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Citations de François Bourgeon (288)


Lananette, mardi 25 juillet 1797.

- Hum...
- Ne la grondez pas trop !...Je me sens un peu responsable.
- Je la gronderai quand même. J'interdis qu'elle touche aux armes. Rien qu'avec le silex elle se trancherait un doigt.
- Vous sévirez plus tard, j'ai une merveilleuse nouvelle !...
- Bastien remonte de la Nouvelle-Orléans. Il a bien vendu ses peaux, mais surtout...Il a vu les marins d'un cotre qui a doublé, voici six jours, le bateau sur lequel doit nous revenir Jean. J'ai fait seller votre cheval. Avec un peu de chance vous serez là-bas avant lui !
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- Arrête ! Il est mort. Il est mort, je te dis...
- Ne traînons pas ici ! Regroupe les chevaux, je ramasse du matériel.
- Tu veux ouvrir une armurerie ?
- Je crains d'autres rencontres. Pour les hommes des deux camps, les civils sont des proies.
- Ça, j'ai cru le comprendre ! Quand tu seras paré, tu me pousseras le cul pour que je monte en selle. J'ai les jambes en coton et je veux qu'on se tire !... Ça va ! Je sais !...J'ai pissé dans mon froc.
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- Dis donc, poupée ! T'as pas l'air d'une Majo, toi !... Le "Trou" est réservé aux gens du Haut du Haut !
- Ôtez- vous de ces marches !
- Parle à mes couilles !...Tu vas prompto les redescendre !
- Comme tu veux, mais...je les remontes !
(NDLR : vigoureux coup de pied dans les c...)
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- C'est moi qui suis Galliffet ! Vous me croyez cruel, gens de Montmartre ? Je le suis encore plus que vous ne le pensez !
- C'est le "Marquis aux talons rouges". Il servait au Mexique quand j'étais en Louisiane. Il n'aime rien que massacrer.
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- Parle-moi des aérostats qui vous servaient durant le siège.
- Il y en eut plus de 60 ! Les premiers que je vis furent deux engins de la Compagnie d'aérostiers de Nadar. Le blocus de Paris paralysant les trains, Gambetta se laissa convaincre de rejoindre Tours en ballon.
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François Bourgeon
Ce choix n’avait rien d’évident. Dans les années 1970, il y avait bien la Barbarella de Jean-Claude Forest, mais guère plus. J’avais envie d’exprimer des sentiments différents des miens ou, plutôt, de me permettre d’exprimer mon côté féminin.
(...)
On a connu une époque de libération et peut-être y a-t-il eu quelque abus. Mais la censure est insupportable. A partir du moment où il respecte la loi, un auteur peut tout dire.
(...)
J’ai eu un projet d’adaptation des Passagers du vent pour une édition américaine. On me demandait de refaire une dizaine de cases, de cacher un sein ici ou là. J’ai évidemment dit non.
(...)
L’intérêt d’une BD et d’une œuvre, c’est d’aller à la rencontre d’un auteur. Un récit est le reflet de la personnalité de celui qui l’a créé. Je ne donne de leçon à personne, mais Franquin est irremplaçable, Pratt est irremplaçable… Je ne souhaite pas que mes personnages me survivent. Ecrivez-le !
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La Semaine sanglante !
Au joli mois de mai, au beau temps des cerises, les dernières barricades et l'extermination ! Rue par rue, étage par étage, ça fouillait, ça tuait ! Ca te collait au mur pour un n'importe quoi : une dénonciation, un ceinturon de garde, un bâti de fil rouge sur la couture du pantalon, un étui de cartouche ramassé par un môme ! Ca tombait comme à Gravelotte ! Et les bourgeois applaudissaient !
Au mur ! A mort ! Au mur !
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- Je peux te raconter comment la manipulation du chapelet rend les doigts délicieusement habiles, comment la psalmodie délie merveilleusement la langue.
- Je ne suis pas très sûre de bien t’entendre…
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Elle n'avait pas ses quatre mois. Elle n'était rien. Elle était tout. Mes nuits d'angoisse et d'insomnies. Le chant de la fauvette et les grelots du fiacre. Elle ne menaçait rien et n'inquiétait personne.
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- Bien cuisiné, l'alligator est délicieux... Manger ou être mangé est une des dures lois de la vie.
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La basilique du Sacré-cœur, à Montmartre, est voulue par des assassins, en expiation des commis par... Leurs victimes !
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C'est rien!... C'est trois fois rien! Deux petits bouts de bois qui n'ont plus que moi de famille."
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Ce sont les premiers mots des "Passagers du vent".
Pas loin de six cents pages et quarante-trois ans plus loin, c'est Klervi qui conclut:
Une telle aventure eût été impossible sans la fidélité des lectrices et lecteurs.
Pour cette compagnie, à toutes et à tous, un immense merci.

Excipit de François Bourgeon en forme de "The End"
Merci à lui et...bon vent!
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Lukaz:
Est-ce ma faute à moi si nous avons échoué ? Nous rêvions d'une République pour nous libérer de l'Empire, on nous offre une république affairée à bâtir un empire colonial.

Klervi :
Liberté ! Egalité ! Fraternité !
On y a vraiment cru , tu sais ? !
Nous voulions le bonheur des peuples, et nos chers élus veulent les dominer...

Faut-il en pleurer ou en rire ?!
( page 108 )
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Louise Michel sur la Virginie :
Petite institutrice, j'écrivais à Hugo et il répondait à toutes mes missives.
Il a pris des distances avec la Commune mais quand Rochefort fuyait les foudres de l'Empire, le poète l'a hébergé quinze mois chez lui.
Henri vous le dira ,ils s'entendaient très bien.......

Allez ! faisons une trêve ! Je te concède qu'Hugo fut un des très rares écrivains à avoir dénoncé la Semaine Sanglante
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En aout 73 , nous avons quitté Auberive où Loulou est restée. Je me sens terriblement seule .Long voyage en fourgon .
Bientôt à La Rochelle, l'odeur des goémons, le cri des goélands et le fracas des vagues- tout ce que ma petite ne connaitra jamais- ravivent inutilement mes rêves de liberté.
Nous ne sommes que 20 femmes , mais rejoignons les hommes, déportés et bagnards, presque tous anciens Communards. Une soixantaine viennent de Brest et 88 autres du bagne de l'île de Ré.
Henri Rochefort était à fort Boyart, il embarquera de l'île d'Aix , au large de laquelle la Virginie attend.....
La Virginie c'est notre bateau .Et le 10 aout ....Il lève l'ancre
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Les brancardières fusillées avec leurs blessés sortis des ambulances étaient tout sauf des pochardes !
Les enfants massacrés à la pointe Saint-Eustache défendaient une barricade...pas un comptoir de bistrot !

Ce n'est pas en trinquant due Dombrowski est mort !
Ce n'est pas en biberonnant que Delescluze nous a quittés !
Ce n'est pas ivre, en titubant que Quentin a chuté dans la fosse commune
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Quand on charge à la baionnette, on peut avoir besoin d'un petit remontant. Nous eûmes notre lot de poivrots, comme dans toutes les armées...Mais retiens bien cela:: les gardes nationaux n'ont pas démérité.
Aucun Prussien n'est entré dans Paris avant la trahison de Thiers.
Et quand ce Foutriquet a jeté sur Paname ses pandores et ses mobiles, ce ne sont pas des poivrots qu'ils ont eu à combattre et à exterminer !....
Ce sont leurs anciens frères d'armes.
(page 91 )
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Gambetta ne fuit pas !
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Vous regardez la bête et la bête vous fascine mais ce qui vous fait vraiment jouir, c'est quand vous enfilez le costume du dompteur.
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