Comme a son habitude Anouk Ricard me fait rire. Ses personnages aux multiples personnalités fantasques me font hurler de rire. J'aime le mélange entre le trait enfantin de ses dessins, et ses dialogues absurdes et brutes. Les décors créés par Étienne Chaize sont également une merveille, et matchent parfaitement avec le style D'Anouk Ricard. Bref : c'est beau, c'est drôle et c'est bien foutu ! Je suis fan comme d'habitude 💜
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Très bel ouvrage de grande dimension permettant de profiter des dessins et couleurs magnifiques de ce monde fantastique. Le seul texte se trouve au début expliquant le scénario. On retrouve les personnages et leur rôle en fin de volume. Au fil de l'aventure pour aller jusqu'au soleil, on suit les péripéties des voyageurs et seuls quelques uns arriveront au bout. Rien que la couverture attire l’œil !
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Alors... Comment vous dire...
Je n'ai pas du tout aimé le graphisme. Les couleurs sont criardes, le dessin est grossier... tout ce que je déteste.
L'histoire est rocambolesque mais surtout, le dialogue est pauvre et joue uniquement sur un humour douteux.
En réalité, nous reprenons le style de séries tv comme American Dad ou Désenchantée (contre lesquelles je n'ai pas de griefs par contre). Sauf que justement, ces séries là sont bel et bien destinées à un public ADULTE !
Et c'est précisément ce que je reproche à « Boule de feu ». En effet, cet album est sélectionné pour les Pépites du Salon de la Presse et de la Jeunesse à Montreuil (SLPJ). Sauf que pour moi, ce n'est pas du tout adapté à un jeune public ! Les dialogues et les images ne sont pas jeunesse.
En conclusion, un bande dessinée à fuir pour vos bambins !
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Il en ressort une aventure fantasy délirante, aux décors d’un kitsch luminescent et très imaginatif, dans lesquels naviguent des personnages grotesques aux réparties hilarantes [...] On en redemande !
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Un livre pour les enfants très original mais un peu tiré par les cheveux. Je n'ai pas été sensible aus dessins ni à l'histoire que j'ai trouvé trop simple.
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Pour commencer, le trait du dessin souvent à la règle ou par des courbes régulières, le dessin semble ainsi simplifié mais la notion des distances et la perception du relief sont souvent difficiles. Les couleurs (souvent vives) et les traits s'ajoutent pour finalement rendre un ensemble où les reliefs sont donnés par des dégradés colorés et d'une régularité constante. Aucune ombre portée n'est présente, seules quelques ombres propres donnent du volume aux personnages. Le fait que les personnages peuvent « plier le temps et l'espace » donne lieu à des images très particulières, dénudées en grande partie de logique. De plus, la calligraphie est étudiée de manière à ce que chaque personnage possède une écriture particulière, reflétant ainsi les différentes voix. Cela peut, par moments nécessiter l’attention du lecteur, le forçant à regarder le texte de plus près afin qu’il puisse le lire. Un graphisme donc surprenant, mais s'adaptant parfaitement à l'histoire : l'esprit apporté par les dessins dynamise le récit du début à la fin.
En conclusion, même si cela est surprenant au départ, le graphisme fait partie de l’histoire, amenant par sa singularité le ton général de l’œuvre.
L’histoire (par Mathieu Lefèvre) est très spéciale, elle ne devient réellement compréhensible qu’à la toute fin du livre. Au début, cela semble se limiter aux aventures de Quasar, un homme aux pouvoirs puissants, cependant victime de ses conquêtes féminines, devant se battre contre un grand rival : Pulsar. Ainsi le livre montre les pouvoirs des personnages et en tire un combat final relevant de « la fin du monde ». Mais cette notion est en fait trompeuse, car la fin de l’histoire révèle que l’affrontement ; après la destruction accidentelle de l’univers, se termine par la rupture de quasar avec une de ses femmes. Quasar et Pulsar, enfin seuls dans un néant on ne peut plus total, se mettent à la reconstruction de l’univers : le livre est en fait une représentation du big bang ; ce qui explique les noms « Quasar » et « Pulsar ».
Finalement, un récit sortant de l’ordinaire, visant un divertissement du lecteur : le livre se lit rapidement et n’a pour but que de raconter une histoire (aucun autre message spécifique n’est donné).
Le second degré est parfois présent, mais cela ne concerne qu’une petite partie de la BD. Dans cette œuvre, l’humour provient des réactions des personnages ainsi que de leurs comportements. Hormis cela, il s’agit d’un récit d’aventure dont le côté humoristique reste secondaire.
Il s’agit donc d’une BD singulière d’un côté graphique mais aussi au niveau de l’histoire. Seule sa lecture peut réellement permettre de se faire sa propre idée de cette œuvre.
J’ai personnellement apprécié ce livre, l’univers merveilleux abordé m’a vraiment plu. Mais, encore une fois, chacun peut avoir un avis très différent sur cette BD, la trouvant soit distrayante, soit sans intérêt.
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