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Critiques de Eva Giraud (56)
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Pickwik, tome 1 : Le vers galant

Je n'aime pas vraiment écrire ce genre de critique, surtout que j'en ai déjà fait une négative juste avant, mais là, j'avoue, je suis carrément passée à côté. Et pourtant, le résumé était très sympathique, promettant un moment de lecture décalée et un peu loufoque avec une histoire de coccinelle étrange. Mais voilà, on tourne en rond, il ne se passe quasiment rien et l'un des personnages principal est antipathique à souhait.



Nous suivons donc Geneviève et David, un jeune couple qui a décidé de s'installer en dehors de la ville pour trouver le calme. Tous les deux travaillent dans l'édition, lui pigiste, elle correctrice, et ce côté littéraire nous suit tout au long de l'histoire. Un point que j'ai apprécié, tout comme les petits symboles qui se glissent fréquemment de-ci, de-là. Pickwik est aussi un village très charmant. Pittoresque et avec une petite galerie de personnages qui sortent de l'ordinaire, c'est le moins que l'on puisse dire. Chacun des habitants a, disons-le, un petit grain. C'est mignon et décalé, avec une grosse dose d'humour sans jamais avoir un regard négatif. Ils sont comme ils sont, et c'est tout.



Mais voilà, le côté sympathique du roman s'arrête très vite là. Geneviève qui nous est décrit très rapidement comme quelqu'un de pas facile, et un vrai Grinch en puissance. Caractérielle, hypocrite, méchante, hautaine, moqueuse, rabat-joie de première, fouineuse et pédante... sans compter qu'elle tyrannise son chat (qui le lui rend bien et tant mieux vu qu'il a failli y passer plusieurs fois). Alors peut-être qu'elle était censée être un élément humoristique mais franchement... Insupportable au possible. Elle aurait pu être un peu râleuse pour contre balancer avec son mari David qui est une crème, mais elle a un côté méchant qui prédomine vraiment.



A côté de cela, les Thirion et Samuel sont par contre intéressants. J'aurais même aimé qu'on se focalise sur eux. Les filles de la famille Thirion sont toutes sympathiques, drôles avec leur petit caractère mais dans le bon sens du terme. Il y aussi ce mystère qui plane autour d'elles et de leur famille qui pique la curiosité. Sam, lui, est un inventeur fou, un peu doux-dingue, très gentil et plein d'imagination. Le genre d'ami qu'on aimerait avoir pour vous émerveiller encore et toujours. Les autres habitants sont aussi sympathiques à leur façon avec leurs petits tics mais voilà, il y a encore un nouveau soucis.



La redondance ! J'ai eu l'impression de vivre continuellement les mêmes scènes : Geneviève et Peggy, son chat, qui tentent mutuellement de se liquider. Albie et ses crises d'hystérie. Mimi et ses tentatives de séductions. Les soirées entre amis généralissimes, le club des tarés à la recherche de la coccinelle, Jenny qui lève les yeux au ciel... Et j'en passe. Du coup, l'intrigue, s'il y en a une, passe totalement à la trappe. Je suppose que c'est l'histoire de la coccinelle, mais comment en être vraiment certaine ? Quand je suis arrivée à la fin, je me suis même dit : ah mince, mais on n'est pas au début ? Il s'est rien passé ! D'ailleurs même le dernier "chamboulement" annoncée à la fin tombe comme un cheveu sur la soupe.



Décontenancée, oui. Je ne poursuivrai pas, alors que je suis pourtant de nature curieuse, mais là, je ne sais même pas pourquoi je devrais être curieuse de découvrir la suite. Dommage.

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En souvenirs de Tante Barjo

Un tout grand merci à Babelio et aux Editions Lilys pour ce lire gagné à l'occasion de la Masse critique jeunesse.



Le titre me faisait craindre une loufoquerie un peu tarte à la crème, mais c'est quand j'ai lu la quatrième de couverture que je me suis laissée tenter et que j'ai sélectionné cet ouvrage. En effet, la narratrice n'est autre que Cunégonde (pas vraiment gâtée par son prénom), une chatte. Et comme j'ai une faiblesse pour les chats (et les miens vous diraient qu'ils le savent et qu'ils en profitent pour me télécommander à leur guise)...

Bon, sur ce point c'est raté. Je trouve que cette petite narratrice n'a pas apporté grand chose de piquant ou de tendresse. Disons que c'est un point de vue extérieur qui aurait pu être plus travaillé pour déceler les travers humains.

Pour en finir avec les bémols, j'ai dû regretter des coquilles, des fautes d'orthographe et des répétitions involontaires. Sur un si faible nombre de pages, ça ne passe pas inaperçu et malheureusement ces maladresses heurtent et troublent un peu la lecture.



L'aspect positif de cette histoire destinée à la jeunesse, c'est le message qu'il délivre. A un âge (et finalement cela peut perdurer bien longtemps) où se sentir différent et ne pas être conforme au moule peut susciter un grand malaise, on voit que derrière les apparences peuvent se cacher un coeur, des blessures, ou une personnalité insoupçonnée.

Ainsi, quelques rondeurs jugées trop importantes, le handicap, le manque de moyens, ou encore l'excentricité ou un caractère acariâtre ne disent pas qui est quelqu'un. Aller au-delà des apparences nous fait souvent découvrir de belles choses. Et pour cela, il faut pouvoir s'ouvrir aux autres plutôt que de se replier sur soi-même.



C'est donc un petit roman frais et sympathique. J'ai apprécié que cette jeune auteure utilise un français intemporel et non marqué par un argot contemporain et qu'elle ne fasse pas référence à des écrans à foison. Au contraire, nous sommes ici un peu décalé dans un temps indéfini avec une télévision, une ado rivée... sur son bouquin, un majordome, un manoir,...

Le début m'a un peu fait penser aux Aristochats pour tout vous dire et cet Octave (le majordome) a longtemps pris pour moi les traits d'Edgar !



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En souvenirs de Tante Barjo

J'ai reçu ce livre dans le cadre de la masse critique Babelio que je remercie ainsi que les Editions Lilys.

Eva Giraud est une jeune femme-auteur française, elle anime des ateliers d'écriture dont la marraine est Amélie Nothomb. Ce roman est paru en janvier 2019.

Le narrateur est Cunégonde, une chatte handicapée (elle n'a que trois pattes), elle a été adoptée, il y a six ans par la famille McGuire, elle n'est pas la seule animale handicapée de la famille qui a aussi adopté un autre chat, une perruche, un lapin et trois hérissons.

Cette famille de français moyens :

- le père James, nord-irlandais,

- la mère Marie Lennox,

- les filles Abigaïl 17 ans et Manon 4 ans,

a hérité, à la mort de leur "tante Barjo" de son vrai nom Marjorie Lennox, d'un vaste manoir. Ils décident donc de déménager et d'aller habiter dans ledit manoir. Seule ombre au tableau, ils doivent en partager la propriété avec Octave, octogénaire aigri et ancien majordome de Marjorie.

La cohabitation se montre difficile, Octave et la famille MdGuire ont du mal à se supporter. Les filles traversent une crise d'adolescence. Suite à ce déménagement, la famille se rend compte que les frais occasionnés par cette grande propriété est au-dessus de leurs moyens, il faut donc se serrer la ceinture. Bien d'autres péripéties viennent agrémenter le contenu du roman.

Il s'agit d'un roman jeunesse, il se veut déjanté (mais à mon avis il l'est trop peu) ; raconté par Cunégonde, la chatte, il manque d'humour, il aurait été plus intéressant avec un peu plus de piquant et d'aventures.

J'ai apprécié moyennement cette lecture, j'ai mis 4 jours pour en lire les 160 pages, sa lecture m'endormait, me lassait.

Un livre à proposer à des adolescents (sans grande conviction car il y a un manque d'aventures certain).
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Pickwik

L'action de ce roman commence juste avant Noël. Nous découvrons par l’intermédiaire de Geneviève et David Proust, un jeune couple venu s’installer un village qui semblerait culturellement relever du monde anglo-saxon ; il a été fondé par Lady Bug. Rappelons que le mot "bug " désigne en américain un insecte et qu’une "bug-house" évoque une maison de fous. C’est effectivement une gentille loufoquerie (globalement) qui s’est emparée de ses habitants et le chat des nouveaux arrivants accumule les signes de perturbation. Animal intimement lié à l’idée du diable, il se retrouve dans un village où une famille (aux origines anciennes par rapport au lieu) vient de réintégrer le logis ancestral. Une des filles de ce foyer découvre, presque simultanément à l’arrivée de Geneviève et David Proust, un journal intime rédigé par une de ses ancêtres, environ soixante ans plus tôt. Son contenu va lui apprendre que sa famille avait la réputation de connaître la sorcellerie ; de plus elle découvre, à l’intérieur de ce document, un plan qui pourrait aider à retrouver un bijou aux qualités surnaturelles. En forme de coccinelle, ce joyau est recherché depuis fort longtemps par des étrangers à la commune mais c’est semble-t-il Samuel, le voisin de Geneviève et David, qui trouve la coccinelle. Toutefois cette découverte se fait à la fin du premier tome, les conditions, dans lesquelles elles ont été faites, ne sont pas explicitées et Samuel livre au public une copie réalisée par lui de ce bijou.
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Pickwik, tome 1 : Le vers galant

Depuis le temps qu'il traînait dans ma tablette, j'ai enfin pris le temps de lire : Pickwik, tome 1 : Le Vers Galant de Eva Giraud, découvert grâce à net galley et Lilys éditions.

Geneviève (surnommée Jenny) et David emménagent au vers galant, un petit hameau de trois maisons à proximité de Pickwick. Le petit village est surprenant, rempli de légendes d'autrefois, de personnages haut en couleur... Notre gentil couple a l'impression d'être dans un autre monde :) Ce qui amuse David, mais un peu moins la pauvre Jenny. Avec eux a emménagé un chat : Peggy. Un chat qui porte un nom féminin car son premier maître (le frère de Jenny, devenu allergique) pensait avoir une chatte, et non un chat :) Le "brave" animal fait des tas de bêtises, il déteste sa nouvelle maîtresse et d'ailleurs Jenny lui rend bien ! Cela donne lieu à des scènes qui m'ont bien rire !

Le vers galant est un roman surprenant, loufoque, qui n'a parfois ni queue ni tête... pour mon plus grand plaisir :)

Je dois avouer être surprise des autres critiques car moi j'ai adorée ce roman :) J'ai apprécié que ce soit loufoque, drôle, avec des personnages stupéfiants.

J'avoue, j'ai passé une très bonne journée en la compagnie de tout ce petit monde.

Mon seul reproche est que parfois il y a quelques longueurs, ce n'est pas très gênant mais il m'est arrivé de décrocher ici et là.

C'est pour ça que je mets quatre étoiles et pas cinq mais c'est un grand quatre étoiles et je vous invite à le lire si vous aimez les romans originaux, drôles, qui peuvent plaire aux adolescents et aux adultes :)

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Pickwik

Un peu peinée à donner un avis, je ne peux pas dire que j'ai été emballée totalement par l'histoire, mais quand même j'ai trouvé ce livre charmant, original, loufoque, dépaysant.

Il y a beaucoup d'imagination sous la plume de notre auteure, certes, mais parfois ça en devient un peu trop et il manque un petit quelque chose qui fait que la mayonnaise elle n'a pas prise tout à fait.

J'ai trouvé parfois beaucoup de plaisir à retrouver tout ce petit monde, et puis paf, déception, comme si on nous met l'eau à la bouche et plus rien, le désert, la soif, des mirages...

Pas sûr que la jeunesse accroche plus ou moins d'ailleurs que les adultes, j'ai une version numérique, sans doute que des belles illustrations donneraient des passerelles qui manquent parfois pour lier le tout.

Je ne sais comment exprimer, ce truc qui fait que... on aime mais on ne chavire pas tout à fait. Manque de vent dans les voiles, sans doute.

J'aimerais pourtant connaitre la suite de cette aventure du Vert Galant, et retourner dans ce petit village charmant, aux personnages tous atypiques et attachants.

En résumé, une lecture en demi-teinte, mais plus dans le positif malgré tout, car c'est une histoire plaisante, et un style somme tout passe-partout mais avec un petit parfum d'antan qui n'est pas pour me déplaire et sied tout à fait au style du village Pickwik.

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Pickwik, tome 1 : Le vers galant

Autant vous le dire de suite, cet avis ne va pas être simple, ni enthousiaste mais bon...

Je tiens dans un premier temps à remercier Netgalley et les éditions Lilys pour ce partenariat.

Je vais commencé par les bons côtés de ce livre :

- La couverture de l'édition Lilys est vraiment très jolie et toute mignonne avec ces petites coccinelles aux coins dans un joli vert tendre. Ça donne vraiment envie de lire le livre.

- La mise en page : aérée, fluide où l'on retrouve la coccinelle pour séparer les sous-chapitres là encore ça donne envie.

- l'univers visuel du roman : très coloré, on se croirait presque dans un décor de synthèse tant les couleurs sont improbables mais en même temps, c'est si gai que ça donne envie d'aller visiter.

- la plupart des personnages secondaires : j'ai adoré Sam et ses inventions loufoques, Albie et Mimi, le maire fana de botanique et même les mystérieux membres du club des Pipes, David et son côté enfantin.

Et maintenant les points qui font que ce livre n'a pas été une lecture agréable :

- L'intrigue : il ne se passe pas grandement à Pickwik ou au Vers galant. Alors certes, les saisons défilent (j'ai trouvé l'instance sur les "cigarettes inoffensives" de saison, très lourde et n'apportant rien à l'intrigue). Le côté mystérieux de l'emblème du village et de sa fondatrice avance à la vitesse de Monsieur et Madame Dingleton (un couple de limaces) autant dire que ça traîne en longueur. Et pour quoi à la fin ? Et bien oui, c'est un tome 1, donc en gros on ne sait rien... Bref, déçue, car tout tourne autour de sujets banals : amourettes, inventions, potins...

- Les Thirion : alors certes j'ai bien aimé le côté mutin de Lili et Elise, les parents m'ont semblé très effacés en dehors des chansons à boire du père en duo avec David et des quelques scènes de tendresse de Gaëlle la mère, pas grand chose. Quant à Zoé, à mettre dans le même panier que celle qui m'a gâché ma lecture...

- la fameuse Geneviève : cynique, hypocrite, râleuse pour un rien, pédante, mauvaise et par dessus tout bourreau d'animaux. Les scènes de torture du pauvre Peggy (le chat des Proust) n'apportent clairement rien à l'intrigue et m'ont fait détester viscéralement cette femme qui n'a clairement rien pour elle (devant l'air béat de son mari, c'est à se demander ce qu'il lui trouve parce que c'est franchement une sacrée saleté). Ces scènes ne sont pas drôles, sauf si on aime soi-même torturer des bêtes. Et loin d'être psychopathe comme souvent évoqué, ce chat n'est qu'un chat, vu qu'il se fait martyriser il est normal qu'il réplique et c'est bien fait, la preuve en est il n'est méchant qu'avec elle et adorable avec toutes les autres personnes autour.

En gros, ce roman gagnerait carrément sans ce personnage, qui m'a occulté toute la fraîcheur et la loufoquerie des autres personnages qui eux, font rêver d'un petit village cocasse, dont elle démonte toutes les facéties à coup de soupir exaspéré.

Un roman qui mériterait un bon coup de serpe dans les longueurs, une intrigue plus centrée sur le mystère de la coccinelle et de la fameuse Lady Bug et non sur l'immonde Geneviève. Là, je suis restée clairement cachée dans la serre du maire ou dans le champ de coquelicots de Mimi ou bien chez Sam où j'aurai recueilli le pauvre Peggy et fermer la porte à double tour à la harpie.
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En souvenirs de Tante Barjo

Pour commencer, je remercie vivement Masse Critique de Babelio ainsi que les éditions Lilys pour la découverte de ce livre.



Au tout début de ma lecture, je n'ai pas forcément été emballée par l'idée que cela soit raconté par Cunégonde, une chatte à trois pattes. Je craignais que cela ne soit un peu trop loufoque.



Cunégonde déménage donc avec ses maitres dans un manoir laissé sur le testament par la "Tante Barjo", où, à sa demande, vit encore le vieux majordome grincheux Octave.



Bien que ce livre ne me laissera sans doute pas un souvenir impérissable, cela reste un joli livre qui se lit facilement (160 pages), où l'on prend le temps d'apprécier, le temps d'un été, une famille qui essaye de trouver ses marques dans le manoirs avec deux jeunes adolescentes et un majordome mystérieux qui gardait ses petits secrets.

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Les Amants d'Henriette

Merci à Netgalley et aux editions Lylis Editions pour cette découverte. Car c'est bien de cela qu'il s'agit , d'une magnifique découverte. 



Dans "Les Amants d'Henriette", Eva Giraud nous entraîne dérrière les murs de la maison de retraite des Bleuets. On y découvre alors des personnages hauts en couleurs : Chantal la mamie moderne au look décadent, Le Capitaine, un ancien marin, diabétique mais accro aux chocolats, ou encore Henriette, vielle dame distinguée qui d'après ses histoires, a folâtré avec tout le gratin des acteurs et des musiciens mondiaux. 



Et plus qu'une simple galerie de personnages , tous plus attachants les uns que les autres, ce roman, bien écrit, nous ouvre les yeux. Car oui, on a parfois tendance à oublier que ces personnes , parfois abandonnées là par leurs familles, ont vécu des histoires extraordinaires, mais ont aussi de bons moments à vivre.  Alors au fil des pages , on rit avec eux, on pleure avec eux, et surtout on réveille sa conscience et son humanité . Abordant les thèmes de la vieillesse, de l'abandon, mais aussi de la joie de vivre, "Les amants d'Henriette" est une belle chronique de la société , bien écrite et qui m'a fait passer un très bon moment de lecture. 
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Pickwik

L'histoire/Le sujet : Quand Geneviève et David s'installent à Pickwik, ils pensent vraiment y trouver le calme et la sérénité. Mais ce n'est pas tout à fait ce qui les y attend. Sam, leur voisin, est un inventeur aussi loufoque qu'étonnant, entouré de nains de jardin inquiétant, et excentrique jusque dans sa façon de s'habiller. Leurs voisins, grande famille composée exclusivement de filles - à l'exception du père - ne sont pas de tout repos non plus, tant un regroupement d'adolescentes et jeunes adultes dans une même maison est propice à remous. Et la vie du village même leur promet quelques surprises, de l'auberge où il est interdit de montrer ses doigts de pieds au maire aux multiples personnalités. Chaque jour amène son lot de surprises, bonnes ou mauvaises, et le repos est loin d'y être évident. David s'en accomode très vite et très bien, mais Geneviève a beaucoup de mal à s'y sentir détendue, malgré l'amitié qu'elle entretient avec ses voisines. Il faut dire que son combat contre son chat psychopathe ne lui laisse que peu de repos.



Le style : Assez simple à lire, le style est plutôt agréable. Cependant, les chapitres sont relativement longs, et j'ai eu souvent l'impression de répétitions, de redites.



Et la couverture alors ? Amusante, mais à part la coccinelle, je n'ai pas compris (ou suis passée à côté ? ) le lien avec le roman ....



En conclusion ? Ce roman s'annonçait comme amusant et plein de magie. Malheureusement, j'ai eu le sentiment très vite que certains filons n'étaient pas exploités et que de nombreuses choses restaient inexpliquées. Jusqu'au bout, je m'attendais à une explication concernant le jeune Thomas par exemple, ou sur le comportement de la chouette des voisins.... Mais aucune de ces explications ne sont présentent et l'histoire reste du coup assez superficielle. Les intrigues tombent à plat, et les personnages semblent tourner en rond. De plus, quelques petits éléments m'ont géné (peut-être que je titille un peu ...) . Tout d'abord, que le chat soit psychopathe, je l'entend bien, mais je trouve que les ripostes de Geneviève sont un peu....extrèmes.... et cela ne m'a pas vraiment fait rire .... Et l'insistance sur les cigarettes saisonnières étaient aussi lourde que - je pense - mal venue. Même si l'auteur s'applique à préciser que ces "bâtons" sont totalement innoffensifs, l'addiction dont les personnages semblent faire preuve m'a géné ... Enfin, ceci n'engage que moi....

Bref, ce roman m'a laissé sur ma faim et n'a pas apporté la magie que j'en attendais. Le personnage de Geneviève, jamais contente, toujours boudeuse ou raleuse, m'a rapidement tapé sur le système, tout comme plusieurs autres personnages qui restent dans leur caricatures tout au long de l'histoire. Certains passages sont redondants, et la lecture m'a parue longue. L'idée générale du roman est cependant plutôt amusante.
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Nos folies ordinaires

J’ai commencé la lecture de Nos folies ordinaires, et là, je me suis laissée emporter par cette lecture, au point de le lire d’une traite.

Pourtant, Jean, le personnage principal, n’est pas attachant. Il est pourtant le fils que tout parent rêve d’avoir, il exerce un métier dont ils peuvent être fiers : il est avocat pénaliste, et convainc les jurés de l’innocence de clients qui ne le sont pas. Il ne ménage pas sa peine pour son travail. Sa vie personnelle est réglée comme une montre suisse, pas de place pour l’imprévue, pas de places pour des rencontres mêmes avec ses voisins, qu’il juge trop extravagant, pas assez dans la norme – la sienne. Puis, alors qu’il travaillait sur un dossier qui le tourmentait – la défense d’un homme qui a tué son fils – il apprend la mort de son père, et là, il craque, lui qui avait déjà bien du mal à être à fond dans ce dossier. Et enfin, tout change : Jean cherche enfin qui il est et comment il veut vivre.

Devient-il extravagant pour autant, se jetant dans tous les excès ? Non, le tourbillon qui l’emporte est celui de la vie. Il s’intéresse aux autres, lui qui se sentait si différent, pour ne pas dire si supérieur. Il apprend à découvrir la diversité, la richesse, et aussi à voir les passions, les tourments des autres, qui ne sont pas seulement édicter par la nécessité d’être performant au travail. Oui, Jean semble vivre à une autre époque, et pourtant, ses préoccupations sont furieusement contemporaines. Il est trop de personnes pour qui seul leur travail compte dans la vie. Je ne parle pas de personnes qui ont peur de perdre leur travail, qui ont des difficultés à joindre les deux bouts. Je parle de personnes pour qui « J’ai un bon travail donc je suis » et sont incapables de développer quoi que ce soit d’autres à côté. Leur métier est leur identité. Au contraire, ceux qui vivent dans l’immeuble de Jean travaillent pour payer leur loyer mais aussi pour avoir le temps de vivre leur passion sans se soucier du quand dira-t-on. Jean lui-même apparait parfois comme ayant l’esprit plus ouvert que certains artistes – un comble.

Etre soi, être aimé pour soi, n’est pas facile- mais c’est indispensable. Telle est la leçon de ce petit livre qui fait du bien.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Pickwik

Un univers décalé, à la fois doux et intriguant, de nombreux personnages tous différents mais tellement ressemblant, un village qui cache des mystères mais dégage une atmosphère dont tout le monde rêve... Vivement le tome 2 !



Articles de presse :



: http://www.leptitrouennais.com/blog/litterature/litterature-eva-giraud-avide-d-ecriture.html#comment



http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=2&ved=0CDoQFjAB&url=http%3A%2F%2Fwww.toulouseinfos.fr%2Findex.php%2Factualites%2Fculture%2F7507-toulouse-eva-giraud-livre-pickwik-premier-roman.html&ei=-bpAUfG5KsHPhAfz7YGgBg&usg=AFQjCNGZg3DazYpRa-mWqC5uOiGF0PBEHg&sig2=p3WfjxdhbQJJghU-pnaQMw&bvm=bv.43287494,d.ZG4N




Lien : http://www.facebook.com/Pick..
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Pickwik

. Surprenante car totalement décalée !



Nous rencontrons donc Geneviève et David Proust, couple bien décidé à changer complètement de vie , laissant la ville et l'agitation pour une maison dans le village de Pickwik. Au programme, un voisin inventeur loufoque, une famille aux six filles attachantes et mystérieuse , une gérante de café phobique, un maire aventurier, un facteur , amoureux transi et fan de bob (jaunes de préférence) ... en bref des personnages tous plus allumés les uns que les autres. J'ai d'ailleurs une tendresse particulière pour Peggy, le chat prêt à tout pour se faire remarquer et à l'esprit de vengeance inégalé.



En embarquant pour Pickwik, ne vous attendez pas à une fresque de la vie à la campagne, mais bien à un roman plein de loufoquerie et d'humour qui fait passer un bon moment. Entre moments improbables, répliques grinçantes et humour ravageur, le lecteur s'amuse, rigole et s'attache à des personnages dont on apprend à connaitre les réactions. Amitiés, conflits de villages, solidarité entre voisins , on retrouve des ingrédients plaisants qui donnent envie de retrouver très vite ces personnages dans les deux prochains tomes à paraître.



Un bon moment de détente en cette rentrée de janvier à découvrir d'urgence !



Ma note: 15/20
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Nos folies ordinaires

Alors que son métier d’avocat était ce qui le définissait, il va chercher son bonheur ailleurs que dans le travail. Au contact de ses nouveaux amis, il va complètement remettre en question son système de valeur, quitte à choquer son entourage familial.



Jean est le narrateur et nous implique totalement dans son quotidien et ses questionnements, permettant au lecteur d’observer la métamorphose de la chrysalide en papillon. Les personnages secondaires sont aussi intéressants, tant ils nous font voir leurs fragilités et leur cheminement personnel.



Si certains passages semblent un peu irréalistes, ce petit roman de 120 pages nous emporte par son écriture dynamique et son positivisme. Et si je craignais un certain ennui, j’ai finalement été séduite par ce récit intéressant sur le changement et la remise en question.
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Pickwik

Je me suis très rapidement laissée entraîner par l'atmosphère doux dingue de ce livre. Tout n'est bien entendu pas crédible à 100%, mais cette lecture a fait ressortir mon âme d'enfant. Imaginez l'arrivée d'un couple venant de la ville dans une campagne féerique, avec des maisons de toutes les couleurs, un voisin qui a des nains dans son jardin, qui sortent des parapluie quand il pleut, un tandem dont la sonnette ne sonne pas mais projette des paillettes ? Une histoire d'amour rocambolesque et amusante entre le facteur et la propriétaire de l'auberge... Bien entendu le village de Pickwik a tout d'un village imaginaire, mais bien sympathique et, qui m'a laissée rêveuse. Un élément cependant ne cadre pas, les personnages fument en permanence ce qu'ils appellent des "bâtons", fausses cigarettes inoffensives. C'est si fréquent que cela en devient choquant dans un livre pour enfants.

(...)
Lien : http://booksandme.canalblog...
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Pickwik

Je remercie tout d’abord Netgalley et les éditions Lilys pour cet envoi.



J’ai tout de suite été attirée par cette couverture toute mignonne et par le résumé de ce livre. Mais après ma lecture, je dois dire que je suis un peu déçue; je m’attendais à plus d’aventure avec ce livre jeunesse.

L’histoire est finalement assez simpliste. Je m’attendais à beaucoup plus de rebondissements et donc d’aventures. Je m’explique: le pitch nous promettait une aventure à la recherche d’une coccinelle légendaire mais finalement bien qu’elle soit en fil rouge tout au long du livre, elle n’est qu’en fil rouge et ne semble donc pas être l’intrigue principale.



Enfin, le rythme est beaucoup trop lent et l’action met trop de temps à se mettre en place. L’auteur nous parle de choses qui, selon moi, n’ont pas trop d’intérêt bien que certains passages soient très drôles. C’est d’ailleurs le bon point de ce livre l’humour.

Bien qu’ils ne soient pas réellement attachants, j'ai trouvés les personnages assez drôles, comme je le disais précédemment, ce qui pour moi est un bon point notamment par rapport aux longueurs. Mention spéciale pour la relation entre notre personnage principal, Geneviève et son chat, Peggy, qui semble vouloir tuer sa maîtresse… Avec qui l’expression « guerre des tranchées » prends tout son sens! ^^



En bref, une lecture détente pour laquelle il ne faut rien attendre de particulier.
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Les Amants d'Henriette

J'avais eu le plaisir de découvrir Eva Giraud dans "Et si on se prostituait" et j'avais même eu la chance de pouvoir échanger avec elle autour d'une courte interview. Pourtant, ce n'est pas son nom qui m'a donné envie de lire ce roman, mais ce sont la couverture, agréablement désuette, et le titre énigmatique qui ont guidé mon choix.



L'histoire est celle d'une maison de retraite "Les Bleuets" et de ses habitants. Entre amours impossibles et petite entorses au réglement, l'auteure nous dépeint avec tendresse et affection la vie des résidents, et revient fréquemment sur Henriette, une femme qui leur raconte en boucle ses aventures délirantes avec les stars des années passées.



Chacun de personnages, des plus fantasques au plus austères, nous est sympathique. C'est un véritable plaisir que de se promener avec l'auteure dans les allées de ce joli jardin, car c'est très bien écrit. Eva Giraud n'a aucun mal à nous emmener avec elle, et les personnages âgées prennent vie sous sa plume avec beaucoup d'élégance et de style. L'auteure nous rappelle que nos "vieux" sont le résultat d'une ou de plusieurs vies, et qu'ils restent des personnes avec des sentiments, des envies, ou des rancoeurs.



Une tranche de vie très agréable, sur un thème particulier, peu abordé en littérature, et sans doute difficile à traiter, Un pari réussi pour cette jeune auteure, qui met en plus fin à cette histoire de façon drôle et pleine d'espoir.



Je vous le recommande vivement!
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Nos folies ordinaires

Jean est du genre à tout prévoir, à tout calculer. Sa vie est réglée comme une horloge. Il est avocat dans un brillant cabinet, et les jours se suivent et se ressemblent. Mais deux évènements vont venir mettre à mal cet équilibre. Tout d’abord, le décès de son père, qui provoque le départ de sa gouvernante, Joséphine, qui a désormais l’âge de prendre sa retraite. Or, Jean était très proche de cette femme, qui s’est occupée de son éducation et qui a fait de lui celui qu’il est. Par ailleurs, un cas de conscience se pose : on lui confie une nouvelle affaire, à savoir défendre un homme coupable d’un infanticide. C’est trop pour lui ! Il prend la décision de faire ce qu’il souhaite – et non pas ce à quoi on le destinait –, en quittant le cabinet Montesquieu. Il va donc repenser sa vie et ses rapports à autrui, et en particulier avec ses voisins un brin loufoques qu’il n’avait jamais vraiment côtoyés.



J’ai beaucoup apprécié le personnage de Jean et sa prise de conscience. Il a toujours fait comme bon semblait aux autres. Par exemple, Joséphine, qui s’est occupée de lui et de son éducation, l’a constamment vu comme un garçon très intelligent qui devait faire quelque chose d’important de sa vie, devenir quelqu’un. Ainsi, pour ne pas la décevoir, il a fait des études pour être un brillant avocat, annihilant toutes ses envies. Mais en tissant des liens avec ses drôles de voisins (Olive, une fille de joie ; Mika, un artiste ; Bébé, une femme d’un certain âge qui tient un café ; ou encore un homme qui vit comme si son épouse décédée était toujours à ses côtés), il ne tarde pas à s’apercevoir qu’il était passé à côté de gens formidables – bien que différents et quelque peu loufoques – et regrette de ne pas s’être intéressé à eux plus tôt. Et ensemble, ils vont se reconstruire : Olive aidera Jean à trouver des petits boulots ; quant à lui, il lui permettra d’obtenir un emploi aux mœurs moins dissolues. J’ai donc beaucoup aimé la façon dont ses personnages pénètrent dans le quotidien les uns des autres, mais aussi participent à leur évolution, en s’imbriquant telles des pièces de puzzle pour donner le meilleur d’eux-mêmes.



Par ailleurs, j’ai particulièrement apprécié l’écriture d’Éva Giraud. Ainsi, nous pouvons par exemple lire : « On tombe amoureux d’une âme qui nous attire. » Ou encore : « Lire n’était pas qu’un simple divertissement : c‘était aussi, et surtout, le moyen de nourrir son esprit de questions qui restent souvent sans réponse. » Elle donne beaucoup d’humanité aux protagonistes qu’elle met en scène, et nous propose de découvrir leur cheminement personnel, que j’ai trouvé intéressant et bien exploité. Et elle nous rappelle que nous n’avons qu’une vie, et que l’important est de savoir être parfois égoïstes pour prendre les décisions qui nous rendront heureux, plutôt que de sacrifier son propre épanouissement pour faire plaisir à des tiers.




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Ce livre fait parti de l'opération coup de coeur des auteurs peu médiatisés. De par moi-même, je n'aurai pas arrêter mon choix sur ce livre. La couverture ne me plait pas vraiment et ce n'est pas trop le genre littéraire que j'aime lire.



J'avais une grosse appréhension en débutant ma lecture. Et mon avis ne fait que confimer ce sentiment.



Je n'ai absolument pas adhéré à cette histoire malheureusement. J'en ai même abandonné la lecture passé la moitié du livre.



Nous avons affaire à un couple qui s'installe dans une toute nouvelle ville et qui font la rencontre de leur nouveaux voisins et habitants cette charmante bourgade. Nous rencontrons que des gens loufoques qui parsèment l'endroit. Jusque là cela pouvait être drôle et sympathique, vous me direz !



Or, il ne se passe rien ! Juste la vie des gens, ce qu'ils font de leurs journées, de leurs excentricités et j'avoue que je me suis ennuie à la longue. Je n'ai pas pu aller jusqu'au bout, j'en suis navrée. Je suis déjà dans une mauvaise passe livresque alors ce livre n'était pas ce dont j'avais besoin.



Il n'y a rien à dire sur l'écriture et les différents personnages que l'on nous propose, seulement j'ai eu un total manque d'intêret pour tout cela. Je pense que certains aimeront et j'en suis certaine, c'est loufoque et un peu barré. Malheureusement ce ne fut pas le cas avec moi.
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l va m'être difficile de m'étendre sur le sujet de ce livre tant je suis passé à côté. La thématique de ce livre à caractère burlesque est avant tout une excellente idée mais la multitude des personnages, des digressions m'ont totalement fait perdre le fil de l'histoire.

​La galerie de portraits est totalement séduisante, entre l'inventeur fou et le maire schizophrène, les voisins envahissants, le chat ahurissant mais les liens entre chacun et les nouveaux locataires sont difficilement compréhensibles.

​La quête de cette petite ville autour d'une coccinelle et le bien étrange "Club des Pipes" m'ont très vite lassé même si les personnalités de chacune des filles de la famille Thirions ne manquent pas de richesse.

La vie quotidienne de cette petite ville ne manque pas d'originalité et d'épisodes cocasses mais je n'ai pas pu accrocher même si l'ombre du fantôme du chapelier fou planait.

​Pour l'écriture et le style, c'est plaisant et l'idée de base est aussi originale.
Lien : http://passiondelecteur.over..
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