Il m'a appris que c'était OK d'avoir mal, mais que parfois, c'était bon d'en parler. Il m'a montré que le soutien pouvait prendre toute sorte de formes et n'avait pas toujours besoin de mots. Il m'a montré que l'attention pouvait provenir du plus infime des gestes. Que l'amitié était une base solide pour des sentiments plus profonds, plus puissants.
- Honnêtement, rien ne me retient en France. Tout ce que je possède, c'est cette maison que j'ai hâte que tu voies. Ma famille... eh, bien, tu sais tout de ma famille. Mes amis ? La seule qui compte vraiment habite ici. Je ne dis pas que ce sera facile, que ça se fera en un claquement de doigts. Mais, Scott... tu en vaux carrément le coup.
En sa présence, j'ai l'impression d'être constamment en équilibre sur une corde, me demandant quand je finirai par tomber.
Et quand ma bouche se pose sur la sienne, j'ai l'impression que Valentin vient de m'offrir le souffle qui me manquait.
C'est marrant, parce qu'aucun de nous ne semble capable de prononcer ces trois putains de mots, mais nous nous disons « je t'aime » de tant de manières différentes qu'à présent, cette déclaration me paraît dénuée de sens.
- J'ai trouvé un mec avec qui m'envoyer en l'air, finit-il par répondre. Et je ne pourrai pas le faire si son état de santé ne s'améliore pas. Alors je dois veiller sur lui.
Je ne sais pas encore comment vivre avec toi mais une chose est sûre : je sais que je ne peux pas vivre sans toi.
Son regard plonge dans le mien et je m'y noie, même si j'ai parfois peur de l'intensité que i'y trouve. Ce qui m'effraie le plus : que ce ne soit qu'un reflet de ce qu'il voit dans le mien.
- Tu sais que dans la mythologie, Leander était prêt à traverser les océans pour retrouver la femme qu'il aimait ? Et toi ? Jusqu'où tu es prêt à aller pour me retrouver ? Pour nous retrouver.
Est-il possible que Valentin soit la bonne personne au mauvais moment?