Francesco Trifogli

J'ai beaucoup aimé découvrir cette réécriture du mythe. C'est un parti-pris et une complète réécriture, mais ce ne sera pas la première fois que certains autrices et auteurs s'essaient à cela.

Pour être sincère, j'ai vraiment aimé découvrir une histoire plausible ou c'est une femme qui se cacherait derrière le mythe de Thésée et le Minotaure. D'ailleurs, j'ai trouvé cela très intéressant le choix fait autour de la figure du minotaure, très touchante et cruelle à la fois. Le lien entre lui et Ariane est original et touchant.

J'ai trouvé la série bien rythmée, l'aventure est présente du début à la fin. C'est une série ou comme dans beaucoup de BD qui sont pour le lectorat adulte, il y a des scènes érotiques, mais je ne trouve pas cela si dérangeant et je dirais même que la plupart servent à comprendre la complexité du personnage principal, sa violence et sa haine qui lui permet de traverser les épreuves. C'est violent, cruel et à la fois courageux.



Le coup de crayon n'est pas celui que j'apprécie le plus, mais je le préfère par exemple à celui de la série "La sagesse des mythes". Oui, il y a des planches très fournies, mais je trouve que cela n'est pas une gêne et que le coup de crayon s'apprécie.



J'ai trouvé que d'utiliser la figure de l'aède était aussi une très bonne idée et quelque part, cette BD montre que les mythes peuvent finalement être remis en cause, être sujet à d'autres interprétations ou vérités.



Une découverte sympathique, une réécriture moderne au message fort.

J'ai lu cette duologie avec l'abonnement Nextory et je suis encore sous le choc. Le mythe du Minotaure a pris une tournure inattendue, à la fois captivante et déconcertante. Les auteurs ont osé des libertés tout en respectant les codes des récits mythiques. Thésée, toujours vêtue de ses haillons, m’a fascinée. Le troubadour, hypnotisé par son récit unique, m’a laissée sans voix. Quant à Ariane, elle n’est plus la victime trahie que je croyais. Elle est prête à affronter son propre père et se sert de Thésée comme d’une arme. Mais le Minotaure reste un mystère. A-t-il été calomnié par les machinations de son père ? Les deux héros prennent une nouvelle dimension, et les illustrations sont à la hauteur du premier tome. Si tu as aimé les dessins du premier opus, fonce ! En résumé, une duologie harmonieuse et originale, sans excès de violence, malgré quelques scènes difficiles.



Mon avis détaillé :




Lien : https://lesparaversdemillina..

Heureusement que Noirdésir a attiré mon attention sur le fait que Francesco Trifogli est aussi l'auteur Trif que je connais bien via ses BD chez Tabou. C'est d'autant plus drôle que je me suis dit tout du long qu'il avait un tic de représentation avec les corps des femmes qui me disait quelque chose.



Alors cela dit, je ne sais pas ce qu'ils ont eu comme formation, les auteurs de chez Tabou, mais je vois que la Grèce et la Rome antique, ça attire de plus en plus de monde ! Et honnêtement, "Le Feu de Thésée" me semble être une BD parfaitement bien comme type de BD. Le genre que j'apprécie pour ce qu'elle propose.



En la lisant, je n'ai pas pu m'empêcher de repenser à Médée, bien évidemment, ou Le Dieu vagabond que j'ai lu presque en même temps, avec cette réappropriation de la mythologie dans un contexte contemporain, tant au niveau des thématiques que de la narration. Et j'en suis ravi ! Après tout, le mythe est déjà présent partout dans des livres ou des vidéos, des BD. Autant se faire plaisir avec les personnages et s'amuser !



C'est donc dans ce contexte de réappropriation contemporaines des mythes grecs pour en tirer des commentaires sur notre monde que "Le Feu de Thésée" propose cette lecture que j'ai trouvé culottée : Thésée est une femme. De la même façon que la BD Médée, je trouve que l'on a ici un ancrage plus réaliste de l'histoire mythique, avec un développement faisant place à la violence et à la vengeance, mais se concluant d'une façon qui m'a émue un peu. C'est une sorte d'apaisement, l'amour comme pansement sur les plaies que le monde nous inflige.

Et franchement, j'ai adoré ce Thésée : entre le déroulé qui reprend les éléments du mythe de façon très réaliste, plus proche du contexte historique, le personnage qui n'est pas franchement un modèle à suivre, les réflexions sur le pouvoir et ce qu'il entraine, on est dans une relecture qui flirte avec le féminisme mais qui ne se fait jamais pamphlétaire. D'ailleurs l'ajout final de Jerry Frissen sur les raisons des choix narratifs est assez éclairant : mettre un héros féminin pour tenter à son échelle de contrer la bêtise de certains qui l'ouvrent trop.



Bref, je digresse beaucoup mais la BD est une excellente réinterprétation mythologique pour une histoire parfaitement contemporaine. C'est presque dommage de ne pas avoir intégré la relation entre Thésée et Ariane, ici très limitée finalement, que j'aurais aimé voir développé. D'autre part, j'aurais aimé voir la fin de Egée plus en accord avec la légende (je me demande comment la fin de Egée dans la BD se transforme ensuite en celle que l'on connait).

Je m'étends peu sur le dessin, qui est celui de Trif que je connais et avait déjà pu admirer sur d'autres productions. Je noterais juste qu'il a fait un sacré effort sur les décors et environnements, ce qui se sent. Les couvertures sont magnifiques et j'ai adoré ses dessins de la côte grecque, qui donnent envie de s'y rendre !



En dehors de ces quelques détails, c'est agréable de lire une BD qui prend la mythologie au sérieux en en faisant ce qu'elle veut. Une lecture à ranger dans le nombre des productions mythologiques qui refleurissent ces dernières années. Signe, peut-être, d'un monde qui cherche dans les anciennes histoires comment raconter à nouveau son monde. Moi j'aime ça !

Heureusement que Noirdésir a attiré mon attention sur le fait que Francesco Trifogli est aussi l'auteur Trif que je connais bien via ses BD chez Tabou. C'est d'autant plus drôle que je me suis dit tout du long qu'il avait un tic de représentation avec les corps des femmes qui me disait quelque chose.



Alors cela dit, je ne sais pas ce qu'ils ont eu comme formation, les auteurs de chez Tabou, mais je vois que la Grèce et la Rome antique, ça attire de plus en plus de monde ! Et honnêtement, "Le Feu de Thésée" me semble être une BD parfaitement bien comme type de BD. Le genre que j'apprécie pour ce qu'elle propose.



En la lisant, je n'ai pas pu m'empêcher de repenser à Médée, bien évidemment, ou Le Dieu vagabond que j'ai lu presque en même temps, avec cette réappropriation de la mythologie dans un contexte contemporain, tant au niveau des thématiques que de la narration. Et j'en suis ravi ! Après tout, le mythe est déjà présent partout dans des livres ou des vidéos, des BD. Autant se faire plaisir avec les personnages et s'amuser !



C'est donc dans ce contexte de réappropriation contemporaines des mythes grecs pour en tirer des commentaires sur notre monde que "Le Feu de Thésée" propose cette lecture que j'ai trouvé culottée : Thésée est une femme. De la même façon que la BD Médée, je trouve que l'on a ici un ancrage plus réaliste de l'histoire mythique, avec un développement faisant place à la violence et à la vengeance, mais se concluant d'une façon qui m'a émue un peu. C'est une sorte d'apaisement, l'amour comme pansement sur les plaies que le monde nous inflige.

Et franchement, j'ai adoré ce Thésée : entre le déroulé qui reprend les éléments du mythe de façon très réaliste, plus proche du contexte historique, le personnage qui n'est pas franchement un modèle à suivre, les réflexions sur le pouvoir et ce qu'il entraine, on est dans une relecture qui flirte avec le féminisme mais qui ne se fait jamais pamphlétaire. D'ailleurs l'ajout final de Jerry Frissen sur les raisons des choix narratifs est assez éclairant : mettre un héros féminin pour tenter à son échelle de contrer la bêtise de certains qui l'ouvrent trop.



Bref, je digresse beaucoup mais la BD est une excellente réinterprétation mythologique pour une histoire parfaitement contemporaine. C'est presque dommage de ne pas avoir intégré la relation entre Thésée et Ariane, ici très limitée finalement, que j'aurais aimé voir développé. D'autre part, j'aurais aimé voir la fin de Egée plus en accord avec la légende (je me demande comment la fin de Egée dans la BD se transforme ensuite en celle que l'on connait).

Je m'étends peu sur le dessin, qui est celui de Trif que je connais et avait déjà pu admirer sur d'autres productions. Je noterais juste qu'il a fait un sacré effort sur les décors et environnements, ce qui se sent. Les couvertures sont magnifiques et j'ai adoré ses dessins de la côte grecque, qui donnent envie de s'y rendre !



En dehors de ces quelques détails, c'est agréable de lire une BD qui prend la mythologie au sérieux en en faisant ce qu'elle veut. Une lecture à ranger dans le nombre des productions mythologiques qui refleurissent ces dernières années. Signe, peut-être, d'un monde qui cherche dans les anciennes histoires comment raconter à nouveau son monde. Moi j'aime ça !

L’intrigue est classique : deux jeunes gens appartenant à des milieux que tout oppose – ici, une jeune patricienne et un esclave – tombent amoureux. Mais leurs milieux respectifs font que les obstacles s’accumulent devant eux. Et tout semble terminé lorsqu’Adriana croit Cleio mort, après que son oncle Quintus l’ai fait battre et l’ai laissé pour mort. C’est donc le hasard qui fait qu’un jour, elle le retrouve, devenu gladiateur.



L’histoire est intéressante, les dessins accompagnent bien le texte, et, lorsque l’on referme cet album, on n’a qu’une envie, c’est de pouvoir lire la suite, ce qui est toujours le meilleur indicateur possible de qualité.



Mais ce qui est terrible, c’est qu’il n’y a pas besoin de réfléchir bien longtemps pour trouver des exemples, dans notre monde moderne, qui pourraient amener pratiquement à cette même histoire. Un Ouïghour et une Chinoise ; un Kurde et une Turque ; un Tchétchène et une Russe ; un Rohingya et une Birmane… ou, il n’y a pas si longtemps, un Tutsi et une Hutu, par exemple.



C’est aussi l’occasion de revoir les différents groupes de gladiateurs, secutors et rétiaires, mirmillons et thraces… de quoi se préparer à briller en société, si vous arrivez à le replacer dans la conversation !



Ça fonctionne bien, on apprend pas mal de choses, et on a très envie, en refermant ce premier tome, de savoir comment tout cela va se terminer… tous les voyants sont donc au vert ! Alors, prêts à nous rejoindre pour une petite balade dans la Rome antique ?
Lien : https://ogrimoire.com/2023/0..

Grâce à Nextory, je découvre cette BD sur Thésée, qui m'a totalement surprise. L'histoire, revisitée au féminin, débute lors d'une fête grecque où une mystérieuse femme remet en question le récit du troubadour. Les auteurs, Jerry Frissen et Francesco Trifogli, offrent une perspective unique et captivante. Malgré des scènes crues, la puissance de Thésée, féminisée et charismatique, m'a séduite. Les complots politiques et la vengeance de Thésée créent une épopée passionnante. Les planches dynamiques et détaillées de Trifogli apportent une touche artistique remarquable. Merci à Nextory pour cette découverte alléchante, bien que le voyeurisme des scènes violentes ait légèrement terni mon enthousiasme.

Ma chronique détaillée
Lien : https://lesparaversdemillina..

Ce deuxième tome apporte deux nouvelles histoires, qui étaient inconnues de ma part, extraites des Mille et une nuits. Et le moins que l'on puisse dire est que les deux contes sont originaux ! En tout cas, je n'en avais jamais entendu parler, ni dans cette mouture ni dans une version changée, comme cela arrive souvent (la tradition orale et populaire change souvent un conte en multiples versions). Bref, j'ai beaucoup aimé la découverte de ces histoires assez nouvelles. On est toujours dans de l'érotisme soft, pas vraiment le genre fait pour se rincer l’œil mais plutôt pour lire une BD sans Tabou (désolé du jeu de mot).



Ce diptyque est une nouvelle réussite de l'auteur, selon moi. Sa façon de faire est constante, et la surprise n'est pas forcément au rendez-vous dans le traitement (même si je ne connaissais pas les histoires présentées), mais Trif arrive à faire quelque chose de très plaisant à lire, avec une volonté de transmettre les messages des contes : le pardon, la découverte d'autrui, l'acceptation de nos propres failles, etc ... Le tout enrobé dans un érotisme relativement soft, bref une BD qui a de réelles qualités et qui me plait beaucoup. Trif est décidément un auteur à suivre dans les éditions Tabou, que je ne peux que féliciter pour ces collections décidément toutes plus intéressantes les unes que les autres !

Trif continue sa série de reprise de contes chez Tabou, en allant piocher du côté oriental cette fois-ci. Et, comme expliqué en dos d'album (et comme l'auteur me l'a expliqué lors d'une séance de dédicace), il s'attache tout particulièrement à ces histoires moins connues du répertoire des mille et une nuits, à caractère érotique mais toujours attachées à cette fameuse morale traversant les contes des mille et une nuit : le pardon, la rédemption, l'apprentissage.



Si l'idée est louable, je trouve que Trif est moins inspiré lorsqu'il est dans sa veine sérieuse que lorsqu'il joue avec l'humour. Cela reste un volume assez bien fichu, l'auteur s'y entendant à faire des scènes dénudées (presque un peu trop à mon goût, on perd le charme de se dévoiler en montrant trop). Je regrette qu'à la quatrième série, l'auteur n'ait pas réellement varié son dessin et les corps féminins semblent très proches de ceux des autres séries, les couleurs différentes. C'est assez sensible dans les corps masculins aussi.



Mais pour le reste, je suis ravi de découvrir des contes plus érotiques que ceux qu'on nous lisait enfant, et j'aime beaucoup la façon dont cette Bd se veut un pied de nez léger à l'obscurantisme et au rétrograde, qui entendent dicter à tout un chacun la façon de vivre. Rappelons-nous que les histoires que l'on s'échangeait pendant des centaines d'années ont été autant érotiques que fantastiques. Que le sexe n'est pas seulement du domaine du privé, mais que dans l'espace public il y avait aussi quelques espaces pour lui. Rien que pour cela, on peut apprécier cette série en devenir et qui ose nous sortir des contes plus méconnus pour notre plus grand plaisir. Pas indispensable, mais un petit opus appréciable !

J'aime l'histoire et les BD ayant un fond historique. Et si on me demandait quelle est ma période historique préférée, la réponse serait certainement l'antiquité et l'empire romain.

A partir de la, il n'est pas étonnant que je me lance dans cette BD.

Vie romaine entre noblesse et esclavage, mariage de convenance et combat de gladiateur... Tout est réunis pour que je passe un bon moment, et ça a été le cas.

Est ce que le tout est original ?

Pas spécialement, ce premier tome (sur trois prévus) est somme toute assez classique dans son propos mais il fonctionne bien et j'ai passé un bon moment de lecture.

Dans ce deuxième et dernier tome, Thésée part à la rencontre du Minotaure aidée d’Ariane.

C’est bien l’amour qui guide cette dernière, mais pas l’amour pour un valeureux et séduisant guerrier mais plutôt l’amour et la compassion pour un frère maltraité.

Un tome tout autant féministe que le premier où les femmes prennent leur destin en mains.

C’est décidément une belle revisite du mythe!

Et si le mythe de Thésée n’avait rien à voir avec la version que nous connaissons tous? Et si Thésée était en réalité une femme?



Voici le parti pris de cette BD qui revisite le mythe d’une façon très féministe. A travers le récit de Thésée, nous découvrons le parcours d’une jeune femme battue, humiliée, soumise aux fantasmes des hommes mais qui se bat pour atteindre son but: obtenir vengeance.

Adriana grandit avec son père et leur esclave, Cleo à Pompéi. Jusqu'au jour où le Vésuve rase Pompéi. Elle s'échappe de justesse avec Cléo, vit de larcins jusqu'à retrouver son oncle cruel à Rome, où cela ne se passe pas comme elle l'aurait voulu.

Le scénario est assez classique, une jeune noble indépendante et amoureuse va découvrir la dureté de la vie, la réalité d'une vie de femme à Rome. Elle n'est pas là pour décider, mais pour être soumise et se marier.

J'ai aimé le caractère bien trempé de Adriana, le fait qu'elle refuse cette destinée asservie. On sent qu'en dessous des apparences, elle est un feu qui brûle continuellement.

Elle nous permet aussi d'entrevoir que la vie des patriciennes était loin d'être idéale. Malgré l'argent et une impression de pouvoir, elles restaient à la merci de leur parent mâle, de leur mari, avec la seule visée de donner un héritier et de faire bonne figure.

Sa romance avec un esclave n'est pas très originale non plus, mais c'est bien fait alors cela importe peu.

Ce tome a un côté introductif bien sûr, il pose les bases de l'histoire et on passe un très bon moment. J'ai beaucoup apprécié le dessin fin et réaliste, de belles couleurs, des décors réalistes et bien exécutés.

C'est une bd vraiment très chouette dans un univers antico romain que l'on ne voit pas assez selon moi, même si on tourne souvent autour des mêmes thématiques.

J'ai passé un très bon moment de lecture et je lirai la suite avec grand plaisir !



Merci Babelio et graph zeppelin pour l'envoi

Très belle BD avec une histoire clairement définie dès le début.

Niveau histoire, hormis un cliché sur les gladiateurs qui a bien ancré ses racines, j’ai vraiment aimé la justesse sur le monde antique et sa façon de l’illustrer.

L’histoire mêlant faits historiques, habitudes sociales et histoire d’amour sans rentrer dans le monde des bisounours.

Pour les personnages, je n’ai pas vraiment eu d’accroche pour l’un d’entre-eux mais j’aimerai vraiment connaître le futur des deux personnages principaux.

Niveau dessin, la maîtrise du trait et de la colorisation est au rendez-vous. Il n’y a pas de prise de risque mais sans pour autant en faire pâtir l'œuvre. Ce petit côté école traditionnelle donne même un côté détente à l’ensemble qui est très appréciable.

Je pense déjà aller harceler mon dealer préféré de manga-bd pour précommander les 2 tomes suivants

Sans être totalement originale, voici une bande-dessinée bien agréable à lire.



On y suit les pas d’Adrianna jeune noble romaine qui vit avec son père, retirés dans la campagne pompéienne. Celui-ci a fuit les honneurs et les intrigues romaines suite au décès de sa femme et de son fils n’emportant avec lui qu’un jeune esclave gaulois Cleio. De compagnon de jeu et frère de substitution, la relation avec Adrianna évoluera vers des géographies que la raison ignore.



Hélas, le Vésuve mettra fin à cette harmonieuse communauté et jettera les deux jeunes gens dans un monde où leur amour ne pourra éclore. L’une se perdra dans les fastes d’une aristocratie imbue de ses privilèges quand l’autre goûtera aux sables de l’arène… Mais l’Amour, on le sait, se joue souvent du Destin.



La ligne du dessin est assez claire et agréable même si l’on peut regretter des visages insuffisamment précis. La colorisation est chaude et facilite notre acclimatation aux amères douceurs palatines. Certains dessins feront toutefois réserver cette série à des lecteurs avertis.



Ce premier opus est plutôt réussi et met en appétit. Je lirai la suite de cette trilogie avec plaisir.

Réécriture du mythe du héros grec bien connu pour en faire un récit sans magie ni surnaturel, mais surtout où Thésée est... une femme !



L'exercice est intéressant et fonctionne franchement bien, avec quelques excellentes idées et des directions inattendues, nous offrant une héroïne à qui rien ne sera épargné, qui forgera sa force dans la douleur.

La volonté d'un réalisme cru et dur est efficace.



Si on peut regretter un premier tome qui abuse de la nudité des femmes, le second se fait bien plus sobre de ce côté-ci.



Seuls les dessins ne m'ont pas convaincu. Assez simples et sans réelle patte graphique, avec une colorisation assez plate, malgré de belles couvertures réalisées par un autre artiste.



Une découverte sympathique surtout pour les amateurices de réécritures de mythologie grecque.

Aussitôt arrivé, aussitôt lu.

Plutôt une bonne découverte. La BD s'ouvre sur l'histoire du sultan et la trahison dont il est victime. Ensuite, son changement de personnalité créera la situation qui amènera la belle (et intelligente) Scheherazade devant lui.

La BD retranscrit bien la soudaine cruauté du sultan, et on en vient presque à s'inquiéter pour la jeune fille.

Puis commence les histoires : deux sont illustrées dans ce livre. J'ai trouvé cela plutôt cool d'avoir les histoires également illustrées, car cela permet de les découvrir (je ne les connaissais pas) d'une façon plaisante.

Ce livre est pour un public averti, car les scènes avec Scheherazade et les histoires contiennent des scènes de sexe qui ne sont clairement pas pour les jeunes yeux !

Les illustrations sont assez classiques à mon goût, mais belles et réussies. Le travail de couleur est également bien réalisé.



J'aime beaucoup les 1001 nuits et tout cet univers de magie. Je ne mets pas 5 étoiles car j'aurais aimé retrouver un peu plus cette atmosphère de "mystère " et de "magie" des 1001 nuits. Peut être dans de prochaines histoires ?

La sexualité clairement représentée me permet de découvrir ces histoires d'une nouvelle façon, qui colle bien avec le côté "envoutant" voulu dans les 1001 nuits.



Merci à Babelio et à l'éditeur pour cette découverte. Je me pencherai sans doute sur le tome suivant.

Suite et fin du Feu de Thésée, ce second tome continu à déconstruire encore plus le mythe de Thésée.



A la fin du tome 1, nous quittions Thésée qui arrivait en Crète pour être livrer en offrande au minotaure.



Dans ce tome 2, nous allons donc découvrir la bataille contre ce fameux minotaure, ainsi que de nombreux complots.



Ce second tome boucle la série aussi bien qu'elle avait commencé.

Un seul petit défaut me vient à l'esprit.

C'est Thésée elle même qui raconte sa vraie histoire à un aède (orateur qui compte les histoire) car celui ci contait l'histoire d'un homme.

Si Thésée n'est pas connu par son vrai nom par le peuple Athénien, mais par le nom de Sylia, il est possible que le peuple pense que Thésée est un homme mais il sait que c'est Sylia qui à vaincu le minautore.

Pourquoi donc conté l'histoire de Thésée, un homme qui a vaincu le minotaure ?

Petite incohérence pour laquelle je retire une demi étoile mais qui ne m'empêche pas de penser que ce diptyque est excellent.

Ce récit reprend le mythe de Thésée.

Petit rappel pour toi assis au fond de la classe, Thésée c'est celui qui a vaincu le Minotaure dans la mythologie grecque.



Ici, on assiste à une déconstruction de ce mythe.

Thésée n'est pas le héros que tout le monde croit connaitre mais il est... une femme. Si la légende en a fait un homme c'est peut être que les hommes n'étaient pas prêt à entendre qu'une femme ai accomplir de tels exploits.



Si l'idée de base peu paraitre facile et très versée girl power, il n'en est rien. En effet, moi le premier, je ne suis pas fan de la "mode" de remplacer des hommes par des femmes "juste pour faire bien", cela ne me gêne pas qu'un personnage masculin soit remplacé par un personnage féminin mais encore faut-il que cela ai un intérêt.

Et ici, qu'est ce que c'est bien fait !



On va donc suivre l'histoire de Thésée, non pas fils mais fille du roi Egée et des aventures qu'elle va devoir vivre. le fait qu'elle soit une femme à cette époque compliquera bien évidemment la tache qu'elle aura à accomplir et des souffrances qu'elle va endurer.



Une vraie bonne idée.

Pour moi qui adore les mythologies, notamment la mythologie grecque qui est une des plus connue, c'est un coup de cœur, hâte de me plonger dans le deuxième et dernier tome.

Alors oui, on reste dans un album à très fortes connotations adulte, à ne pas mettre entre toutes les mains, c'est clair, mais je trouve que ça n'est jamais vulgaire, loin de là ! Trif sait agrémenter ses récits de belles constructions de pages, très fluides.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..

Je poursuis sur un commentaire que j'ai fait pour le premier tome : à ne pas mettre entre toutes les mains ! Ce tome est bien sanguinaire, surtout dans l'antre de la bête... N'empêche, la somme du diptyque fait passer un bon moment de revisite d'une histoire bien connue de la mythologie grecque. J'ai bien apprécié ce sentiment d'une boucle bien bouclée ^^ tous les éléments ont été placé au bon moment, ce qui a valu une bonne surprise avec le Minotaure casqué. Bonne petite découverte!