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Biographie :

Fabienne Kraemer est médecin de formation et a exercé en tant que psychothérapeute et coach. Elle écrit des articles pour la presse féminine ou spécialisée, intervient à la télévision et à la radio comme animatrice et responsable de magazines de santé dans les domaines du couple, vie affective et sexualité. Spécialiste de la nutrition, elle a développé une approche originale de la problématique du surpoids qui est selon elle l'expression d'une souffrance affective. C'est pourquoi elle a créé le site www.moncoachingminceur.com. Elle s’intéresse également aux nouveaux modes de communication et a développé des consultations à distance par Skype ou par téléphone ou par email. Elle organise des séances de médiatraining pour dirigeants ou communicants. Elle est auteur du livre "Demain, j'arrête de divorcer ! " (Michel Lafon, 2002).
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Source : France Inter
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Rencontre avec Fabienne KRAEMER autour de son ouvrage "Je prends soin de mon couple" Part 2


Citations et extraits (45) Voir plus Ajouter une citation
Le mètre étalon du couple reste pour tous le couple de nos parents.
C'est en fonction de lui que se définissent notre avenir, notre vision du couple, le choix de notre partenaire et nos choix de vie.

Deux options s'ouvrent à nous.
D'abord, on peut reproduire volontairement certains points appréciés ou, involontairement, certains aspects détestés du couple parental. Ou bien, l'on peut choisir l'exact contre-pied, plus ou moins consciemment, en pensant échapper au schéma imposé par la vie. Mais l'opposition systématique, tout comme la reproduction, ne sont que des modes de "répétition" (...)
Par exemple, si nous divorçons, c'est évidemment d'abord le signe que notre couple est arrivé à son terme, mais, si nos propres parents ont eux-mêmes divorcé, cela suscite aussi un désir inconscient de mieux comprendre pourquoi.

Tout est imbriqué, entremêlé, un événement fait suite à un autre :
il n'y a pas de page blanche et neutre pour l'écriture du couple.

Certains vont jusqu'à opter pour un mode de fonctionnement radicalement opposé à celui de leurs parents, espérant aussi, de cette façon, leur montrer la voie et leur expliquer indirectement comment ils auraient aimé qu'ils se comportent. Bref, le couple se tricote et se construit en fonction de celui que nos parents ont formé. (...)

Prendre le temps de faire le point sur son couple-référent peut aider à mieux construire le sien.
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Dans le couple, user de la bienveillance, c'est garantir une place centrale à la douceur, au sourire, à l'écoute, à la conversation. (...)

Etre confiant et bienveillant est un état d'esprit, un choix de vie et une manière d'être.
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Une des erreurs majeures des couples est de penser que l'on n'aime jamais mieux qu'au début de la relation : seuls l'enthousiasme des débuts et cette sensation d'amour inconditionnel définiraient l'amour.

C'est faux. On ne s'aime jamais mieux qu'avec le temps, après avoir enduré certaines épreuves de la vie. L'amour n'est pas seulement une évidence pulsionnelle, mais bien un sentiment profond qui s'impose à nous.
Il est le fruit d'une décision, d'une volonté mûrement réfléchies et assumées.
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Si nous n'avions que vacances et loisirs à partager, vivre en couple serait peut-être un jeu d'enfant. Ce n'est le cas que pour les plus âgés d'entre nous, car, en majorité, vie de couple et carrière professionnelle cohabitent.
L'un au moins sur les deux travaille, de plus en plus souvent les deux (...)
Le travail nous définit tant à titre individuel qu'au niveau du couple. (...)

Le travail de l'autre détermine sa participation à la fois financière et intellectuelle au couple. Les professions régissent la présence de chacun à la maison, le niveau de sa disponibilité réelle et psychologique.
De nos jours, le travail occupe tout et s'insinue dans tous les espaces (...)
Il est illusoire de croire que le travail reste à sa place dans les 35 heures qui lui sont réglementairement imparties, de même que la vie personnelle s'invite obligatoirement dans notre travail, a minima par la pensée.

Au cours d'une vie de couple, on rencontre de plus en plus souvent différentes périodes de travail. On en change, on monte en grade ou l'on chute, on est promu ou licencié, on est muté ou déplacé au siège. La vie de couple s'adapte, donc, tant bien que mal, aux différentes phases de l'histoire professionnelle de chacun. (...)

quand l'un a un travail qui exige un plus grand investissement, ou quand le métier de l'un rapporte financièrement plus que celui de l'autre, l'équilibre est plus difficile à mettre en place. Le fait de gagner plus, d'avoir un travail plus prenant, ne donne pas le droit de dévaloriser le travail de l'autre. (...)

Trop de femmes sacrifient encore leur propre job à celui de leur conjoint, plus rémunérateur et donc considéré comme prépondérant. Le travail n'est pas seulement un moyen de rémunération, c'est aussi une source majeure d'accomplissement de soi, de reconnaissance de la part des autres, de création de liens, de créativité valorisante.

Cela sans oublier que tous les métiers s'accompagnent de leur quota de conflits, d'angoisses, de stress et de défis.
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Nous restons ensemble parce que nous tenons l'un à l'autre.
Mais nous restons ensemble aussi parce que nous tenons à notre projet initial, à la part de soi que l'autre a créée, à l'histoire familiale que l'on a construite à deux, au lieu de vie que l'on a bâti, aux relations amicales que l'on a forgées en tant que couple, aux habitudes que l'on aime.

Nous restons ensemble pour maintenir un équilibre personnel mêlé à celui de l'autre, et qui s'effondrera avec une séparation. Ne nous méprenons pas : il ne s'agit pas de prôner la poursuite de la relation dans tous les cas, coûte que coûte, mais simplement de prendre la mesure des conséquences d'une séparation.

Une telle entreprise est toujours extrêmement déstabilisante.
Il faut de solides raisons pour s'y résoudre : une simple lassitude, une exaspération quelconque n'y suffisent peut-être pas.
Il faut des problèmes de fond, des valeurs qui ne sont plus partagées, un quotidien devenu difficile et invivable, un respect entaché, un amour trop silencieux ou disparu, une complicité inexistante, le sentiment de ne plus se sentir engagé vis-à-vis de l'autre.
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Alors, pourquoi certains étouffent-ils ? En général, la sensation d'étouffer dans le couple est presque toujours le reflet d'une difficulté de dialogue importante, d'une ambiance pesante et conflictuelle, d'un rapport intrusif et parfois harcelant. (...)

La répétition des gestes et des actions engendrerait l'apparition de la lassitude : l'habitude rimerait avec la fin de la surprise et du désir. (...)

Pourquoi se lasserait-on d'avoir à ses côtés la personne que l'on aime et qui nous aime, qui nous fait du bien, qui nous connaît et nous soutient ?
N'est-ce pas au contraire un sacré atout, dans la vie, d'être ensemble pour affronter les moments moins sympathiques du quotidien, de partager la charge des routines ?

Le problème du quotidien n'est pas l'autre, mais la manière dont on appréhende les jours, l'aptitude que l'on a ou que l'on n'a pas à transcender la répétition des jours. Avant d'être un problème de la vie à deux, c'est un souci individuel.

Pour réussir le pari du quotidien heureux à deux, nous devons d'abord apprendre à être heureux individuellement dans la routine du quotidien.

Comment être heureux dans la vie à deux quand on déteste son travail ?
Comment s'épanouir ensemble quand on ne s'aime pas soi-même ?
Comment trouver du plaisir dans chaque chose, quand on ne sait pas ce qui nous fait plaisir ? Comment jouir de la vie, quand on s'empêche d'en jouir ?
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Les nouveaux enjeux du couple au XXIe siècle

Les couples ont toujours existé, et pourtant, à l'aube de ce nouveau siècle, tout semble à redécouvrir, voire à réécrire.
Pendant des siècles, le mariage était la norme. Personne ou presque n'interrogeait sa légitimité. Ce contrat unissant avant tout des intérêts communs garantissait la sécurité familiale. L'amour n'était pas le sujet, il était même hors sujet.

Puis, peu à peu, les couples ont commencé à se marier par amour.
On se mit à considérer que, pour la bonne réussite d'un mariage, l'amour était souhaitable puis, progressivement, qu'il était même sa finalité.
Aujourd'hui, l'amour constitue la raison d'être du couple, et le seul réel critère de choix d'un autre. Mais, depuis qu'il en est ainsi, le nombre de mariages n'a cessé de reculer. Croire à "l'amour toujours" ne serait-il donc pas une évidence pour tous ?

Il y a urgence à sauver le couple, à être créatif.
A travers l'échec répété des couples, la notion de famille souffre.
Les foyers monoparentaux augmentent, les gardes partagées sont légion, la recomposition devient la norme statistique.
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Nés depuis les années 1980, leur "aquoibonisme" triste, leurs questions ne trouvent pas de réponse.

Il est vrai que la génération des années 1950 à la fin des années 1970 s'est montrée incapable de reconstruire un cadre relationnel, elle n'a pas fourni la structure dont les jeunes générations ont besoin.
Occupée à remettre en question et à interroger le modèle de la famille bourgeoise traditionnelle, la génération post-68 n'a pas apporté les solutions qui vont avec.

Les avancées notables au niveau de la place de la femme moderne dans la société, ou l'accès à une certaine idée de la liberté sexuelle grâce à la contraception, représentent des évolutions nécessaires et indéniables.
Mais, à l'heure actuelle, il est grand temps d'en finir avec le questionnement, et de trouver des réponses. L'heure est à la construction, à l'édification d'un nouveau modèle de couple, socle de notre société.
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L'enjeu de notre époque est de définir un nouvel équilibre, à partir d'un ou de plusieurs modèles permettant l'épanouissement et la stabilité des différents membres de la famille.

Travailler sur la stabilité du couple protège les familles et, au-delà, les enfants et les générations à venir, donc les couples à venir.

Il s'agit d'offrir aux générations suivantes un environnement avec des repères, des racines, une enfance sereine et rassurante. Il s'agit aussi de leur montrer une image de l'amour et du couple, enviable, capable de faire naître en eux à leur tour le désir d'aimer, de s'unir, de faire des enfants.
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Le rapport des corps dans le couple alterne entre une danse de séduction et le retrait. Le langage corporel en dit long du climat, de l'amour, de l'osmose qui règnent dans le couple. Il reste aussi le meilleur moyen d'apaisement et de réassurance : la cajolerie apaise à tout âge. C'est tout le rapport que l'on a au corps de l'autre qui définit la sexualité du couple, et pas uniquement le moment de la réalisation de l'acte lui-même (...)

Vivre à deux, c'est vivre avec le corps d'un autre, le contact de l'autre, sa peau, sa voix, sa vision, son odeur, sa chaleur. C'est s'inscrire dans un pas de de deux, dans l'espace de la maison, au cours des déplacements dans la rue, en présence d'autres. Le rapport que l'on entretient à l'autre s'insinue partout, il signe l'intimité du couple.
Cette intimité des corps existe dans tous les moments de partage, que l'on soit ensemble dans les mêmes lieux ou que l'on s'y succède. (...)

Au final, ce n'est pas tant de continuer à "faire l'amour" qui compte, mais bien de rester au contact du corps de l'autre, de se toucher régulièrement, de s'embrasser, de faire passer par le corps des messages d'amour, de s'appartenir, de s'abandonner dans les bras de l'autre, de marcher main dans la main. L'espace intime reliant les corps du couple se charge de mille messages invisibles mais extrêmement tangibles.

L'accès au corps de l'autre, l'autorisation tacite de toucher l'autre, sans avoir justement à le demander, ce langage muet du couple à travers le rapport au corps de l'autre reste un excellent thermomètre de la chaleur qui règne dans un couple. Plus que le rapport sexuel, c'est le rapport corporel qui importe.
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