère de Cassie) dans les années 30 en Ukraine, retraçant le fil de ses souvenirs au travers un vieux journal intime.



Une histoire très riche en émotions, parfois très dure car la réalité de cette époque est brutale et déchirante.



Un roman magnifiquement douloureux et lumineux.



L'autrice a écrit en hommage à son arrière-grand-mère ukrainienne, qui a survécu aux occupations polonaise, soviétique et allemande.



Si vous aimez comme moi les romans historiques, à double temporalité, foncez le découvrir !!

Je suis certaine qu'il vous touchera autant qu'il a su me toucher.



À découvrir sans plus tarder



"En dépit de tout, ses fleurs luttaient pour pousser, pour vivre, pour s'élever parmi les ruines de leur terre,et, inexplicablement, refleurissaient toujours ... "



Merci pour la découverte de ce magnifique roman Stéphanie.
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Sous les soleils de Kyiv

Voici un roman qui a frôlé le coup de cœur, un roman qui nous emmène dans une période de l'histoire que je ne connaissais pas et qui m'a profondément émue.

Un roman à double temporalité.

Illinois, 2004, Cassie veuve depuis un peu plus d'un an s'installe chez sa grand-mère à la suite d' un petit accident de cette dernière. Avec sa fille Birdie, qui s'est murée dans le silence depuis le décès de son père, les trois femmes vont vivre ensemble sous le même toit. Là, sur la table de chevet de Bobby, Cassie y trouve un carnet en cuir, le journal de sa grand-mère écrit en cyrillique. Un journal que Bobby lui demandera de retranscrire avec l'aide de son voisin Nick.



1929,  Katya vit heureuse en Ukraine avec sa famille jusqu'à ce que Staline décide de mettre en place l'agriculture collective. Pour les Ukrainiens c'est le début de la famine et l'entrée dans une violence à laquelle ils ne s'attendaient pas et dont ils doivent faire face. Malgré la faim et les entraves, Katya va se remémorer une promesse faite et avec son courage et sa détermination fera tout pour sauver sa famille. 

Je peux vous assurer qu'une fois la dernière page tournée, il est dur de sortir de cette lecture. L'autrice nous parle d'une période de l'histoire que je ne connaissais pas : la grande famine Ukrainienne orchestrée par Staline , L'Holodomor. Une famine qui a fait plus de 3 millions de morts hommes, femmes et enfants, un pan de l'histoire que le monde a tût.

Nous voici plongée dans l'horreur du quotidien de ces familles, de ce peuple dont ils ne leur restaient plus rien pour se nourrir, pour nourrir leurs enfants. 



C'est une lecture où se côtoie les joies, les peines et les coutumes, un livre qui ne laisse pas insensible et qui résonne tellement avec ce qui se passe en Ukraine depuis plus d'un an.

Sous les soleils de Kyiv c'est aussi un roman plein d'espoir dont on comprend le titre après l'avoir lu.

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Sous les soleils de Kyiv

Malheureusement l’histoire parfois se répète :

En 1930

« Le plan de Staline qui consistait à soumettre par la terreur les Ukrainiens restants, pour qu'ils adhèrent à son régime, fonctionnait exactement comme il l'avait espéré. »

En 2023

« Le plan de Poutine qui consistait à soumettre par la terreur les Ukrainiens restants, pour qu'ils adhèrent à son régime, fonctionnait exactement comme il l'avait espéré. »

Pour ce qui est du passé, depuis l'ouverture des archives soviétiques après la dislocation de l’URSS en 1991, la négation de la famine a cessé, mais son ampleur et le caractère intentionnel de cette famine restent contestés, l’holodomor a bien existé.

Pour ce qui est de l’avenir ?

Assisterons nous à ça ?

J’ai cru trouvé dans ce livre un condensé de ce qu’avait pu vivre le peuple ukrainien dans les années 1930. Certes c’est bien la vie d’une famille heureuse se préparant à un avenir radieux malgré le régime stalinien qui s’installe et le conflit mondial qui s’annonce …

Mais …

La sortie du livre en 2022, coïncidant avec le début de l’invasion des territoires ukrainiens par le régime de Poutine a exploité le filon de l’intérêt porté sur cette région d’Europe.

La description de la vie de la famille heureuse se préparant à un avenir radieux dans les années 1930, prend des airs de comédies rocambolesques avec des scènes trop sirupeuses qui desservent le propos, avant de devenir le siège de drames les plus redoutables. Les émotions retranscrites restent malgré la recherche d’une dramaturgie très appuyée, restent anecdotiques alors qu’elles pourraient être si puissantes pour dénoncer les crimes staliniens.

Le choix de parsemer l’histoire des sombres jours d’hier avec une romance actuelle sur la reconstruction après un décès accidentel est curieux car le choix de cette narration nous révèle le passé avant même que les personnages d’aujourd’hui soient au courant … le lecteur est en avance sur le narrateur … cela m’a rendue mal à l’aise !

La description de la vie de la famille d’aujourd’hui fragilisée par un deuil prend elle aussi des visages caricaturaux et baigne dans le sentimentalisme aggravé « La rencontre avec … a réveillé une partie de moi qui dormait depuis si longtemps et m’a donné envie de retrouver mes émotions et m’a donné envie d'ètre une meilleure personne », beaucoup de bonnes intentions, de bons sentiments, le tout déjà lu et relu.

Grosse déception sur ces plus que 400 pages.

Alors que le livre termine, l’auteure à l’aide d’une note nous explique ce qui la relie à l’histoire et ces quelques pages à elles seules auraient dû être un fil conducteur pour nous raconter avec les tripes ce qu’a été l’holodomor.

Quel dommage !
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La jeune fille de Kiev

Ukraine, 1929. Katya vit avec sa famille à Kiev. Tout semble leur sourire, jusqu'au jour où les militants de Staline arrivent dans leur village.



Ces derniers leur demandent de participer activement à l'agriculture collective. Ceux qui s'opposeront à cette demande disparaitront petit à petit.



Katya et sa famille vont finir par accepter de participer à l'agriculture collective dans le but d'être laisser "tranquille" par les militants de Staline.



Malheureusement, les choses ne vont pas se dérouler de cette manière et la vie de Katya va basculer...



70 ans plus tard, la petite fille de Katya va tomber sur un cahier de sa grand-mère écrit en ukrainien. Cette trouvaille va complètement bouleverser Katya.



Que contient ce journal ? Katya va-t-elle révéler ses secrets dont personne n'en soupconne l'existence ?





Mon avis



J'ai trouvé ce roman magnifique.



Erin Littenken s'est inspiré des souvenirs de ses arrières grands-parents et de ses grands-parents pour écrire son roman.



Cette histoire est touchante, bouleversante.



On se retrouve plongé dans l'horreur de la guerre vécue par les Ukrainiens en 1929.



Je ne connaissais pas cette partie de l'Histoire avec l'Holodomor.



Ce roman bouleversant fait malheureusement écho à ce qu'il se passe depuis quelques années en Ukraine.



Peut-être que certains d'entre vous ont lu ce roman sous un autre titre "Sous les soleils de Kyiv".



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Sous les soleils de Kyiv

Sous les soleils de Kyiv Erin Litteken



- C’est un roman à double temporalité. Un chapitre, nous sommes avec Katya, dans les années 30, en Ukraine, le suivant, avec Cassie aux Etats-Unis en 2004 qui, grâce à sa famille et avec sa fille Birdie, essaie de surmonter la perte de son mari.



-L’alternance des chapitres donne du rythme au récit qui est très riche en émotions et très addictif. Le livre se dévore. Les personnages sont bien travaillés et extrêmement attachants.



-L’histoire est passionnante , touchante mais aussi révoltante Elle est parfois très dure mais témoigne d’un pan de l’histoire de l’Ukraine peu connue, l’ Holodomor, l'instauration de la collectivisation par Staline. C’est une histoire dramatique qui a volontairement tué des millions d’Ukrainiens en créant une famine dans le but de les exterminer.



-Un récit d’autant plus poignant qu’il fait écho à l’actualité et nous montre la force et la résilience du peuple ukrainien. Un énorme coup de cœur !❤️



-Je remercie Stéphanie et les éditions Hauteville et Bragelonne pour l’envoi de ce magnifique roman.


Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Sous les soleils de Kyiv

❤️ Un enorme coup de coeur ❤️



Cette lecture remplie d espoir et d humanite a double temporalite, vous emportera en Ukraine en 1929 ou vous decouvrirez la vie de Katya, une jeune fille qui sourit a la vie et rêve d épouser son ami d enfance, mais l arrivee des militants de Staline va tout changer.



Chaque grain de ble, chaque vache, chaque veau, chaque chevre, chaque cochon, chaque outil de travail ainsi que chaque parcelle de terre devient du jour au lendemain, la propriete de l Union Sovietique, ils se retrouvent depossedes de tous leurs biens, et s'ils ont le malheur de résister, ils seront soit abbatus soit deportes dans des wagons a bestiaux en Siberie.

Ils doivent travailler toute la journée aux fermes collectives afin de pouvoir gagner un morceau de pain.



Chaque famille Ukrainienne va devoir apprendre a vivre avec le peu de vivre qu il lui reste.

Petit a petit, la famine va s installer et elle n epargnera personne.

Pres de 4 millions d Ukrainiens vont périr sous le régime Russe.

Un régime qui ira meme jusqu a laisser moisire le surplus de recolte au lieu de le donner a la population.



Une histoire bouleversante qui rend un magnifique hommage à tous ces Ukrainiens decedes lors de ce génocide appeler l holodomor.

Une histoire que peu de personnes connaissent et qui pourtant devrait etre connue et perpetuee de generation en generation, pour que jamais cela ne recommence...mais, le peuple Ukrainien n est il pas entrain de se battre a nouveau pour sa liberte?😪

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La jeune fille de Kiev

Un roman marquant et poignant sur un épisode assez méconnu et longtemps non reconnu officiellement : l'Holodomor, littéralement le génocide de millions d'Ukrainiens par la famine, décidé par Staline sous prétexte de collectivisation. Un roman à double temporalité. Si j'ai trouvé les passages des années 2000 un peu "clichés" et "faciles", l'histoire dans les années 30 de ces familles ukrainiennes decimées, mortes de faim ou dans les exactions est vraiment poignante et m'a fait monter quelques larmes aux yeux. L'auteure signale qu'elle a commencé le roman avant 2022, mais il résonne étrangement avec l'actualité.
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Sous les soleils de Kyiv

En 1929, Katya vit heureuse avec sa famille et se projette dans l'avenir. Quand les militants de Staline arrivent dans son village, les villageois sont vivement incités a participer a l'agriculture collective. Mais ceux qui osent se rebeller contre le système disparaissent en pleine nuit. La famine s'empare des campagnes, la survie semble plus un rêve qu'une possibilité.

En 2004, Cassie une jeune veuve, mère d'une petite fille emménage chez sa grand-mère. Elle va découvrir le journal de sa grand-mère entièrement rédigé en Ukrainien. Ce roman va révéler les secrets, longtemps enfouis, du passé tragique de sa famille.



Ce roman m'a profondément touché.

Le personnage de Katya est attachante, touchante, solide, courageuse.

Les chapitres sont relativement court, on alterne entre le passé et le présent.

La plume de l'auteure est fluide, limpide.

Je ne connaissait pas la période de l'Holodomor.

Ce roman est le premier de l'auteure, il est puissant.

Un roman de résilience et d'amour. Et qui fait cruellement écho avec l'actualité en Ukraine.

Une grosse pensées pour les Ukrainiens.

Je le recommande.
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Sous les soleils de Kyiv

1929 : Katya, jeune fille pleine joyeuse, voit ses rêves être piétinés avec l’arrivée des communistes en Ukraine. Rapidement, les vols, les violences et les déportations s’enchaînent. Et alors que le communisme de Staline se répand comme une traînée de poudre, le grenier de l’Europe si fertile et verdoyant se flétrit et la faim s’installe dans toutes les chaumières.

2004 : Cassie et sa fille Birdy, toutes deux endeuillées, se réfugient chez Bobby, une grand mère vibrante mais pourtant alourdie par le poids du passé. Cette cohabitation sera l’occasion pour elles de resserrer leurs liens et de panser leurs blessures.



Je suis sans voix. Je ne sais pas vraiment comment retranscrire toutes mes pensées. Car je ne savais pas, et j’enrage de ne pas l’avoir su. Que cela n’ait pas été davantage transmis.



Avec ce premier roman, l’autrice déterre les atrocités commises par Staline au Grenier de l’Europe dans les années 1930, tout en réussissant à insuffler de l’espoir et de la persévérance dans chacune de ses phrases. Par le doux biais d’une histoire d’amour, ce livre retrace les horreurs de l’Holodomor. Le quotidien de Katya, rythmé par la faim, la peur et le labeur m’a brisé le cœur et révolté contre ce génocide dont on ne parle pas assez.



Mais au-delà de ces tragiques événements, je retiens également la résilience et le courage dont ont fait preuve des millions de personnes dans les années 1930, et dont font encore preuve des millions de personnes à l’heure où j’écris ces lignes. Un grand bravo à l’autrice qui, avec ce premier roman, a su reconstituer une histoire qui raisonne terriblement en nous et rappelle tristement l’actualité. Un roman que j’ai adoré et qui me laisse un goût doux amer en le refermant…
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Sous les soleils de Kyiv

J'ai acheté ce livre suite à la chronique d'une amie . Rien qu'avec son avis, j'étais déjà conquise. Et la lecture m'a juste conforté dans cette impression. 🌻

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J'ai été, et je suis encore, bouleversée par cette lecture. C'est une histoire poignante, touchante, bouleversante, incroyablement triste et en même temps une ode à la vie, un combat pour la survie. Cette femme a eu un courage monstre et se tient debout là où beaucoup auraient abandonné depuis longtemps. Elle est un exemple de force et de courage. ❤

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J'y ai découvert une guerre et une partie si sombre de l'histoire pourtant méconnue. Je ne connaissais rien de l'Holodomor ou de la Dekoulakisation et c'est encore plus horrible de se dire que la Russie recommence, d'une certaine façon, moins de 100 ans après cette extermination, avec des armes plus modernes ...

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Les chapitres alternent des passages à notre époque et des passages plus anciens, où nous sommes plongés dans la tête de Katya, vivant les plus grandes horreurs que le monde puisse apporter.

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C'est un roman puissant et émouvant, dur mais avec beaucoup d'espoir. Un roman sur la résilience d'une famille, d'un peuple. 🌻
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Sous les soleils de Kyiv

Je viens de terminer ce roman et les mots me manquent pour vous dire à quel point il m'a bouleversée. Il y aurait tant à dire mais les paroles semblent dérisoires face à l'horreur vécue par tout un peuple, abandonné de tous.



L'auteure nous livre une histoire qui nous transperce le cœur. Au fil des pages, on se révolte, on frissonne de froid et de peur et on n'a qu'une envie : prendre Katya dans nos bras et, comme son père, lui dire de "toujours regarder vers l'avenir".



Ce livre raconte l'histoire oubliée de la famine orchestrée par Staline en Ukraine et étouffée par le monde entier. Il raconte la souffrance, la douleur, la terreur.



Mais ce livre est aussi une promesse. La promesse faite par un père à ses filles que "demain ça ira mieux". Celle de Katya à sa famille d'écrire leur histoire pour que jamais elle ne se répète. Et surtout la promesse que malgré les moments les plus sombres de nos vies, il existe toujours une étincelle à laquelle s'accrocher pour survivre, étincelle qui jour après jour se renforce pour devenir la flamme brûlante de l'espoir.



Cette histoire se vit. Une fois lue, elle reste gravée en nous et on ne peut l'oublier.

Une de mes plus belles lectures de 2022.
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Sous les soleils de Kyiv

J'aime beaucoup les histoires qui alternent les points de vue entre passé et présent. Ces fictions historiques me permettent souvent de découvrir des pans de l'Histoire d'une façon plus personnelle. Et c'est toujours aussi intense de partir à la découverte de ces tranches de vie que nous partagent les auteurs, souvent sur des grands évènements méconnus. Personnellement, je n'avais jamais entendu parler de l'holodomor, cette extermination par la famine qui a eu lieu par les autorités soviétiques dans les années 30.



Cette histoire semble encore plus importante quand on voit les horreurs qui se produisent actuellement en Ukraine. J'avais l'impression que mon cœur allait se déchirer devant les scènes de famine, de deuils. Et, pourtant, on arrive à y trouver une certaine beauté dans des petites choses simples de la vie.





Mais, plus encore, j'ai été bouleversée par toute la cruauté que l'on découvre dans ce livre, tout ce qu'a dû traverser le peuple ukrainien ce dernier siècle. J'ai, aujourd'hui, encore plus d'admiration pour cette nation qui a toujours su faire preuve de résilience et qui n'a jamais arrêté de rêver, de croire, d'espérer un avenir plus radieux, de chercher la chaleur des doux rayons du soleil.



J'ai appris. Beaucoup. Je pensais découvrir l'Ukraine, mais je ne pensais pas m’émerveiller devant ce pays. J'ai adoré découvrir la culture et les traditions ukrainiennes. Mais, surtout, l'autrice nous permet de ressentir l'Ukraine, de découvrir tout ce que ce pays a déjà traversé. Et, pourtant, l'Histoire se répète, inlassablement. Comme si les leçons du passé n'avaient jamais été apprises...
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Sous les soleils de Kyiv

Ce roman est d’une intensité incroyable, il m’a bouleversé et il me restera longtemps en mémoire.

C’est avec horreur que j’ai découvert l’histoire de l’Ukraine et de l’Holodomor, l’extermination par la faim provoquée par Staline au début des années 1930, la cruauté de l’homme est vraiment sans limite.

On est sur un récit à double temporalité, un style que j’adore et qui permet d’adoucir un peu la lecture en alternant la période sombre et la période contemporaine.

Une histoire puissante, passionnante et emplie d’espoir, les personnages sont d’une force incroyable et j’ai été émue aux larmes par cette fin.

En bref j’ai tout aimé dans ce roman, c’était profond et magnifique et malgré la dureté de certaines scènes c’est un énorme coup de cœur.
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Sous les soleils de Kyiv

1929, en Ukraine, Katya vit une vie paisible au sein de sa famille. Mais le malheur arrive à grand pas. Staline a décidé de faire de l’Ukraine le grenier à blé de la Russie. Les habitants doivent produire pour la collectivité et adhérer au Kolkhoze. Ceux qui s’opposent disparaissent ou sont exécutés. Le bon grain ukrainien est emporté, on presse la population jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien, et plus rien semble encore trop. La famine sévit, c’est l’horreur. Katya et sa famille vont s’accrocher pour survivre, c’est l’amour et l’espoir qui les tiendra.

2004, une jeune femme, Cassie, découvre le journal de sa grand-mère ukrainienne, qui n’est autre que Katya. Avec ce journal, ce sont les heures sombres des années 30 qui ressurgissent et les malheurs qu’elles ont apporté pour sa famille.



Évocation de ces années terribles pour l’Ukraine, sous le joug du régime stalinien, l’”Holodomor”, le roman est d’autant plus fort qu’il ne peut que faire écho à ce qu’il se passe actuellement dans cette région du monde.

C’est un roman dur par les souffrances qu’ils évoquent au travers l’intrigue et qui prennent une résonance d’autant plus grande en 2023.

Un roman où on a l’impression que toute trace d’humanité a disparu chez les hommes de Staline. Pour les personnages ukrainiens, c’est un gouffre de désespoir qui les attend. “Le chagrin l'avait entraînée si bas qu'elle n'était jamais remontée de ses profondeurs.”. Après la noirceur de ces jours de malheurs, le soleil reviendra peut-être sur Kyiv.



Je ne connaissais pas ce passage de l’histoire et j’avoue que cela m’émeut beaucoup. De quoi l’Homme est-il capable… L’Histoire est-elle vraiment vouée à se répéter inlassablement ?



Une lecture dure et bouleversante. Un roman témoignage …
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