Il est des livres qu'il me semble important de découvrir, celui-ci en est un...
Ce roman, je l'ai lu avec mes enfants... Nous avons parfois ri avec Iqbal car le roman n'est pas sombre même s'il évoque des évènements douloureux et tragiques. Iqbal est décrit comme un enfant lumineux, capable d'avoir peur, mais aussi terriblement engagé ; un de ces êtres qui subliment la souffrance pour l'utiliser de manière à aider autrui au lieu de l'utiliser comme excuse à la mesquinerie et la dureté.
Cet enfant révolté, profondément humaniste (dans le sens noble du terme), cet enfant terriblement vivant et engagé a été la première raison pour laquelle ce roman m'a bouleversée.
Il ne fut pas le seul. Je n'aime pas lorsqu'un auteur cherche à vendre en écrivant du sensationnel, cherche à vendre en feignant de s'adresser au coeur des hommes parce qu'il est si facile d'utiliser un sujet sensible et d'en faire du sensationnel. Le sensationnel ne me touche pas, il m'agace. Au contraire, en lisant cet ouvrage, j'ai eu le sentiment que Francesco d'Adamo mettait de lui dans son ouvrage, qu'il y plaçait sa sensibilité, mais également qu'il s'était documenté et avait travaillé ce texte de telle manière que la sueur n'y perle même plus. Aucune démonstration excessive de violence, une vérité parfois douloureuse et présentée de manière réaliste, mais sans être brutale afin de respecter la sensibilité d'un jeune. Ce choix des mots, ni langage trop élaboré, ni langage familier, permet au lecteur d'entrer facilement dans l'histoire et de suivre page après page l'histoire d'Iqbal, un enfant comme tant d'autres, un enfant qui restera unique puisqu'il ne grandira jamais...Et pourtant quelle grandeur il se dégageait de lui, puissions-nous ne jamais oublier son combat, puissions-nous ne jamais nous détourner d'un enfant en souffrance...
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