Citations de Franck Ollivier (22)
L’auteur d’un meurtre prend quelque chose et laisse quelque chose de lui-même sur la scène d’un crime.
Les femmes aimaient malgré elles. Malgré tout. Il fallait qu’un Dieu l’ait voulu ainsi. Et leur amour embrassait l’humanité toute entière.
Le fichier ADN était le dernier endroit à garder la mémoire de votre humanité.
Un tueur s'exprimait à travers ses meurtres, comme un artiste à travers ses œuvres, et le connaitre c'était, pour un enquêteur, devait faire sa psychanalyse par sa perception des crimes, comme un critique devait ressentir une oeuvre d'art, faire vibrer son inconscient avec celui du tueur et tenter d'en tracer les contours afin de mesurer tout ce qu'il révélait, à son corps défendant.
Chacun sa merde. Et Dieu pour tous.
au crime originel qui n'avait pas eux lieux...
il se croyait persécuté par l' ombre
l'ombre était en lui.
grace a elle, elle survivrait dans les mémoires et son
histoire lui donnerait un destin.
Mais souvient toi tout se paie, d'une fason ou d' une autre
tout finit toujour par se payer, siut parce que l'on accepte
le prix et qu' on le paie volontairement.
Les événements n’arrivaient jamais par hasard. Même ceux en apparence sans rien de commun étaient toujours associés par un lien ténu, indicible, qui se déployait au cœur secret des choses.
Vous sortirez toujours plus fort d’une autocritique que d’une autobiographie complaisante.
Ventura était impatiente de découvrir ce qu'il cachait. L'ouverture de la chambre la laissa sur sa faim. Pas d'armes. Pas de trophées. Pas d'articles de journaux découpés. Rien. Ou presque. Á côté de la sacro-sainte bible dans le tiroir de la table de nuit se trouvait un petit livre dont le titre était Call me God. Avec une phrase, citation de Dostoievski, en exergue. «L'homme est mnalheureux parce quil ne sait pas qu'il est heureux".
Sa véritable curiosité et son authentique empathie allaient aux tueurs. C'était son inavouable secret.
Il examinait toujours scrupuleusement le dossier dentaire de ses adversaires pour mieux connaître leurs points faibles. Pour lui, la dentition était le reflet de l'âme. Elle racontait tout ce que chacun pensait de soi, mais aussi révélait ses failles psychologiques ou morales. Les siennes étaient sans défaut. Comme l'image qu'il voulait donner de sa personne.
Le choc qu'il éprouvait était éminemment profond mais il n'était pas émotionnel. Il était cérébral. Les images du corps martyrisé de la jeune femme avec laquelle, deux jours auparavant, il faisait l'amour étaient allées toucher un point situé tout au fond de son cerveau. Un endroit reculé de son esprit où il n'y avait plus d'émotion.
La question n'était même pas de penser comme le tueur, autre cliché trop répandu, mais d'entrer littéralement en résonance avec le crime en laissant son esprit aller à l'endroit de son cerveau où le même acte sordide aurait pu naître.
Ce furent quinze longues années d'une exploration parfois erratique, mais quí aboutirent à une certitude désormais ancrée au corps quil porterait jusque dans la tombe : c'était l'amour de Dieu qui l'avait conduit au crime.
Qu'importait la monstruosité, il y avait toujours une femme pour vous aimer (p35)
Il a tort. Ce n'est pas la mort qu'il faut craindre, dit Hollmann, c'est l'oubli (p244)
Cela lui avait pris du temps, mais Nicholas Foster aimait être Nicholas Foster.
non seulement il aurais tout. mais il étais tout ce qu'on
peut etre, a la fois un artiste par ses ecris, un martyr par
sa souffrance, un héros par ses accomplisement.
Il fallait passer par la haine pour connaitre l'amour, par le mal pour connaitre le bien. C'était notre condition d'homme. Notre calvaire.