Citations de Félix Delep (64)
Le malheur des uns... fit le malheur des autres... sans exception.
En fait, je ne vois aucune raison de supporter ce qui est "à moitié juste", si ce n'est à cause de notre propre faiblesse.
T'inquiète pas ! Pour qu'il sente quelque chose sur la tête... faudrait qu'il y ait quelque chose dedans !
Cela créera une ambiance inquiétante et délétère, si propice à rappeler pourquoi le président veille !
C'était pas une "attaque"... C'était un "message". La preuve qu'ils peuvent nous tuer... Mais qu'ils ne veulent pas.
« Si aujourd’hui vous montrez à Silvio qu’il peut vous interdire de porter une marguerite… Qu’est-ce qui l’empêchera demain de vous interdire de parler ? De rire ? De vivre ? » (p. 35)
Ce fût peut-être un signe du destin, mais lorsque vint le jour où l’on se mit enfin d’accord sur le qui, le quand et le comment de cette nouvelle vie au château que chacun appelait de ses vœux, on réalisa qu’elle n’était plus simplement un « rêve », mais bel et bien un « projet », et qu’il venait d’éclore en même temps que le printemps.
Résister à la colère, à la haine, au désir brûlant de se venger, rien n'est plus difficile !
Il y a eu un attroupement hier soir et...
Et ?
Ils se sont moqués de vous mon président.
Et tu as fait quoi ?
Il a arrêté le seau.
Utiliser vos crocs ou vos griffes pour obtenir votre liberté revient à dire que vous espérez récolter une rose en plantant des orties !
Tous les animaux sont nés avec l'innocence, la curiosité et l'amour.
Ceux qui prônent le désordre ou la désobéissance veulent notre mort ! Parce que sans union pas de force ! et sans force pas de survie !
Nous avons semé, récolté, travaillé et fait des demandes légitimes au président Silvio, et pour seule réponse, nous avons été envoyés au donjon.
-Je sais que je vous cause bien des soucis, mon président, et je ne voudrais pas vous mettre dans l'embarras, mais les animaux font déjà un grand sacrifice en fournissant gratuitement du bois au grenier central...
... ce n'est pas juste de leur faire payer ensuite .
Au fond de vous, je suis sûr que vous le savez n'est-ce pas ?
- (...) Si vous continuez à refuser mon bois, vous ne passerez pas l'hiver ...
-Si nous continuons, personne ne passera l'hiver.Les animaux de la basse cour y sont prêts ...Et vous ?
-NOS CHIOTS DANS VOTRE GRANGE ??!!
-Si ça peut leur faire du bien... ce serait formidable ?
-Ce serait surtout une trahison !
Et pourquoi vos moutons accueilleraient les petits de leurs ennemis ?
-Parce que ...Nous n'avons pas "d'ennemis "! Parce que nous sommes tous des animaux du château... Et parce que nous avons tous des petits qui souffrent ...
-Mon chéri, tu arrives juste à temps ! Je viens de servir les croquettes !
-Papa ! Papa ! Tu as arrêté les méchants animaux aujourd'hui ? Dis ! Dis !
-Tu as sauvé le château ?
- Bien sûr ...
Si aujourd'hui vous montrez à Silvio qu'il peut vous interdire de porter une marguerite... Qu'est-ce qui l'empêchera demain de vous interdire de parler ? De rire ? ... De vivre ?
A quoi bon être libre si c’est pour être affamé, ou orphelin?
Chez les animaux insuffisamment préparés, la désobéissance peut devenir l'anarchie! Croyez-moi la démence de la foule est plus à craindre que la folie du despote(...)
La peur vient surtout du fait que l’on ignore ce qui va se passer. Ce que l’on s’imagine est toujours pire que la réalité. Il suffit donc de savoir et de se préparer. Ceux qui seront passés par le donjon vous raconteront leur expérience.