Je m’allonge, dans l’herbe malgré mon costume et me délecte des étoiles. Arrêtez de vous reproduiiiiiiiiiire Vous êtes des animaux Vous êtes des animaux Vous êtes des animaux Vous êtes des animaux Vous êtes des animaux Vous êtes des animaux Vous êtes des animaux Vous allez crever Je jubile ! Le temps se déroule, épais et imperceptible. Je ne pense plus à rien.
Je réponds et elle se lance dans un monologue interminable où Aurélie indique qu’elle est comptable, qu’elle a vingt-six ans, qu’elle est nouvellement célibataire, que c’est difficile, mais qu’elle multiplie les activités sportives… pour ne pas devenir obèse, pour compenser sa surconsommation de merde devant sa télé durant ces longues soirées de solitude, j’imagine.
Elles se destinent aux sous-hommes, aux lâches, aux faibles, aux couards de la vie. D’ailleurs, je refuse de lire, d’entendre ou de parler avec un pratiquant puisque sa raison est forcément orientée, polluée par des historiettes invraisemblables et rend, de ce fait, tout échange stérile. La messe prend fin, à mon plus grand bonheur. À présent, il va falloir se gaver.
Ce qui me dérange le plus, c’est qu’ils sont les instigateurs d’un véritable massacre d’Incas, d’Aztèques et autres Indiens dont ils ont osé considérer les cultes comme primitifs. Et je n’oublie pas le silence du Vatican durant la Deuxième Guerre mondiale !
L’illusion remplit la fonction de préserver le disciple du désespoir ou du vide de l’existence. Quant à l’émotion, elle procure une dégradation spontanée du rapport d’un individu au monde. Lorsque celui-ci éprouve de la peur, il nie l’objet dérangeant en le substituant par un procédé irréel. Donc, l’émotion n’est autre que la substitution de la perception d’une personne du monde extérieur à un monde immatériel. Enfin, la religion condamne la passion puisque celle-ci épuise l’âme dans de vains efforts
Je suis pire que l’extrême droite, car je crois qu’il n’y a pas de race inférieure, mais que la majorité des hommes ne vaut rien ! Je suis pire que l’extrême gauche, car je n’aspire pas à la mort d’une caste, mais à l’anéantissement de l’humanité ! Je déchire donc ma carte d’électeur et laisse choir les morceaux à leur place, au fond de la poubelle.