Mais il m'était mille fois plus facile de faire souffrir et crier un homme qu'un chien, de le faire grincer des dents, rouler des yeux et suer de tous les pores de sa peau, car je n'étais pas cause de ses souffrances. Peut-être n'étais-je pas encore capable de l'aider, je n'étais que le témoin oculaire avide d'apprendre. Mais là, je n'étais coupable d'aucune faute, je n'avais nulle intention. En revanche, dans les souffrances du chien ou celles du chat, créature encore plus pitoyable, qui, parce qu'il est plus indocile, se débat d'une manière encore plus terrible et hurle de façon encore plus désespérée parce qu'il est plus intelligent, mon cœur se détournait d'horreur. Je ne voulais pas profiter de cette leçon.
Il avait aimé, pendant toute sa vie d'homme, et peut-être était-il préférable de succomber à un tel amour plutôt qu'aux rhumatismes.