Félix Radu

Rose : ... comment dit on embrasser en italien, déjà ... ?
Massimo : madame, en Italie, cela ne se dit pas, cela se fait.

Quand on a les yeux ouverts, on voit ce qu'on a ; quand on a les yeux fermés, on voit ce qu'on voudrait.
Voilà pourquoi on dort les yeux fermés et que l'on continue de battre des paupières toute la journée....

Je vous aime, je vous aime, je pourrais rédiger des poèmes entiers qu'avec ces trois mots et changer chaque fois de titre.
Je vous aime, c'est la plus courte des phrases, la plus longue des pensées.
Je vous aime, comme c'est plaisant à dire et malheureux à vivre.
Je vous aime, et je réalise que quoi que j'ai pu écrire c'est je vous aime que j'écrivais.
Je vous aime madame, et si ça n'est pas assez, si de l'infini, du monde, de l'océan de ma vie vous n'êtes pas satisfaites, permettez que j'ajoute à ces trois petits mots quelque chose qui jamais n'a tenu dans une lettre.
Un secret, que seules les âmes savent se confier et que je garde sur les lèvres depuis que la vôtre me l'a murmuré.
Prenez soin de ce biais quand vous l'aurez, j'y ai glissé le premier de nos baisers.

L'amour est un poignard, mon ami, on ne meurt que quand il se retire.

RUBUS : Ma mère disait souvent :"Quand on a les yeux ouverts, on voit ce qu'on a ; quand on a les yeux fermés, on voit ce qu'on voudrait. Voilà pourquoi on dort les yeux fermés et que l'on continue de battre les paupières toute la journée."

ROSE : Croyez-moi, aucun océan ne sépare deux êtres qui s'aiment. S'il doute aujourd'hui, c'est qu'avant même son départ elle était déjà loin.

RUBUS : (...) Savez-vous pourquoi l'on applaudit à la fin des représentations ?
Pour réveiller les comédiens. Il arrive que certains jouent si bien qu'on ait peur qu'ils ne reviennent jamais à eux. Les applaudissements ne sont pas des remerciements. Ce sont des mises en garde. Faites attention de ne pas vous perdre dans vos rêves, Massimo.

MASSIMO : Ecrire, c'est quelquefois se taire à voix haute...

Dors mon ami... Dormir c'est mourir jusqu'à demain.

MASSIMO : (...) Ce sont ces sortes de duels, de rendez-vous manqués, qui font danser les amoureux. Comme les planètes et les galaxies. L'amour n'est que le vertige de deux êtres qui valsent.
ROSE : Et quand cela s'arrête-il ?

MASSIMO : Quand le vertige devient un trouble et que l'un recule quand il doit avancer.