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Citations de Francine Ruel (113)


Ce n’était pas de l’amour qui manquait à notre couple, c’était du temps.
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On dit que c’est juste un chat. Mais ce n’est pas juste ça. Ce sont dix-neuf années de vie commune – et quand on est célibataire, c’est une sacrée présence.
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Francine Ruel
Les hommes sont-ils inconscients au point de croire que les femmes vont les attendre au cas où ils auraient envie de revenir? Ou jusqu'à ce qu'ils soient enfin libres ? Je ne suis pas en manque à ce point. Je préfère encore vivre seule jusqu'à la fin des temps plutôt que de me retrouver dans cette valse-hésitation qui m'avait laissée en petits morceaux.
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Francine Ruel
La modernité n'avait rien déformé.
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Francine Ruel
Le plus difficile a été fait, Je n'ai plus qu'à cueillir le fruit mûr
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-Ça valait bien la peine de tout programmer d'avance, de tout planifier!
-Les rénovations, on sait quand ça commence, jamais quand ça finit, me répétait avec un grand sourire l'assistant de l'entrepreneur.
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Et le pire, c'est que je n'avais absolument pas envie de faire marche arrière, de me débattre avec les raisons qui m'incitaient à le fuir. Je me sentais comme l'eau de la mer qui arrive contre un rocher et qui fracasse tous les doutes, toutes les peurs. Qui, dans un mouvement très doux, y glisse son corps fatigué: l'eau se retire un peu pour découvrir l'immuabilité du roc solide et n'a qu'un désir, s'y précipiter de nouveau pour s'ébattre dans un tourbillon joyeux, éclaboussé de rire. Et recommencer ce manège rempli de béatitude, encore et encore et encore.
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Dans la vie, il n'y a pas que les malheurs qui vous tombent dessus. Parfois aussi - mais assez rarement, il faut dire -, les petits miracles s'empilent les uns par-dessus les autres, pour faire de votre journée un jour d'exception. Une première surprise c'est bien, deux c'est franchement mieux. À la troisième surprise agréable, on n'en croit pas ses yeux, mais quand le quatrième cadeau fait son apparition, et ce, la même journée, on se demande ce qu'on a bien pu faire pour mériter autant de bonnes choses du même coup et l'on tombe à genoux, excité et reconnaissant de tant de bonheur.
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Il y a des matins comme ça, où tout arrive en même temps. Parfois, ce sont les tuiles qui vous tombent dessus, l'une après l'autre. À la première, on se dit que c'est le hasard. À la deuxième, on commence à se poser de sérieuses questions. À la troisième, on demande tout haut, et au Très-Haut, ce qu'on a bien pu faire ici-bas pour mériter tout cela. Et si ça se poursuit jusque tard dans la nuit, on se dit que notre vie est finie, et on supplie, à genoux et les mains jointes. tous les saints du ciel, tous les dieux existants - on ne regarde pas à la religion - de faire cesser cette pluie de malheurs. Et tant qu'à y être, pourquoi ne pas trouver une autre victime. On a même une liste à leur proposer.
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- J'ai l'impression qu'on sait tellement comment se faire du mal. On n'est pas habitué au bonheur. On commence à peine à savoir se faire du bien.
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mais, vous savez, nos peines d'amour sont souvent des peines d'amour-propre.
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C'est vrai que son sourire ravageur m'avait procuré un certain frisson, comme ceux qu'on reconnaît aussitôt pour être importants. Pas ces petites chairs de poule sans importance qui sont passagères. Le frisson ressenti ce jour-là avait quelque chose de profondément troublant.
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Mais à défaut de pouvoir déguster ce banquet des dieux, si rare et si délicieux, à deux dans un lit, je faisais l'inventaire de mes nappes en prévision d'un autre genre de festin. J'ai toujours trouvé qu'on pouvait établir un parallèle entre la table et le lit. Entre les nappes et les draps. Ne dit-on pas: « Tu es belle à croquer», «Je ne ferais de toi qu'une bouchée», «Tu me plais tellement que je te mangerais!» Et certaines expressions culinaires ne font-elles pas panser aux ébats amoureux, comme «allonger la sauce», «faire monter les blancs d'oeufs», «étendre la pâte», «faire suer», «verser une larme»?
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- J'ai une libido trop forte pour me retrouver en couple. Moi, je veux de la diversité. Je ne suis pas en manque de vivre à deux et je n'en peux plus de me faire briser le coeur.
- C'est sûr qu'on rêve tous de connaître la passion qui jette par terre
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- Pourquoi c'est si facile, l'amitié, alors que l'amour, c'est souvent la catastrophe?
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J'avais la sensation que tous mes soucis prenaient le chemin du renvoi en même temps que l'eau qui s'écoulait.
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Bien sûr que c'est « en attendant» ! Vous imaginez-vous que parce qu'une maison est remplie à ras bord d'ouvriers très qualifiés que les choses se font en criant « lapin » ? Non! Ça se fait en criant « rénovation ». Et ça, ça prend du temps. Les ouvriers terminent ce qu'ils sont en train de faire et après, après seulement ils s'occupent de l'urgence suivante.
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On dit qu'un bonheur n'arrive jamais seul. Eh bien c'est vrai. Ce jour-là, ce jour béni des dieux, le bonheur a sonné à ma porte et je l'ai laissé entrer.
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À l'envie de retomber en amour, ne serait-ce qu'une dernière fois avant de mourir. Ce serait tellement bon. Revivre les frissons, les attentes, les émois. Avoir chaud, avoir peur, trembler pour quelqu'un. Bon! pas trop, mais juste un peu. Sentir un regard plein de désir sur soi, c'est quelque chose.
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Près d'une petite église anglicane à la belle architecture, j'ai constaté avec une certaine tristesse qu'un très gros érable s'était amusé à jouer les effeuilleuses. Le sol était jonché de feuilles. Une mer d'ocre, d'orangé et de rouge feu. L'érable géant avait fait son grand strip-tease durant la nuit - « Show time, show time ! » Je me suis demandé quelle était cette hâte à se retrouver tout nu. Bon! Oui, je sais... Ce n'est pas parce que je ne pratique plus la mise à nu que je ne me rappelle pas comment ça se passe. Mais il y a la manière. Pourquoi ne pas faire durer le plaisir d'un spectacle haut en couleur, une feuille à la fois, au lieu d'une mise à nu en une seule nuit? La manière rapide a tout pour tuer le mystère et le désir. Il faudrait plutôt une séance d'effeuillage de type mille et une nuits. Du grand art à la Lili Saint-Cyr. J'aurais aimé assister à une danse des sept voiles lascive qui n'en finit plus de finir. Tout autour, les arbres s'en donnaient à coeur joie dans un strip-tease langoureux et sensuel en se dénudant d'une bonne partie de leurs feuilles, Le vent doux de cette fin de septembre les y aidait. J'avais envie d'arrêter le spectacle. « On ferme, on ferme! La représentation est terminée. Gardez-vous-en pour demain et pour les jours suivants.» J'avais vraiment la hantise que l'hiver arrive trop tôt, n'ayant pas eu le plaisir de jouir des jours d'été et encore moins de ceux de l'automne.
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