AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Florence Seyvos (59)


[...] Les légendes servent à mettre en valeur la vérité en dégageant l’essentiel du tissu parfois peu lisible de l’existence.
Commenter  J’apprécie          10
Je me suis réfugié contre la cloison et j'ai pleuré avec un chagrin comme je n'en avais jamais connu. Un chagrin dont je ne voyais pas le bout. Je me rappelle avoir pensé que j'étais trop jeune et trop seul pour affronter un tel chagrin. Il était au-dessus de mes forces. Peut-être est-ce la définition du chagrin.
Commenter  J’apprécie          20
il (Joe Keaton) sait la valeur d’une bonne histoire, et il sait que les légendes servent à mettre en valeur la vérité en dégageant l’essentiel du tissu parfois peu lisible de l’existence
Commenter  J’apprécie          10
Il y'a des gens qui traversent la vie en se faisant des amis partout ... tandis que d'autres ne font que traverser la vie.
Commenter  J’apprécie          30
Lorsqu'il ne trouve pas sa deuxième chaussette, il s'écrie : "Mille milliards de mille sabords!" ou "Saperlipopette !" Chaque fois qu'il s'assoit dans le canapé, il soupire : "La terre est basse !" Il est vrai qu'il met au moins autant de temps que son grand-père à s’asseoir.
Commenter  J’apprécie          20
Dans le combat mené par son père pour lui et contre lui, presque toutes les victoires dissimulent une défaite.
Commenter  J’apprécie          10
Il était une fois un petit tyrannosaure qui n'avait pas d'amis parce qu'il les avait tous mangés
Commenter  J’apprécie          60
Il y a des gens qui traversent la vie en se faisant des amis partout… tandis que d’autres ne font que traverser la vie.
Commenter  J’apprécie          50
La main qui tient la poignée dans son dos est si puissante, et lui-même semble si frêle qu’on le voit déjà fracassé. Et pourtant, au cœur de sa nature de projectile, se tien son étrange détermination, son petit noyau réfractaire, et plus il ressemble à un objet, plus il devient humain
Commenter  J’apprécie          00
Mais le chagrin, Henri, où le mets-tu ? Tes yeux ne pleurent jamais. La tristesse semble ricocher sur toi. Je sais qu’en entre pourtant, filtrée par ta vision du monde. Alors, dans quel recoin de toi-même l’enfermes-tu ?
Commenter  J’apprécie          00
Il bascule, la tête en avant, et puis il roule, bong, bong, bong, jusqu’en bas. Cet escalier est interminable.
Dans le monde du spectacle, a buster, c’est une chute, une chute spectaculaire. Joseph ne le sait pas encore, mais il vient de changer de nom. A partir de ce jour d’avril 1896, plus personne ne l’appellera jamais Joseph, ni ses parents, ni ses futurs compagnons de travail, ses amis, ses compagnes. Désormais, il s’appellera Buster.
Commenter  J’apprécie          00
Henri s’est cassé tout seul, quelques heures après sa naissance. C’était un beau bébé dodu de plus de trois kilos. Et tout à coup, un vaisseau s’est rompu dans sa tête. Le sang lui pissait par les yeux et les oreilles, et son avenir, en une fraction de seconde, venait de changer totalement de route.
Commenter  J’apprécie          00
Le père d’Henri dit : « les enfants, il faut les casser ». Il pense sincèrement qu’on ne peut élever un enfant sans le casser, qu’il n’y a pas d’autre solution. Pas simplement plier, casser. Il faut entendre le craquement de la tige de bois que l’on ferme sur elle-même, à deux mains, d’un coup sec.
Commenter  J’apprécie          10
Pourquoi est-elle venue ici ? Pour presque rien. Pour croiser dans l’air, sous les feuilles, quelques microparticules que Buster Keaton avait lui aussi croisées. Un grain de poussière qui aurait touché sa main ou ses chaussures. Elle déplie les doigts pour attraper le grain de poussière. Elle est contente d’être venue. Elle se souviendra des deux écureuils et du monsieur dans son transat.
Commenter  J’apprécie          30
On se tue à faire de beaux films, tout ça pour que les gens restent chez eux à regarder des crétins faire les andouilles sur un écran minuscule.
Commenter  J’apprécie          30
Mais ce jour-là, son père est mort, et c'est cette nouvelle que ma mère est venue lui annoncer. Les mots ont traversé la chambre. Henri a légèrement sursauté.
- Hé bien, dit-il, je n'aimerais pas être à sa place.
Commenter  J’apprécie          20

Dans le monde du spectacle,a buster, c'est une chute,une chute spectaculaire. Joseph ne sait pas encore, mais il vient de changer de nom.
Commenter  J’apprécie          40
Mais le chagrin, Henri, où le mets-tu ? Tes yeux ne pleurent jamais. La tristesse semble ricocher sur toi. Je sais qu'elle entre pourtant, filtrée par ta vision du monde. Alors, dans quel recoin de toi-même l'enfermes-tu ? (p.110)
Commenter  J’apprécie          240
Il n'a jamais vu d'enfant qui ne sache pas chahuter, à qui il faille apprendre geste par geste comment on joue à la bagarre. Henri, lui, n'a jamais vu d'enfant tout court. (p.91)
Commenter  J’apprécie          10
Henri recommence, plus doucement. ses yeux brillent, il regarde son père comme si son père était Dieu et qu'il lui appartenait exclusivement à lui, Henri; Un regard d'adoration ravie. Ils sont seuls au monde. Ils sont les rois du monde. Je les vois et je pense que mon cœur est atrophié, pas seulement le mien, il en est de même pour tout le groupe humain dont je suis issue : notre cœur est une petite machine sage qui ne produit que des ersatz de sentiments. je n'ai jamais vu un lien aussi fort entre deux personnes. je n'ai jamais vu un père et un fils s'aimer autant; (p.26)
Commenter  J’apprécie          90



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Florence Seyvos (886)Voir plus

Quiz Voir plus

Aïe ! ça fait mal ! (chansons) 🎵 😫

Qui Chantait : "Fais-moi mal, Johnny, Johnny, Johnny, Moi j'aime l'amour qui fait boum ! " ?

François Béranger
Boris Vian/Magali Noël
Henri Salvador
Johnny Halliday
Boby Lapointe

10 questions
19 lecteurs ont répondu
Thèmes : chanteur , musique , nostalgie , Chansons françaises , humourCréer un quiz sur cet auteur

{* *}