Fabien Prade -
Parce que tu me plais .
Fabien Prade vous présente son ouvrage "
Parce que tu me plais". Parution le 22 août 2013 aux éditions NIL. Rentrée littéraire 2013. http://www.mollat.com/livres/prade-fabien-parce-que-plais-9782841116768.html Notes de Musique : "Schuurfonk" by jonas the plugexpert (http://plugexpert.bandcamp.com/)
Evidemment j'avais déjà travaillé, et parfois même je travaillais encore.
Une petite chronique dans un magazine de branchés, un DJ set dans le bar d'un pote, la revente sur e-bay de cadeaux-presse, un tournoi de poker, quelques paris en ligne..
Financièrement je m'en sortais aussi grâce au RSA, mais surtout grâce à l'herbe que je revendais à mes amis.
Je n'étais pas vraiment dealer, je dépannais.
Mais comme j'avais beaucoup d'amis et qu'ils fumaient tous, ça finissait par être rentable.
Au final, mes revenus mensuels allaient chercher dans les deux mille euros.
Je n'avais pas vraiment de gros besoins.
Cela allait bien comme ça.
Pour des motifs futiles, ou pas, nous avons très rapidement entamé un processus de destruction de notre bien-être. Processus bien connu consistant, au quotidien si possible, à se faire la gueule, à se regarder de travers, à paranoïer, à se hurler dessus, bref plein de trucs bandants que je n'imaginais pas que je ferais un jour avec elle, quand je lui faisais l'amour pour la première fois à Phuket.
“C’était début mai.
Paris redevenait enfin un endroit agréable à vivre.
Les filles, qui s’étaient coffrées tout l’hiver sous leur couette pour regarder des saisons entières de Girls en streaming, ressortaient enfin dans les rues.
Par beau temps, j’aime me poser à une terrasse de café dans le Marais, et les regarder évoluer librement.
Ça peut paraître limite, mais objectivement, j’ai toujours perçu ça comme une sorte d’accord tacite.
Paris compte un nombre incalculable de meufs canon, c'est un fait.
Aucune ville au monde ne peut rivaliser.
J'étais en train de glisser un petit pochon au serveur du bar quand j'ai été frappé par la foudre.
C'est une image, pour dire que j'ai vu une fille.
Mais pas n'importe quelle fille.
Une déesse.
Après quelques nuits à remettre en cause mon schéma existenciel, j'ai été obligé de me l'avouer. J'étais complètement accroc. Pourtant la banalité de cette histoire m'ulcérait. [...] Tout ça était si cliché, si "écrit", si cinématographique, que j'avais du mal à croire que cela m'arrive à moi.
“Il y a des jours-clefs, dans la vie.
Il ne se passe rien pendant des semaines, on se fait chier, et puis ça tombe. Les choses arrivent. A peine le temps d’en analyser les conséquences, que cette journée banale s’est déjà transformée en « le jour où ».
Alors comment dire…. Mon avis est assez mitigé. Dans le fond l’histoire n’est pas mal mais aurait pû être bien mieux si ce Monsieur Prade s’était un peu plus casser le c**. Parce que j’avoue qu’en lisant je me suis dit que n’importe qui est capable d’écrire ce genre d’histoire. Le point positif c’est qu’il se lit relativement vite et que l’écrivain emploi un vocabulaire accessible à tous. Le point négatif : Il n’y a que 86 pages, mais est-ce un mal pour un bien ?
Il y a des jours-clefs dans la vie.
Il ne se passe rien pendant des semaines, on se fait chier, et puis ça tombe. Les choses arrivent. À peine le temps d'en analyser les conséquences, que cette journée banale c'est déjà transformé en "le jour où".
Le must, c'est quand c'est doublé. Le combo. Deux trucs vraiment lourds, le même jour. Ça m'est déjà arrivé quelquefois, c'est spécial.
Il y a des jours-clés, dans la vie. Il ne se passe rien pendant des semaines, on se fait chier, puis sa tombe. Les choses arrivent. A peine le temps d'en analyser les conséquences, que cette journée banale s'est déjà transformée en "le jour où".
Le must, c'est quand c'est doublé, le combo.
Ou encore, moins anecdotique, mon père est mort le jour où j'ai eu mon bac.
Joie et amertume se mêlent alors en un cocktail aigre-doux peu digeste, mais pas dénué d'intérêt.
C'est le combo.